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Région :
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Léon Bosney
(19/02/1935 - 21/09/1940)
Edmond Jean Schmidt
(21/09/1940 - 04/11/1946) Préfet de Meurthe-et-Moselle. En janvier 1942 il est promu préfet de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse et des Vosges, sous tutelle de la Feldkommandantur
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Pexonne source photo : Carte postale scannée par Guillaume Maisse crédit photo : D.R. |
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La commune des Pexonnois
Pexonne est un village de Meurthe-et-Moselle.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 923 habitants et 731 habitants en 1946.
30/07/2014
PEXONNE ou la force tranquille d’un village lorrain
La qualité de l’argile de son sous-sol et l’abondance des forêts valurent à Pexonne l’installation d’une tuilerie dès 1583. Puis, la création d’un impôt sur la vaisselle de table en argent ou en vermeil, décidé par Louis XIV, favorisant naturellement l’intérêt pour la faïence, fit de la faïencerie de Pexonne une des plus ancienne de France (1719), dirigée par la famille FENAL depuis 1836.
Pexonne est donc un petit pôle industriel organisé autour de sa faïencerie et de son agriculture.
Pexonne, au coeur de la Résistance.
La forêt vosgienne, entourant Pexonne, constitue un refuge idéal pour les résistants. Ils seront en cette fin d’août 44 plus de 800 à rejoindre le maquis. Venus d’horizons différents (déserteurs du STO, anciens prisonniers évadés, résistants menacés…) ils constituent une force hétéroclite, mal équipée et peu préparée. Seule une centaine d’entre eux sont armés.
Les accrochages avec les troupes allemandes et la milice deviennent de plus en plus fréquents. Dans la nuit du 24 au 25 aout, un petit groupe de maquisard se rend à Pexonne pour arrêter deux jeunes miliciennes : Geneviève et Yvonne Demetz. L’ Etat-Major de la Résistance veut les neutraliser, afin de sécuriser l’émetteur-radio, situé à proximité de Pexonne. La présence du maquis n’est plus un secret et l’occupant, qui tente en vain de s’emparer des chefs maquisards, décide de frapper un grand coup en s’en prenant à la population, soupçonnée d’aider la Résistance.
Ce samedi 26 août, un français vient au café, chez Madame ROBERT, demandant à intégrer le maquis. Il fuit, dit-il les allemands, avec un camarade resté à Baccarat, mais Madame ROBERT feint d’ignorer où est le maquis et ne dit rien. L’inconnu poursuit ses recherches auprès de la population et regagne Baccarat sans rien dire et s’arrête au café de Merviller et y apprend qu’un émetteur radio est caché à Neufmaison chez Madame GADAT, l’institutrice….
Dimanche 27 août 1944: une journée noire…
Le village est encore endormi. Il est un peu moins de 5h00 du matin quand Raymond DA SILVA quitte la maison familiale. Son frère René n’a pas souhaité l’accompagner et préfère rester au lit. Raymond doit prendre en charge, à hauteur de la maison du garde forestier PLOUSSARD de Neufmaisons, une trentaine de jeunes maquisards pour ensuite les conduire au PC du maquis, à la Pile, au dessus de Celles sur Plaine. A mi-chemin, il est plus de 6 heures, quand il entend les moteurs d’un convoi de camions allemands, venant de Neufmaisons et se dirigeant vers Pexonne. A couvert, il distingue nettement les soldats en arme à bord des camions camouflés de branchages. Il s’agit du Kommando WENGER, basé à Baccarat depuis le 20 août, bénéficiant du renfort de parachutistes et de soldats d’un régiment d’infanterie.
De son côté, René CLAUDE, gérant de la SANAL, est en train de faire, à pied, avec une charette à bras, sa tournée de lait, quand il aperçoit à son tour les camions allemands qui se dirigent vers Pexonne. Il rentre précipitamment à la maison parce qu’il doit impérativement cacher les brassards FFI qu’il entrepose chez lui. Aussitôt fait, il a juste le temps de s’esquiver.
