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Paris

Région :
Île-de-France
Département :
Paris

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François Bard
(14/05/1941 - 01/06/1942) Amiral François Marc Alphonse Bard, Préfet de police de la Seine (1889-1944)
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(01/06/1942 - 19/08/1944) Préfet de police de la Seine lors de la rafle du Vél d’Hiv (1886-1953)
René Bouffet
(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
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(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
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François Vidal-Naquet

Texte pour ecartement lateral

Paris 75000 Paris
Date de naissance: 1932 (Paris)

Nationalité : Français
Aidé ou sauvé par : - Charles Vial
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Histoire
Charles Vial*, industriel marseillais, a reçu le 8 avril 2010 à titre posthume, la médaille de "Juste parmi les Nations", pour avoir sauvé en 1944 les petits Vidal-Naquet, une sœur et trois frères, dont l'un, Pierre, deviendra historien de renom.

Lucien Vidal-Naquet, né en février 1899, est avocat. Son épouse, Marguerite Valabrègue, dite "Margot, naît en mai 1907. Sa famille est originaire de Carpentras.
Ils habitent rue de Varenne à Paris dans le 7e arrondissement.

En 1939, Lucien Vidal-Naquet est mobilisé.
Son épouse et ses trois enfants, Pierre né en juillet 1930, François né janvier 1932, Aline née en février 1933, partent en Bretagne. Un petit frère, Yves, naît en février 1940. Il décèdera en juin 1940.

Juin 1940. C’est l’exode. La famille parvient à rejoindre Marseille le 1er juillet et s’installe au deuxième étage de la villa de Madame Valabrègue, la mère de Margot Vidal-Naquet.

Le 12 mai 1942, Lucien Vidal-Naquet est exclu du barreau de Paris après la promulgation des lois antijuives. Il rejoint sa famille à Marseille.

Le rez-de-chaussée et le premier étage de la villa ont été réquisitionnés par l’organisation Todt. La milice siège non loin de là, 425 rue de Paradis.

Le 14 mai 1944, Charles Vial*, ami de la famille, conseille de fuir car il y a eu menace de dénonciation. Mais le lundi 15 mai 1944, un Français et un Allemand procèdent à l’arrestation de Lucien et de Marguerite Vidal-Naquet. Ils seront déportés sans retour à Auschwitz par le convoi n° 75 du 30 mai 1944.

Margot confie son bébé, Claude, né le 23 janvier 1944 à Marseille, à des voisins, les Baux. François, 12 ans, rentré plus tôt que prévu du collège Périer, rebaptisé collège Maréchal-Pétain durant les années de guerre, est arrêté lui aussi.
François évoque l'arrestation : "En m’aidant à mettre mes affaires dans une mallette, ma mère me donne une bourse avec quelques pièces qui lui venaient de son frère Pierre, tué au chemin des Dames le 19 mai 1917, et glisse entre deux sanglots :
- Ils te surveilleront moins que nous… Tache de t’échapper au moment où on partira.
Les agents de la Gestapo nous emmènent, Maman, Papa et moi, dans l’escalier, non sans avoir fermé à clé l’appartement, dans lequel se trouvaient encore Joséphine, la cuisinière, et M. Bojnev, le professeur de russe de Papa.
Brusquement, je passe sous le bras d’un des policiers qui me précèdent. Arrivé en bas, je referme la porte derrière moi et je passe à toute allure derrière la maison, franchis le mur du potager et me précipite vers la rue Paradis en traversant un terrain vague qui la surplombait. Je cours alors chez mon professeur de piano, qui habitait dans un immeuble de la Sogima avenue du Prado, et, à partir de ce moment, j’ai été pris en charge.
"

Pierre, qui revient d’une exposition, est intercepté par ses amis Alain Finiel et J.-P. Miniconi. Il passe les nuits suivantes chez un professeur.
Charles Vial* fait accompagner François chez un couple, rue Sainte.

48 heures plus tard, Charles Vial* organise le départ des deux fils aînés, Pierre et François, dans une ferme du Lubéron à Cucuron, chez l’ancien chauffeur de leur grand-mère.

L’administration du lycée, alertée par Joséphine, la cuisinière des Vidal-Naquet, retient Aline. Celle-ci passe les nuits suivantes chez Melle Colomb, surveillante du lycée, puis chez une camarade C. Gros. Claude et Aline sont ensuite confiés à Mme Passalaigue professeur d’histoire.

Le 5 juin, Charles Vial* organise le départ de Claude et d'Aline. Il les accompagne, en voiture, dans leur famille, surmontant tous les obstacles que l’on peut imaginer. Charles Vial* dépose les enfants à Saint-Agrève, en Ardèche.
Pendant l’absence de son mari, Madame Vial reçoit la visite d’un militaire allemand venu réquisitionner son véhicule. "Nous n’avons plus d’auto depuis 1940" répond-elle avec sang-froid.

Félix Valabrègue, le frère de Marguerite Vidal-Naquet, remercie Charles Vial*, par un courrier daté de novembre 1945, pour son aide qui a permis le sauvetage de ses neveux et nièce.
Charles Vial* a de plus soustrait à l’occupant les biens de son ami Félix Valabrègue.

