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Gironde

Région :
Nouvelle-Aquitaine
Département :
Gironde

Préfets :
Marcel Bodeman
(01/06/1937 - 1940) Préfet de Gironde
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
François Pierre-Alype
(01/08/1940 - 1942) Marie François Jules Pierre dit Pierre-Alype, Préfet de Gironde et à partir d'août 1941, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1886-1956) Directeur de cabinet : Olivier Reige
Maurice Sabatier
(01/05/1942 - 1944) Maurice Roch Antoine Sabatier, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1897-1989)
Maurice Papon
(06/1942 - 05/1944) Secrétaire général de la préfecture de la Gironde et dirige le Service des questions juives. Il est condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité (1910-2007)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)
Léon Coursin
(Mai 1944 - 30/08/1944) Préfet de Gironde
Gaston Cusin
(30/08/1944 - 18/05/1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1903-1993)
Désiré Jouany
(18/05/1945 - 11/03/1947) Préfet de Gironde
Jacques Soustelle
(Mai 1945 - Juin 1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1912-1990)

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Texte pour ecartement lateral

Sainte-Foy-la-Grande en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 33220
Gentilé : Foyens, Foyennes
Sous-préfecture : Bergerac

- Gironde
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Sainte-Foy-la-Grande en 1939-1945
Faire-part d'obsèques des six Juifs assassinés le 4 août 1944 au Fleix
source photo : Jean Vircoulon
crédit photo : D.R.
Sainte-Foy-la-Grande en 1939-1945
Mairie de Sainte-Foy-la-Grande
source photo : Commune de Sainte-Foy-la-Grande
crédit photo : D.R.
Sainte-Foy-la-Grande en 1939-1945
Permis de circulation à travers la ligne de démarcation (autorisation du 4 août au 15 août 1940)
source photo : Arch. Alice Girou
crédit photo : D.R.
Sainte-Foy-la-Grande en 1939-1945
Les J.C.F., Joyeux Cadets Foyens
source photo : Pays Foyen
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département de la Gironde
Histoire

La commune des foyens

Sainte-Foy-la-Grande, aussi appelée "Porte du Périgord", à la confluence des départements de la Dordogne et du Lot-et-Garonne, est une commune de Gironde sur les rives de la Dordogne.

Lors du recensement de 1962, la commune comptait 3 152 habitants.

24/07/2010

[Compléter l'article]

La drôle de guerre et l'occupation

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
Les habitants du Bas-Rhin sont évacués vers la Dordogne, l'Indre et la Haute-Vienne.
Chacun peut emporter 30 kg de bagages à main et 4 jours de vivres.

En septembre 1939, des familles sont évacuées d'Alsace et de Lorraine vers la région de Sainte-Foy-la-Grande.
Dès septembre 1939, les hôtels de Sainte-Foy ne désemplissent pas.1

Le 4 septembre 1939, 796 réfugiés de Longwy arrivent à Sainte-Foy. A Pineuilh, ils sont 506, aux Lèves 200 et à Port-Sainte-Foy, 850 environ.2

L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice et se trouve coupée en deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.

Le 10 juillet 1940, l'Assemblée nationale à Vichy vote les pleins pouvoirs à Pétain. La République est abolie.

Une circulaire préfectorale datée du 1er août 1940 et envoyée aux maires des communes informe les 80 000 Alsaciens installés en Dordogne que "en accord avec les autorités d'occupation le rapatriement des évacués du Bas-Rhin allait commencer", chacun étant libre de partir ou de rester.
Mais le Bas-Rhin et le Haut-Rhin sont intégrés au pays de Bade sous administration allemande.

17/06/2011

[Compléter l'article]

Les Juifs à Sainte-Foy-la-Grande

En 1939, il n'y a qu'une seule famille juive à Sainte-Foy-la-Grande : les Bouaknim. Leur boutique, "Chez David - A la renommée du vêtement" est située place de la mairie. David, originaire de Ouarzazate (Maroc), s'est installé dans la commune en 1925 avec son épouse Rachel.

Le 3 octobre 1940, le Conseil des ministres de Vichy arrête un "Statut" des juifs. Les préfets de zone sud ont la possibilité d'assigner à résidence ou d'interner les "ressortissants étrangers de race juive".

