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Isère

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Isère

Préfecture :
Grenoble

Préfets :
Jean Surchamp
(06/06/1939 - 08/08/1940) Préfet de l'Isère
Raoul Didkowski
(08/08/1940 - 05/08/1943) Secrétaire général : Marcel Delpeyrou
Directeur de cabinet : Louis Amade

Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Paul Balley
(05/08/1943 - 06/11/1943)
Louis Jacques-Henry
(06/11/1943 - 24/01/1944)
Roger Homo
(24/01/1944 - 23/06/1944) Préfet de l'Isère
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Philippe Frantz
(23/06/1944 - 01/08/1944) Préfet de l’Isère, favorable aux idées nationale-socialistes, il est abattu par la Résistance le 1er août 1944 (1911-1944)
Albert Reynier
(22/08/1944 - 02/02/1949) Préfet de l'Isère
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)

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Les deux orphelins - L'affaire Finaly 1945-1953

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Dominique Lardet Dominique Lardet
Les Enfants cachés des Tilleuls, 1935-1946

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Familles hébergées, cachées ou sauvées dans le département de l'Isère en 1939-1945



47 Familles hébergées, cachées ou sauvées de l'Isère[Compléter]

Biol

1943 - 1944 Famille Vollweiler - Serge Vollweiler (18 ans en 1943) reçut l'aide du pasteur André Bettex* qui lui procura de faux papiers au nom de Pierre Benardon avant de l'envoyer chez Joseph* et Emilienne Argoud* au Biol où il resta jusqu'à la fin de l'occupation.

Cessieu

15/06/1941 - 15/06/1945 Famille Feibelmann -

Chapareillan

1942 - 1944 Famille Kalmus - Hélène Kalmus, âgée de 19 ans était cachée au couvent par Denise Paulin*. Lorsque sa présence fut découverte, Denise Paulin* la fit sortir par la porte de derrière et la conduit chez ses parents à Chapareillan. La jeune fille demeura ainsi chez Joséphine* et Louis Paulin* durant plusieurs semaines.

1942 - 1944 Famille Wulfowicz - Envoyés par Denise Paulin*, en religion sœur Joséphine*, qui appartenait à l'ordre de Notre-Dame-de-Sion à Grenoble, Klara et Benjamin Wulfowicz, un couple qui avait fuit la Belgique en mai 1940 avec leur petite fille, Liliane. Fin juin 1944, Mme Wulfowicz mit un petit garçon au monde chez les Paulin* : il aurait été trop risqué d’aller à l’hôpital. Ils resteront chez ses parents Joséphine* et Louis Paulin* jusqu'à la Libération.