Le village est encerclé, et il est 6h45, lorsque deux SS font irruption au 37 de la rue de Fenneviller, dans la maison de mon grand-père encore au lit. Ma grand-mère, Jeanne, 39 ans, prépare le petit-déjeuner. Les allemands sont déjà à l’étage et sortent mon grand-père Georges BELIN, 41 ans, de son lit, lui intimant l’ordre de s’habiller rapidement et de se rendre sur la place de l’église, suivi par un soldat. Il s’habillera avec ses habits du dimanche, met une cravatte, sous le regard inquiet de son fils Pierre, qui partage encore la chambre des parents. La maison est fouillée de la cave au grenier, ma grand-mère tremble d’effroi. Ma mère, Geneviève, âgée de douze ans, ne comprend pas encore ce qu’il se passe. Pierre veut se sauver par l’arrière, mais un soldat allemand fait les cents pas sur la route du cimetière qui borde le jardin et Pierre reste pétrifié. C’est sa soeur, Geneviève qui le ramènera à la maison.
Peu après, mon arrière Grand-mère, Joséphine BELIN, 66 ans, arrive, affolée, car sa maison aussi a été envahie par les allemands. Téméraire, elle emmène sa petite fille voir ce qui se passe sur la place du village. Jeanne reste prostrée chez elle avec Pierre.
Au même moment,à la Canegotte, Marcel DONY, 10 ans, blessé à la jambe à la suite d’un accident avec une faucheuse début juillet, est réveillé par un allemand qui lui demande en se penchant sur son lit du bist krank? Ne comprenant pas ce qu’on lui dit, Marcel comprend: tu es grand ? et répond : Oui !, et le soldat s’en va. Inquiété par un silence inhabituel, Marcel se rend dans la rue, à l’aide des béquilles que son père lui a confectionné à partir d’un vieux séchoir à linge. Il y retrouve un copain, qui lui annonce que les allemands ont rassemblé les femmes et les hommes sur la place de l’Eglise en bas de la rue. Surprise en pyjama, la soeur de ce dernier a voulu s’habiller et mettre des chaussures, mais l’allemand lui marchera sur les pieds en disant » tiens foilà chaussures! » N’ayant pas conscience de la gravité de la situation, les enfants décident de faire alors une partie de petits chevaux, malgré quelques coups de fusils et des bruits d’explosions étouffés.(1)
Pierre LALLEMAND, non loin de là, a "été pris dans le couloir de la ferme, avec un sceau de lait à la main".
Roger ROGER, membre actif du maquis, se cachera dans le réduit à cochon, chez DONY et échappera à la rafle.
Colette CHAUDRON est prête pour aller à la petite messe de 7h. De la ferme de La Rochotte, elle descend au village accompagnée de sa mère. Arrivée devant chez ROBERT, elle aperçoit les allemands qui lui font signe de venir. La porte de la maison ROBERT étant ouverte, Colette se précipite à l’intérieur, monte à l’étage, entre dans une chambre à coucher et se cache sous un lit. Mais un allemand l’a prise en chasse et la déloge : Raus Kathedral!
Les soldats allemands pénètrent bruyamment dans l’Eglise Saint Pierre aux Liens et interrompent l’office de l’abbé BESOIN, qui vient à peine de commencer . Alda SIGNORI a la présence d’esprit d’aller se cacher dans la chaire. Elle y restera jusqu’à midi, quand le silence retombera sur Pexonne. Les hommes, les femmes et les enfants sont évacués sur la place devant l’Eglise. Roger DUMOUTIER, caché dans l’armoire de la sacristie, sera découvert et expédié sur la place sans ménagement. Guy de VITRY est parmi eux.
Colette rejoint donc les autres femmes, regroupées debout sur les marches de l’église. Elle y retrouve Camille DAUDANT toujours en pyjama.
Pendant ce temps là, Charles CHAUDRON, le frère de Colette, resté à la ferme, est en train de faire boire le taureau à la fontaine, quand les allemands viennent le chercher. Le temps de rattacher la bête et Charles emboîte le pas des allemands. Pourtant Charles aurait dû être au maquis, son ami Roger MICHEL l’en avait convaincu. En le voyant arriver, la mère de Colette, rassurée, dit à sa fille: "tiens, voilà ton frère, tant mieux, s’ils foutent le feu à la ferme, au moins, il ne sera pas dedans!"
