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Région :
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Département :
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(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
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(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
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Bernard Lecache

Texte pour ecartement lateral

Paris 75000 Paris
Nom de naissance: Bernard Abraham Lecache
Date de naissance: 16/08/1895 (Ukraine)
Date de décès: 16/08/1968
Profession: Fondateur de la LICA
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Bernard-Lecache
Bernard Lecache
source photo : Arch.
crédit photo : D.R.
Histoire
Bernard Abraham Lecache est un journaliste français fondateur de la Ligue contre les pogroms en 1927, devenue la Ligue Internationale Contre l'Antisémitisme (LICA) l'année suivante, puis la Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA) en 1979. Il en est président de 1927 à 1968.

Fils de Moussi Jack et de Joseph Lecache, émigrés russes (Ukraine), naturalisés français le 2 mars 1905, Bernard Lecache, est né à Paris, dans le 3e arrondissement, en 1895.

Il connaît une enfance assez pauvre dans l’arrière-boutique de son père tailleur, établi à proximité du Champ-de-Mars. Il effectue cependant de solides études qui le mènent au journalisme, après un passage par les lycées Lavoisier et Louis-le-Grand, l’École des hautes études sociales et la Sorbonne.

Il devient secrétaire particulier de Me Henry Torrès, avocat à la cour d’appel de Paris et fait ses débuts dans le journalisme comme courriériste théâtral à La Petite République.

En octobre 1913, lors de la fondation du théâtre du Vieux-Colombier, il occupe le poste de secrétaire de direction et côtoie Jacques Copeau, Charles Dullin et Louis Jouvet.

Durant la Grande Guerre, il est mobilisé au premier bataillon de chasseurs à pied et y sert de 1916 à 1918.

À la fin des hostilités, il reprend le journalisme, rédigeant d’une plume volontiers mordante des portraits d’hommes et de femmes de scène pour Le Journal du Peuple, quotidien favorable à la Révolution bolchevique. Il y aborde également les questions politiques, se montrant un brillant chroniqueur parlementaire. Son ton devient beaucoup plus grave lorsqu’il consacre en 1919 une série d’articles aux pogroms en Pologne, préfigurant en cela le rôle qu’il va pleinement endosser quelques années plus tard. Dans le même temps, il collabore à l'hebdomadaire satirique d'Eugène Merle, Le Merle blanc, créé en mai 1919, aux Hommes du Jour, à La Volonté et au Quotidien.

Militant de la Ligue des droits de l'homme, il est également proche de la mouvance socialiste et des futurs fondateurs du Parti Communiste Français comme Boris Souvarine. Il fréquente la journaliste anarchiste Séverine et épouse sa petite-fille, Denise Montrobert, en 1923.
Il convolera en deuxième noce avec Andrée Raynaud.

Bernard Lecache accueille avec enthousiasme la révolution russe et adhère dans les premiers au Parti communiste français en 1921. Il devient rédacteur à L'Humanité où il assure la rubrique anti-militariste.
Obligé de choisir entre la Franc-maçonnerie et le Parti en 1923, comme tous les communistes, Bernard Lecache, proche de l'association philosophique, refuse de choisir et est exclu du PCF, tout comme Henry Torrès, Georges Pioch ou Victor Méric.

S’il reste fasciné par l’URSS, il rejoint les rangs de la SFIO, poursuivant son activité journalistique à La Volonté, au Quotidien, à L'Œuvre et à Marianne.

Le 25 mai 1926, l'horloger juif Samuel Schwartzbard abat, en plein Paris, le nationaliste ukrainien Simon Petlioura, qu'il accuse d'être responsable de pogroms durant la guerre contre les Bolchéviks en 1918-1919, ayant décimé sa famille.

