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Haute-Garonne

Région :
Occitanie
Département :
Haute-Garonne

Préfets :
Maurice Georges Bézagu
(14/11/1941 - 17/11/1944) Préfet délégué de Haute-Garonne (1880-1969)
Pierre Cassagneau
(21/08/1944 - 31/12/1944) Préfet de Haute-Garonne (1887-1963)
Camille Vernet
(29/12/1944 - 04/01/1946) Préfet de Haute-Garonne (1884-1957)
Frédéric Atger
(21/09/1935 - 13/10/1940) Préfet de Haute-Garonne
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)

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Serge Legrand-Vall Serge Legrand-Vall
La rive sombre de l'Ebre

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Texte pour ecartement lateral

Toulouse en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 31000
Gentilé : Toulousains, Toulousaines
Sous-préfecture : Toulouse

- Haute-Garonne
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Toulouse en 1939-1945
Rue Saint-Jacques
source photo : Havang(nl)
crédit photo : Domaine public
Toulouse en 1939-1945
Place de la Trinité, fontaine et maison par l'architecte Urbain Vitry
source photo : Tonio94
crédit photo : D.R.
Toulouse en 1939-1945
Rue de l'Homme-Armé, à Toulouse. Ce nom est aussi le titre d'une comédie-vaudeville en 4 actes d'Eugène Labiche (Rue de l'Homme-Armé, numéro 8 bis) présentée pour la 1re fois en 1849
source photo : LPLT
crédit photo : D.R.
Toulouse en 1939-1945
Fronton du Capitole à Toulouse
source photo : Eric Pouhier
crédit photo : D.R.
Toulouse en 1939-1945
Entrée du Théâtre du Capitole
source photo : Pinpin
crédit photo : D.R.
Toulouse en 1939-1945
Des délégués Quakers de l’American Friends Service Committee (le Secours Quaker américain) qui mit en œuvre une opération de secours et de sauvetage à Toulouse. France, janvier 1941.
source photo : United States Holocaust Memorial Museum
crédit photo : USHMM
Toulouse en 1939-1945
Les toits de Toulouse
source photo : Tonio94
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département de la Haute-Garonne
Histoire
Toulouse est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, appelée la "ville rose" en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite.

19/06/2009

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Toulouse dans la tourmente

Après la défaite de la France, la région Midi-Pyrénées et la Haute-Garonne sont en zone libre.
Avant la guerre, les Juifs sont assez peu nombreux dans la région, mais dès 1939, un grand nombre de réfugiés commencent à affluer venant s'ajouter aux réfugiés espagnols arrivés dans la région à partir de 1936 et placés à partir de 1939 et de la défaite des républicains dans des camps de la région.

Le 5 août 1942, le gouvernement de Vichy demande aux préfets de faire transporter en zone occupée les "Israélites allemands, autrichiens, tchèques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzigois, sarrois, soviétiques et réfugiés russes entrés en France après le 1er janvier 1936...".
Des rafles sont alors organisées dans toute la zone libre les 26, 27 et 28 août, dans les régions de Limoges, Clermont-Ferrand, Lyon, Grenoble, Toulouse, Montpellier, Marseille et Nice. Hommes, femmes et enfants juifs arrêtés seront acheminés à Drancy et déportés vers Auschwitz.
Pour la seule année 1942 dans toute la France, 41 951 Juifs, en majorité étrangers, seront déportés (805 rescapés en 1945).

Mgr Saliège fut le premier archevêque a prendre position contre la déportations des Juifs, le STO et les exactions nazies et à s'élever contre la politique d'exclusion de l'État français.
En août 1942, il ordonne la lecture dans toutes les paroisses de son diocèse d'une lettre pastorale intitulée Et clamor Jerusalem ascendit.

A partir de novembre 1942, la zone sud est occupée par les Allemands.

La ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement. Les troupes d'occupation allemandes l'abandonnent le 19 août 1944 peu après le débarquement de Provence.

09/03/2010

[Compléter l'article]

Et clamor Jerusalem ascendit

Le 23 août 1942, Mgr Saliège, archevêque de Toulouse ordonne la lecture dans toutes les paroisses de son diocèse d'une lettre pastorale intitulée Et clamor Jerusalem ascendit.