Du côté des cités De Vitry, les allemands entrent chez TRITZ et découvrent le père TRITZ alité à la suite d’une violente jaunisse. Dans la maison voisine, Simone ZANON entrouvre les volets pour voir ce qu’il se passe et aperçoit des camions allemands. Son mari, Pierre, lui enjoint de refermer les volets et de revenir se coucher. Pensant que la maison TRITZ et ZANON ne font qu’une, les allemands laissent le père TRITZ à sa maladie et vont poursuivre ailleurs leur sinistre besogne. Pierre ZANON ne sera pas raflé. Pendant ce temps là, son père Jérémie ZANON, est allé à l’eau, un sceau au bout de chaque bras. Henri ZANON, le plus jeune fils de Jérémie, âgé de 9 ans, assiste à la scène, et décide d’aller se cacher dans le jardin, dans les rames des haricots. De là, rejoint par Huguette SIGNORI,la fille d’Edilio, il aperçoit les soldats allemands qui défoncent à coup de crosse les portes d’entrée des maisons occupées par les frères SIGNORI. Louis ZANON, Arroldo SIGNORI, Elio SIGNORI et Vladimir SIGNORI sont sortis des maisons et emmenés sans ménagement sur la place.
Ces scènes se sont répétées dans chacune des maisons de Pexonne et tout le village est rassemblé sur la place, hommes, femmes et enfants, à l’exception cependant des femmes et des enfants de la rue de Fenneviller (?). Des habitants de Fenneviller, venus assister à la messe du matin, sont également pris au piège. Les notables du village, M. de VITRY d’AVAUCOURT, directeur des Faïenceries et son beau-frère, M. Georges de WILLERMONT, Maire de Pexonne, le directeur de l’école et secrétaire de mairie M. GUERY, ainsi que le curé, l’abbé BESOIN, sont à leur tour alignés sur la place. Geneviève et sa grand-mère, debout devant la boulangerie GEGOUT observent avec inquiétude ces hommes et ces femmes alignés et menacés par les mitraillettes allemandes, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Pourquoi ? Que va-t-on faire d’eux ? Les Allemands sont nerveux. Ils comptent et recomptent les hommes présents. Le Maire tentent d’expliquer que tous les hommes sont là. Il semble que les Allemands cherchent des maquisards et veulent s’assurer qu’il ne manque personne. Pierre LALLEMAND, réfractaire au STO et échappé de Willemshaffen ne sera même pas identifié comme fuyard. Les allemands continuent à fouiller chacune des maisons et ne trouveront en tout et pour tout qu’un révolver chez M.DUMOUTIER, que le milicien Louis PERDON exhibera avec arrogance. Cette maison cristallise l’acharnement des allemands qui y jettent des grenades, effrayant les otages persuadés qu’ils vont tous être exécutés.
Comme tous les dimanche, Bernard GUERY, doit rejoindre depuis Neuviller, ses parents à Pexonne pour passer la journée avec eux. Parti en vélo avec près de deux heures de retard, il traverse le village de Fenneviller, désert, et est surpris de voir un attroupement à la sortie du village. Parmi ces gens, la belle-fille PERRIN l’apostrophe : "Bernard, ce matin à la petite-messe, ta maman m’a chargée de te guetter pour te faire rebrousser chemin, les Boches encerclent Pexonne, ils ont arrêté l’abbé Besoin, en pleine messe, comme ils vont le faire avec tous les hommes. Repars vite à Neuviller, n’en bouge pas!" Le bruit des grenades et des coups de fusils sont perceptibles jusqu’à Fenneviller augmentant l’angoisse de ceux qui ont échappé au drame. Quand tout à coup surgissent au loin les silhouettes de femmes arrivant en pleurs et affolées. Elles racontent ce qu’elles ont vu, et devant leur récit Bernard doit bien se résoudre à rentrer à Fenneviller, le coeur gros et inquiet pour les siens.