Charavines

01/01/1942 - 01/01/1943 Famille Silberstein - Ceci est extrait de la biographie de mon père. Les dates 42-43 sont à vérifier, préciser. Je fais encore des recherches Le feu vert arriva enfin. Et nous a permis de « jeter l’ancre», nous partons tous pour Charavines, en Isère. Ma famille emménage d’abord au premier étage d’une villa proche du lac de Paladru. Découverte de la nature, d’un grand lac. Pour de petits citadins…. Pour moi, c’est la liberté ! D’un appartement en ville, vivre de plain-pied avec la nature... De belles allée en font le tour bordées de tulipes, rosiers, lupins, fleuris et embaumant. En face, un énorme tas de billes de troncs d’arbre où se cachent des dizaines de lapins domestiques en liberté. Sous les escaliers permettant d’accéder à l’étage supérieur des ballons, des cerceaux, un jeu de croquet, des échasses, patins à roulettes sont à l’entière disposition des jeunes séjournant là. Avec le frangin (mais où est donc passé mon frère Raymond ?) et la frangine, nous découvrons les combles, d’un seul tenant sous le toit. Immense terrain de jeux. L’odeur des pommes et des coings qui finissent de mûrir, des noix, noisettes et même pots de confiture. Quels parfums ! Inhabituel pour des enfants de la ville ! Dernier lieu où aboutissent aussi de vieilles choses vieux meubles, tissus, vêtements, accessoires divers plus ou rarement utilisées. La surface au sol n’est pas, pour autant, totalement occupé, l’espace laissé libre permet la pratique de toutes les parties d’amusement imaginable. Bousculades, tempêtes de cris et de rires n’empêchent pas les bandes d’enfants de chaparder à qui mieux mieux les fruits tentateurs. Défendus ? Ou disposé là dans l’unique but d’agrémenter les folles parties d’après-midi hivernal. N’est-ce pas là un lieu enchanteur ? Enviable ? A côté une grosse exploitation agricole. Au centre d’un champ de maïs un espace vide, une oasis. Pourquoi ? Comment ? Inconnu de tous où règne un grand silence. Nous donnons des coups de main à la batteuse. Les grosses boules de pain blanc brûlantes et odorantes fabriquées et cuites sur place, de la vraie brioche, sont succulentes. Il faut dire que c’est vraiment la disette. Les pénuries alimentaires s’aggravaient sérieusement. Notre père fait à vélo le tour des exploitations agricoles, des dizaines de kilomètres pour trouver quelques légumes, œufs, fruits, poules ou lapins, beurre et huile de noix aussi. Avec Jacques nous empruntons des barques. Nous allons pêcher sur le lac. Une seule fois j’ai attrapé une magnifique et grosse tanche. Suicidée ? Quelle fierté ! Je pars aussi en pleine nature faire de la peinture. J’aime déjà les contrastes de couleur, les paysages. Plus tard, pâtissier, j’aurai l’opportunité de continuer dans cette voie où les décors et les présentations artistiques sont importants. J’ai aussi une petite copine de mon âge. Nous ne nous quittons pas beaucoup. Amour enfantin, ô combien précieux ! Nous allions, bien sûr, à l’école du village, mixte. Le directeur était sûrement une relation de Paul Trottabas, car pourquoi, sinon, serions-nous arrivés ici, à Charavin

Corenc

07/1942 - 06/03/1944 Famille Miller - Ida Miller, née en 1930 habitait avec ses parents et son frère dans le 11e arrondissement de Paris. Son père et son frère sont arrêtés en 1941 lors de la rafle du billet vert et seront déportés sans retour. Après la rafle du Vel' d'hiv', Ida et sa mère quittent Paris et la jeune fille est cachée au Couvent de l'Immaculée-Conception où elle restera jusqu'en mars 1944, date où la Gestapo fait irruption dans le pensionnat et arrête 3 petites filles juives. Elle sera ensuite cachée au Couvent Sainte-Marthe à Tournon-sur-Rhône (Ardèche).

Crémieu

1943 - 1943 Famille Stein - Éva Stein, juive allemande.

Faverges-de-la-Tour

1943 - 1944 Famille Krell - Léa, née en 1932, et sa soeur Ruth, née en 1933, sont placées par l'OSE sous le nom de "Crell" chez Jean-Marie Chapot* et son épouse Louise née France* à Favergues-de-la-Tour. Elles seront choyées et protégées.
Lorsque leur identité est suspectée, elles sont envoyées dans une maison d'enfants de l'OSE où elles resteront jusqu'à la fin de la guerre.

Fontaine (Jacqueline Behr)

1943 Famille Dennery - M. et Mme Dennery sont cachés à Fontaine, tandis que leur fille Jacqueline est accueillie quelques jours par la famille Pataud à Grenoble.

Gières

09/1943 - 06/1944 Famille Grobart - Louis, juif, est envoyé au pensionnat de l'École de plein air des Alpes. Il sera sauf.

Goncelin

04/1944 - 1945 Famille Muller - Germaine Muller, juive, et son fils, Philippe, né à Paris le 30 novembre 1927, sont logés dans un petit hôtel à Goncelin (Isère).Entre avril 1944 et la Libération, Pierre* et Marie-Jeanne Batt* viennent tous les dimanches à Goncelin pour rendre visite à Germaine Muller et son fils, Philippe, et leur apportent des nouvelles de Marcel, le mari de Germaine Muller, hébergé au sanatorium de Saint-Hilaire-du-Touvet (Isère).

Grenoble (Jacqueline Behr)

1943 Famille Dennery - Jacqueline est accueillie quelques jours par la famille Pataud, une famille catholique de Grenoble, tandis que ses parents sont cachés à Fontaine. Monsieur Pataud vendait des radiateurs pour automobiles.

