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Haute-Vienne

Région :
Nouvelle-Aquitaine
Département :
Haute-Vienne

Préfets :
Pierre-Joseph-Faustin Combes
(16/07/1939 - 17/07/1939) Préfet de Haute-Vienne
Pierre-Amédée-Guillaume Ducombeau
(17/07/1939 - 17/09/1940) Préfet de Haute-Vienne
François Bard
(17/09/1940 - 14/05/1941) Préfet de Haute-Vienne
(01/12/1889 à Saint-Étienne (Loire)-01/04/1944 à Berne (Suisse)). Remis à la disposition du secrétaire d’État à la Marine (1er juin 1942). Ambassadeur de France à Berne (Suisse). Mort des suites d'un accident en fonction. La commission d’épuration du ministère de l’Intérieur propose sa révocation avec pension le 14 mars 1945. (Source : SFHP, Société française d'histoire de la police, Notice biographique François Bard.)

Perier de Féréal
(16/06/1941 - 09/1944) Préfet de Haute-Vienne
Pierre Berger
(18/06/1941 - 28/04/1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean-Albert Popinaud
(06/12/1941 - 08/01/1943) Préfet délégué de Haute-Vienne
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean Laporte
(1942 - 1944) Préfet délégué à Limoges, résistant, né en 1909
René Rivière
(16/01/1943 - 11/09/1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Louis François Marie Tuaillon
(11/02/1943 - 10/03/1943) Préfet délégué de Haute-Vienne
Gaston Adrien Constant Veveaud
(11/03/1943 - 24/01/1944) Préfet délégué de Haute-Vienne
André Jean-Faure
(13/04/1943 - 15/06/1943) André Jacques Marie Jean-Faure, Préfet régional délégué
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Chérif Mécheri
(06/02/1944 - 1944) Préfet délégué de Haute-Vienne
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Jean Chaintron
(18/09/1944 - 14/01/1947) Préfet de Haute-Vienne
Pierre Boursicot
(21/08/1944 - 31/03/1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)

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Texte pour ecartement lateral

Saint-Léonard-de-Noblat en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 87400
Gentilé : Miaulétous, Miaulétounes
Sous-préfecture : Limoges

- Haute-Vienne
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Saint-Leonard-de-Noblat en 1939-1945
La Vienne à Pont-de-Noblat
source photo : Havang(nl)
crédit photo : D.R.
Saint-Leonard-de-Noblat en 1939-1945
La Vienne à Pont-de-Noblat
source photo : Havang(nl)
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département de la Haute-Vienne
Histoire
Saint-Léonard-de-Noblat est une commune située dans le département de la Haute-Vienne.

25/08/2009

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La drôle de guerre et l'occupation

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.

Lorsque la guerre éclate, en 1939, l'ensemble de la population de Drusenheim a été déplacée à Saint-Léonard de Noblat, en Haute-Vienne. Durant un an, les Miaulétous accueillent du mieux qu'ils peuvent, les centaines d'Alsaciens réfugiés. Malgré les rigueurs de la guerre et les conditions de vie difficiles, une grande amitié s'est forgée entre les deux villes et leurs habitants.

L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Pyrénées-Atlantiques, Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain.

Les réfugiés sont autorisés à rentrer chez eux. Le premier convoi quitta Saint-Léonard le 5 août 1940 suivi d’un second le 13 août et le dernier à la fin de septembre pour rallier Drusenheim.

La Haute-Vienne est en zone dite "libre" jusqu'à l’occupation totale de la France le 11 novembre 1942.

05/11/2009

[Compléter l'article]

Hommage à Louis Chazelas

Une petite place de Saint-Léonard-de-Noblat située à proximité de l’entrée du Lycée (près de la perception) porte désormais le nom de Louis Chazelas, directeur du Collège de Garçons de Saint Léonard (E.P.S.) durant les années 40.
En 1943 et 1944, il accueillit clandestinement des dizaines de jeunes élèves juifs. Seul un de ses collègues professeur était au courant.
Son action a été mise à jour lors de la publication de la biographie de Serge Gainsbourg par Gilles Verlant (éditions Albin Michel, 2000).
Voici  le témoignage que l’auteur a recueilli auprès de son fils, Georges Chazelas : « Il y a eu au collège au moins une vingtaine d’élèves cachés par année scolaire. Les gens intéressés savaient que l’on pouvait envoyer des enfants dans ce collège, mais mon père ne s’est jamais engagé dans la résistance. Il a agi en dehors de toute organisation ». 
L’histoire de Louis Chazelas est exemplaire à plus d’un titre. Soutien de famille très jeune, il avait été placé comme domestique à l’E.P.S de St Léonard. Impressionné par son intérêt pour les mathématiques, un professeur le prit « sous son aile », lui permettant de reprendre des études. Il fut ainsi élève de l’ Ecole Normale de Limoges, il put ainsi devenir instituteur, puis professeur de maths comme son maître. Après avoir exercé sa première direction dans l’Aisne en 1920, il revint terminer sa carrière à Saint Léonard : la boucle était bouclée.  Son humanité et son courage ont évité à ses jeunes protégés l’effroyable sort de milliers de leurs congénères. Louis Chazelas prit ainsi tous les risques pour lui-même et sa famille. Au printemps de 1944, un groupe de SS, qui faisaient la chasse aux résistants et aux juifs, fut même logé dans l’établissement.