Alors collaborateur au journal Le Quotidien, Bernard Lecache s'intéresse à l'affaire et demande à l'avocat socialiste Henry Torrès de prendre en charge la défense de l'assassin.
Il est envoyé en Ukraine par Henri Dumay pour le journal Paris-Soir pour enquêter.
Il accumule preuves et témoignages et au terme de trois mois d'enquête, il publie ses résultats en février et mars 1927.

Bernard Lecache fonde alors, pour soutenir l'accusé, la Ligue Internationale Contre les Pogroms dont le comité d'honneur comprend . Il reçoit le soutien de Séverine, de la Comtesse de Noailles, d'Albert Einstein, d'Edmond Fleg, de Maxime Gorki, de Paul Langevin, de Victor Basch et d'Henry Torrès, avocat de Schwartzbard.

Samuel Schwartzbard sera triomphalement acquitté le 26 octobre 1927.

Lecache créé un journal de défense des minorités dont le premier numéro paraît le 30 mai 1928, Le Cri des peuples, où écrivent Andrée Viollis, Stefan Zweig, Heinrich Mann…

L'année suivante, en février 1929, la ligue initiale est transformée en Ligue internationale contre l'antisémitisme. Bernard Lecache en sera le président pendant quarante ans.

Le Droit de Vivre, organe de presse de la LICA fondé en 1932, sonnent souvent comme des prêches et des sermons où il fait valoir, avec force, un discours humaniste et universaliste.

A titre personnel, il s’affiche comme un libre-penseur, un athée ; non sioniste, favorable à l’intégration nationale des Juifs, il attend des religions qu’elles s’inscrivent dans une modernité privilégiant le dialogue et la raison. Il entre en maçonnerie le 12 janvier 1937, date de son initiation à la loge "Paris" du Grand Orient de France. Prônant sans trêve la résistance des victimes face aux bourreaux et la restauration des Juifs dans leur dignité, il met au point, dans cet esprit, un service d’ordre offensif qui apporte une contradiction musclée aux activistes d’extrême droite. Il y fonde la loge Abbé Grégoire. Il y traite en particulier de la montée du nazisme et de l'antisémitisme européen mais laisse l'URSS de côté.

Les premières années, la LICA joue le rôle d’une caisse de résonance des "excès antijuifs" qui surviennent en Europe centrale et orientale (Roumanie, Pologne), mais aussi en Palestine (pogroms de 1929). L’ascension des nationaux-socialistes en Allemagne et l’accession d’Adolf Hitler à la Chancellerie en 1933 rendent la menace plus immédiate alors que l’antisémitisme connaît en France-même une nette résurgence. Au cours des années trente, Lecache n’a de cesse de dénoncer ceux qu’il qualifie d’"ennemis de l’intérieur", jetant l’opprobre sur la droite nationaliste et l’extrême droite – non parfois sans manque de nuances et amalgames. Il dénonce avec une frappante lucidité la politique internationale de la France et la faiblesse de ses élites face au bluff et au chantage des États totalitaires. Au cours de ces années d’avant-guerre, il prône sans relâche le rapprochement judéo-musulman (défense du projet Blum-Viollette), défend le boycottage intensif des États totalitaires, réclame une loi contre le racisme – qu’il obtiendra avec les décrets-loi Marchandeau du 21 avril 1939 – et tente de susciter des réactions diplomatiques officielles et fermes contre les atteintes au droit des Juifs dans divers pays touchés par la régression démocratique. Plus globalement, ce sont tous les préjugés de races que prend pour cible la LICA, imprégnée des idéaux émancipateurs de la Révolution française. Pour élargir son audience, elle met sur pied, en 1937, un Rassemblement mondial contre le racisme et l’antisémitisme fédérant des organisations progressistes du monde entier, y compris anticolonialistes.

Alors que Lecache défend le principe sacré de l’apolitisme de son association, le soutien sans faille de la LICA au Front populaire, à la constitution duquel elle semble avoir activement contribué, suscite incompréhension et critiques en certains milieux, en particulier israélites, ceux-ci étant tout aussi réfractaires au style imprimé par l’organisation à sa campagne antinazie (meetings, boycott commercial, etc.). De fait, cette orientation que d’aucuns jugent partisane ne débouche pas sur l’union de masse que la LICA appelle de ses vœux.