«  LETTRE DE S.E. MONSEIGNEUR SALIEGE ARCHEVEQUE DE TOULOUSE SUR LA PERSONNE HUMAINE

Mes très chers Frères,
Il y a une morale chrétienne, il y a une morale humaine qui impose des devoirs et reconnaît des droits. Ces devoirs et ces droits, tiennent à la nature de l’homme. Ils viennent de Dieu. On peut les violer. Il n’est au pouvoir d’aucun mortel de les supprimer.
Que des enfants, des femmes, des hommes, des pères et des mères soient traités comme un vil troupeau, que les membres d’une même famille soient séparés les uns des autres et embarqués pour une destination inconnue, il était réservé à notre temps de voir ce triste spectacle.
Pourquoi le droit d’asile dans nos églises n’existe-t’il plus ?
Pourquoi sommes-nous des vaincus ?
Seigneur ayez pitié de nous.
Notre-Dame, priez pour la France.

Dans notre diocèse, des scènes d’épouvante ont eu lieu dans les camps de Noé et de Récébédou. Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils font partie du genre humain. Ils sont nos Frères comme tant d’autres. Un chrétien ne peut l’oublier.
France, patrie bien aimée France qui porte dans la conscience de tous tes enfants la tradition du respect de la personne humaine. France chevaleresque et généreuse, je n’en doute pas, tu n’es pas responsable de ces horreurs.
Recevez mes chers Frères, l’assurance de mon respectueux dévouement.
Jules-Géraud Saliège
Archevêque de Toulouse
13 août 1942

A lire dimanche prochain, sans commentaire. 
»

04/03/2009

[Compléter l'article]

La communauté espagnole

Les Espagnols représentent l'une des plus importantes communautés étrangères de Toulouse avec près de 20 000 à 25 000 personnes,
Toulouse a été la principale destination de l'exil des Républicains Espagnols dès les années 1930 pour certains et surtout lors de la "retirada" à partir de février 1939. C'est ainsi que plus de 15 000 Espagnols s'installent à Toulouse.
L'empreinte espagnole est donc forte à Toulouse, faisant d'elle la plus grande ville espagnole de France avec Montpellier. L'espagnol est ainsi la deuxième langue parlée à Toulouse.

19/06/2009

[Compléter l'article]

Le réseau Bertaux

Le réseau Bertaux a été, dans la région toulousaine, le premier groupe résistant à pouvoir bénéficier en 1941 des parachutages de la France libre.

La librairie de Silvio Trentin, rue du Languedoc à Toulouse est un lieu de rencontres et de réflexions pour de nombreux intellectuels, locaux ou réfugiés, qui cherchent à réagir. A un moment où la Résistance n’ est encore qu’une idée, un petit groupe d’une quinzaine de personnes se forme autour de Pierre Bertaux, professeur d’allemand à la faculté des Lettres de Toulouse, l’éditeur Louis Vaquer et l’ancien conservateur du musée d’Art moderne Jean Cassou.

Au printemps 1941, le groupe Bertaux est déjà bien structuré. Les tâches sont réparties ainsi Pierre Bertaux s’occupe de la coordination et des liaisons, la propagande relève de Jean Cassou, l’organisation militaire de Vaquer. Toutes les formes d’actions possibles sont envisagées dés la création du réseau avec des objectifs clairement définis et ambitieux : rassembler et fournir des renseignements, organiser des passages, s’engager dans l’action directe.

A cette fin, Marcel Vanhove, un syndicaliste chrétien chef d’entrepôt à la Compagnie industrielle des pétroles met à la disposition du groupe 10000 litres d’essence prélevée sur ses stocks

Fernand Lefebvre, ancien pilote d’essai trouve des terrains de parachutages.

A partir de juillet 1941, la liaison avec Londres est mise en place. Le premier parachutage a lieu à Fonsorbes le 13 au 14 octobre durant la nuit. Deux agents de la France libre sont largués, des containers d’armes et d’explosifs sont réceptionnés.

Au début de Décembre 1941, un dépôt d’armes est découvert dans la commune de Fonsorbes. Ce dépôt est très important : 2 parachutes, explosifs, grenades, détonateurs, 12 bombes, mèches, cordons, matraques, objets incendiaires, L’enquête est menée par le service de la Surveillance du Territoire aboutit à l'arrestation de 12 personnes dont Pierre Bertaux, qui est emprisonné au secret. Il est mené à pied, enchaîné, dans les rues de Toulouse, pour se rendre aux interrogatoires. L’enquête établi qu’ils font partie d’une organisation qui communiquait avec l’Angleterre au moyen d’un poste émetteur-récepteur clandestin de T.S.F. et de laquelle ils ont reçu, armes, munitions et explosifs dans le but de préparer un mouvement séditieux et de commettre des attentats. Le Tribunal Militaire qui juge les 12 inculpés les 30 et 31 Juillet 1942 à Toulouse condamne Pierre Bertaux à 3 ans de prison et 15.000 francs d’amende Le 26 octobre 1942 Pierre Bertaux est révoqué de ses fonctions de professeur à la Faculté des Lettres de Toulouse pour actes de nature à nuire à la Défense Nationale.

