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Tarn

Région :
Occitanie
Département :
Tarn

Préfets :
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)

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La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943

 

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Septfonds, 1939-1944. Dans l'archipel des camps français

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Texte pour ecartement lateral

Lacaune en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 81230
cf. Lacaune-les-Bains Gentilé : Lacaunais, Lacaunaises

- Tarn
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Lacaune en 1939-1945
Lieu-dit La Trivelle, à Lacaune
source photo : Bernard Lhoumeau
crédit photo : Bernard Lhoumeau
Lacaune en 1939-1945
Lacaune
source photo : Fabien1309
crédit photo : D.R.
Lacaune en 1939-1945
Les Vidals, Lacaune
source photo : Bernard Lhoumeau
crédit photo : Bernard Lhoumeau
Lacaune en 1939-1945
Mémorial de la déportation des Juifs de Lacaune
source photo : Bernard Lhoumeau
crédit photo : Bernard Lhoumeau
Lacaune en 1939-1945
Lacaune
source photo : Fagairolles 34
crédit photo : D.R.
Lacaune en 1939-1945
Lacaune
source photo : Bernard Lhoumeau
crédit photo : Bernard Lhoumeau
Lacaune en 1939-1945
Mémorial de la Déportation des Juifs de Lacaune
source photo : Mairie de Lacaune
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département du Tarn
Histoire

Des Juifs assignés à résidence à Lacaune

Le 13 janvier 1942, le préfet du Tarn écrit au maire de Lacaune : "J’ai l’honneur de vous informer que Monsieur le préfet de la région de Toulouse a désigné la station de Lacaune comme centre régional pour recevoir des individus dont les agissements, l’attitude, la nationalité ou la confession constituent des facteurs de mécontentement ou de malaise dans la population."1

Le préfet du Tarn dans une lettre envoyée à Monsieur l’intendant directeur départemental du ravitaillement, le 13 janvier 1942 estime que : "Les possibilités d’hébergement actuelles permettent de diriger sur Lacaune au maximum de 4 à 500 personnes. Celles-ci ne viendront cependant augmenter la population de cette localité que successivement au fur et à mesure des décisions prises par Monsieur le Préfet Régional".

Lacaune, petite ville située aux confins des départements du Tarn, de l’Aveyron et de l’Hérault, à 850 m d’altitude, a donc désormais pour fonction de recevoir des Juifs jugés "indésirables" par le régime de Vichy et qui précise par la circulaire du 3 novembre 1941 que "ces mesures sont applicables aux étrangers et aux français disposant de ressources et dont les agissements, l’attitude, la nationalité ou la confession, constituent des facteurs de mécontentement et de malaise dans la population, risquant ainsi de troubler l’ordre public."

Entre 1942 et 1944, près de 650 personnes, hommes, femmes et enfants, vont être assignés à résidence à Lacaune2, dont deux cent neuf sont déplacés de Luchon, cent quatre-vingt quatre arrivent de Toulouse et sa région, et cent quarante personnes arrivent de Pau.3

29/06/2011

Source :
HK
Lien : Amitiés Judéo-Lacaunaises

[Compléter l'article]

Assignation à résidence

De nombreuses mesures discriminatoires sont prises par le gouvernement de Vichy et frappent les Juifs étrangers réfugiés en France afin de les exclure de la société civile. Les préfets ont les pleins pouvoirs pour mettre en place ces mesures.
Ainsi, la Loi du 4 octobre 19404 précise dans son Art. 1er. "Les ressortissants étrangers de race juive pourront, à dater de la promulgation de la présente loi, être internés dans des camps spéciaux par décision du préfet du département de leur résidence.
"Elle est complétée par la Circulaire n° 39 du 3 novembre 1941 du ministère de l’intérieur adressée aux préfets régionaux et aux préfets de la zone non occupée5, intitulée "Mesures de groupement à prendre à l’égard de Français et d’étrangers". Les étrangers disposant de ressources suffisantes peuvent alors être placés en résidence surveillée dans des centres "afin de ne pas troubler l'ordre public".
Ces mesures prévoient soit l'internement dans des camps de concentration ou dans des GTE (Groupement de travailleurs étrangers), soit l'assignation à résidence pour les plus aisés.
Des juifs étrangers sont assignés à résidence surveillée par le préfet du Tarn à Lacaune, station thermale située à 850 m d'altitude, bénéficiant d'une grande capacité d'hébergement (4 à 500 personnes) et éloignée des grandes villes dès 1942.
Deux cent neuf Juifs assignés à résidence à Lacaune arrivent de Luchon en mars et avril 1942. Les autres Juifs de Lacaune arrivent de Toulouse et de Pau.

