Soutenez le travail de l'AJPN
  Recherche de personne, de lieu : affiche la page   Recherche type Google : propose des pages  
 
 
Page d'accueil Les communes de France durant la  Seconde Guerre mondiale  
Anonymes, Justes et Persécutés durant la période nazie dans les communes de France
2 annonces de recherche
39/45 en France (WWII)
base des données identifiées par AJPN.org
Nouveaux articles
Une page au hasard
38080 noms de commune
95 départements et l'étranger
1230 lieux d'internement
744 lieux de sauvetage
33 organisations de sauvetage
4342 Justes de France
1072 résistants juifs
15987 personnes sauvées, cachées
Expositions pédagogiques AJPN Exposition pédagogique 2e Guerre mondiale : la guerre, l'occupation, la vie quotidienne, les lois antisémites, les rafles, les justes, les enfants cachés, les rescapés, les témoins L'enfant cachée
Das versteckte Kind

Chronologie 1905/1945
En France dans les communes
Les Justes parmi les Nations
Républicains espagnols
Tsiganes français en 1939-1945
Les lieux d'internement
Les sauvetages en France
Bibliothèque : 1387 ouvrages
Cartographie
Glossaire
Plan du site
Signaler un problème technique
Imprimer cette page
Haute-Vienne

Région :
Nouvelle-Aquitaine
Département :
Haute-Vienne

Préfets :
Pierre-Joseph-Faustin Combes
(16/07/1939 - 17/07/1939) Préfet de Haute-Vienne
Pierre-Amédée-Guillaume Ducombeau
(17/07/1939 - 17/09/1940) Préfet de Haute-Vienne
François Bard
(17/09/1940 - 14/05/1941) Préfet de Haute-Vienne
(01/12/1889 à Saint-Étienne (Loire)-01/04/1944 à Berne (Suisse)). Remis à la disposition du secrétaire d’État à la Marine (1er juin 1942). Ambassadeur de France à Berne (Suisse). Mort des suites d'un accident en fonction. La commission d’épuration du ministère de l’Intérieur propose sa révocation avec pension le 14 mars 1945. (Source : SFHP, Société française d'histoire de la police, Notice biographique François Bard.)

Perier de Féréal
(16/06/1941 - 09/1944) Préfet de Haute-Vienne
Pierre Berger
(18/06/1941 - 28/04/1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean-Albert Popinaud
(06/12/1941 - 08/01/1943) Préfet délégué de Haute-Vienne
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean Laporte
(1942 - 1944) Préfet délégué à Limoges, résistant, né en 1909
René Rivière
(16/01/1943 - 11/09/1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Louis François Marie Tuaillon
(11/02/1943 - 10/03/1943) Préfet délégué de Haute-Vienne
Gaston Adrien Constant Veveaud
(11/03/1943 - 24/01/1944) Préfet délégué de Haute-Vienne
André Jean-Faure
(13/04/1943 - 15/06/1943) André Jacques Marie Jean-Faure, Préfet régional délégué
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Chérif Mécheri
(06/02/1944 - 1944) Préfet délégué de Haute-Vienne
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Jean Chaintron
(18/09/1944 - 14/01/1947) Préfet de Haute-Vienne
Pierre Boursicot
(21/08/1944 - 31/03/1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)

À lire, à voir…

Éric Lebreton Éric Lebreton
Des visas pour la vie

ACHETER EN LIGNE

Pascal Plas Pascal Plas
Michel C. Kiener
Errances de guerre

ACHETER EN LIGNE

Jean Henrion Jean Henrion
Ces Justes ont sauvé ma famille

ACHETER EN LIGNE

Gérard  Revy Gérard Revy
Dominique Richard
Le fils du traître

ACHETER EN LIGNE

Alexandre Doulut Alexandre Doulut
Sandrine Labeau
Mémorial des 473 déportés Juifs de Lot-et-Garonne

ACHETER EN LIGNE

Pascal Plas Pascal Plas
Simon Schwarzfuchs
Mémoires du grand rabbin Deutsch : Limoges 1939-1945

ACHETER EN LIGNE

 Hervé  Dupuy Hervé Dupuy
Michel Lecat
Le drapeau rouge flotte à Bergerac

ACHETER EN LIGNE

Guy  Penaud Guy Penaud
Histoire secrète de la Résistance dans le Sud-Ouest

ACHETER EN LIGNE

Pascal Plas Pascal Plas
Michel C. Kiener
La Résistance et le rail, Le cas du Limousin - 1939-1944

ACHETER EN LIGNE

Jean-Paul  Vigneaud Jean-Paul Vigneaud
Le journal d’Oradour-sur-Glane, du 10 juin 1944 à aujourd’hui

ACHETER EN LIGNE

 FACEEF FACEEF
Des Espagnols dans la Résistance à Bordeaux et sa région

ACHETER EN LIGNE

Guy Perlier Guy Perlier
La rafle

ACHETER EN LIGNE

Gaston Lévy Gaston Lévy
Souvenirs d’un médecin d’enfants à l’OSE en France occupée et en Suisse, 1940-1945