La directrice du Collège de Filles, Mme Germaine Lalo*, eut la même action exemplaire. Une ruelle porte son nom à Saint Léonard, le titre de « Juste » lui a été décerné en 1994.

La mémoire de Louis Chazelas se devait d’être elle-aussi honorée publiquement. C’est ce qu’a demandé en 2005 l’association Mémoire d’Ici-Patrimonia, présidée par un ancien professeur, relayée par celle des Anciens Elèves du Collège-Lycée.

25/08/2009

Source :
La librairie des écoles

[Compléter l'article]

Un parachutiste anglais chez les Citerne, à Boussac

Un parachutiste anglais chez les Citerne, à Boussac, le 2 juillet 1942

A Boussac, en bordure de la ville, Jean et Anna Citerne et leurs trois enfants, Suzanne, Anne-Marie et René, exploitaient un domaine agricole qui aujourd'hui a fait place aux Cités du Breuil et à la piscine.

Dans la nuit du 1er au 2 juillet 1942, réveillés par les passages répétés d'un avion qui volait à basse altitude, ils virent un parachute descendre derrière la grange. Quand Jean et René se rendirent sur les lieux, le parachute coiffait le seul arbre de leur prairie. C'est alors qu'un jeune homme sortit en boitant de la haie où il s'était caché et leur dit dans un français sans accent : "Je suis anglais, je m'appelle Antoine, faites de moi ce que vous voudrez". Il avait 20 ans.

La cheville foulée il fut conduit à la maison tandis que René décrochait, roulait, et cachait le parachute. Pour se réconforter et anglais-là préféra le café au thé, et sans donner plus de détails expliqua qu'il devait se rendre le plus vite possible au domaine du Repaire, un kilomètre plus loin. Mais sa cheville nécessitait des soins. En dépit des risques, il fut décidé de le cacher, et de faire comme si rien n'était en attendant…

Cependant, l'avion et le parachute n'étaient pas passé inaperçus. Le lendemain, des gens se posaient des questions, les gendarmes vinrent enquêter… : ils ne remarquèrent rien d'anormal… La nuit suivante, quelques ombres rodèrent autour de la ferme…

Deux jours plus tard, il fut entendu que Suzanne et Anne-Marie feraient mine d'aller chercher des champignons et qu'Antoine les suivrait à distance jusqu'au domaine du Repaire, en faisant quelques détours. Un groupe d'amis inconscients de la situation se joignit aux demoiselles sur un bout du chemin. Contrairement à Antoine, elles passèrent devant le Repaire sans s'y arrêter avant de regagner Boussac une heure plus tard.

En cas de succès, Antoine s'était engagé à faire connaître la réussite de sa mission par une carte postale adressée à Suzanne avec la phrase sibylline convenue : "Jeanne a eu son bébé il y a trois semaines, il est adorable avec ses yeux bleus". Au grand soulagement des Citerne, le bébé arrivera à Boussac deux semaines plus tard. La carte portait le cachet d'Aix-les-Bains. Et un peu plus tard, alors que Suzanne écoutait les "messages personnels" de la radio de Londres, sa surprise fut grande d'entendre : "Antoine qui préfère le café au thé est en bonne santé en Angleterre" !

Et tout au long de sa brillante carrière au service de Sa Majesté entre le MI 6 et les Affaires Etrangères, Anthony Brooks continuera à manifester sa reconnaissance à la famille Citerne en lui rendant visite dès 1946 et par une correspondance assidue jusqu'à son décès en 1976.

Parfaitement francophone, il fut recruté au sein du fameux SOE dès 1941, et rapidement chef de la section F du réseau "Pimento" sur la France pendant toute la guerre.