La population manifeste son mécontentement à l'égard de l'installation de Juifs indésirables dans la commune.

Les rafles orchestrées par Vichy à Lacaune
La rafle du 26 août 1942
Le 26 août, la police de Vichy, les GMR (Groupes mobiles de réserve) aidés par des gendarmes viennent rafler 90 juifs, dont 22 enfants. Ils seront emmenés au camp de Saint-Sulpice (Tarn), puis à Drancy avant d'être déportés sans retour vers Auschwitz par les convois n° 30, 31 et 33 des 9, 11 et 16 septembre 1942. Aucun ne survivra.Face à la violence de la rafle, des Lacaunais décident de venir en aide aux juifs. Ainsi, Raoul* et Albertine Bonnafous* et le pasteur Vincent aident Israël Wachkers, son épouse Charna et leurs enfants, Henri et Martin.
D'autres assignés trouvent de l'aide dans des fermes alentour.

Le sauvetage des enfants juifs
Alors que les rafles ont commencé en zone sud, les Éclaireurs israélites (EI) ont un camp de vacances, le camp de l'étoile, à Renne, près de Vabre. Ils ont avec eux certains enfants venus de Lacaune qui ne peuvent plus retourner auprès de leurs parents et il faut rapidement sauver les enfants de Lacaune qui n'ont pas été pris.
Aidés par les Éclaireurs Unionistes (EU) protestants, ils vont tout mettre en œuvre pour sauver les enfants.
Hélène Rulland, dite Cham, cheftaine EU, Zulma Gaffié née Armengaud, dite Mette, institutrice à Saint-Pierre de Combejac, et Nicole Klein, Roseau vont chercher les enfants.
Mette Armengaud témoigne de ce sauvetage dans le recueil de témoignages De la Chouette au Merle blanc  : "Cham me dit : 'Nous partons ce soir pour Lacaune avec Nicole. Il s’est passé là-haut des scènes atroces, bien des rafles ont été opérées mais il reste des jeunes filles qui depuis trois jours sont enfermées dans des placards ou des caches. Nous devons aller là-haut et les ramener à pied, de nuit.'
Arrivées à Lacaune, nous devions nous rendre au premier étage d’une maison, place de la Vierge. Là nous trouverions ceux qui nous dicteraient notre ordre de mission
"6.
Plusieurs jeunes filles seront ainsi sauvées puis cachées.

La rafle du 20 février 1943
Le 20 février 1943, 29 hommes sont raflés à Lacaune par des miliciens français. Ils sont conduits au camp de Gurs, puis envoyés à Drancy avant d'être déportés par les convois n° 50 et 51 des 4 et 6 mars 1943. Aucun ne survivra.
Jacques, le fils de Szaja Fijalkow, raflée ce jour là a relaté l’événement lors d'un entretien avec Sandra Marc7 : "Ce sont des miliciens qui sont venus. Dès qu’ils sont arrivés, mes parents se sont organisés avec la famille V., propriétaire de l’Épargne. Ils avaient tout prévu et ils l’ont caché dans la cave, derrière des fagots de bois, ils en ont fermé la porte puis devant ils y ont entassé des cageots, des bouteilles... Les miliciens sont arrivés, ils savaient qui ils venaient chercher, ils avaient le nom de mon père. Ils ont fait ouvrir les portes, ont déplacé les fagots... Ils l’ont trouvé. Ma mère a giflé un milicien en lui disant que c’était un salaud, qu’il était pire que les nazis".

Après cette rafle, les Juifs ne font plus confiance au gouvernement de Vichy et s'engagent de plus en plus nombreux dans la résistance juive : le maquis des Éclaireurs israélites de France implanté fin 1943 à la Malquière, petite ferme entre Vabre et Lacaune et l'Armée Juive (AJ). D'autres rejoignent les maquis de la région.8

La rafle de février 1943 sera la dernière orchestrée par le gouvernement de Vichy dans le Tarn.