René CHANAL, parti de Lunéville en vélo dès six heures du matin, a décidé de venir rejoindre son épouse et ses deux enfants en vacances chez sa belle-mère. Arrivé avant Pexonne, on lui fait signe de faire demi-tour, mais incrédule, il poursuit son chemin et se fera arrêter en arrivant sur la place du village. Sa femme restée avec sa mère et ses enfants dans leur maison de la Rochotte est prévenue de l’arrestation de son mari. Elle se rend sur la place pour l’apercevoir.
Maurice GEORGE, réfractaire au STO, caché la journée à la ferme de la Rochotte, se retrouve avec les hommes alignés sur la place. Craignant d’être découvert, il parvient discrètement à enfouir ses papiers au pied du monument afin de ne pas être identifier comme fuyard.
Celà fait maintenant plus de trois heures que les enfants attendent avec leur mère sur les marches de l’église et trouvent le temps long. Quand l’un d’entre eux s’écrie : « Maman j’ai faim! », un homme en uniforme allemand rétorque dans un français impeccable : « moi aussi, j’ai faim ! »
Sous la menace de sa mitraillette un allemand entreprend de trier les hommes. Au faciès, ou plutôt selon l’âge apparent, il désigne ceux qui doivent monter dans les camions. Maurice BALLAND, désigné, fixe l’horizon, fait semblant d’ignorer la consigne et ne bouge pas. Il reste là … et ne partira pas. D’autres, mal rasés en ce dimanche matin, paraissent plus vieux et échappent de justesse à un destin malheureux.
Depuis les marches de l’église, Jean COLIN (10 ans) observe, intrigué, des camions, vides et sinistres, qui manoeuvrent face aux hommes alignés.
Pendant ce temps, à Paris, Le Général de Gaulle, assiste en compagnie du Général Bradley, au premier défilé des troupes alliées sur les Champs Elysées …
Il est 11h45, quand les Allemands décideront, avec brutalité de faire monter dans les camions stationnés devant la Boulangerie Gegout, les 108 hommes arrachés à leur famille. Ils ne garderont finalement que les hommes âgés de 18 à 45 ans ainsi que 3 femmes: Elisabeth ROBERT et ses deux filles, Renée et Paulette, accusées d’avoir hébergé un poste radio émetteur. Ce sont des cris de déchirement, les femmes et les enfants pleurent. Geneviève, dit à sa grand-mère, « mais Papa n’a pas mangé »! Elle entre vite dans la boulangerie Gegout pour acheter une miche de pain, qu’elle aura juste le temps de donner à son père au moment où il monte dans le camion. Elle recevra un coup de crosse de fusil dans le dos !
Pierre MALMANCHE, qui aurait du être au maquis ce matin, a juste le temps de faire le signe de la victoire à sa femme Madeleine, enceinte de Nelly.
Edilio SIGNORI, qui était parti de bonne heure faire de l’herbe pour les lapins à Laval est prévenu par M. CLEMENT que les allemands regroupent tous les hommes et les femmes sur la place. Inquiet pour les siens, Edilio, qui s’est échappé du STO, préfère rentrer au village. Il est arrêté alors que les allemands font monter les derniers hommes dans les camions. Un soldat le raccompagne chez lui ramener la charrette à foin. Il sera le 112 ème.
Les camions s’éloignent. Ils prennent la route de Neufmaisons. Où vont-ils ? Marie pleure et rentre avec sa petite fille, retrouver Jeanne. C’est le temps des questions, de l’inquiétude…
A la Canegotte, « les femmes rentrent en courant et en pleurs. Ils ont chargé tous les hommes dans des camions, comme des animaux. Ils vont les tuer ! Ils nous ont chassées en nous menaçant avec leurs fusils. Il y avait même une mitrailleuse pointée vers nous en haut des marches de l’église. Ils hurlaient pour nous faire partir. Schnell von zu hause aus. Partir maisson fite fite. Le père de Marcel, aveugle, aura échappé à la répression.