Chez Monsieur Lot du Repaire il avait rendez-vous avec un autre membre du SOE, en charge du réseau "Ventriloquist", Monsieur Philippe de Vomécourt, qui sera arrêté en novembre 42, réussira à s'évader en janvier 44, à gagner l'Angleterre par l'Espagne, et qui reviendra en France pour continuer son combat jusqu'à la libération. Ses deux frères, Jean et Pierre, étaient également membres du SOE.

La modestie de la famille Citerne, et sa discrétion, comme celle (ès qualité…) des agents cités expliquent que ces faits de résistance soient trop peu connus localement…

Sources : récit rédigé à la demande de Claude Roudeau, petit-fils de Paul Vieilleribière, et documents transmis le 17 octobre 2012 par Françoise Gandilhon, petite-fille de Jean et Anna Citerne.

05/11/2012
Auteur : Françoise Gandilhon
Source :
Claude Roudeau

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement de la Haute-Vienne

138e GTE Saillat-sur-Vienne 87720 Saillat-sur-Vienne
313e GTE de Saint-Sauveur 87300 Bellac
31e GTE Saint-Cyr 87310 Saint-Cyr
643e GTE Oradour-sur-Glane 87520 Oradour-sur-Glane
Camp de Bagatelle 87380 Saint-Germain-les-Belles
Camp de La Meyze 87800 La Meyze
Camp de Nexon 87800 Nexon
Camp de Saint-Paul-d'Eyjeaux 87260 Saint-Paul
Camp de Sereilhac 87620 Séreilhac
Camp du Grand Séminaire 87000 Limoges
Maison de la rue des Flageolles 87000 Limoges

Les lieux de sauvetage de la Haute-Vienne

Aumônerie de Louyat 87000 Limoges
Centre médico-social de Limoges 87000 Limoges
Château de la Borie 87110 Solignac
Château de Mas-Jambot 87000 Limoges
Château de Montintin 87380 Château-Chervix
Collège Moderne de Filles 87400 Saint-Léonard-de-Noblat
Collège Moderne de Garçons 87400 Saint-Léonard-de-Noblat
Collégiale de Saint-Léonard de Noblat 87400 Saint-Léonard-de-Noblat
École du Châtelard 87200 Saint-Junien
Ferme école de Blémont 87270 Chaptelat
Internat de Limoges 87000 Limoges
La Chevrette 87380 Magnac-Bourg
Le Couret 87340 Saint-Laurent-les-Églises
Lycée Gay-Lussac 87000 Limoges
Maison des Religieuses du Bon-Pasteur 87000 Limoges
Poulouzat 87920 Condat-sur-Vienne
Pouponnière de Limoges 87000 Limoges

Maires de Saint-Léonard-de-Noblat

Louis Valadas  Maire (1929-05/01/1941) élu SFIO
Jean-Baptiste Gless  Adjoint au maire (1940)
Victor Gandois  Maire (05/01/1941)
Jean Baptiste Campanaud  Maire (1944-1945)
Germaine Lalo*  Conseillère (1944) conseillère nommée en 1944 et élue en 1945 et 1947. [suite]
Louis Valadas   (1945)