Pierre Bertaux et Jean Cassou sortent de prison en 1943. Jean Cassou reprend immédiatement ses activités clandestines, alors que Bertaux se met en retrait à la campagne.

Dans la nuit du 19 août 1944 Pierre Bertaux devient commissaire régional de la République. Le dimanche 20 août, Toulouse se libère. A 20h.30, dans une allocution à Radio Toulouse Pierre Bertaux explique le protocole de transition administrative prévu par le Gouvernement Provisoire de la République française GPRF, appelle la population à l’ordre, affirme, dans le contexte d’isolement, (la route de Paris restera coupée jusqu’au 22 septembre), sa détermination républicaine.

Discours de Pierre Bertaux, 20 août 1944
"Aujourd’hui 20 août 1944, les Forces Françaises de l’Intérieur ont permis l’installation à Toulouse d’autorités françaises. Aujourd’hui 20 août 1944, en qualité de commissaire de la République, au nom du Gouvernement provisoire de la République et en accord avec le Comité de Libération de Toulouse, j’ai pris possession de la Préfecture. Le Préfet de Vichy a été arrêté. Peu à peu des autorités françaises, émanation de la nation française, seront installées. Au nom de tous ceux qui sont morts pour la cause de la France et de la liberté, au nom de ceux qui ont souffert et lutté, au nome de tous ceux qui souffrent et luttent encore, je vous demande ceci : Que votre joie soit profonde, mais qu’elle soit grave. Trop de sang a coulé, trop de larmes ont été versées ; trop de sang coule encore ; trop de larmes sont encore versées, pour que nous risquions de donner un spectacle de désordre, d’indiscipline ou de laisser aller. Pas de pillage. Pas d’actes individuels. Les traîtres seront châtiés, en vertu des lois de la République. Chaque jour, les autorités de la République, celles qui émanent de vous, peuple de France, feront avec vous un pas dans l’accomplissement de leur tâche. Pour le moment nous n’avons pas de chemin de fer, les routes sont coupées. Nous avons du pain pour huit jours. Il faut continuer la guerre. Nous aurons à manger, nous continuerons la guerre. Les autorités républicaines ont besoin que chaque citoyen, désormais libre, soit à son poste de combat. Tous ensemble, nous achèverons l’œuvre de la libération de Toulouse et l’instauration de notre République."

26/12/2010
Lien : AFMD

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Les camps et les lieux d'internement de la Haute-Garonne

124e-155e-156e CTE-513e GTE de la Poudrerie 31410 Le Fauga
29e CTE-402e GTE de la caserne Pelet 31000 Toulouse
502e GTE Bessières 31660 Bessières
503e GTE Léguevin 31490 Léguevin
507e GTE Tournefeuille 31170 Tournefeuille
509e GTE Fourquevaux 31450 Fourquevaux
511e GTE Cépet 31620 Cépet
512e GTE Bourg-Saint-Bernard 31570 Bourg-Saint-Bernard
513e GTE Muret 31600 Muret
560e GTE Tarabel 31570 Tarabel
561e GTE Clairfond 31120 Portet-sur-Garonne
60e CTE-562e GTE de la Poudrerie 31000 Toulouse
652e GTE Mauzac 31410 Mauzac
Camp de Clairfond 31120 Portet-sur-Garonne
Camp de Noé 31410 Noé
Camp Maury 31410 Mauzac
Camp-hôpital Le Récébédou 31120 Portet-sur-Garonne
Caserne Caffarelli 31000 Toulouse
Centre de rassemblement des étrangers 31260 Salies-du-Salat
Centre Le Fauga 31410 Le Fauga
Hippodrome Toulouse 31000 Toulouse
Hôpital Hôtel-Dieu Saint-Jacques et Hospice de La Grave 31000 Toulouse
Hôpital Saint-Gaudens 31800 Saint-Gaudens
Prison militaire de Furgol 31000 Toulouse
Prison Saint-Michel 31000 Toulouse
Stade du TOEC Toulouse Olympique Employés Club 31000 Toulouse

