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Région :
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Préfets :
Pierre-Joseph-Faustin Combes
(16/07/1939 - 17/07/1939) Préfet de Haute-Vienne
Pierre-Amédée-Guillaume Ducombeau
(17/07/1939 - 17/09/1940) Préfet de Haute-Vienne
François Bard
(17/09/1940 - 14/05/1941) Préfet de Haute-Vienne(01/12/1889 à Saint-Étienne (Loire)-01/04/1944 à Berne (Suisse)). Remis à la disposition du secrétaire d’État à la Marine (1er juin 1942). Ambassadeur de France à Berne (Suisse). Mort des suites d'un accident en fonction. La commission d’épuration du ministère de l’Intérieur propose sa révocation avec pension le 14 mars 1945. (Source : SFHP, Société française d'histoire de la police, Notice biographique François Bard.) Perier de Féréal
(16/06/1941 - 09/1944) Préfet de Haute-Vienne
Pierre Berger
(18/06/1941 - 28/04/1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean-Albert Popinaud
(06/12/1941 - 08/01/1943) Préfet délégué de Haute-Vienne
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean Laporte
(1942 - 1944) Préfet délégué à Limoges, résistant, né en 1909
René Rivière
(16/01/1943 - 11/09/1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Louis François Marie Tuaillon
(11/02/1943 - 10/03/1943) Préfet délégué de Haute-Vienne
Gaston Adrien Constant Veveaud
(11/03/1943 - 24/01/1944) Préfet délégué de Haute-Vienne
André Jean-Faure
(13/04/1943 - 15/06/1943) André Jacques Marie Jean-Faure, Préfet régional délégué
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Chérif Mécheri
(06/02/1944 - 1944) Préfet délégué de Haute-Vienne
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Jean Chaintron
(18/09/1944 - 14/01/1947) Préfet de Haute-Vienne
Pierre Boursicot
(21/08/1944 - 31/03/1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
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Saint-Léonard-de-Noblat 87400 - Haute-Vienne | |||||||||||||||||||||||
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Paul et Marguerite Vieilleribière, 1947 source photo : Coll. C. Roudeau crédit photo : D.R. | |
Paul Vieilleribière, 1935 source photo : Coll. C. Roudeau crédit photo : D.R. |
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Paul Vieilleribière, est né à Marsac (Creuse) le 23 juin 1878, huitième enfant d’une famille de paysans pauvres de la Creuse, dans la région de Marsac et Bénévent.
En 1894, sans métier et ne parlant évidemment pas un mot d’anglais, à l’âge de seize ans, il part en Angleterre. Son livre de chevet était le gros Larousse illustré, en deux volumes. Il l’est resté jusqu’à la fin de ses jours. Là-bas, il apprit l’anglais, le métier de coiffeur et… le marxisme.
A son retour, il s'installe à Saint-Léonard vers 1900 et épouse Margueritte née Grandjean à Saint-Léonard-de-Noblat le 11 mai 1884, tout en écrivant des poèmes et en militant au Parti Socialiste de Jaurès avec qui il correspondit. Le Populaire (de Paris) devait publier un de ses articles.
Paul et Marguerite auront une fille, Madeleine, née le 22 juillet 1906 à Saint-Léonard-de-Noblat.
Paul et Marguerite habitent chez Jean et Marie Grandjean, les parents de Marguerite. La vaste maison construite après la guerre de 1914 se trouve en bordure de la ville, sur un très grand terrain en pente qui montait de la Route du Pénitent (devenue Fbg du Maréchal Foch 1940/44, actuellement Rue Dupuytren) jusqu’au Chemin de la Grande Ecure, et patiemment transformé en jardin des merveilles par le jardinier compétent et paysagiste de talent que fut Jean Grandjean.