En 1940, des familles juives restent réfugiées ou assignées à résidence dans la localité.
Des enfants juifs sont admis au collège de garçons de Sainte-Foy-la Grande et son internat sont dirigés par Émile Herpe* et son épouse Georgette*.

Le peintre Joseph Raynfeld (autres orthographes : Rajnfeld, Reinfelt), né en Pologne en 1908, se suicide à Sainte-Foy le 12 juillet 1940, alors que les Allemands ont atteint la région.3

Vers la fin 1943, le directeur, Émile Herpe*, lié à la Résistance, informe des familles juives que le maire a remis aux autorités la liste des Juifs résidant à Sainte-Foy-la-Grande.
Les réfugiés juifs prennent diverses précautions. Près de la moitié d’entre eux quitte discrètement la bourgade.

En mars 1944, des militaires allemands et des miliciens patrouillent dans les rues tandis qu'une dizaine d'adolescents juifs, dissimulés sous de fausses identités, sont à l’internat du collège de garçons.

Le 4 août 1944, un détachement de volontaires français revêtus de l'uniforme allemand, sous les ordres d'André Besson-Rapp4, arrêtent les six Juifs restés sur place (Aron Alemrik, René Dreyfus, Maurice Ourkevitch, Saül Rappaport, Charles Rosemblum et Léon Wroblewski) et les massacrent sauvagement dans le bois de Souléiou, sur la commune du Fleix, le lendemain.
Ils arrêtent également le père et le fils Bragatto, Stanislas Mackoki, un Polonais, Robert Voultoury, Jacques Demarthon, René Virol, Clerjeau, le jeune Lievens. Ils arrêtent aussi Jean Blondel, né le 2 mars 1898 à Pineuilh, maire de Saint-André-et-Appelles, qui est amené et fusillé à Bergerac le 8 août 1944.

31/12/2021

[Compléter l'article]

La résistance

En septembre 1941, les résistants FTP (Francs-tireurs et partisans) organisent à Sainte-Foy une distribution de tracts. En "représailles", les autorités de Vichy internent au camp de concentration de Saint-Paul d'Eyjeaux, Pierre Lamargot et le commerçant foyen (chemisier) Durand, qui avait été en 1937 candidat du PCF aux élections cantonales5.

13/06/2011

[Compléter l'article]

Les associations locales

Le comité foyen de la Croix-Rouge
Ce comité a été créé en juin 1939. Il mène son action sur les cantons de Sainte-Foy la Grande et l'étend sur ceux de Pellegrue et Pujols. Des bénévoles font un travail régulier et soutenu pour les "nécessiteux" résidant dans son champ d'action, pour les prisonniers de guerre et, dans une moindre mesure, pour les STO.
Adolphe Alembik fait parti des "adhérents au groupe Croix-Rouge de la jeunesse", en date du 15 décembre 1941. Berthe Jourkévitch suit les cours de secourisme. On trouve d'autres jeunes désignés comme "Juifs" par les lois raciales de Vichy dans les groupes dépendant de la Croix-Rouge foyenne. Sur l'intervention de la Croix-Rouge locale pour nourrir et faire libérer les personnes "juives" raflées le 5 août, je n'ai pas trouvé de documents émanant du comité. Après la tragédie du Soleilhou (exécution de six "Juifs" raflés le 5 août 1944), la famille Wroblewki reçoit plusieurs colis de vivres.

Les J.C.F., Joyeux Cadets Foyens
La Jeunesse Catholique Foyenne a laissé trace de ses activités en 1941. Ainsi, en avril, Philippe Henriot, "orateur prestigieux,... si goûté de tous les auditoires, traitera le sujet suivant : Rédemption de la France".