Les lieux de sauvetage de la Haute-Garonne

Abbaye de Sainte-Marie-du-Désert 31530 Bellegarde-Sainte-Marie
AFDU 31000 Toulouse
Armée Juive 31000 Toulouse
Armée secrète 31000 Toulouse
Camp volant de Revel 31250 Revel
Centre médico-social de Toulouse 31000 Toulouse
Château d'Ampouillac 31550 Cintegabelle
Château de Larade 31000 Toulouse
Château de Seyre 31560 Seyre
Clinique psychiatrique Saint-Loup 31140 Saint-Loup-Cammas
Couvent de Marie-Réparatrice 31000 Toulouse
Couvent Notre-Dame-de-la-Compassion 31000 Toulouse
École Saint-Pierre 31340 Villemur-sur-Tarn
Institution Sainte-Marie-de-Nevers 31000 Toulouse
Maison des Pupilles de la Nation 31160 Aspet
Noviciat des Jésuites 31000 Toulouse
Organisation Juive de Combat 31000 Toulouse
Orphelinat de Lévignac 31530 Lévignac-sur-Save
Paroisse Saint-Exupère 31000 Toulouse
Paroisse Saint-Michel 31000 Toulouse
Réseau Westerweel 31000 Toulouse

Maires de Toulouse

Antoine Ellen-Prévot   (11/05/1935-08/1940)
André Haon   (08/1940-09/06/1944)
Albert Ginesty   (09/06/1944-20/08/1944)
Raymond Badiou   (08/1944-09/1958)

Cultes à Toulouse

Jules-Géraud Saliège *  Cardinal, archevêque de Toulouse ( 1928-1956 ) Dénonça les déportations de Juifs, le STO ou les exactions nazies. (24/02/1870-04/11/1956). Nommé Juste parmi les Nations
Louis de Courrèges d'Ustou *  Évêque auxiliaire  Évêque auxiliaire de Mgr Saliège. Nommé Juste parmi les Nations
Bruno de Solages *  Recteur de l'Institut catholique ( 1942 ) (1895-1983)
Moïse Cassorla  Rabbin ( jusqu'en mars 1943 )
Nathan Hosanski  Rabbin ( 03/1943 - 01/1944 ) 30 ans, arrêté en janvier 1944 et déporté sans retour avec le convoi n° 73 du 15 mai 1944
Johnaan de Stegge *  Abbé  Nommé Juste parmi les Nations
René de Naurois *  Aumônier du Couvent Notre-Dame-de-la-Compassion 
Jeanne Pariset dite Sœur Marie-Julienne *  Supérieure de la Communauté des Sœurs de la Charité de Nevers 
Nathan Hosanski *  Rabbin ( 01/1942 - 01/1944 ) Arrêté et déporté sans retour le 15 mai 1944 vers Kaunas-Revel (Lituanie) par le convoi 73