Non seulement la partie potagère alimentait le petit restaurant que tenait son épouse, Marie Grandjean, rue Gay-Lussac, mais autour de la maison, planté de toutes sortes d’arbustes et de fleurs, avec des arcs de fer soutenant des rosiers grimpants, le premier tiers était aménagé en parc, terrasses et jardin d’agrément. Sur une pelouse égayée de massifs fleuris et entourée d’une allée circulaire avaient poussé deux conifères dont le plus grand, immense, abritait les jeux des enfants. Dans les angles extérieurs de ce cercle, comme sur les deux terrasses surplombant la route de part et d’autre de l’escalier d’accès, des niches végétales de lauriers ou de troènes entouraient des bancs de bois, pour les moments de détente au gré du soleil et des heures.
Plantée d'un généreux prunier de Saint-Léonard, une grande cour séparait l’arrière de la maison de la pelouse circulaire et d'un abri grillagé à vocation de poulailler et de clapier. La collecte des œufs y était quotidienne. Le chant du coq se mêlait à celui des merles, des mésanges, pinsons, bouvreuils et chardonnerets qui nichaient en nombre dans la végétation, ou à celui des hirondelles en villégiature qui préféraient bâtir sous les auvents du toit.
Il faut dire que n'importe quel oiseau du ciel avait alors le choix d'une nourriture abondante et variée parmi tous les insectes qui nous faisaient visite quand nous dînions dehors les soirs d’été, lorsque le ballet des hannetons, scarabées, coccinelles et libellules succédait à celui des abeilles et des papillons de la journée, si divers et souvent magnifiques. Sans en avoir vraiment conscience, on vivait là en pleine poésie…
Après le jardin d'agrément, une longue allée bordée de fleurs, de fraisiers, de pommiers et de poiriers en espaliers montait jusqu’au portail du Chemin de la Grande Ecure. De part et d’autre, c'était le jardin potager où poussaient tous les légumes imaginables. Tout en haut, à gauche, framboisiers, groseilliers, cassissiers formaient un labyrinthe d’odeurs et de saveurs à la saison des confitures. A droite, une belle cabane en bois masquée par des arbustes abritait les outils de jardinage et deviendra souvent un de mes repaires favoris. Le haut mur qui limitait le jardin à droite mérite une mention particulière : dans les anfractuosités des joints entre ses pierres de beau granit bleu se réfugiaient en effet de nombreux escargots parfaitement comestibles dont la collecte donnait lieu à des préparations inoubliables !
Entre bêchage, désherbage, plantation, récolte, cueillette, taille et arrosage (à l’arrosoir !) inutile d’insister sur le travail engendré par un tel paradis ! Jean Grandjean passait ses journées à l’ouvrage en sabots de bois, chapeau de paille et tablier bleu, avant que Paul Vieilleribière ne prenne courageusement la relève.
Un hôpital militaire américain s’étant installé à Saint-Léonard pendant la guerre de 14, pour capter cette clientèle, il fit graver "English spoken" sur la vitre dépolie de son Salon de Coiffure, Place de la République. Célèbre dans Saint-Léonard, ses successeurs la conserveront et elle restera en place jusque vers les années 60.
Résolument "de gauche", libre-penseur, positiviste et athée, il n’avait foi qu’en "la raison". Sans peser davantage, sans dénigrer l’Eglise quoi qu'il en pensât, et sans interférer dans la formation religieuse qu’un jeune "Roudeau" se devait de recevoir… il enseigna à son petit-fils un esprit de tolérance qui mérite d’être salué.
Puis, un beau matin de 1937, Jean Grandjean prend son petit-fils par la main pur l'amener aux premières loges, en haut du mur qui dominait un monument élevé là pour un certain Pressemane. La foule était en bas, d’où émergea bientôt un grand Monsieur avec chapeau et bésicles rondes : c’était Léon Blum, le 16 mai, qui venait inaugurer le monument.
En 1938, Paul ferme son salon et se fait représentant en matériel et produits de coiffure.
Paul remontait péniblement de la gare par le "pavé" avec ses lourdes valises : il était asthmatique et suçait des pastilles de chlorate de potasse… ! Dans les années 40, il ouvrit un bureau à Limoges, 5 rue du Général Cérez.
