Préfets :
(27/09/1941 - 22/08/1944)
Charles Daupeyroux
(18/07/1939 - 27/09/1941) Préfet de la Lozère
Pierre Olivier de Sardan
(1941 - 1942) Préfet de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales)
Alfred Hontebeyrie
(11/10/1942 - 16/07/1944) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet de l'Hérault et de la région de Montpellier (Aude, Aveyron, Hérault, Lozère et Pyrénées-Orientales) (1895-1969)
Henri Cordesse
(22/08/1944 - 24/09/1946) Préfet de la Lozère
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Hures en 1939-1945
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Texte pour ecartement lateral
Code postal : 48150
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Gentilé : Huriens, Huriennes
Sous-préfecture : Florac Nom depuis 1971 : Hures-la-Parade
Regroupe : La Parade, Hures - Lozère
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Voir l'histoire du département de la Lozère
Hures est une commune française située dans le département de la Lozère,
région Occitanie
Les camps et les lieux d'internement de la Lozère
321e GTE Chanac 48230 Chanac
321e GTE Langogne 48300 Langogne
321e GTE Mende 48000 Mende
Camp de Chirac 48100 Chirac
Camp de Malavieille 48100 Marvejols
Camp de Rieucros 48000 Mende
Centre Le Malzieu-Ville 48140 Le Malzieu-Ville
Hôpital Mende 48000 Mende
Les lieux de sauvetage de la Lozère
Château du Boy
48000 Lanuéjols
École de Frères du Malzieu
48140 Le Malzieu-Ville
Hôpital psychiatrique de Saint-Alban
48120 Saint-Alban-sur-Limagnole
Hôtel Martin
48370 Saint-Germain-de-Calberte
La Providence
48000 Mende
Orphelinat des soeurs de Saint-Vincent-de-Paul
48100 Antrenas
Préventorium d'Antrenas
48100 Antrenas
Les 26 Justes parmi les Nations de la Lozère
Familles réfugiées à Hures
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Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
2 Familles arrêtées (Hures)
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28/05/1944
Famille Dides - Louis Alfred Dides, né le 27/10/1925 à Florac, est le fils de Jules Albert Dides, cafetier à Florac, et de Léa Albertine Meissonnier. Louis Dides grandit quartier de La Croisette à Florac. Réfractaire au STO, il passe dans la clandestinité au début de l'année 1944. Il semble avoir rejoint le maquis Bir Hakeim après les événements de Saint Étienne Vallée Française (7-12 avril 1944). Avec ce maquis, il trouve refuge au château de Fons, au Grand Hôtel du Fangas, puis au château Lapeyre de La Borie (commune de La Parade sur le Causse Méjean. Le dimanche 28 mai 1944, les troupes d'Occupation encerclent le maquis Bir Hakeim. A huit heures le combat de La Parade s'engage. Louis Dides est posté dans la cour du château Lapeyre. Comme ses camarades de combat protégés par les murs de l'enceinte, il tente de repousser les assauts des troupes de la Légion arménienne. Malgré sa totale inexpérience, il abat un soldat ennemi : "Regarde ! A mon premier coup de mousqueton, j'ai fait mouche !" s'exclame-t-il à René Fages qui a pris position auprès de lui. Louis Dides tient son poste de combat jusqu'à onze heures. Mais face aux canons antichars et aux lance grenades ennemis qui entrent alors en action, Georges Valezi dit "capitaine Brun" décide de tenter une percée pour rompre l'encerclement. Il réunit une quinzaine de maquisards, dont Louis Dides, et décide de sortir de La Borie en direction du cimetière de La Parade. Louis Dides, en milieu de colonne, est touché par une balle ennemie et ne peut suivre René Fages et Pierre Damiani dit "Popeye" qui réussissent à s'échapper. Blessé mais à l'abri des tirs ennemis derrière un mur de lauzes, Louis Dides contient les assauts des troupes d'Occupation avec Claude Nogues et Jean Bardet dit "Jules" qui, comme lui, n'ont pas réussi à quitter La Borie. A 15h30, à court de munitions, totalement encerclés, Louis Dides et ses camarades décident d'abandonner le combat et de se rendre. Accueillis sous les huées et les sifflets ennemis, les jeunes maquisards sont chargés de ramener vers La Parade les corps des assaillants tués ou blessés. A 17 heures, avec 26 de ses camarades, Louis Dides est amené vers Mende dans les camions de la Légion arménienne. Ces maquisards, qui s'étaient rendus en croyant être considérés comme des prisonniers de guerre, sont le soir même livrés à la Gestapo. Enfermés dans les caves de la maison Lyonnet, les maquisards subissent un très dur interrogatoire et des sévices. Louis Dides a les yeux crevés. Le lundi 29 mai 1944 au matin, Louis Dides et les autres maquisards sont conduits dans le ravin de La Tourette, à proximité du village de Badaroux, où ils sont fusillés. Louis Dides est tout de suite identifié (semble-t-il par monsieur Gustave Almès, chauffeur du car Mende - Alès) ainsi que trois de ses camarades : Fernand Rouvière dit "Rolland", André Picon et Georges Constantinou. Sa famille obtient l'autorisation de transporter son corps à Florac où il est inhumé le jour-même. Son acte de décès dressé le 22 février 1945 par le tribunal civil de première instance de Mende est transcrit sur le registre d'état-civil de la mairie de Badaroux le 5 avril 1945. Il porte en marge la mention "Mort pour la France".1
Date d'exécution : 29/05/1944
Source : Équipe Lozère
28/05/1944