29/06/2011

[Compléter l'article]

Mémorial de Lacaune

Le 17 avril 1999, une stèle à la mémoire des victimes des deux rafles a été érigée à Lacaune, rue de la Liberté, face à la place de l'Eglise.
"Pendant la seconde guerre mondiale, 648 juifs dont 520 adultes et 128 enfants ont été assignés à résidence à Lacaune.
Le 26 août 1942, 89 d'entre eux, dont 22 enfants ont été raflés et livrés à la Gestapo en zone occupée à Drancy par le gouvernement de l'État français pour être déportés vers le camp d'Auschwitz.
Le 20 février 1943, 29 juifs ont connu le même sort et ont été déportés vers le camp de Maïdanek, il n'y eu aucun survivant.
"

Lacaune depuis la deuxième guerre mondiale a été créée. Elle a pour but de maintenir et de développer les relations entre survivants, familles des Juifs assignés à résidence et population lacaunaise.
Elle a également pour but d'assurer un devoir de mémoire concernant cette période et, pour ce faire, d'œuvrer au développement de travaux de recherches consacrés à celle-ci ainsi qu'à leur diffusion. Des manifestations sont organisées en ce sens tous les deux ans à Lacaune.

08/09/2009

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement du Tarn

159e CTE-GTE Carmaux 81400 Carmaux
159e GTE Castres 81100 Castres
321e GTE Albi 81000 Albi
Camp de Brens 81600 Gaillac
Camp de la Viscose 81000 Albi
Camp des Pescayres 81370 Saint-Sulpice
CFJ Plô del May 81290 Escoussens
Prison de Castres 81100 Castres

Les lieux de sauvetage du Tarn

Abbaye d'En Calcat 81110 Dourgne
Centre d'accueil de Vabre 81330 Vabre
Clinique Saint Dominique 81000 Albi
Collège de Pratlong 81260 Espérausses
Collège de Sorèze 81540 Sorèze
Compagnie Marc-Haguenau 81330 Vabre
Couvent de Saint-Joseph d'Oulias 81260 Castelnau-de-Brassac
Couvent de Sorèze 81540 Sorèze
Couvent du Sacré-Cœur 81340 Valence-d'Albigeois
Couvent Saint-Joseph 81250 Alban
Ecole Primaire Supérieure et Professionnelle de Castres 81100 Castres
École de la Madeleine 81000 Albi
École de Salvagnac 81630 Salvagnac
École Saint-Joseph 81250 Alban
Ferme école des Ormes 81440 Lautrec
Institution Saint-Etienne 81340 Valence-d'Albigeois
Jasse de Renne 81330 Vabre
Orphelinat des soeurs de la charité de La Landelle 81700 Blan
Petit Séminaire 81340 Valence-d'Albigeois
Petit séminaire de Barral 81100 Castres
Soeurs bleues de l'Immaculée Conception 81100 Castres

Maires de Lacaune

Louis Valette   (1925-1941)
Henri Viguier   (1941-1944)
Louis Valette  président du comité de Libération (1944-1945)
René Escande   (1945-1971)