ACHETER EN LIGNE

Pascal Plas Pascal Plas
Michel C. Kiener
Des jeunes en Résistance. L’affaire du 17e Barreau - 1939-1944

ACHETER EN LIGNE

Téréza Olga Téréza Olga
Fatima Cavaco
Le consul proscrit

 

Paul Dhalluin Paul Dhalluin
Des maquis limousins aux rizières d'Indochine

ACHETER EN LIGNE

Franck Fajnkuchen Franck Fajnkuchen
Yzkor. Une famille juive en France entre 1940 et 1944

ACHETER EN LIGNE

Philippe Souleau Philippe Souleau
Jean-Pierre Koscielniak
Vichy en Aquitaine

ACHETER EN LIGNE

Sophie  Picon Sophie Picon
Le coucou chante en mai

ACHETER EN LIGNE

Joël Santoni Joël Santoni
Désobéir

 

Michel Chaumet Michel Chaumet
Cyril Olivier
Comprendre la Résistance en Aquitaine

ACHETER EN LIGNE

 Comité Sousa Mendes Comité Sousa Mendes
9 jours pour sauver 30 000 personnes

ACHETER EN LIGNE

 Comité Sousa Mendes Comité Sousa Mendes
Aristides de Sousa Mendes - Le pouvoir de dire "non"

ACHETER EN LIGNE

Pascal Plas Pascal Plas
Michel C. Kiener
Enfances Juives. Limousin-Dordogne-Berry - Terres de refuge 1939-1945

ACHETER EN LIGNE
[Ajouter un ouvrage]

Texte pour ecartement lateral

Simone Nathan

Texte pour ecartement lateral

Limoges 87000 Haute-Vienne
Nom de naissance: Nathan
Nom d'épouse: Ascher
Date de naissance: 1924 (Limoges (87))
Date de décès: 2012 (Limoges (87))
Aidé ou sauvé par : - Georges Dumas Profession: Etudiante
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo]

Histoire
La famille Dumas* habitait Le Puy-las-Rodas, un quartier de l'ouest de Limoges.
Le père est fonctionnaire des impôts, détaché à la mairie de Limoges pour gérer les régies des services publics municipaux, tandis que la mère est Élisabeth née Lecanuet. 
Ils ont trois enfants, Roland (homme politique qui deviendra ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand), Georgette et Jean.
 
Pendant la guerre, Georges Dumas*, socialiste, franc-maçon, responsable CGT, était un commandant de haut rang dans la Résistance. Il opérait à Limoges, en Haute-Vienne. 
Lorsque toute la France fut occupée, il commença à venir en aide aux Juifs dont la situation était devenue critique et que menaçait la déportation. 
 
En septembre 1943, Simone Nathan, née à Limoges en 1924 de parents juifs d’origine espagnole, réfugiés de Turquie à Limoges au début du 20e siècle, était élève de philosophie au lycée de jeunes filles de Limoges. Elle devait rédiger une composition sur le thème de l'allégeance et remit un travail sous forme de lettre au maréchal Pétain, ce qui lui valut d'être renvoyée du lycée. 
Les gendarmes reçurent l'ordre de l'arrêter. 
 
L'adolescente connaissait Georgette, la fille de Georges Dumas* qui fréquentait le même établissement. 
 
Par ailleurs, le bruit courait que Georges Dumas* aidait les Juifs. Les Nathan, dont les biens avaient été confisqués parce qu'ils étaient juifs, firent donc appel à lui. 
Quelques jours plus tard, il réussit à trouver un abri pour Simone dans un couvent de Limoges qui faisait aussi office d'hôpital. Elle y vécut d'octobre 1943 à mars 1944, ne sortant que rarement. Lorsqu'elle le faisait, elle présentait un permis de sortie que lui avait remis Georges Dumas*. 
Georges Dumas* lui rendit visite plusieurs fois pour s'assurer que ses conditions de vie n'étaient pas trop difficiles. 
La mère supérieure et une religieuse avec laquelle Simone avait sympathisé étaient seules à savoir qu'elle était juive. 
 
Malgré toutes ces précautions, un collaborateur local apprit qu'une juive se cachait au couvent et la jeune fille dut s'enfuir sans délai. Une nouvelle fois, Georges Dumas* lui vint en aide; il procura de faux papiers à toute la famille - les parents de Simone, la jeune fille et ses frères - qui put ainsi quitter Limoges. 
En mars 1944 les Nathan arrivèrent dans la Creuse où ils vécurent jusqu'à la fin de la guerre. 
 
Georges Dumas* sauva aussi la vie d'Henri Sandler, qui devait devenir le président de la communauté juive de Limoges. 
En 1940, Henri Sandler fut démobilisé après avoir passé trois ans à l'armée et rentra à Limoges. 
En avril 1943 les gendarmes vinrent l'arrêter au motif qu'il était réfractaire au travail obligatoire. Ses amis firent appel à Georges Dumas*, qui intervint auprès des autorités et obtint sa mise en liberté au bout de 48 heures. Sans cette intervention, il aurait sans doute été livrés aux Allemands et déporté vers l'est. 
 
