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Paris

Région :
Île-de-France
Département :
Paris

Préfets :
Achille Villey-Desmeserets
(1934 - 1940) Achille Joseph Henri Villey-Desmeserets, Préfet de la Seine (1878-1953)
Charles Paul Magny
(13/10/1940 - 19/08/1942) Préfet de la Seine (1884-1945)
François Bard
(14/05/1941 - 01/06/1942) Amiral François Marc Alphonse Bard, Préfet de police de la Seine (1889-1944)
Amédée Bussière
(01/06/1942 - 19/08/1944) Préfet de police de la Seine lors de la rafle du Vél d’Hiv (1886-1953)
René Bouffet
(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
Marcel Pierre Flouret
(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
Charles Léon Luizet
(1944 - 1947) Préfet de police de la Seine (1903-1947)

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Chaim Miniewski

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Paris 75000 Paris
Nom de naissance: Chaim Dawid Miniewski
Date de naissance: 1898 (Rypin (Pologne))
Date de décès: 01/04/1969 (Paris)
Nationalité : Polonais
Aidé ou sauvé par : - Élisabeth Volla - Georges Volla
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Chaim-Miniewski
Le Clos Margnolles, maison où la famille Miniewski a été cachée
source photo : Coll. Yad Vashem
crédit photo : D.R.
Histoire
Protestants, Élisabeth née Bernus*, d'origine suisse, et Georges Volla*, issu d'une famille originaire des Vallées vaudoises du Piémont (Italie), avaient eu sept enfants. 
Le jeune pasteur est envoyé comme missionnaire au Zambèze de 1902 à 1912. Ils arrivent à Lealui en 1902, un  village situé à environ 10 km de Mongu, la capitale de la Province occidentale de la Zambie, dans la région historique du Barotseland. Une école biblique y avait était ouverte en novembre 1894.
Georges Volla* avait été pasteur et Élisabeth* était issue d’une famille apparentée au pasteur Marc Boegner*. 
 
Durant l'occupation, Élisabeth* et Georges Volla* résidaient à Caluire-et-Cuire (Rhône) avec les trois plus jeunes de leurs sept enfants âgés de 20 à 43 ans
 
Pendant la guerre, Georges Volla* occupait le poste de secrétaire général de la Compagnie du Gaz de Lyon. 
 
Élisabeth* et Georges Volla* habitaient « un clos » qui comprenait cinq maisons dont la leur et celle du frère d’Élisabeth*, Edmond Bernus, ainsi qu’une exploitation maraîchère. 
 
En juillet 1940, Georges Volla* circulait à bicyclette dans Lyon quand il croisa sur son chemin deux réfugiées qui peinaient sous la chaleur torride à porter leurs valises. Il s’arrêta et engagea la conversation, tout en installant leurs valises sur sa selle et son porte-bagages. Irène Miniewska, 13 ans, moins gênée que sa mère Szarna Miniewska, lui raconta qu’elles étaient juives polonaises, repliées au moment de l’exode de Besançon à Lyon. Chaim Miniewski était prisonnier de guerre en Allemagne et elles se rendaient au Palais de la Foire, transformé en centre d’hébergement pour réfugiés. Georges Volla* les déposa à destination mais, à leur grande surprise, il réapparut le même soir pour les inviter à s’installer chez lui. Emu par la détresse des réfugiées, il était tout simplement reparti demander l’accord de sa famille pour accueillir Irène et sa mère. Élisabeth* et Georges Volla* offrirent le gîte aux deux réfugiées pendant plusieurs semaines jusqu’à ce qu’elles trouvent un logement d’un prix accessible pour elles. Des liens d’amitié se nouèrent entre eux ainsi qu’avec Chaim Miniewski libéré et rentré de captivité pour raisons de santé. 
 
Quand les Allemands envahirent Lyon, Georges Volla* invita à nouveau les Miniewski à s’installer chez lui mais ils refusèrent jusqu’au jour de novembre 1943 où des policiers vinrent les arrêter. Tous trois échappés par chance à l’arrestation concrétisèrent l’invitation des Volla qui les ont cachés au rez-de-chaussée de la maison du Clos Margnolles, rue de Margnolles, occupée par Edmond Bernus. Ils y restèrent jusqu’à la Libération, avec la protection complice des voisins.
 
Le 25 mars 2002, l'Instiut Yad Vashem de Jérusalem a décerné à Élisabeth* et Georges Volla* le titre de Juste parmi les Nations.

03/10/2019

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

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[Ce contenu est signalé erroné à l'administrateur du site] : ""Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )" Il y en a plusieurs. Turc (1), Albanais (24), Egyptien (1). Dont la plupart ont été reconnus avant 2012. Seulement parmi les Français, cette affirmation est correcte."
Y. K.




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