Les 89 Justes parmi les Nations de la Haute-Garonne



12 Familles réfugiées à Toulouse [Compléter]
04/1943 / 09/1943
Famille Blanck - Fanny Blanck, dite Françoise Blanc. Fanny Blanck, alliée à une cousine de Madame Rauch, elle est venue pour quelques jours. Françoise a une trentaine d'années. Son mari s'est battu en Espagne. Il est on ne sait où... dans un camp de concentration, et leur fille unique, Dorothée (Dorète), 8 ans - est réfugiée à Rontignon, aux environs de Pau, chez un pasteur protestant, Jules Jézéquel* dont la propriété est un asile ouvert à bien des malheureux. Après un petit essai satisfaisant, on accède à son désir de la garder jusqu'à la fin de l'été. Sa détresse est navrante et son énergie est farouche. Elle ne croit à rien. Ses idées communistes percent peu à peu. Françoise est une fanatique... Elle épilogue les moindres gestes des mères ... pour conclure qu'on a bien plus d'égards pour Renée et Irène qui sont "riches" que pour elle et Madame Rauch qui sont "pauvres"... Dans le courant de l'été, Françoise sera munie d'une fausse carte d'identité. "Françoise nous inquiète beaucoup et non sans raison. Elle a fort mal accueilli la proposition de lui chercher un refuge ailleurs... Elle ne veut rien entendre. Le 13 août, elle est prise d'un crachement de sang..." Elle partit le 18 août pour l'Hôtel-Dieu et reçut des visites, dont celle du Pasteur Jules Jézéquel*. De deux sources différentes, nous eûmes connaissance du dossier judiciaire de Françoise. Il est hors de question de la reprendre... Elle partit pour Pau le 10 septembre, après une scène poignante.1. (Captives en nos murs)
1944 / 1944
Famille Kikierwich - Charlotte Kikierwich. "Juive polonaise, séparée de sa fille de 17 ans. Pauvre mère éplorée elle aussi, Madame Rauch est son ange gardien elle la soutient, la console... Elle reste plusieurs semaines, confinée dans une chambre et part peu de temps avant la Libération."2. (Captives en nos murs)
15/03/1943 / 11/1943
Famille Lesselbaum - Ruth Lesselbaum, dite Renée Lesage. "Madame Roger Lesselbaum, jeune femme de 20 ans, a postulé pour obtenir un abri à Manrèze où elle arrive vers le 15 mars. Elle est Polonaise - ses papiers en font foi - bien que ne vouant aucune sympathie à la Pologne. Ses parents habitaient Cologne et sont actuellement en Tunisie où un de ses frères s'est enrôlé dans l'armée d'Afrique. Ses beaux-parents ont un gros négoce de maroquinerie à Paris et sont réfugiés aux environs de Toulouse, à Coulommiers (sic). Ils comptent y séjourner aussi longtemps que les événements le permettront... La jeune Juive que nous recevons a un genre très différent des autres : cheveux teints, maquillée de la tête au pieds... avec des toilettes ad hoc. Sa tenue, ses gestes sont à l'instar du reste... Par ailleurs elle paraît gentille, conciliante... avec nous, mais hélas, avec Irène qui partage la même chambre, l'accord n'est pas parfait et les disputes commencent. Jusqu'à présent, chacune y mettant du sien, les litiges se terminaient sans bruit. Finie la quiétude dans ce "pacage" de guerre, et la bergère devint par force trop souvent juge de paix... Que de scènes encore... La famille de Renée Lesage était restée fidèle à un certain nombre de traditions judaïques... Le fiancé d'Irène procura du pain azyme et nos "brebis d'Israël" se livrèrent ensemble à de fraternelles agapes. Elles étaient quatre. En juin, la mère portière est intriguée par les petites manœuvres de Renée quand son mari vient la voir, tous les 8 ou 15 jours. On peut s'attendre à tout et se méfier de tout. Entre autres, Renée a eu l'idée "de faire venir son mari à heure fixe sous la fenêtre de sa chambre et de correspondre avec lui au moyen de billets lancés au bout d'une ficelle... Un jour, les couvertures de leur lit tombèrent par la fenêtre ... oh ! Par hasard !" Mis au courant, Monseigneur Louis de Courrèges d'Ustou* leur fit prêcher la prudence et nous recommanda la fermeté. En juillet 1943, Renée Lesselbaum était dévorée d'inquiétude au sujet de son mari. Il était non seulement menacé par les rafles concernant les Juifs, mais encore par les rafles non moins redoutables en son cas enlaçant les jeunes gens pour le travail obligatoire en Allemagne. Le père Roger Braun* lui trouva une place... au noviciat des pères Jésuites, à Mons. Mais le mari, amateur de confort, mit un mois avant de se décider. Renée tomba malade. Ces deux semaines de maladie avaient suscité autour de sa chambre des allées et venues qui intriguèrent et qui rendirent ensuite assez pénible la présence des quatre Juives à Manrèze. Les petites manœuvres et intrigues reprennent et créent une atmosphère de malaise. Elle n'hésita pas à imaginer de véritables comédies et à commencer leur mise en scène, par exemple pour nous obliger à héberger sa belle-mère, ou pour prendre la place du petit Nizan dans la famille amie... Ayant de l'argent, elle se fait faire plusieurs cartes d'identité, n'hésitant pas à usurper l'identité d'amies du couvent. Bref, elle devient dangereuse. Il est urgent de l'écarter, mais cordialement pour éviter une dénonciation. Les adieux furent corrects, Après son départ, la paix se rétablit à Manrèze.3. (Captives en nos murs)
Famille Liobé - Madame Liobé. "Juive, est accueillie temporairement à Manrèze où elle ne séjourne pas longtemps."4. (Captives en nos murs)
20/09/1942 / 24/12/1942
Famille Lominska - Irène Lominska, dite Irène Lomin puis Marie-Louise Robert. "Polonaise née à Cracovie, elle arriva le 20 septembre, âgée de 31 ans. Docteur en médecine, remarquablement intelligente et instruite, parlant couramment plusieurs langues, elle joignait aux dons de l'esprit ceux d'une excellente femme d'intérieur. Elle avait eu le courage de rester à Paris non seulement après le départ de son mari, le docteur Lominski, qui s'était enrôlé dans l'armée polonaise et avait trouvé en 1940, un refuge en Angleterre, mais à l'heure la plus tragique où les Juifs fuyaient en masse vers la zone libre... Au commencement de l'été 1942, elle doit à son tour déserter la capitale et rejoint une famille amie réfugiée dans le Gard. Cette halte ne devait être que transitoire. Les Israélites étaient traqués de toutes parts, et Madame Lominska, après des semaines angoissantes, acceptait avec une immense reconnaissance l'abri d'un couvent. Privée des nouvelles de son mari qu'elle ne pourra rassurer que quelques mois plus tard, elle ignorait tout de sa famille et de sa belle-famille. Le père Arnoux, ami du Docteur Lominski, venait la voir de temps en temps. En novembre, Madame Lomin a pu se procurer une excellente fausse carte d'identité sous le nom de Mademoiselle Marie-Louise Robert. Une légère détente s'étant produite dans la situation, elle se fit inscrire sous un faux nom à l'Aide aux Mères pour assurer plusieurs matinées de service par semaine. Son service fut de courte durée. Une grande rafle place du Capitole l'oblige un matin à réintégrer ses pénates. Erudite, Madame Lomin savait occuper ses loisirs forcés. Elle apprenait seule l'anglais au moyen d'une méthode moderne et s'était composé une petite bibliothèque d'ouvrages "substantiels". Sur la cheminée de sa