La Jeunesse Catholique Foyenne est-elle le nom du patronage ?
Les Joyeux Cadets Foyens sont créés le 25 mai 1942 en remplacement du patronage dirigé par l'abbé Nicau. Quatre de ses membres sont Croix de Feu. Un autre assiste à des réunions du Service d'Ordre de la Légion ; un autre fait de la propagande pour le S.O.L.. En 1943, deux de ses membres adhèrent à la milice, un autre s'engage dans les Groupes Mobiles de Réserve (G.M.R). A la fin de 1943 puis au début de 1944, deux dames, épouses de miliciens et adhérentes de la milice, entrent au comité.
Des fêtes sont organisées au profit des prisonniers.
En juillet 1942, le comité décide que la chorale et le groupe de Jazz participeront "à la fête organisée par la légion de Sainte-Foy le 16 août". Une messe mensuelle est chantée par la chorale. Une soupe est distribuée régulièrement aux "indigents", sans précision sur les récipiendaires. Le comité tient sa dernière réunion le 9 mars 1944. En août 1944, les deux couples de miliciens sont en fuite. Ils sont arrêtés, entendus, jugés et condamnés au début de l'année 1946. Vers le mois de mai 1945, une bombe arrache la porte de l'ancien président des Joyeux Cadets Foyens. A la suite de cet attentat, il quitte définitivement la ville.

Les Joyeux Cadets Foyens ont eu des activités régulières : sports (basket, athlétisme, football) et culture (chorale, groupe de jazz, cercle d'études). Qui en a profité ? Les membres du comité ont-ils montré leur intérêt, voire leur sollicitude pour les jeunes réfugiés désignés comme "Juifs" par les lois raciales de Vichy ? Les choix politiques des animateurs des Joyeux Cadets Foyens n'incitent pas à répondre par l'affirmative en l'état actuel de la documentation.

Le Stade Foyen
Il n'a pas d'activité entre juillet 1939 et fin septembre 1940. Quatre membres du comité de septembre 1940 se retrouvent dans la Résistance en 1943 et 1944. Plusieurs participent à la réduction de la poche de Royan. Cependant, celui qui deviendra le chef de la milice foyenne appartient encore au comité et cesse d'assister aux réunions au début de l'année 1942. En septembre 1940, le terrain de Mourennes est toujours "encombré par la troupe et des camions". Il faut presque un an pour dégager le terrain et le remettre en état. L'entraînement reprend à la fin du mois d'août 1941. En septembre 1941, une école de Minimes et un cercle de la jeunesse sont créés. Le Stade Foyen renoue avec les matches à domicile ou en déplacement. Il organise des matches au profit de ses prisonniers (une dizaine de personnes) ou du Secours National de Sainte-Foy (en septembre 1941, par exemple). De fin mai 1944 au 21 décembre 1944, le Stade Foyen n'a pas d'activité. On ignore combien de jeunes réfugiés "Juifs" ou non, participent aux activités du Stade Foyen.

La chorale l'Avenir
La chorale l'Avenir est créée vers le mois d'octobre 1938 par Joseph Bonnemaison qui vient de remplacer M. Courolle à la direction de l'école communale de garçons. Pendant la guerre, elle comprend de jeunes réfugiés de Longwy (dont Georges Verdun). Elle donne des concerts réguliers au profit des prisonniers. Le peu d'archives émanant de cette chorale ne mentionne pas d'aide aux "Juifs" du pays foyen.

L'Oeuvre du Colis aux Prisonniers
En 1942, cette association est présidée par Madame Garrau-Fonneuve. Aucune archives émanant de cette association n'a été localisée.

Comité d'Assistance aux Prisonniers de Guerre
Association présidée en 1942 par M. Pierre Eyraud. Pas d'archives localisées.

Le Secours National, la Légion des Combattants
Le Secours National est réactivé par décret du 19 octobre 1939. Un autre décret, en date du 23 juillet 1940 lui attribue le produit issu de la liquidation des biens des Français déchus de leur nationalité. Le décret du 4 octobre 1940, lendemain de la promulgation du premier "statut des Juifs", place le Secours National sous la haute autorité du maréchal Pétain.

La Légion Française des Combattants est l'organisation vichyste des anciens combattants, créée le 29 août 1940 par Xavier Vallat et présidée par le maréchal Pétain. L'Etat français lui assigne comme mission de "régénérer la Nation, par la vertu de l'exemple du sacrifice de 1914-1918" - ces deux définitions sont extraites de Wikipedia.