Les 92 Justes parmi les Nations du Tarn



7 Familles réfugiées à Lacaune [Compléter]
01/01/1942 / 01/09/1942
Famille Aldeberg - Samuel fils de Wolf et de Jenta née Hermany, né le 08/11/1896 à Grobdriska (Pologne) et son épouse Déborah née Horman, fille de Nathan et de Nesha née Kohn, née le 15/11/1898 à Zinigrod (Pologne), sont arrêtés à Grenade parce que juifs et assignés à résidence à Lacaune le 01/01/1942. Ils habitent chez M. Buges, boucher rue du Temple. Ils échappent à la rafle du 26/08/1942 et parviennent à quitter Lacaune le 01/09/1942.
01/01/1942 / 01/09/1942
Famille Atlas - Mendel, né le 25/06/1895 à Zwigrod (Pologne) et son fils David, né le 13/02/1924 à Altraustadt (Allemagne), tous les deux de nationalité polonaise, sont arrêté à Luchon et assignés à résidence à Lacaune le 01/01/1942. Ils sont logés chez Fieu, rue de la Liberté. Ils échappent à la rafle du 26/08/1942 et parviennent à quitter Lacaune le 01/09/1942.
02/04/1942 / 01/09/1942
Famille Bassa - Alexandre, fils de Jack et de Sarah née Kohen, né le 06/08/1916 à Bucarest (Roumanie), de nationalité roumaine, est arrêté parce que juif à Toulouse et assigné à résidence à Lacaune à partir du 02/04/1942. Il réside chez Mme veuve Fieu, rue de la Liberté. Il échappe à la rafle du 26/08/1942 et parvient à quitter Lacaune le 01/09/1942.
01/04/1942 / 01/09/1942
Famille Berkowicz - Daniel, fils de Rijwen et de Léa née Cleppinska, né à Wielnn (Pologne) le 23/06/1907, son épouse Suzanne née Goldfinger, fille de Isaac et de Frida née Pachulska, né le 02/06/1915 à Cassel (Allemagne) et leurs enfants, Izaac né le 08/10/1933 à Liège (Belgique) et Esther, née le 12/12/1934 à Liège (Belgique), sont arrêtés à Luchon parce que juifs et assignés à résidence à Lacaune le 01/04/1942. Ils sont logés chez M. Coulon, route de Viane. Ils échappent à la rafle du 26/08/1942 et parviennent à quitter Lacaune le 01/09/1942.
12/09/1942 / 20/03/1943
Famille Beteinberg - Eugène (Salomon), fils de Beahé et de Chaja née Kuperschmidt, né le 02/09/1909 à Varsovie (Pologne), de nationalité polonaise est arrêté à Pau parce que juif et assigné à résidence à Lacaune le 12/09/1942. Il est logé chez M. Valette rue de la Trompe. Il parviendra à échapper à la rafle du 20/02/1943 et à quitter Lacaune le 20/03/1943.
09/09/1942 / 25/03/1943
Famille Tachajian - Szajndra Tachajian née Szpirglas le 14 octobre 1906 à Varsovie (Pologne), fille de Szaja Bar et de Roysa Sappirszteyn, arrêtée à Toulouse et assignée à résidence à Lacaune, logeait chez Raoul* et Albertine Bonnafous* habitaient rue du Temple depuis le 9 septembre 1942. Elle parvient à à échapper à la rafle du 20/02/1943 et à fuir Lacaune le 25 mars 1943.
01/04/1942 / 01/09/1942
Famille Wachskerz - Albertine* et Raoul Bonnafous*, avec l’aide du pasteur Vincent, cachèrent à Lacaune , dans le clocher du temple situé de l’autre coté de leur cour : Israël Wachkers, son épouse Charna et leurs enfants Martin, né en 1922, et Henri, né en 1923, Juifs allemands. Malgré les menaces de la gendarmerie venue arrêter les Wachskerz lors de la rafle du 26/08/1942, qui avaient promis d’enfermer, avant midi, Albertine* et Raoul Bonnafous* s’ils ne dévoilaient pas la cachette de leurs locataires Juifs, ces derniers gardèrent le silence. Pendant les trois semaines qui suivirent, empruntant un accès à l’arrière de l’église, ils apportaient trois repas par jours au quatre fugitifs. Par la suite, avec l’aide du chef de gare de Lacaune, les Bonnafous* cachèrent la famille Wachskerz dans d’énormes cuves à vin à destination de Castres. Ils purent ainsi survivre jusqu’à la fin de l’occupation.Les Bonnafous vinrent en aide à d’autres Juifs, en les logeant ou simplement en les aidant à survivre, notamment à la famille Fogelman.

73 Familles arrêtées (Lacaune) [Compléter]

20/02/1943
Famille Aronowicz - Josef (Josek), 42 ans, né le 17 juin 1899 à Lask (Pologne), fils de Kalman Aronowicz et de Grinner née Fredja, est arrêté à Pau et assigné à résidence à Lacaune le ç septembre 1942. Il habite à l'Hôtel Central, puis Cros, place de la Vierge. Il est arrêté le 20 février 1943 parce que juif et déporté sans retour par le convoi n° 50 de Drancy à Maïdanek.
Déportation : 04/03/1943
   convoi no 50
JO :
Daf-Ed 92428

26/08/1942
Famille Aronowicz - David, 53 ans, né le 3 octobre 1888 à Lutartow (Autriche), fils d'Emmanuel Aronowicz et de Rachel née Gorov, est arrêté à Grenade et assigné à résidence à Lacaune le 1er janvier 1942. Il habite chez Mme veuve Rascol, av. de Naurois. Il est arrêté le 26 août 1942 à Lacaune parce que juif, déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 30 du 9 septembre 1942.
Déportation : 09/09/1942
   convoi no 30
JO :
Daf-Ed 92428