A Neuviller, Bernard GUERY n’y tient plus, et malgré les mises en garde de ses grand-parents, il enfourche sa bicyclette direction Pexonne. Il découvre un village désert, mort, silencieux. Les volets et les portes sont closes. Arrivé chez lui, la porte est grande ouverte, la maison est sens dessus-dessous, et aucune trace de ses parents. Il traverse la rue et se rend à la boucherie COLIN où il perçoit les pleurs d’une douzaine de femmes avec leurs enfants, assises contre le mur. Absorbée dans ses tristes pensées, Madame GUERY ne voit pas son fils, qui pourtant l’appelle. Quand elle le reconnaît, c’est pour le supplier de s’en aller et de répéter sans cesse « sauve toi Bernard! » Défait, il reprend alors son vélo, sans nouvelle de son père, et s’en retourne à Neuviller.
Les Allemands sont toujours au village. Deux d’entre eux seront installés dans la maison de ma Grand-mère, et se comporteront en « occupant ».
En début d’après-midi, les allemands reviendront au village, prétextant avoir perdu un chargeur de mitraillette et exigent de la population de le rechercher, les menaçant de représailles. Finalement aucun chargeur ne sera retrouvé. Et s’il s’agissait d’un piège destiné à produire une pièce à conviction justifiant la rafle du matin ?
30/07/2014
Auteur : Guillaume Maisse
Lien : Pexonne, 27 août 1944
Germaine Bour (Pont-à-Mousson) | Cécile Hergott (Pont-à-Mousson) | Marguerite Pagès Hugel (Essey-et-Maizerais) |
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
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22/06/1940 -
L'armistice met fin aux combats. L'Alsace est occupée par l'Allemagne nazie. L'administration civile de l'Alsace est confiée au Gauleiter de Bade-Alsace, Robert Wagner, avec pour mission de gagner en une décennie la population alsacienne à la cause du national-socialisme.
13/07/1940 -
Le Gauleiter Robert Wagner décide d'expulser les Juifs restés en Alsace, et de confisquer tous leurs biens, intérêts et droits au profit de l'État.
14/07/1940 -
Les Alsaciens non Juifs sont autorisés à rentrer chez eux.
16/03/1941 -
Le gauleiter Bürckel, responsable, entre autre, de l'Alsace Lorraine, demande aux Mosellans se reconnaissant Français une déclaration d'option.
08/04/1941 -
Départ vers la France des Mosellans se reconnaissant Français.
29/07/1941 -
L'allemand devient la langue obligatoire en Alsace-Lorraine.
19/07/1942 -
Rafle des Juifs étrangers en Meurthe-et-Moselle. 400 juifs étrangers doivent être raflés. Prévenus par les employés du service des étrangers de la rue de la Visitation, 32 seront arrêtés.
25/12/1944 -
L'Alsace étant annexée et les déboires de l'armée allemande sont fréquents. Le 2 décembre 1944, toutes les unités des forces terrestres, de l'air et des Waffen-SS sont placées sous le haut commandement du Reichsführer-SS Heinrich Himmler et doivent coute que coute empêcher que les Forces de Libération traversent le Rhin. Ce sera le début de la "Poche de Colmar" Heinrich Himmler en personne vient galvaniser ses troupes et sera signalé à Wuenheim durant la Nuit de Noël 1944 où il passera la nuit au presbytère du villageWuenheim France
06/02/1945 -
Les troupes de 1ère Armée Française sont arrêtées sur la rivière de la Doller depuis quelques semaines. Il a beaucoup neigé en ce début d'année 1945. Fin janvier l'état major décide de reprendre les combats pour éradiquer la "Poche de Colmar" Au Sud des combats ont lieu à l'Ochsenfeld et dans les rues de Cernay. Le 4 février au petit matin les Allemands quittent Wuenheim et font sauter le pont au bas du village. Vers 14 heures le 4ème RSM et le 1er RTM libèrent le village et poursuivent vers Soultz Guebwiller et quelques éléments arrivent même à entrer dans RouffachWuenheim France
07/05/1945 -
Le général Jodl et l'amiral Freideburg signent la capitulation sans condition au quartier général d'Eisenhower à Reims, en présence de représentants britanniques, français, américains et soviétiques. La reddition entrera en vigueur le 8 mai à minuit.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Paul Ernest dit Paul Bourson Farouche opposant au régime nazi, Exposé
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