Famille Pons - Louis Joseph Pons est né le 10 juin 1924 à Bailleul (Nord). Il est le fils de Luis Pons et d'Élisa Burjalès son épouse. Louis Pons est célibataire lors de la déclaration de guerre en 1939. Sa famille est installée à Nîmes (Gard). Il semble avoir choisi la clandestinité pour échapper au STO. Entrant dans la clandestinité il choisit comme pseudonyme le nom de "Charles Dumas". Louis Pons fait partie des réfractaires qui trouvent refuge en Cévennes, au maquis-école de La Picharlerie. Selon sa sœur, madame Landrin, "il a toujours été volontaire pour les coups durs". Comme la plupart des réfractaires de La Picharlerie, "Charles Dumas" est impressionné par les Biraquins qui viennent s'installer dans les Cévennes lozériennes au début du mois de mars 1944. Très vite, les réfractaires de La Picharlerie passent au maquis Bir Hakeim. Avec ce maquis, Louis Pons participe aux combats de la Vallée Française (7 au 12 avril 1944) et trouve ensuite refuge au Plan de Fontmort avec les hommes du groupe d'Otto Kühne. Il rejoint les Biraquins quelques jours plus tard, quand ces derniers se trouvent au château de Fons. Avec eux, il participe à l'expédition en direction de Clermont-l'Hérault, pour aller récupérer un parachutage et trouve enfin refuge au Grand Hôtel du Fangas sur le Mont Aigoual. Dans la nuit du 25 au 26 mai 1944, pour échapper à l'encerclement du massif de l'Aigoual par les GMR et la Milice, les maquisards de Bir Hakeim décident de se réfugier à La Parade sur le Causse Méjean. Louis Pons, comme une quarantaine de ses camarades, met deux jours pour regagner le point de ralliement. Il arrive le samedi 27 mai dans la soirée au château Lapeyre de La Borie. Le dimanche 28 mai au matin, éclate le combat de La Parade. Louis Pons est tué à son poste de combat en défendant les positions du maquis à l'intérieur des murs du hameau de La Borie. Le lundi 29 mai 1944, son corps est inhumé dans une fosse commune du cimetière de La Parade. Louis Pons sera promu au grade de lieutenant à titre posthume à la date du 29 janvier 1945, mais cette nomination ne sera pas homologuée. Le grade de sergent lui est cependant attribué à titre posthume. Son acte de décès est dressé le 5 avril 1945, la mention "Mort pour la France" est inscrite en marge de cet acte. Depuis le 15 mai 1957, le corps de Louis Pons repose, ainsi que ceux de vingt-quatre de ses camarades de combat, au cimetière national des maquis de Chasseneuil-du-Poitou (Vienne). Auteur : Équipe Lozère.2
Date d'exécution : 28/05/1944
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Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit
157 pages,
réalisation 2014
Auteur :
SYLVIE GOLL SOLINAS
- terminal
Liens externes
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1 Hures sur
Wikipedia
2 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
3 Le site d'Anny Bloch (A lire, entre autres : le refuge cévenol (1940-1944), hommage aux habitants de Vialas et hommage au pasteur Boegner*, 22 août 2012 )
4 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
5 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
6 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
7 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )
Notes
- 1 - Sources : - Mairie de Badaroux. Registre d'état-civil 1945. Acte de décès n°4 de Louis Alfred Dides. - ADL, 1943-1944, 1426 W 28, 1426 W, Mouvements de Résistance pendant la période d'occupation allemande. - ADL, 1944, 7 W 428, 7 W, Rapports hebdomadaires. Maintien de l'ordre. 18 janvier - 12 août 1944 (Cabinet). - ADL, 1944-1945, 7 W 450, 7 W, CDL. Actes de décès de FFI. - Archives privées Anna Rousseau. Notes bibliographiques : Maruéjol Réné, Vielzeuf Aimé, Le maquis Bir Hakeim, Nîmes, Éditions Lacour - Rediviva, 1990, 245.
- 2 - Sources : Mairie de La Parade. Registre d'état-civil 1945. Acte de décès n° 11 de Louis Joseph Pons. - ADL, 1944-1945, 7 W 453, 7 W, Massacre de La Parade. Correspondance concernant des disparitions. Notes bibliographiques : Brès Eveline et Yvan, Un maquis d'antifascistes allemands en France (1942-1944), Montpellier, Les Presses du Languedoc / Max Chaleil Editeur, 1987, 349.
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| *** informations sur le couvent d'Allenc Déposée le 01/07/2021
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Bonjour,
je souhaitais savoir si des personnes avaient des informations sur le couvent d'Allenc (48).
Des petites filles juives auraient été cachées par les religieuses du couvent qui appartenaient à la Providence dont ma grand-tante faisait partie.
Cordialement
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| *** dirigeant de la lozère en 1940 Déposée le 21/11/2019
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Bonjour,je voudrai savoir qui dirigeait la Lozère en 1940.Ainsi que les organisations qui l'aidait(S.S;Gestapo;milice;police française)
Merci de me répondre au pluqs vite delai car c'est urgent.
Merci
Cordialement
A.C
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| *** Tardres-Bordarier-Mandagout Déposée le 20/03/2017
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Je voudrais savoir, si des gens ont entendu parler du maquis des Vanels. Il est de notoriété courante, que la maison "lou tardrou" cachait des juifs durant la guerre.
j'ai aussi entendu dire qu'un circuit à partir du Vigan permettait cette "cache" Avec son cousin Etienne Mandagout, et son beau-frère Fernand Tardres, marcel Bordarier originaire d'Aulas serait un des maillon fort. Est-ce que quelqu'un aurait des informations à ce sujet?
Merci
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* Juste parmi les Nations |
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