chambre, fraternisaient les uns à la suite des autres des livres tels que la Bible (traduite par l'abbé Crampon), Platon, des spécimens choisis des littératures étrangères... et les oeuvres de sainte Thérèse, voire même celles de saint Jean de la Croix. Noël approchait. .. Madame Lomin se sentait faite pour agir. Difficilement, moyennant finances et avec des risques qui se multipliaient sans cesse, on pouvait encore tenter de franchir en fraude et à pieds la frontière espagnole... Madame Lominska en conféra avec le père Arnoux... Munie de sa fausse carte d'identité, elle se fit envoyer par une relation de Lyon la somme de 20 000 francs nécessaire pour le paiement de son "passeur" ... Son départ fut fixé pour la nuit de Noël, vers 3 heures. Le 24 décembre, sitôt après avoir réveillonné avec ses compagnes, Madame Lomin quittait la maison avec pour tout bagage son sac à ouvrage. A la fin de janvier, un ordre de l'agence Cook nous demandait l' envoi de la valise de Mademoiselle Marie-Louise Robert (son nom d'emprunt). Elle l'avait préparée en vue de cette éventualité. Puis ce fut le silence. Après son départ de Toulouse, elle avait traversé les Pyrénées par des chemins de contrebandiers, sentiers neigeux et abrupts... A Barcelone, elle passa plusieurs jours en prison avant de pouvoir rejoindre son mari en Angleterre, en passant par le Portugal. Madame Lominska nous écrivit un mot charmant sitôt la Libération, en 1944. Elle était à Glasgow où son mari, le Docteur Lominski est toujours professeur agrégé à l'Université de cette ville pendant qu'elle-même exerce à l'hôpital sa profession de docteur en médecine. En mai 1947, profitant d'un premier et court séjour en France depuis la fin des hostilités, elle est venue passer deux jours à Toulouse pour nous voir. Son voyage n'avait pas d'autre but ... Joie de part et d'autre. Sa famille a été bien éprouvée en Pologne. Sa mère et une de ses soeurs ont survécu à la tourmente... La plus jeune soeur a disparu. A Cracovie, sa grand-mère, octogénaire, a été fusillée à bout portant chez elle, dans son fauteuil... Presque tous les membres de leurs relations polonaises avaient péri eux aussi au four." 5. (Captives en nos murs)
04/09/1942 / 09/04/1945
Famille Rauch - Madame Alma Rauch, née Erb, dite Anna Roche. "Le 4 septembre 1942, Mademoiselle Danty nous présentait Madame Rauch. D'une famille allemande de sept enfants, elle est née en 1901 en Pologne, aux environs de Bromberg où elle a passé son enfance. Après la guerre de 1914-1918, ses parents se fixèrent à Berlin. C'est là que Madame Rauch, alors Alma Erb, fut factrice dans un grand magasin en attendant son mariage avec un juif polonais, Jacob Rauch : union qui ne devait pas être heureuse... Madame Rauch, abandonnée de son mari, a un enfant de 5 ans, Nizan. La dureté des temps obligeait, même là où l'on aurait pu recevoir mère et enfant, à séparer les enfants de leur mère car, en cas de recherches ou de perquisitions par la Gestapo, l'enfant trahit toujours inconsciemment sa mère. Et le pauvre petit garçon est confié à une colonie d'enfants juifs, aux environs de Brive. D'une santé précaire, avec une vue très défectueuse. Madame Rauch n'est qu'une malheureuse maman désemparée ... Par bonheur, la mère économe parle parfaitement l'allemand... En novembre 1942, grande rafle place du Capitole... suivie de plusieurs autres. Madame Rauch est consternée, ne venait-elle pas d'obtenir un visa pour le départ de son fils en Amérique ? Cette déception n'était que le prélude des angoisses indicibles qui la torturèrent au sujet de son fils... si la Gestapo saisissait la colonie de Brive ! La Mère supérieure s'adressa à une famille amie dont elle connaissait le dévouement et la discrétion. Un foyer fut donc trouvé pour l'enfant. Encore fallait-il le faire venir. Brive était loin. Bien des projets pour aller le chercher échouèrent. Enfin, le 3 décembre 1942, à 21 heures, Nizan, devenu "Rody" à la colonie, arrive à Toulouse. Dans un état pitoyable. Il resta au parloir durant deux jours avec sa maman. Il déclara lui-même "maintenant je m'appellerai Henry". Le lendemain il part à la campagne. Le 24 mai 1943, visite de Nizan, un superbe petit bonhomme dans lequel on avait de la peine à retrouver le miséreux du mois de décembre. Cependant un gros sacrifice assombrissait ce bonheur. L'enfant avait à peu près oublié l'allemand et sa mère ne parlait, en français, qu'un charabia inintelligible au pauvre petit... Les 5, 6 et 7 août, Madame Rauch eut la joie de revoir Nizan : le joyeux Riri. Pour l'enfant, les difficultés n'étaient pas finies... Il fallut renoncer à le laisser dans la famille qui l'avait accueilli, et il aboutit un jour au parloir en mai 1944. Il fut d'abord caché chez des amies, près de la gare Matabiau dont la radio annonçait le bombardement. Enfin, une autre amie de la maison réussit à convaincre une ancienne domestique de le prendre avec elle dans une ferme à 30 kilomètres de Toulouse. Il ne retrouvera vraiment sa maman qu'après la Libération. A Berlin, où la famille Rauch s'est installée en août 1946, Nizan est la consolation de sa maman. De ses nombreux frères, sœurs, neveux, etc., seuls sa sœur Gertrude et son mari ainsi que leur fille sont sortis indemnes de la tourmente. Tous les autres ont été victimes de la Gestapo."6. (Captives en nos murs)
28/08/1942 / 13/09/1942
Famille S. - Selma S., dite "Solange Simon". "Le 28 août 1942, Miss Rot de Neuville nous conduisait une jeune fille juive que la persécution avait refoulée dans le midi. Autrichienne, sans nouvelles de ses parents restés à Vienne, elle ne possédait que de faibles ressources et, pour sa nature habituée à l'indépendance, la transition fut brusque sur toute la ligne. Cet "oiseau" privé de liberté, ne trouva pas dorés les barreaux de la cage hospitalière. J'ai l'impression d'être enfermée dans un asile d'aliénés", soupire-t-elle. Elle parlait gentiment le français et manifestait le désir de se perfectionner dans notre langue pour utiliser ses loisirs forcés. Chaque jour une mère allait la voir... Une occasion s'offrait pour gagner Lyon... C'était pour elle la porte de la Suisse, donc une planche de salut, et son départ fut décidé pour le 13 septembre. "Elle nous quitta visiblement émue, reconnaissante de l'accueil reçu... A Noël, la Mère supérieure recevait d'elle une carte avec un petit mot de gratitude. Naturellement, elle ne donnait aucune adresse. Depuis, plus rien. A-t-elle survécu à la tourmente"7. (Captives en nos murs)
1942 / 1944
Famille Shayevitz - Monsieur et Madame Shayevitz s'était enfuie de Belgique à l'arrivée des Allemands en 1940 avec leurs deux filles Paula et Fanny, et avaient trouvé refuge à Toulouse.
Monsieur et Madame Shayevitz est arrêté lors de la rafle du 26 août 1942. Prévenue à temps, Madame Shayevitz arriva au Couvent de Marie-Réparatrice, les Petites Soeurs des Pauvres, sur les conseils d'un passant. Sa fille Fanny sera hébergée par un couple d'enseignants de la région tandis que Paula, sera cachée successivement chez trois commissaires scouts dont Maria Baccalerie* qui conduisit l'enfant chez ses parents à Toulouse. Elle y restera environ deux ans.