Lorsque la France entre en guerre, en septembre 1939, l’organisation estime ses effectifs à près de 50 000 adhérents. À cette même date, Bernard Lecache, réformé en août 1918, effectue une demande d’engagement volontaire. Non mobilisé, il s’occupe de la LICA jusqu’à la défaite de juin 1940, supervisant notamment l’envoi de colis aux soldats nécessiteux.

Au moment de l’armistice, il quitte la Métropole pour Alger. À l’évidence, sa présence à Paris le met en danger. Bien connu des Allemands qui le fustigent par voie de presse et à la radio tout au long des années 1930, il figure sur une liste noire. La LICA est rapidement dissoute.
Bernard Lecache arrive à Alger le 7 juillet 1940 doté d’une carte d’envoyé spécial de L’Écho d’Alger. Sa présence aurait pu y passer relativement inaperçue s’il n’avait publié, le 29 août 1940, dans l’hebdomadaire Marianne, un article de trop. Ce dernier dénonce le basculement qu’est en train d’opérer une France qui a renversé, le mois précédent, un régime politique auquel la LICA s’identifiait en tous points, la République affichant l’égalité et la fraternité citoyennes comme des valeurs fondatrices et intangibles. Aussi, le titre même de l’article – "Rien n’est fini" – résonne-t-il comme un défi en direction d’un gouvernement que Lecache met en garde contre toute orientation contraire aux principes républicains.
L’article provoque une suspension de trois mois de Marianne et un arrêté est pris le 11 septembre 1940 contre Bernard Lecache, l’astreignant à résider désormais à Téniet-El-Haad (département d’Alger). Il s’y rend avec sa femme mais il est désormais dans le collimateur d’une administration qui se refuse à l’oublier. Le jugeant dangereux, elle va lui faire connaître la rudesse des camps d’internement algériens : sur ordre du gouverneur général de l’Algérie, il se voit d’abord interné au camp de Bossuet (département d’Oran) le 26 mai 1941. L’indésirable est ensuite transféré au centre de séjour surveillé de Djenien-Bou-Rezg (sud-Oranais) avant de rejoindre celui de Djelfa (territoire de Ghardaïa), le 22 mai 1942.

Bernard Lecache, libéré de Djelfa le 2 décembre 1942, près d’un mois après le débarquement des troupes anglo-américaines en Afrique du Nord, reprend rapidement son activité journalistique. Il aurait, pendant un temps dirigé L’Écho d’Alger, avant de collaborer à la création de La Voix de l’Amérique (section française de la radio alliée en Afrique du Nord) sous le pseudonyme de "Jean Valmy". Il reprend également du service antiraciste : à l’été 1943, il crée le Comité d’études contre le racisme et en novembre 1943 commence la parution des Cahiers antiracistes. Par la suite, Bernard Lecache devient correspondant de guerre sur les théâtres d’opérations pour l’agence de presse Reuter, participant aux opérations d'Italie et de la vallée du Rhône. Au final, son passage en Algérie en juin 1940 l’aura mis à l’abri d’une destinée qui eût assurément été tragique s’il était demeuré en métropole.

Après la Libération, il fonde le journal Le Clou et dirige un temps Le Journal du Dimanche créé en novembre 1948. Il préside toujours la LICA, qu’il a reconstituée à la fin de l’année 1944. Le Mouvement national contre le racisme, né dans la clandestinité et qui a drainé d’anciens militants de la Ligue, perdure cependant au lendemain de la guerre.

En juin 1946, une éphémère Alliance antiraciste est mise sur pied, qui unit la LICA et le MNCR d’obédience communiste. Celle-ci ne résiste cependant pas aux débuts de la Guerre froide, le congrès de juin 1947 ayant décidé l’indépendance vis-à-vis des partis.
Le 12e congrès national de décembre 1948 met fin à l’Alliance antiraciste.
Les scissionnistes créeront en 1949 le Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et pour la paix (MRAP).