Famille Kalmus - Hélène

07/1942 - 01/1945 Famille Lévy - Mes grands-parents et leur 4 enfants passent en zone libre en juillet 42. Il habitent rue Lesdiguières à Grenoble. Après l'arrestation dans la rafle de la Grande poste, place Vaucanson, à Grenoble, d'un de leurs fils, Gérard Lévy (Leroy), qui ne reviendra pas de Buchenwald, mes grands parents et leurs trois autres enfants s'installent à Vinay sur Isère où les "bonnes soeurs" tentent de les convertir mais surtout accueillent des enfants dont les parents ont été arrêtés. D'après le témoignage écrit de ma grand-mère, la famille était logée près d'une ferme qui abritait le QG du Vercors. Il y avait beaucoup de visites dans cette ferme et ma grand-mère hébergeait parfois de ces visiteurs ; elle transportait des paquets qu'ils lui remettaient à Grenoble, en même temps qu'elle se rendait à la Croix rouge pour porter des colis à l'intention de son fils déporté.

Famille Mizné - Jacqueline Mizné, née en 1936 à Bruxelles, est une des internes juives, protégées au couvent. Le 23 mai 1943, Mère Magda Zech* s'inquiète de ne pas voir rentrer la petite Jacqueline âgée de 6 ans et demi. Ce jour là, la Gestapo de Lyon surgit au domicile de ses parents. Son père, Jacques avait réussit à s’échapper tandis que Jacqueline avait assisté, atterrée, à l’arrestation de sa mère et de sa grand-mère. Les 2 femmes avaient alors été emmenées au fort de Montluc, alors que la petite fille, sur ordre de la Gestapo, est confiée à la femme de ménage. Dès le lendemain matin, Mère Magda* aidée de Denise Paulin* (Sœur Joséphine) fait les démarches auprès des autorités italiennes pour faire libérer la mère et la grand-mère de Jacqueline et confie la fillette à Renée Maillard*, amie des parents de Denise Paulin* qui habite à Chapareillan, petit village entre Grenoble et Chambéry.

Famille Verba - Rita Verba est cachée sous le nom de Marguerite Sturm.

Famille Wodowska - Marie est née le 22 mai 1927 en Pologne. Arrivés en France en 1931, son père est ébéniste dans le 11e arrondissement de Paris, jusqu’à son arrestation le 20 août 1941 par la Police française. Il sera déporté sans retour. Sa mère, et ses trois enfants, Esther, Léon et Marie rejoignent la zone sud en juillet 1942 après la grande rafle du Vel d’hiv alors que les deux plus jeunes restent chez la concierge qui va veiller sur eux pendant quelques mois. Ils rejoindront leur mère au camp de Douadic puis à l’hôtel des Marquisats à Annecy où arrêtés par les allemands, ils sont déportés le 20 novembre 1944. Son frère Léon, pris en charge par une assistantes sociale, rejoint la Suisse. Sa sœur Esther est cachée par une famille d’Annecy, tandis que Marie recueillie par l’OSE est placée au Couret. Une autre assistante l'amènera au Couvent des Sœurs de Sion à Grenoble puis à la Sainte Baume où elle restera jusqu'à la Libération

La Murette

11/1942 - 09/1943 Famille Abramowitz - Mordechaï, professeur de chimie et membres de diverses organisations juives, avait quitté Lyon lorsque les Allemands avaient occupé le sud de la France en novembre 1942, pour s'installer avec sa famille à La Murette, située en zone italienne. Lorsque les Allemands occupèrent cette zone en septembre 1943, le professeur demanda à Paulette Chaussay Collavet*, institutrice à Saint-Blaise-du Buis, de cacher son petit garçon âgé de 7 ans.

La Tronche

Famille Ach - Colette Ach, 19 ans, une jeune juive strasbourgeoise, réfugiée à Thonon (Haute-Savoie) avec ses parents et ses frères Léopold et Georges compromise dans l’organisation de passages clandestins en Suisse dès la fin de l’occupation italienne, dut fuir la ville quand son nom fut révélé aux autorités. Une assistante sociale de l’OSE lui donna l’adresse d’Éva Péan-Pagès* où elle trouva refuge. Son jeune frère GeorgesÉva Péan-Pagès* fit admettre leur grand frère Léopold, 17 ans, au Lycée Champollion de Grenoble jusqu’à sa fermeture, par suite des dégâts causés à l’établissement par une explosion. Colette Ach et ses frères Léopold et Georges partirent alors retrouver leurs parents cachés dans un petit village de Saône-et-Loire.