04/09/1942 / 15/10/1943
Famille Sperzling - Irène Sperzling - dite Irène Sutra. "Le 4 septembre, Madame Balesi nous présentait Irène Sperzling. Irène a 21 ans. Polonaise de Looz, elle préparait à Paris sa licence ès lettres quand, personnellement recherchée par la Gestapo. elle a dû fuir, accompagnée de son fiancé, jeune Roumain de 27 ans, professeur de philosophie. Travestie, elle fuit avec lui dans un fourgon de marchandises vers Lyon. Elle est sans ressources. Son fiancé pourvoit à ses besoins. Mais Irène est une enfant gâtée et irréfléchie. Une semaine après son arrivée, un matin de bonne heure, elle sortit en disant à la porterie, sans plus d'explication, qu'elle partait... Elle reviendra quelques semaines plus tard...
5 novembre : Irène est revenue... Ce n'est plus la jolie jeune fille que nous avions connue il y a deux mois. C'est une convalescente bien affaiblie, se remettant lentement d'une forte jaunisse... La pauvre enfant a des allures de petite vieille ... Elle a subi et subit encore le contrecoup des émotions traversées pendant ces derniers mois... Son fiancé, Monsieur Voldman, est très marqué par l'accueil bienveillant fait à la jeune fille malgré sa fugue. Finalement elle se marie le 14 septembre 1944 et, vers le 15 octobre, elle nous quitte, son mari ayant trouvé un logement. Son père, sa mère, sa soeur, tous les siens, deux ou trois cousins exceptés, ont péri victimes de la persécution contre les Juifs en Pologne.
8. (Captives en nos murs)