27/02/2011

[Compléter l'article]
La famille Vidal-Naquet appartient à la communauté juive de Carpentras.
Son père rejoint très tôt la résistance et en juin 1940, la famille s'enfuit à Marseille.

Après l'arrestation de leurs parents, Lucien et Margot, le 15 mai 1944, François, encouragé par ses parents à s'enfuir, ne fut pas rattrapé et réussit à faire prévenir son frère Pierre et sa sœur Aline par la cuisinière du collège, Joséphine Marchais.
Aline trouve alors refuge avec le petit Claude chez son professeur d'histoire, Mme Passelaigue. Ils rejoindront rapidement Saint-Agrève.
François passe deux nuit rue Saintes, chez des personnes qui l'accueillent.
Pierre se rend chez son ancien professeur d'anglais, André Bouttes.
Le 17 mai 1944, Pierre et François sont conduits en voiture à Cucuron, dans le Vaucluse, chez des fermiers, Baptistine et Maurice Lanchier.
Maurice Lanchier avait été avant la guerre le chauffeur de Mme Valabrègue, leur grand-mère maternelle.
Pierre et François passeront 29 jours à Cucuron, présentés comme des réfugiés marseillais.
Ils retrouvent ensuite leur famille à Saint-Agrève puis à Dieulefit.

À la Libération, ils sont pris en charge par leurs grands-parents, par leurs oncles et tantes à Marseille et à Paris : Marthe (la sœur jumelle de Margot) épouse de Georges Vidal-Naquet (le frère de Lucien), Isabelle Brunschwig, Félix et Raymonde Valabrègue.
Pierre et François vont souvent à l’Hôtel Lutétia, avec le secret espoir de voir arriver leurs parents, hélas, en vain.

16/04/2010

[Compléter l'article]