Famille Greiner - Charlotte Greiner, jeune réfugiée alsacienne, trouve asile à la villa Brise des Neiges.

Famille Sauer - Greta Sauer trouve asile à la Villa après son internement au camp de Gurs.

Famille Wendt - François Willi Wendt, jeune allemand opposé au régime hitlérien, trouve refuge à la Villa Brise des Neiges puis partira se réfugier à Monestier-de-Clermont jusqu’à la fin de la guerre, muni de faux papiers au nom de François Aymon.

Le Gua

1943 - 1944 Famille Goldman - Fernand et Bernard Goldman, âgés de 12 ans et 7 ans, sont hébergés aux Tilleuls sous le nom de Goddard.

Famille Klochendler - Paulette, née en 1936, et André Klochendler, né en 1938, sont également cachés au Préventorium Les Tilleuls de Prélenfrey jusqu'à la Libération. Leurs parents, Andjé et Lazare Klochendler vivaient cachés à Vizille.

27/09/1943 - 1944 Famille Milgrom - Lily, Samy, Salomon et Claude Milgrom ont été cachés sous le nom de Liliane, Robert, Maurice et Claude Claudel. Ils y ont été emmenés par Suzanne Lacoste (Selma Kawan), agent de liaison du Front National, et y sont restés jusqu'à la Libération, pendant que leurs parents vivaient cachés à Vizille.

09/1943 - 1944 Famille Szydlo - Le jeune Daniel Szydlo, 14 ans, est envoyé aux Tilleuls par l'OSE en septembre 1943.

Famille Waingot - Aux Saillants, Ginette* et René Ruelle accueille eux aussi une enfant juive âgée de 11 ans, Estelle Waingot cachée sous le nom de Wallon.

Pontcharra

Famille KAHN Mathieu et sa femme Berthe - Mathieu KAHN né le 17 septembre 1873 à Biesheim (68) demeurait au camp de réfugiés de pontcharra avec sa femme , quand il est décédé le 21 mars 1941 à l' hopital de la tronche (isére). Sa femme Berthe WEIL née le 8 avril1876 à bollviller (68),demeurant dans ce camp, est décédé le 18 février 1943 à l'hopital de la tronche

Saint-Égrève

1943 - 1946 Famille Chonyk - Paulette et Simone sorties du camp de Douadic juste avant leur transfert pour Auschwitz, par leur oncle Isidore Olchitzky, résistant, sont confiées à Mlle Eva Reynier, directrice de l'orphelinat de Saint-Égrève près de Grenoble qui va les cacher jusqu'en 1946. (Source : Spoliation et Enfants cachés : le destin d'un résistant de Lydia Olchitzky-Gaillet).

Saint-Hilaire-du-Touvet

1941 - 1942 Famille Barthes - Roland Barthes, est soigné d'une tuberculose au Sanatorium de Saint-Hilaire-du-Touvet.

1941 - 1947 Famille Canetti - Georges Canetti, juif, d'origine bulgare, lauréat du prix Péan de l'Académie nationale de médecine en 1940, est soigné au Sanatorium des étudiants de France, à Saint-Hilaire-du-Touvet en 1934 puis de 1941 à 1942 et de 1944 à 1947

Famille Heilbronn - Yvette, la soeur de Suzanne Heilbronn cachée à l'Institution Sainte-Marthe à Grasse est placée au Sanatorium des étudiants de France.

04/1944 - 1945 Famille Muller - Marcel Muller, juif, est hébergé au sanatorium de Saint-Hilaire-du-Touvet (Isère) grâce au concours d’une infirmière, Mme Picardel.

Saint-Marcellin

1943 - 1944 Famille Serf - La famille de Barbara, les Serf ont vécu cachés à Saint-Marcellin de 1943 à 1944

Saint-Pierre-de-Chartreuse

1942 - 1944 Famille Meyer - Issu d’une famille juive d’origine alsacienne, Raymond Meyer est né en 1934 à Paris. Après avoir rejoint la zone sud en 1940, il trouve refuge comme «enfant caché» d’abord à Avignon chez les Pères Jésuites, puis ensuite à La Grande Chartreuse où il y restera caché pendant 2 ans.