26/08/1942
Famille Bat - Bernard, 22 ans, né le 14 août 1902 à Lodz (Pologne) et sa fille Liliane, 11 ans, née le 21 juin 1931 à Bruxelles (Belgique), assignés à résidence à Lacaune où ils résident chez M. Cabrol au café de la Gare. Ils sont arrêtés lors de la rafle du 26 août 1942 et déportés sans retour de Drancy à Auschwitz le 9 septembre 1942 par le convoi n° 30.
Déportation : 09/09/1942
   convoi no 30
JO :
Daf-Ed 92428


26/08/1942
Famille Bleich - Aya, né le 5 avril 1898 à Dukla (Pologne), Chaskiel, né le 22 avril 1907 à Fylicz (Pologne), Hella, née Bornstein le 18 mai 1894 à Dukla (Pologne), Max, né le 2 juillet 1938 à Dukla (Pologne), Reisla, née Spira le 16 juin 1914 à Guillec (Pologne) et Wolf, né le 19 mai 1935 à Dukla (Pologne), assignés à résidence à Lacaune, ils habitent chez Léon Léon, épicier. Ils sont arrêtés parce que juifs lors de la rafle du 26 août 1942, déportés sans retour de Drancy à Auschwtiz par le convoi n° 30 le 9 septembre 1942.
Déportation : 09/09/1942
   convoi no 30
JO :
Daf-Ed 92428


26/08/1942
Famille Blinsak - Benjamin, 55 ans, né le 20 octobre 1886 à Varsovie (Pologne) est arrêté le 26 août 1942, déporté par le convoi n° 30 et assassiné à Auschwitz
Déportation : 09/09/1942
   convoi no 30

>> Voir les 73 familles arrêtées dans la commune <<


Chronologie [Ajouter]

26/08/1942 - Rafle à Lacaune. Déportés vers les camps d’extermination nazis, aucun n’a survécu.
20/02/1943 - Rafle à Lacaune. Déportés vers les camps d’extermination nazis, aucun n’a survécu.


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Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit 157 pages, réalisation 2014
Auteur : SYLVIE GOLL SOLINAS - terminal




Autres articles parus dans le site de l'AJPN

1 Témoignage de Fernand Frassac* (Journal de Fernand Farssac*, gendarme à Lacaune.
Notes et mémoire de guerre de Fernand Farssac* dit Toutyva, rédigé par son fils Gérard Farssac, résume l’action de son père entre 1940 et 1944. Il lui a permis, aidé par ses carnets de notes, de retracer son action pendant la clandestinité et pendant le Maquis. )

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Lacaune sur Wikipedia 
2 Amitiés judéo-lacaunaises (L’association souhaite maintenir et développer les relations entre les survivants et les familles des juifs assignés à résidence à Lacaune pendant la Seconde Guerre mondiale et la population lacaunaise ; assurer un devoir de mémoire concernant cette période et, pour ce faire, œuvrer au développement de travaux de recherches consacrés à celle-ci ainsi qu’à leur diffusion. )
3 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
4 Le sauvetage des juifs 1941-1944 (Paul et Suzanne Haering) (A travers des photos d'époque et de bouleversants témoignages, ce site vous emmène en France dans la région du Tarn, et plus particulièrement autour de Carmaux entre 1941 et 1944, pendant l'occupation allemande.
Durant cette période, le pasteur Paul Haering et sa femme Suzanne vont soustraire plusieurs dizaines d'enfants juifs aux rafles de Vichy et les protéger d'éventuelles dénonciations, avec l'aide du Pasteur Albert Delord, organisant plusieurs colonies de vacances dans la région au risque d'être pris et fait prisonniers... )
5 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
6 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
7 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
8 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )

Notes

- 1 - Archives Mairie de Lacaune.
- 2 - Archives Mairie de Lacaune, dossier "Assignés, état-civil".
- 3 - Sandra Marc, "L’assignation à résidence des Juifs par le gouvernement de Vichy, l'exemple de Lacaune."
- 4 - Journal Officiel du 18 octobre 1940, p 5324
- 5 - Archives Départementales du Tarn, 506 W77
- 6 - De la Chouette au Merle blanc : le chargeur n’a que vingt balles. Récits de résistance de la montagne du Tarn, Imprimerie : Société Montag-Lavaur (81), 1994, 224 p, p 26.
- 7 - Sandra Marc, "L’assignation à résidence des Juifs par le gouvernement de Vichy, l'exemple de Lacaune."
- 8 - Valérie Ermosilla, La Résistance juive dans le Tarn – 1939-1944 - Réalités et représentations, Mémoire de maîtrise, UTM, 1987, 180 p.