Ces deux organismes sont représentés à Sainte-Foy. Fin 1939, le Secours National récupère des meubles qu'il stocke dans un dépôt, rue Jean-Louis Faure, et les distribue aux réfugiés. Ensuite, les seules activités sociales décelables de ces deux associations sont la participation à des soupes populaires, des goûters offerts au jeunes mères et surtout l'envoi de colis aux prisonniers.
Il ne semble pas que le Secours National foyen ait eu des activités politiques. La section foyenne de la Légion Française des Combattants se radicalise en 1942 : le Service d'Ordre de la Légion, vient d'être établi en zone sud. Il rejette la démocratie, il prône le racisme et la collaboration. Le 5 janvier 1943, le S. O. L. devient la Milice. La Milice foyenne eut 29 membres (21 hommes et 8 femmes) domiciliés à Sainte-Foy et dans les environs. Contrairement à ce qui est indiqué dans le Cahier des Amis de Sainte-Foy, Roger Verdier n'en fit pas partie.

Les Comités communaux d'entr'aide aux Prisonniers de Guerre
Chaque commune dispose d'un Comité d'entr'aide aux Prisonniers de Guerre. Il n'existe pas d'archives recensée de ces comités.

Les initiatives personnelles
On a gardé trace d'initiatives personnelles. Ainsi, Madame Courget, 102 rue de la République, à Ste-Foy, servit longtemps un goûter hebdomadaire aux enfants de prisonniers de son quartier.

La Goutte de Lait
Comme son nom l'indique, cette association s'adresse aux jeunes mamans. Il n'en subsiste, semble-t-il, aucune archive.

Les Compagnons de France
Aucune archive connue.

Toutes les associations locales n'ont pas été mentionnées. Le rôle de la municipalité, dans ces réseaux d'entr'aide a été important : subventions, présence régulière, impulsion de manifestations... Cependant, aucune association n'a apporté d'aide spécifique aux "Juifs", désignés comme tels par les lois raciales de Vichy.

20/06/2011
Lien : Les réfugiés

[Compléter l'article]

Les protestants du pays foyen

En 1939, les protestants du pays foyen ne constituent pas une communauté homogène et soudée. Ils sont divisés en trois courants, les concordataires (grand temple), les évangéliques, ou "Henriquets" (chapelle du boulevard Gratiolet) et les libristes (petit temple de l'avenue Paul Bert).

13/06/2011
Lien : Les réfugiés "Juifs" à Sainte-Foy, de 1939 à 1945

[Compléter l'article]

Les combats pour la Libération

Durant les combats pour la Libération, six maquisards tombent le 16 août 1944 lors des affrontements avec l’occupant allemand :
• Yves Delage, 24 ans, abattu rue des Frères Reclus,
• Arthur Eymerie, 36 ans et Yves Baillard, 24 ans, abattus à l’angle de la rue Chanzy et du Boulevard Larègnère,
• Claude Michel Augé, 20 ans, abattu
Boulevard Larégnère,
• André Lavaud, 23 ans, également abattu Boulevard Larègnère à l’intersection de la rue Waldeck Rousseau.

Les troupes allemandes évacuent Sainte-Foy les 17 et 18 août 1944.

20/06/2011

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement de la Gironde

111e-143e-144e-145e-211e-212e-219e CTE Saint-Médard-en-Jammes 33160 Saint-Médard-en-Jalles
114-5e CTE Captieux 33840 Captieux
222e CTE de Lacanau-Océan 33680 Lacanau
69e CTE du Camp de Souge 33127 Martignas-sur-Jalle
Camp de Bassens 33530 Bassens
Camp de Beau-Désert 33700 Mérignac
Camp de Joué-en-Gironde 33830 Belin
Camp de Jouhanet 33113 Saint-Symphorien
Camp de La Burthe 33113 Saint-Léger-de-Balson
Camp de La Réole 33190 La Réole
Camp de Libourne 33500 Libourne
Camp de Saint-Symphorien 33113 Saint-Symphorien
Camp de Souge 33160 Saint-Médard-en-Jalles
Caserne Boudet 33000 Bordeaux
Caserne coloniale Quai de Bacalan 33000 Bordeaux
Centre Talence 33400 Talence
Citadelle de Blaye 33390 Blaye
Fort du Hâ 33000 Bordeaux
Frontstalag 221 Bordeaux 33000 Bordeaux
Frontstalag 221 Saint-Médard 33650 Saint-Médard-d'Eyrans
Frontstalag 221S Bordeaux 33000 Bordeaux
OT Lager Otto Weddigen 33000 Bordeaux
Prison Jules-Ferry 33500 Libourne
Stalag 221 Saint-Médard-en-Jalles 33160 Saint-Médard-en-Jalles
Synagogue de Bordeaux 33000 Bordeaux