Georges Dumas* aida également la famille Guterbaum qui avait trouvé refuge dans une fermette de Saint-Priest-sous-Aixe (87). C'est son fils Roland qui leur porte du ravitaillement à vélo.  
 
Georges Dumas* était motivé par des considérations purement idéologiques et humanitaires et ne chercha jamais la moindre récompense. Ses actions courageuses devaient lui coûter la vie : arrêté par la Gestapo le 24 mars 1944, il fut transféré à Brantôme pour être fusillé avec vingt-cinq autres otages en représailles de la mort d'un Obersturmführer et d’un Hauptsturmführer nazis.
 
Le jeune Roland, alors étudiant, entra lui aussi en Résistance. Une vague d’arrestations le fit par- tir pour Lyon, puis Paris d’où il apprit l’exécution de son père. Son entrée dans le métier d’avocat le ramena à Limoges en 1953, avec l’affaire Guingouin.
Jean, le jeune frère de Roland, des années plus tard, se suicida en se jetant dans la Vienne, le jour anniversaire de l’arrestation de son père.
 
Simone Nathan suivra une double formation artistique : d’abord aux Beaux-Arts de Paris, puis à l’École des Arts Décoratifs de Limoges. Elle anime ensuite la vie artistique de sa ville natale en fondant la Galerie 39A. Ce lieu chaleureux devient rapidement un rendez-vous incontournable pour plusieurs générations d’artistes et d’amateurs. Elle y expose ses amis peintres et émailleurs. Ses protégés lui sont fidèles, plusieurs artistes femmes partagent aussi régulièrement son atelier. 
 
Le 27 mars 1986, Yad Vashem a décerné à Georges Dumas* le titre de Juste parmi les Nations. Son fils Roland, alors ministre des Affaires étrangères, fut invité à planter un arbre à son nom et à sa mémoire dans l'Allée des Justes à Jérusalem.

15/10/2020

[Compléter l'article]

Chronologie [Ajouter]
Cet article n'est pas encore renseigné par l'AJPN, mais n'hésitez pas à le faire afin de restituer à cette commune sa mémoire de la Seconde Guerre mondiale.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

Comment ajouter le votre. En savoir plus…

Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Comité national français en hommage à Aristides de Sousa Mendes
2 Connus ou inconnus mais Justes (C’est dans le sillon creusé par Aristides de Sousa Mendès, Madeleine Barot, Charles Altorffer, Marc Boegner, Henry Dupuy, Raoul Laporterie… que s'ancre le souvenir de tous ces Justes que la modestie pourrait renvoyer à l’oubli et à l’indifférence. Ce livret du Crif Sud-Ouest Aquitaine, écrit et coordonné par Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN, rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. La moindre des choses était de leur permettre de dire et de déposer leur histoire, pour que l’avenir ne les oublie plus jamais, ni eux ni les anonymes qui ont aidé au sauvetage de Juifs. )
3 Victime en représailles à Mussidan
4 Souvenir Français Loudun - GABORIAUD Alphonse (Site du Souvenir Français - Comité de Loudun Page GABORIAUD Alphonse )
5 Souvenir Français Loudun - ROWEK Albert (Souvenir Français Comité de Loudun - Page ROWEK Albert )
6 Les neufs jours de Sousa Mendes - Os nove dias de Sousa Mendes (Documentaires de Mélanie Pelletier, 2012.
Avec António de Moncada de Sousa Mendes, Andrée Lotey, Elvira Limão, Hellen Kaufmann, Manuel Dias Vaz, Irene Flunser Pimentel, Esther Mucznik, José Caré júnior, Marie-Rose Faure, Maria Barroso… et António de Oliveira Salazar, Charles de Gaulle, le Maréchal Philippe Pétain, et le rabin Haïm Kruger. )
7 Mémoires du survivant des camps nazis A-5672 - Leonhard Bundheim (L'ouvrage retrace le parcours de Leonhard Bundheim depuis son enfance. Viendra ensuite l'exil après l'avènement du nazisme et "la nuit de cristal". C'est alors qu'il quitte son pays natal par kindertransport pour la Belgique d'où il sera expulsé en mai 1940 vers les camps d'internement du sud de la France. Grâce à l'action de l'OSE, il rejoint ensuite Limoges mais est arrêté lors de la grande rafle du 26 aout 1942 à Limoges, transféré à Nexon et déporté par la convoi 27.
Il connaîtra différents camps de travaux forcés pour juifs, survivra à la marche de la mort.
Après guerre, il rejoint Lyon où sa mère travaille (L'Hirondelle")et se marie avec Suzanne (membre des EIF). Il émigre illégalement en Israël en 1947. Il est décédé durant l'hiver 2018, peu de temps après la publication de son témoignage. Source Fanny DUPUY )
8 De l'autre côté des nuages
9 Marsac 23210 La population remerciée (Article du Journal La Montagne du 04/07/2021: la population est remerciée pour avoir protégé des familles juives. Trois familles ont été honorées. )

Annonces de recherche [Déposer une annonce]


[Signaler que le contenu de cet article vous semble erroné]




Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org
 * Juste parmi les Nations
 

Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024