Témoignage de François Vidal-Naquet

"Le tout est de tout dire et je manque de mots."
Paul Eluard

Je manque de mots pour vous exprimer mon émotion, après ce que j’ai entendu et avant qu’à mon tour, je vous parle de Pierre, dont je suis le frère.
Cette année 1944, et plus précisément le 23 janvier, naissait notre frère Claude – quel cadeau d’anniversaire, puisque je suis né le 22 janvier 1932 ! Cette année-là, le 6 juin, le débarquement des alliés et la libération de la France avaient commencé. Cette année-là, le 15 août, les troupes françaises et alliées débarquaient en Provence. Et cette année-là, Paris et Marseille étaient libérées presque en même temps.
Malheureusement, mai 1944, qui dit-on est le mois de Marie et celui du muguet, fut le mois le plus cauchemardesque que nous ayons à connaître. Et Pierre l’a justement appelé dans un de ses livres, la "brisure".
Rappelons-nous : Papa ayant été exclu du barreau de Paris suite aux lois scélérates de Pétain, nous étions tous réunis à Marseille, Papa, Maman, Pierre, Aline, le petit Claude et moi. Yves, notre petit frère né en 1940, avait disparu pendant l’exode qui nous avait amenés de Beg Meil à Marseille.
Pierre était en troisième au lycée et comme, à cette époque, on commençait le grec en quatrième, on sentait déjà chez lui une âme hellène. L’Iliade et L’Odyssée, qui n’avaient plus de secrets pour lui, l’avaient déjà projeté dans le monde d’Homère. Il avait même trouvé une pièce de 5 francs suisses qu’il avait vendue à un camarade de classe, pour pouvoir acheter Antigone de Sophocle, et ce à l’insu de Papa. Il acheta mon silence en faisant ma version latine ! J’étais en cinquième.
Ce n’est pas tout, Pierre avait trouvé le temps d’écrire avec son ami Alain Michel une pièce en cinq actes et en vers, dont le titre évocateur était L’Homme parfait. Il nous avait lu la pièce dans la chambre des parents et ma sœur, qui s’était endormie, n’a jamais entendu le dernier vers, que je vous livre de mémoire : "Si un homme est parfait, le duc de Verneuil l’est." Faut-il préciser que le duc de Verneuil était son héros ?
Mon père avait entrepris la rédaction de son journal. Il l’avait commencé le 15 septembre 1942 et l’avait interrompu le 29 février 1944. Voici ce qu’il écrivait : "Sur le plan privé, comment ne pas noter quelques faits. La naissance de notre fils Claude. Celui-ci saura-t-il jamais ce que nous aurons enduré en attendant qu’il vienne au monde ? Et ce que sa maman aura témoigné de tranquille courage et de totale abnégation… J’écris ces quelques lignes à Marseille, où nous nous maintenons, en dépit des menaces d’évacuation, de celles que fait peser sur nous l’assimilation du département à la zone nord, au point de vue occupation, de tant d’autres périls que je ne veux même pas évoquer maintenant, comme si les passer sous silence aidait à conjurer le sort… C’est ici que nous avons décidé d’attendre. Pourrons-nous mettre à exécution notre projet ?"
Voilà ! Les choses vont aller très vite. Nous sommes installés au second étage de la villa, car le rez-de-chaussée et le premier sont occupés par l’organisation Todt. Il n’y a pas de problèmes relationnels, hormis les orgies nocturnes qui troublent notre sommeil.
Le 12 mai, un incident oppose papa à Fafa (la "bochesse de service", comme nous l’appelions), à propos d’une gouttière. Papa n’a pas voulu reconnaître une quelconque responsabilité et, pour clore la discussion, la Fafa lui a dit : "Dans 48 heures, vous aurez de mes nouvelles !"
Le dimanche 14 mai, Renée Chabert et Charles Vial, des amis proches de nos parents, viennent prendre le thé. Et je rapporte ici ce que j’ai vu et entendu. Je précise que nous savions que nous étions en danger, mais j’ignorais de quel danger il s’agissait.
Renée Chabert et Charles Vial, d’une seule voix, disaient : "Enfin Lucien, si vous ne voulez pas partir, envoyez Margot et les enfants à Saint-Agrève [où se trouvaient la sœur jumelle de ma mère, Marthe, ses enfants et sa mère] ou à Dieulefit", où nous avions la possibilité de louer une maison proche de celle où se trouvaient tante Isa-belle, sœur de papa, ses enfants Jacques et Armand (Gérard étant au maquis) et la mère d’Isabelle et de Papa. Et mon père de dire : "Le délai de 48 heures est passé." Il avait sans doute oublié que les gestapistes, en bons chrétiens qu’ils étaient, ne travaillaient pas le dimanche...
Le 15 mai 1944, nous sommes tous les trois au lycée. Aline et Pierre sortent à 5 heures. Je sors à 4 heures. Je rentre à la maison et je remarque une 11 CV garée devant le portail. Le berceau dans lequel devait se trouver Claude est dans le jardin, mais il est vide. Je monte au second étage ; dans le hall d’entrée, Papa est debout face à deux hommes, dont l’un porte un ciré noir. Maman est dans notre chambre, accoudée à la fenêtre en train de pleurer. Mon père me demande de baisser ma culotte pour montrer à ces messieurs que je ne suis pas juif.
Papa me dit que maman avait été autorisée à emmener Claude chez nos proches voisins (la famille Baux) et me demande d’aller faire ma valise. Je suis alors assis dans un fauteuil à côté de la radio (où nous écoutions Radio Londres) et je me souviens, avec plus de soixante ans de recul, m’être dit : "C’est quand même con de mourir à douze ans !" En m’aidant à mettre mes affaires dans une mallette, ma mère me donne une bourse avec quelques pièces qui lui venaient de son frère Pierre, tué au chemin des Dames le 19 mai 1917, et glisse entre deux sanglots : "Ils te surveilleront moins que nous... Tache de t’échapper au moment où on partira." Les agents de la Gestapo nous emmènent, Maman, Papa et moi, dans l’escalier, non sans avoir fermé à clé l’appartement, dans lequel se trouvaient encore Joséphine, la cuisinière, et M. Bojnev, le professeur de russe de Papa.
Brusquement, je passe sous le bras d’un des policiers qui me précèdent. Arrivé en bas, je referme la porte derrière moi et je passe à toute allure derrière la maison, franchis le mur du potager et me précipite vers la rue Paradis en traversant un terrain vague qui la surplombait. Je cours alors chez mon professeur de piano, qui habitait dans un immeuble de la Sogima avenue du Prado, et, à partir de ce moment, j’ai été pris en charge.
Tout a été fait pour récupérer Aline, qui était encore au lycée, et Pierre, qui, en sortant du lycée, était allé voir une exposition et revenait en tramway. Nous avons été hébergés tous les quatre : Pierre chez son professeur d’anglais, Aline et Claude chez des amis, puis chez le professeur d’histoire de ma sœur, et moi chez un couple dont je n’ai jamais su le nom. Plus tard, nous avons retrouvé notre famille à Saint-Agrève, puis à Dieulefit, avec un passage par Cucuron pour Pierre et moi.
À la Libération, nous avons été pris en charge par nos grands-parents, par nos oncles et tantes à Marseille et à Paris. Pierre et moi sommes allés souvent à l’Hôtel Lutétia, avec le secret espoir de voir arriver nos parents, hélas, en vain.
La suite, vous la connaissez. Et je voudrais ici rendre hommage à ceux qui nous ont permis dans ce désarroi d’avoir une vie presque normale : Marthe et Georges Vidal-Naquet, Isabelle Brunschwig, Félix et Raymonde Valabrègue.
Nous n’avons jamais surmonté le traumatisme de cette tragédie. Celle-ci nous a encore frappés vingt ans après, avec la disparition dramatique de notre frère Claude.
Je ne suis pas historien, mais j’ai été le seul témoin de ces événements. Pierre, en tant qu’historien, les a relatés dans ses mémoires.
Et je terminerai en citant Pierre : "La mémoire n’est pas l’histoire, non que la seconde succède à la première par on ne sait quel automatisme, mais parce que le mode de sélection de l’histoire fonctionne autrement que le mode de sélection de la mémoire et de l’oubli."

16/04/2010
Lien : La terrible année 1944

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


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1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

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