1942 Famille Wielblad - En juillet 1942, Rosette Wielblad et sa famille échappent à la rafle du Vél’d’Hiv en se cachant chez une voisine. Elle est placée avec sa soeur chez une nourrice à Paris, puis trouve refuge à Saint-Pierre-de-Chartreuse près de Grenoble (Isère) où elle va vivre dans une grange avec son oncle et ses cousins après l'arrestation de ses parents en novembre 1943 qui seront déportés sans retour à Auschwitz quelques jours avant son 9e anniversaire. Elle fait partie d’un convoi emmené par Marianne Cohn jusqu’à un passeur à la frontière Suisse. Elle est ensuite recueillie par une famille à Genève.

Sassenage (Témoignage de la fille de M. Goldbaum)

Famille Goldbaum - M. Goldbaum (décédé en 1982) est né en Pologne en 1911. Il est arrivé en France à l'âge de 16 ans. Pendant la guerre, il était caché avec une partie de sa famille, dans le Château de Sassenage en Isère. Les deux fils de son frère aîné étaient résistants dans le massif du Vercors. Ils ont été fusillés par les Allemands alors qu'ils avaient une vingtaine d'années. M. Goldbaum, ses deux frères, avec femmes et enfants étaient cachés dans ce château.

Sillans

1944 - 1945 Famille Reinharez - A Sillans en Isère un fermier prit Didier Reinharez, jeune juif né le 11 mars 1924 en Ruthénie subcarpatique, pour aider aux travaux de la ferme jusqu’à la fin de la guerre, le protégeant ainsi des rafles.

Vaulnaveys-le-Haut

07/1942 - 1944 Famille Brafman - Monsieur et Madame Brafman habitaient Paris avec leurs enfants Wolf, né en 1931, et sa soeur Hélène, née en 1933. A partir de juin 1941, leurs enfants avaient été confiés à Maurice Grousseau* et sa femme à Cissé, dans la Vienne. Après la rafle du Vel d'hiver, les parents parviennent à quitter Paris et arrivent à Vaulnaveys-le-Haut. Ils sont rejoints par leurs enfants le 19 septembre 1942. En 1944, ils rentrent à Paris.

Villard-de-Lans

1943 - 1944 Famille Nora - La famille du Dr Nora, médecin des hôpitaux à Paris, arriva à Grenoble en 1940, à Villard-de-Lans en 1942, et, à partir de novembre 1943, s’installa dans la grande ferme de Mme Odemard qui connaissait parfaitement leur situation. Jacqueline Nora suivit les cours du lycée de jeunes filles à Grenoble, sous son vrai nom. Lorsque les Allemands fouillèrent la ferme le 14 août 1944, les deux filles furent sauvées grâce à l’initiative des Odemard.

1941 - 1945 Famille Perec - Georges Perec, 5 ans, né le 7 mars 1936 à Paris, qui deviendra un grand écrivain français, arrive à Villard-de-Lans par un train de la Croix-Rouge, après la mort de son père, Icek Peretz, Juif polonais engagé volontaire en 1940. Sa mère, Cyrla Szulewicz lui sauve ainsi la vie et il restera caché avec une partie de sa famille paternelle jusqu'à la fin de la guerre. Sa mère sera déportée sans retour vers Auschwitz en 1943. Georges Perec rentre à Paris en 1945.

11/1943 - 1944 Famille Sungolowsky - Joseph et Léon Sungolowsky
Yvonne Portal-Buonomo (arthschhop@yahoo.fr) a connu ces enfants dans cet établissement où elle était elle-même pensionnaire.
Monsieur et Madame Saint Luc, très discrets, donnaient le change en écoutant chaque jour les informations de la radio propagandiste d'Émile Henriot... Madame Saint-Luc, infirmière d'origine suisse, faisait de nombreux voyages dans son pays d'origine.
Yvonne Portal-Buonomo se souvient de l'une des surveillantes, à l'accent fortement étranger, brune - cheveux longs - dénommée "Estelle"- qui devait être de confession juive. Elle interdisait aux deux garçons Léon et Joseph, de dire qu'ils étaient juifs. Ce qui leur arrivait quelquefois.
Il y avait paraît-il un autre garçon juif qui s'appelait Lucien Velin (?)
Yvonne Portal-Buonomo et Joseph se sont aujourd'hui retrouvés grâce à Internet.