- terminal
Article extrait d'une étude généalogique sur la famille BOURSON de Vigy (Moselle) et alliés (http://majoresorum.eklablog.com)
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*** Philippe AUBRY, fils d Andre et Josée NANCY 54 Déposée le 08/02/2022 |
Fille de Jean BRAUN dit Durtal, je suis Dominique nos pères étaient deux amis de Résistance et nous nous sommes connus J'ai déposé pas mal d archives de mon père dans un musée mais j ai également des courriers d Andre et des éditoriaux qu' il a écrit dans la Lorraine résistante ! Cela peut intéresser tes enfants si tu en as . Tu peux me contacter via le site nom d épouse Arnold a Frouard 54 [répondre] |
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*** Marcel Malmasson Déposée le 23/12/2021 |
[répondre] |
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*** Madeleine Klein Déposée le 12/02/2019 |
En a dû quitter la région soit fin 1945 soit dans la première moitié de 1946 pour aller à Paris. En vous remerciant, Estelle. [répondre] |
Répondue le 13/02/2019
Vous pourriez vous adresser aux archives municipales de son lieu de naissance, en l'occurrence Hériménil et demander un extrait de naissance avec indication des mentions marginales. Cordialement, JD
Oui, je leur ai écrit, j'attends une réponse. Merci à vous, Estelle.
Le temps a bien passé depuis votre demande. Avez vous eu des informations? Mes arrières grand parents , ma grand mère sont tous nés a Hériménil. Ma grand mère y est née en 1933. J'ai passé toute mon enfance dans ce village. J'ai également en ma possession un livre regroupant toutes les familles de ce village. Si jamais je peux vous aider, cela sera avec plaisir |
*** RECHERCHES GENEALOGIQUES Déposée le 06/01/2021 |
POTAZNICK HENRI (Aron) Je n'ai plus de trace de lui depuis cette date Pouvez-vous m'aider à en savoir plus ? Merci [répondre] |
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*** Recherche d'un parent ? Déposée le 03/10/2019 |
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*** Recherche résistant Déposée le 27/04/2019 |
Je recherche un résistant qui a eu une liaison, une relation ou une aventure l'été 1944 (août vraisemblablement) dans la région d'Essey et Maizerais (54) avec Suzanne THIRY qui travaillait à la poste ( dirigée par M.TIXIER) de cette commune.Suzanne est ma grand mère et ce résistant serait...mon grand père . Quiconque aurait des informations, des souvenirs ou l'idée d'un moyen de retrouver une trace de cet homme, serait le bienvenu. Merci [répondre] |
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*** Precision Déposée le 27/04/2019 |
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*** recherche de parents Déposée le 27/10/2015 |
METZ 57 Une femme d'une trentaine d'années demande à une jeune fille Madeleine, LEINTZER de tenir l'enfant qu'elle avait sur les bras, le temps d'aller dans le hall de la gare acheter des cartes au kiosque à journaux. Après vingt minutes d'attente, celle-ci ne revenant pas, la jeune fille madeleine dépose l'enfant au commissariat central de nancy qui le déposera à la pouponnière de BLAMONT 54. A quatre mois, une famille viendra la sortir de cette maison pour l'élever jusqu'à sa majorité. Elle n'a jamais connu ses vrais parents ni pourquoi elle fut abandonnée ce jour ou l'alsace et la lorraine furent rattachés à l'allemagne. [répondre] |
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*** Recherche les traces de Léon Bonnet né le 29 mai 1902 Déposée le 14/02/2015 |
Merci pour les informations que vous pourrez me fournir. connaitre son parcours dans cette région. [répondre] |
Répondue le 24/02/2015
Votre recherche m'interpelle.. La fille de M BONNET n'aurait pas fait commerce de chaussures. Si oui il faut que l'on rentre en contact.Dans l'affirmative répondez seulement oui sur ce site. Je prendrai contact avec vous. SC
bonne réception
Si vous êtes en mesure de me faire parvenir des détails sur ma recherche merci de répondre sur ce site. Cordialement |
*** Serge recueilli à Luneville par Marie Lejeune Déposée le 29/01/2012 |
mail : comclaire@free.fr [répondre] |
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