Les lieux de sauvetage de la Gironde

Asile des sourdes-muettes 33000 Bordeaux
Collège de garçons 33220 Sainte-Foy-la-Grande
Solarium 33170 Gradignan

Maires de Sainte-Foy-la-Grande

Marc Chambon   Maire (Jusqu'en 1959)

Les 54 Justes parmi les Nations de la Gironde



1 Familles réfugiées à Sainte-Foy-la-Grande [Compléter]
1942 / 1944
Famille Lévy - En 1942, André Lévy est admis à l’externat du collège.

8 Familles arrêtées (Sainte-Foy-la-Grande) [Compléter]

04/08/1944
Famille Alemrik - Aron est né en 1902. Le 4 août 1944, un détachement de volontaires français sous les ordres d'André Besson-Rapp arrête six Juifs, Aron Alemrik, René Dreyfus, Maurice Ourkevitch, Saül Rappaport, Charles Rosemblum et Léon Wroblewski et les massacrent sauvagement dans le bois de Souléiou, sur la commune du Fleix, le lendemain.
Date d'exécution :
05/08/1944

04/08/1944
Famille Blondel - Jean Blondel, né le 2 mars 1898 à Pineuilh, maire de Saint-André-et-Appelles est arrêté le 4 août 1944 à Sainte-Foy-la-Grande par la colonne de volontaires Français sous les ordres d'André Besson-Rapp (jugé à Bordeaux et fusillé pour ses crimes à la Libération), dénoncé comme "communiste et franc-maçon", et fusillé par les Allemands à Bergerac le 8 août 1944 pour avoir revêtu du drapeau tricolore le cercueil d'un maquisard mort au combat.
Date d'exécution :
08/08/1944


04/08/1944
Famille Dreyfus - René est né en 1883. Le 4 août 1944, un détachement de volontaires français sous les ordres d'André Besson-Rapp arrête six Juifs, Aron Alemrik, René Dreyfus, Maurice Ourkevitch, Saül Rappaport, Charles Rosemblum et Léon Wroblewski et les massacrent sauvagement dans le bois de Souléiou, sur la commune du Fleix, le lendemain.
Date d'exécution :
05/08/1944


21/06/1944
Famille Ignace - Georges, né le 04/07/1900 à Épinal (Vosges), est assassiné à Sainte-Foy le 21 juin 1944.
Date d'exécution :
21/06/1944
JO :
Mémorial de la déportation des Juifs de France, 1978


04/08/1944
Famille Ourkevitch ou Jorkevitch - Le 4 août 1944, un détachement de volontaires français sous les ordres d'André Besson-Rapp arrête six Juifs, Aron Alemrik, René Dreyfus, Maurice Ourkevitch, Saül Rappaport, Charles Rosemblum et Léon Wroblewski et les massacrent sauvagement dans le bois de Souléiou, sur la commune du Fleix, le lendemain.
Date d'exécution :
05/08/1944

>> Voir les 8 familles arrêtées dans la commune <<


Chronologie [Ajouter]

07/12/19423 - Les gendarmes René Barraud et Maurice Métais, de Sainte-Foy-la Grande, sont abattus au cours d'une opération du Groupe F.F.I. Martin.
17/06/1940 - Le général de Gaulle embarque à Mérignac dans un avion à destination de Londres.
05/08/1942 - La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes...
26/08/1942 - Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27.
08/10/1942 - Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
19/10/1942 - La préfecture de Bordeaux ordonne des rafles de juifs à Bordeaux et des communes avoisinantes les lundi 19 et mardi 20 octobre 1942. Le 26 octobre, 73 juifs seront déportés à partir de la gare de Bordeaux.
31/01/1944 - Grande rafle ordonnée par le Préfet de région Poitou-CharentesLencloître France
04/08/1944 - Le 4 août 1944, un détachement de volontaires français sous les ordres d'André Besson-Rapp arrête six Juifs, Aron Alemrik, René Dreyfus, Maurice Ourkevitch, Saül Rappaport, Charles Rosemblum et Léon Wroblewski et les massacrent sauvagement dans le bois de Souléiou, sur la commune du Fleix, le lendemain.