Dans les années d’après-guerre, Bernard Lecache et la LICA font campagne pour la défense du nouvel État d’Israël : le mot d’ordre du rapprochement judéo-arabe y tient une place importante. La LICA dénonce aussi la clémence à l’égard des criminels de guerre et les tentatives de réhabilitation des collaborateurs au moment où l’extrême droite s’efforce de briser l’ostracisme qui les frappe. Côté soviétique, Bernard Lecache s’élève vivement contre le procès de Prague puis celui des Blouses blanches en Union soviétique. À un meeting de protestation, il déclare : "L’antisémitisme de gauche est aussi répugnant, aussi nocif, aussi exécrable que l’antisémitisme de droite. Et qui se tait ici après avoir crié là mérite le mépris.

La LICA attaque par ailleurs le racisme qui touche les Noirs américains et l'Apartheid en Afrique du Sud. Au Proche-Orient, elle condamne l’antisémitisme de Nasser. En France, c’est le poujadisme qui est mis en cause, véritablement vécu comme le retour d’un proche passé que l’on espérait révolu. Pendant la guerre d’Algérie, elle dénonce les factieux alors que se multiplient en métropole les agressions racistes. La LICA se prononce en faveur de l’autodétermination.

En janvier 1960, pendant la semaine des barricades à Alger, Bernard Lecache annonce que les antiracistes se placent aux côtés du général de Gaulle contre les émeutiers. L’OAS est fustigée.

Les offensives de l’extrême droite en France sont vivement dénoncées par Lecache, qu’un procès oppose à Paul Rassinier, auteur du Mensonge d’Ulysse (1961), dans lequel l’ancien déporté nie l’existence des chambres à gaz ; Rassinier a déposé une plainte en diffamation contre Bernard Lecache qui l’a qualifié, dans Le Droit de Vivre, "d’agent de l’Internationale néo-nazie". L’auteur négationniste est débouté de sa plainte et condamné à ses dépens.

Durant la guerre des Six jours, la LICA prend partie en faveur d'Israël et tente de mobiliser l’opinion publique pour faire reconnaître le droit de vivre de cet État. Ce sera l’un des derniers combats du leader antiraciste qui s’éteint à Cannes, à 73 ans, au terme d’une longue maladie.

Pris dans les tourmentes et les contradictions d’un siècle marqué par la "brutalisation" des rapports humains, confronté aux revirements idéologiques et aux amères désillusions, Bernard Lecache, qui se voulut toujours un homme libre, conserva une foi inébranlable dans le rapprochement des peuples et l’élimination de tous les racismes.

Il est remplacé par Jean Pierre-Bloch, qui sera président de la LICRA de 1968 à 1993.1

13/11/2010
Lien : Archives Juives

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Oeuvres de Bernard Lecache

Jacob, Paris, Gallimard, 1925.
Quand Israël meurt, Paris, Éditions du progrès civique, 1927.
Les Porteurs de Croix, Paris, Éditions des Portiques, 1930.
Séverine, Paris, Gallimard, 1930.
Les Ressuscités, Paris, Éditions du Carrefour, 1934.

13/11/2010

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

Notes

- 1 - Sources : Archives Nationales, Centre des Archives d’Outre-mer, Aix-en-Provence, dossier personnel de Bernard Lecache, 1K 994 ; archives de la préfecture de police, Paris, dossier personnel de Bernard Lecache, GA L19 ; Centre de documentation juive contemporaine (Mémorial de la Shoah, Paris), archives de la LICA ; Le Droit de Vivre ; notice "Bernard Lecache" par Nicole Racine in Jean Maitron et Claude Pennetier, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Tome XXXIV, Paris, Les Editions ouvrières, 1989, pp. 48-50.

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