Les 108 Justes parmi les Nations de la Haute-Vienne



5 Familles réfugiées à Saint-Léonard-de-Noblat [Compléter]
1944 / 1944
Famille Gainsbourg Ginsburg - En 1942, Joseph Ginsburg, pianiste et émigré juif russe arrivé en France en 1921 avec son épouse Olia passe en zone sud. Il travaillera à Bandol, Aix-les-Bains, Lyon, Toulon... En janvier 1944, Joseph Ginsburg a tout organisé à Limoges pour accueillir sa famille sous le noms de "Gimbard". Les filles, Jacqueline et Liliane sont cachées dans l'institution religieuse du Sacré-Cœur et Lucien (qui deviendra Serge Gainsbourg) sera pensionnaire quelques mois au Collège Moderne de Garçons de Saint-Léonard-de-Noblat, sous le nom de Lucien Guimbard. La famille Ginsburg échappe plusieurs fois à des rafles.
01/1944
Famille Ginsburg Gainsbourg - Olia et Joseph Ginsburg, émigrés juifs russes, arrivés en France en 1921 ont trois enfants, Jacqueline, née en 1926 à Paris, Lucien et sa sœur jumelle Liliane, nés le 2 avril 1928, à Paris. Ils sont réfugiés à Saint-Léonard-de-Noblat en janvier 1944, sous le nom de "Gimbard". Les filles sont cachées dans l'institution religieuse du Sacré-Cœur et Lucien (Serge Gainsbourg) sera pensionnaire quelques mois au collège de Saint-Léonard-de-Noblat, sous le nom de Lucien Guimbard.
12/06/1940 / 05/09/1943
Famille Kahnweiler - Daniel-Henry Kahnweiler, né le 25 juin 1884 à Mannheim (Allemagne), écrivain et collectionneur allemand, naturalisé français en 1937, promoteur du mouvement cubiste et découvrit entre autres Picasso et Braque, et son épouse, Lucie née Godon, se réfugient à Saint-Léonard pendant la guerre. Ils vivent au lieu-dit le "Repaire l’Abbaye" jusqu’en 1943. Sur dénonciation, la Gestapo perquisitionna, le 5 septembre 1943, la maison des Kahnweiler à Saint-Léonard-de-Noblat sans y trouver les armes qu’elle cherchait. Elle revint la nuit et pilla tout (argent, bijoux des Kahnweiler et des Leiris), mais laissa les tableaux qui s’y trouvaient. Les Kahnweiler se réfugièrent alors à Lagupie, avant de rejoindre Paris en octobre 1944. [suite]
1942 / 1944
Famille Nathan - Bension Nathan, né à Constantinople avait immigré en France en 1920 et s'était établi à Limoges. En 1928, il épousa Rachel Cordova et le couple eut deux fils, Gilbert né en 1933 et Jacques en 1936.
En 1942, la famille reçut l’ordre de déménager à Saint-Priest-Taurion sous surveillance.
Gilbert fut accepté au Collège Moderne de Garçons. Il est déplacé en février 1944, Gilbert et envoyé chez Marie* et Marcel Maligner* qui dirigeaient un hôtel.

10/1942 / 14/02/1945
Famille Nathan - Siegfried Nathan, né le 10/9/10 à Zorn (Allemagne), son épouse Maria, née Eibing, le 3/4/12 à Wiesbaden (Allemagne) et leur fille Doris, née le 2/9/35 à Barcelone sont caché chez Paul Vieilleribière, à Saint-Léonard-de-Noblat. (Claude Roudeau)

4 Familles arrêtées (Saint-Léonard-de-Noblat) [Compléter]

17/11/1943
Famille Cahen - Ferdinand, né à Everlange (Luxembourg) le 26 avril 1888. Marié à Lucie née Kahn, il habitait 24 avenue de la Gare à Esch-sur-Alzette (Luxembourg). Réfugié à Saint-Léonard-de-Noblat, Ferdinand, 55 ans, est arrêté parce que juif au "Raca" et déporté sans retour vers Auschwitz le 17 décembre 1943.
Déportation : 17/12/1943
   convoi no 64
JO :
Jean Cahen

Famille Weissberg - Joseph, né le 3 juillet 1892 à Novosedlice (Tchécoslovaquie) et Rosa, née le 12 juin 1896, sont arrêtés à Saint-Léonard parce que juifs et conduits au camp de Nexon. Joseph sera déporté sans retour de Drancy vers Majdanek le 4 mars 1943 par le convoi n° 50.
Déportation : 04/03/1943
   convoi no 50
JO :
Mémorial de la déportation des Juifs de France, 1978


08/1942
Famille Zdanowski - Félix, né le 23 octobre 1903 et Rachel, née le 5 mai 1904 sont arrêtés à Saint-Léonard parce que juifs et conduit au camp de Nexon. Ils seront déportés sans retour vers Auschwitz par le convoi n° 26 du 31 août 1942.
Déportation : 31/08/1942
   convoi no 26


08/1942
Famille Zernik - Hans, né le 5 janvier 1903 et Ruth, née le 5 janvier 1905, sont arrêtés à Saint-Léonard parce que juifs et conduits au camp de Nexon.

Chronologie [Ajouter]

05/08/1942 - La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes...
26/08/1942 - Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27.
08/10/1942 - Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
31/01/1944 - Grande rafle ordonnée par le Préfet de région Poitou-CharentesLencloître France
21/05/2009 - Du 21 au 25 mai, une délégation de Drusenheim s'est rendue à Saint-Léonard-de-Noblat pour célébrer le 70e anniversaire de l'évacuation de 1939.