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***  Qui a aidé Anne-Lise, Recha et Ferdinand Simon durant la guerre ? Déposée le 12/11/2022

    Ma mère et mes grands-parents étaient juifs sarrois et ont fui vers Strasbourg en 1935, puis vers le Cantal en septembre 1939.
    Ma mère s'appelait Anne Lise Claire Simon née e 1917. Sur sa fausse carte d'identité établie à Aurillac le 09.08.1941, elle s'appelle Anne Nicole Claire Simon. Elle a fait des études d'infirmière et a travaillé durant la guerre à l'hôpital d'Aurillac.
    Ses parents s'appelaient Recha (prénoms sur sa fausse CI : Rence Louise)et Ferdinand Simon (prénoms sur sa fausse CI : François Fernand). Leurs fausses CI datent du 10.04.1943 où ils sont domiciliés à Saint Juery.
    Durant la guerre ils ont séjourné surtout à Aurillac, peut-être aussi à Vic Sur Cer... Ils ont fui semble-t-il vers Charavine en 1944 pour échapper à une rafle puis sont revenus à Aurillac où ils ont séjourné jusqu'en Septembre 1946.
    [répondre]

***  Kaufman/Milhars 81 Déposée le 23/12/2021

    Ma grand-mère Paule et ses 2 filles, et d'autres personnes ont aidé une famille les KAUFMAN. Ils ont été placé à Milhars par la Croix-Rouge, et leur 2ème fille Hélène est née à Milhars le 3/8/43. Ma famille reste en contact avec eux pour notre plus grande joie. J'ai tenté d'obtenir la médaille des Justes pour ma gd-mère et ma mère... Yad Vashem a estimé qu'elles n'avaient pas mis leurs vies en jeu ! c'est notre histoire familiale, la reconnaissance... tant pis, nous ont marche la tête haute, cela nous suffit. [répondre]

***  evasion de la prison de Castres Déposée le 10/12/2013

    Une évasion collective (10 à 20 ) de prisonniers politiques s'est déroulée en 1943 . Les archives de la prison ou d'anciens gardiens , ou leurs descendants , en ont ils une trace ou un souvenir ?
    Merci pour toute réponse même approximative .
    maguydenegre@orange.fr
    [répondre]
Répondue le 23/03/2016
    il existe un livre sur l'évasion de la prison de Castres:
    "16 septembre 1943, l'évasion de la prison de Castres" de Jonny GRANZOW paru en 2009 aux éditionsLoubatières, collection Histoire
     

***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015

    Ma mère Margarita Ascaso Budria, nièce de Joaquin Ascaso Budria a été réfugiée et adoptée en 39 ou 40 par la famille Hernandez de Graulhet.
    Elle s'appelait donc Margarita Ascaso Hernandez.
    Voici des photos de cette époque qui pourraient aider des personnes à retrouver quelqu'un. Ces photos sont datées entre 1940-1943 et sont prises à Rabastens et Salvagnac.
    Il s'agit de photos de personnes, de groupes, de familles et bucherons ou résistants espagnols ; il n'y a aucun nom ou prénom au dos des photos.
    [répondre]
Répondue le 25/10/2015
    Bonjour, je suis Jeanne Arnal et réside à Rabastens, fille de Martin Arnal Mur qui a très bien connu, à Salvagnac, Margarita, son compagnon et ses amis. Martin a 94 ans et vit en Espagne. Il peut vous donner des noms et des informations sur les personnes qui se trouvent sur les photos.  
Répondue le 12/11/2015
    Bonjour Jeanne, très heureuse d'avoir un début de réponse à mes interrogations; merci mille fois; pouvez-vous contacter votre père et lui faire part des photos afin qu'ils puissent me donner des noms? est-il lui même sur ces photos?  

***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés epagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015


***  Réfugiés espagnols dans le Tarn Déposée le 06/03/2015



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