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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Sainte-Foy-la-Grande sur Wikipedia 
2 Comité national français en hommage à Aristides de Sousa Mendes
3 Connus ou inconnus mais Justes (C’est dans le sillon creusé par Aristides de Sousa Mendès, Madeleine Barot, Charles Altorffer, Marc Boegner, Henry Dupuy, Raoul Laporterie… que s'ancre le souvenir de tous ces Justes que la modestie pourrait renvoyer à l’oubli et à l’indifférence. Ce livret du Crif Sud-Ouest Aquitaine, écrit et coordonné par Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN, rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. La moindre des choses était de leur permettre de dire et de déposer leur histoire, pour que l’avenir ne les oublie plus jamais, ni eux ni les anonymes qui ont aidé au sauvetage de Juifs. )
4 Victime en représailles à Mussidan
5 Souvenir Français Loudun - GABORIAUD Alphonse (Site du Souvenir Français - Comité de Loudun Page GABORIAUD Alphonse )
6 Souvenir Français Loudun - ROWEK Albert (Souvenir Français Comité de Loudun - Page ROWEK Albert )
7 Les neufs jours de Sousa Mendes - Os nove dias de Sousa Mendes (Documentaires de Mélanie Pelletier, 2012.
Avec António de Moncada de Sousa Mendes, Andrée Lotey, Elvira Limão, Hellen Kaufmann, Manuel Dias Vaz, Irene Flunser Pimentel, Esther Mucznik, José Caré júnior, Marie-Rose Faure, Maria Barroso… et António de Oliveira Salazar, Charles de Gaulle, le Maréchal Philippe Pétain, et le rabin Haïm Kruger. )
8 Les vignerons font de la résistance (Blog de Philippe Poisson - Les vendanges de l'automne 1939 débutent en même temps que la guerre. Dans toutes les régions viticoles, on s'organise pour cacher les bonnes bouteilles et vendre la piquette à l'occupant. )
9 De l'autre côté des nuages
10 Marsac 23210 La population remerciée (Article du Journal La Montagne du 04/07/2021: la population est remerciée pour avoir protégé des familles juives. Trois familles ont été honorées. )

Notes

- 1 - Les réfugiés "Juifs" à Sainte-Foy, de 1939 à 1945.
- 2 - Jacques Reix et Jean Vircoulon, Chronique des années de Guerre en pays foyen, Fanlac, 1995.
- 3 - Idem.
- 4 - André Besson-Rapp est chef de bataillon de l'Infanterie coloniale en retraite. Il devient au début de 1942, délégué régional appointé au Service des sociétés secrètes, organisme dépendant du gouvernement de Vichy, chargé de rechercher les francs-maçons. En avril 1943, il quitte son poste pour créer, en accord avec la Wehrmacht, une force armée destinée à prendre le pouvoir en France. En mai 1943, Besson-Rapp essaye de créer le "Corps de Volontaires Français", à Léognan, dans le domaine Chevalier. Sans succès. Besson-Rapp est responsable de l'arrestation de Jean Blondel et aussi, de celle de nombreux juifs. Il fut jugé à Bordeaux et condamné à la dégradation et aux travaux forcés à perpétuité à la Libération.
- 5 - Jacques Loiseau, Résistance unie en Gironde, "Les communistes", n° 40, 1995.