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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Saint-Léonard-de-Noblat sur Wikipedia 
2 Comité national français en hommage à Aristides de Sousa Mendes
3 Connus ou inconnus mais Justes (C’est dans le sillon creusé par Aristides de Sousa Mendès, Madeleine Barot, Charles Altorffer, Marc Boegner, Henry Dupuy, Raoul Laporterie… que s'ancre le souvenir de tous ces Justes que la modestie pourrait renvoyer à l’oubli et à l’indifférence. Ce livret du Crif Sud-Ouest Aquitaine, écrit et coordonné par Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN, rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. La moindre des choses était de leur permettre de dire et de déposer leur histoire, pour que l’avenir ne les oublie plus jamais, ni eux ni les anonymes qui ont aidé au sauvetage de Juifs. )
4 Victime en représailles à Mussidan
5 Souvenir Français Loudun - GABORIAUD Alphonse (Site du Souvenir Français - Comité de Loudun Page GABORIAUD Alphonse )
6 Souvenir Français Loudun - ROWEK Albert (Souvenir Français Comité de Loudun - Page ROWEK Albert )
7 Les neufs jours de Sousa Mendes - Os nove dias de Sousa Mendes (Documentaires de Mélanie Pelletier, 2012.
Avec António de Moncada de Sousa Mendes, Andrée Lotey, Elvira Limão, Hellen Kaufmann, Manuel Dias Vaz, Irene Flunser Pimentel, Esther Mucznik, José Caré júnior, Marie-Rose Faure, Maria Barroso… et António de Oliveira Salazar, Charles de Gaulle, le Maréchal Philippe Pétain, et le rabin Haïm Kruger. )
8 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF). Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage. Source Fanny DUPUY )
9 De l'autre côté des nuages
10 Marsac 23210 La population remerciée (Article du Journal La Montagne du 04/07/2021: la population est remerciée pour avoir protégé des familles juives. Trois familles ont été honorées. )

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***  Manternach - Rayeck - Lévy Déposée le 07/05/2023

    Bonjour,
    J'ai trouvé un entrefilet dans le journal "Le Petit Lorrain" du 6 octobre 1935 où une avocate de Metz, Renée Lévy, publie l'annonce du divorce entre Barbe Rayeck épouse de Henri dit Louis Manternach, "sans domicile connu" mais ayant demeuré à Chelaincourt (commune de Flévy) et Henri Kurwers également "sans domicile connu".
    Le même KURWERS apparaît également par une annonce de la même avocate au sujet d'un divorce entre lui et Marie FRIESENHAHN, la même année.
    Si quelqu'un avait des informations au sujet de l'avocate ou du couple Manternach-Rayeck, cela m'aiderait beaucoup dans mes recherches.
    Les mentions "sans domicile connu" me semblent étrange.
    La façon dont sont rédigés les 2 articles pourrait-elle laisser penser à des messages codés ?
    Merci de toute information que vous pourriez partager.
    [répondre]

***  Cdt Eugène PINTE Déposée le 29/01/2015

    recherche des informations sur :

    le Commandant PINTE
    Commandant FFI,
    Commandant de secteur Ouest de Limoges
    membre de l'EM ORA
    maquis AS d'Aixe sur Vienne

    établi dans une ferme de LA GAUBERTIE d'Aixe sur Vienne (87).
    Fait partie de l'amrée d'armistice au centre de démobilisation de Limoges. Grade de Capitaine d'infanterie.

    principales actions du Cdt Pinte :

    -> cache d'arme, matériel
    -> faux papiers
    -> propagande de résistance et anti LVF
    -> accueil de personnes recherchées, résistants, agents du BCRA, aviateurs, parachutistes
    -> point d'entrée recruteur pour le maquis de Cussac.
    -> hébergmeent pendant plus de 2 mois du radio anglais MARCEL
    -> hébergement du PC ORA 5 du colonel Paquette
    -> animation du terrain de parachutage VERRUE, plus de 10 parachutages.
    -> auxiliaire pour MINISTRE
    -> recrutement au profit de l'ORA
    -> animation du secteur ouest de Limoges comprenant plusieurs maquis
    -> recrutement, formation et équipement de plusieurs bataillon ORA opérationnels pour la Libération de Limoges puis le front de l'Atlantique.
    -> Bataille d'Aixe sur vienne.
    -> membre de l'équipe COPA de la Haute Vienne
    -> réunion hebdomadaire du COPA HV et des courriers de la HV à domicile
    -> réunion des chefs du secteurs ouest à domicile.
    -> assiste à la reddition des allemands à Limoges


    merci de partager vos informations, histoire, anecdotes, relatives à eugène Pinte et au secteur Ouest de Limoges
    [répondre]


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