Vinay

01/1944 - 01/1945 Famille Lévy - Après l'arrestation dans la rafle de la Grande poste, place Vaucanson,à Grenoble, d'un de ses fils, Gérard Lévy (Leroy), qui ne reviendra pas de Buchenwald, mes grands parents et leurs trois autres enfants s'installent à Vinay où les "bonnes soeurs" tentent de les convertir mais surtout accueillent des enfants dont les parents ont été arrêtés.

Virieu

08/1942 - 09/1942 Famille Ein - Boris Ein et son épouse ont une fille Ester née en 1930 et un fils Armand né en 1933. En 1940, alors que la Belgique est envahie, la famille arrive à Saint-Étienne. Fin août 1942, Boris Ein et son épouse sont arrêtés à Saint-Étienne avec d'autres membres de sa famille. Les deux hommes sont envoyés à Drancy puis en septembre à Auschwitz d’où ils ne reviendront pas. Leur tante, Bella Schanzer parvient à fuir avec ses enfants, Anna, 8 ans, et les jumeaux Bernard et Henri, âgé de 7 ans, et sa nièce Ester Ein, âgée de 12 ans. Bella Schanzer devenue Marie Laebitier obtient de faux papiers et un emploi à au Château de Virieu et va y séjourner avec sa fille Anna et sa nièce Ester Ein. Durant l’été 1943, la famille juive dut fuir en tout hâte et trouvera un nouveau refuge avec l’aide des sœurs de la Congrégation des sœurs de Notre-Dame de Sion Lyon.

08/1942 - 08/1943 Famille Schanzer - Bruno Schanzer était né en Tchécoslovaquie, son épouse Bella Ein originaire de Pologne et leurs enfants Anna, née en 1934, et des jumeaux Bernard et Henri nés en 1935 quittent la Belgique envahie en 1940. Ils arrivent à Saint-Étienne. Fin août 1942, alors que Bella Schanzer rend visite à ses enfants en colonie de vacances, Bruno Schanzer ainsi que Boris Ein et son épouse, les parents de Ester Ein, sont arrêtés à Saint-Étienne avec d'autres membres de sa famille. Les deux hommes sont envoyés à Drancy puis en septembre à Auschwitz d’où ils ne reviendront pas. Bella Schanzer parvient à fuir avec ses enfants, Anna, 8 ans, et les jumeaux Bernard et Henri, âgé de 7 ans, et sa nièce Ester Ein, âgée de 12 ans. Bella Schanzer va voir Jeanne Bonhomme*, une couturière de Saint-Étienne qu'elle connaît et en qui elle a toute confiance. Elle leur obtient de faut papiers et obtient un emploi à Bella Schanzer devenue Marie Laebitier au Château de Virieu chez le marquis Xavier de Virieu* et son épouse Marie-Françoise*, résistants. Bella Schanzer va y séjourner avec sa fille Anna et sa nièce Ester Ein. Jeanne Bonhomme* place les jumeaux chez des fermiers, mais ils prennent peur de cacher des Juifs et les dépose au poste de police le plus proche... Ils sont envoyés dans un orphelinat catholique à Grenoble avant d'être envoyé chez Adolphine Dorel*, la mère de Jeanne Bonhomme* qui habite

Vizille

Famille Klochendler - Andjé et Lazare Klochendler vivaient cachés à Vizille, tandis que leurs enfants Paulette, née en 1936, et André, né en 1938, étaient cachés au Préventorium Les Tilleuls de Prélenfrey jusqu'à la Libération.

Famille Milgrom - Monsieur et Madame Milgrom vivaient cachés à Vizille, tandis que leurs enfants, Rebecca dite Lily, Samuel, dit Samy, Salomon et Claude, âgés de 3 à 19 ans étaient cachés au Préventorium Les Tilleuls.






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