En 1941 les parents de Madeleine décèdent, et la famille reste habiter route du Pénitent (aujourd'hui Faubourg du Maréchal Foch) à Saint-Léonard-de-Noblat.
Paul et sa famille écoutent les émissions de Londres. Son petit-fils, Claude, entends encore, sur fond de sifflements et de brouillage, l'indicatif, l’annonce "Les français parlent aux français" et les fameux "messages personnels" codés à destination de la Résistance. Il témoigne : "On prenait des risques : il ne fallait pas trop pousser le volume. Souvent, c’était chez mon grand-père Vieilleribière qui, toujours à l’affût des innovations techniques, s’était équipé dès avant la guerre d’une énorme "TSF", un grand meuble dont le bas était occupé par la batterie d’alimentation en 12V. D’autres fois, nous allions écouter Londres chez nos voisins de la rue Victor Hugo : Monsieur Verdème, très bon technicien en radiophonie, partageait nos idées. Les antennes étaient des cadres qu’il fallait orienter."
07/11/2012
Auteur : Claude Roudeau
Source : Tiré du "Passé composé"
Rachel et Félix Zdanowski
Rachel et Félix Zdanowski sont raflés en août 1942 et emmenés au camp de Nexon.
Ils seront ensuite déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 26 du 31/08/1942.
07/11/2012
Auteur : Claude Roudeau
Marie et Siegfried Nathan
Siegfried Nathan, né le 10/09/1910 à Zorn (Allemagne), son épouse Marie, née Eibing le 03/04/1912 à Wiesbaden (Allemagne) et leur fille Doris, née le 02/09/1935 à Barcelone, sont hébergés par Paul Vieilleribière à Saint-Léonard-de-Noblat.
Les Nathan resteront protégés jusqu'à la fin de la guerre.
Un abri camouflé avec des niches pour une réserve de boisson et de nourriture, avait été creusé dans le jardin. Il n'a pas eu à être utilisé.
Le 14/02/1945, ils partent pour Limoges et s'installent 5, rue Montalembert.
Sources : témoignage de Claude Roudeau, petit-fils de Paul Vieilleribière.
07/11/2012
Auteur : Claude Roudeau
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011 Liens externes
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
1 Comité national français en hommage à Aristides de Sousa Mendes
2 Connus ou inconnus mais Justes (C’est dans le sillon creusé par Aristides de Sousa Mendès, Madeleine Barot, Charles Altorffer, Marc Boegner, Henry Dupuy, Raoul Laporterie… que s'ancre le souvenir de tous ces Justes que la modestie pourrait renvoyer à l’oubli et à l’indifférence.
Ce livret du Crif Sud-Ouest Aquitaine, écrit et coordonné par Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN, rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. La moindre des choses était de leur permettre de dire et de déposer leur histoire, pour que l’avenir ne les oublie plus jamais, ni eux ni les anonymes qui ont aidé au sauvetage de Juifs. )
3 Victime en représailles à Mussidan
4 Souvenir Français Loudun - GABORIAUD Alphonse (Site du Souvenir Français - Comité de Loudun Page GABORIAUD Alphonse )
5 Souvenir Français Loudun - ROWEK Albert (Souvenir Français Comité de Loudun - Page ROWEK Albert )
6 Les neufs jours de Sousa Mendes - Os nove dias de Sousa Mendes (Documentaires de Mélanie Pelletier, 2012.
Avec António de Moncada de Sousa Mendes, Andrée Lotey, Elvira Limão, Hellen Kaufmann, Manuel Dias Vaz, Irene Flunser Pimentel, Esther Mucznik, José Caré júnior, Marie-Rose Faure, Maria Barroso… et António de Oliveira Salazar, Charles de Gaulle, le Maréchal Philippe Pétain, et le rabin Haïm Kruger. )
7 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF).
Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage.
Source Fanny DUPUY )
8 De l'autre côté des nuages
9 Marsac 23210 La population remerciée (Article du Journal La Montagne du 04/07/2021: la population est remerciée pour avoir protégé des familles juives. Trois familles ont été honorées. )
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* Juste parmi les Nations |
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