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***  recherche renseignements Déposée le 09/03/2022

    Bonjour, je suis à la recherche des renseignements concernant ma famille qui ont quitté Longwy pour être accueillis à Saint Foy La Grande. Mon Papa est né à l'Hospice de St Foy La Grande en 1940, et a été inscrit d'office le 26/08/1958 classe 960. Je sais qu'une famille les a hébergés, j'aimerai avoir des renseignements sur celle-ci .
    En vous remerciant d'avance à tous pour vos recherches.
    [répondre]

***  Réfugiés Déposée le 23/12/2021

    Mes grands-parents et leurs sept enfants originaires de Longwy ont été réfugiés à Pujols de 1939 à 1941. J'ai une photo datée de 1939 au dos de laquelle ma grand-mère écrit : Renvoie-moi ta carte de chemin de fer, je dois les porter vers le 10 janvier à la gare de Castillon.
    [répondre]

***  Michel SERVAT fusillé à Brach le 13 09 1944 Déposée le 09/02/2015

    Bonjour,
    je recherche des informations sur mon grand père maternel Michel SERVAT fusillé le 13 09 1944 à Brach. Il était membre du groupe du commandant Charly.
    Son épouse ma grand mère Odette Servat née Lacaze (13 07 1913, décédée) n'évoquait jamais les faits et ma mère Monique Goyon née Servat née le 04 12 1939 et son frère Francis Servat ( né en 1941 décédé ) était beaucoup trop jeunes pour se souvenir .
    Je voudrai savoir pourquoi comment et par qui mon grand père a été assassiné . Merci beaucoup
    [répondre]
Répondue le 01/08/2017
    Bonjour,

    Je suis émue par votre annonce car je travaille depuis quelques mois sur le groupe du commandant Charly. Je suis historienne. Il serait bien que nous puissions en parler directement. Pouvez-vous me contacter sur mon mail ?
    josiane.nouvel@gmail.com
     
Répondue le 13/06/2021
    Bonjour

    Je suis le neveu de Michel SERVAT votre grand-père et fils de Marcel (dit Pierre).
    Mon père aimait écrire des poèmes mais aussi coucher sur le papier ses souvenirs de jeunesse. En feuilletant ses textes, j'ai trouvé l'épisode relatant l'exhumation de Michel. Cette terrible tâche a été réalisée par son père ainsi que par ses frères Jean et mon père. Le récit est bien entendu poignant ; il évoque les détails de ce funeste travail mais aussi le personnage de Charly ainsi que la responsabilité apparemment écrasante des "assassins" de Michel sans toutefois les nommer mais en désignant leur nationalité. Ces écrits rapportent des faits vécus par mon père et un dialogue qu'il a eu avec un berger lors de cet épisode. Il ne répond malheureusement que très partiellement aux interrogations bien légitimes que vous posez.
    Je comprends votre démarche et vous propose de partager ce funeste épisode de la famille SERVAT. Mon adresse mail est la suivante :
    jm.servat@sfr.fr
    Bien cordialement
    JM SERVAT
     

***  recherche "passeuse" Saint Macaire Déposée le 20/04/2021

    Bonjour,
    Je cherche l'identité d'une dame qui a voulu aider ma grand-mère paternelle, Hélène Lafon (nom de jeune fille Serval), à franchir la ligne de démarcation à Saint-Macaire en Gironde. Elles furent dénoncées et arrêtées avant d'être remises en liberté, faute de preuves.
    [répondre]

***  Cristobal PARRA CERON Déposée le 27/05/2020

    Recherche CTE ayant employé mon grand-père à l'issue du camp de réfugié de Barcarès (ou autre dans les P. O.).
    Cristobal PARRA CERON est né en sept 1903, réfugié en France au moment de la retirada en février 1939, adhérent à la CNT, pouvant avoir exercé des métiers liés à l'agriculture ou au bâtiment.
    Il a habité Bordeaux : 11 rue des bouviers en 1943 et 1944.
    Merci
    [répondre]

***  RECHERCHE PARENTS bordeaux Déposée le 30/04/2012

    Je recherche mes grands parents maternels.
    ma mère est née le 21.04.1943 à bordeaux chez une sage femme mme corand qui la place en nourrice à pessac chez mme gillarès.
    1 an après elle est declarée abandonnée et recuillie par mme hoarau de la source du sauvetage de l'enfance.elle est baptisée en secret avec comme parrain antoine de terrasson de montleau (5 ans à l'époque et neuveu de mme de la source) et christiane neurisse.
    elle est adoptée très vite par m et mmr cayron à st sever.
    si quelqu'un sais qquelque chose merci de me contacter au 0689022496
    [répondre]


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