09/1942 / 09/1942
Famille Voldman (?) - Madame Irène... "A peu près à cette époque, une jeune femme juive, que nous appelions Madame Irène, passa quelques jours à Manrèze. Elle ne put résister à cette séquestration... qu'elle reconnaissait pourtant bien douce. De trop sinistres souvenirs hantaient son imagination et... "drame pour drame", elle préférait encore sa liberté, avec les risques de la mort en camp de concentration à cette lente agonie morale en face d'elle-même dans la solitude du cloître. Elle alla donc respirer à l'air libre, et peu de temps avant la Libération nous apprenions qu'elle avait échappé aux rafles si nombreuses dans la région."9.
Note : il semble s'agir de Irène Voldman, épouse de Claude Voldman.

Juin 1941 / Septembre 1942
Famille Wagner - Entre juin 1941 et Septembre 1942, venus de Belgique via Cazeres-sur-Garonne et Pau, mon pere Benny et ses parents David et Dora WAGNER etaient refugies a Toulouse, au 52 rue Gravelotte. David travaillait comme typographe dans une imprimerie, peut-etre les Parchemins du Midi, dirigee par un monsieur LOUSTEAU ou LOUSTAU. Ce Mr Lousteau avait un frère, directeur à l’EDF, avec 2 usines d’électricité à Genève (Suisse), qui avait le droit de voyager entre France et Suisse comme il le désirait, et était membre du réseau de résistance du père Favre (école St François de Sales, à Ville-La-Grand). Il a ouvert la route vers la Suisse à toute ma famille (une douzaine de personnes). J’aimerais retrouver les descendants de ces deux frères Lousteau (ou Loustau). (Temoignage de mon pere Benny Wagner)
Famille Weil - Madame Weil et sa fille Françoise Weil. "Françoise a 14ans. Juive convertie, elle terminait vers cette époque un séjour aux retraitantes (Manrèze) nécessité pour la poignante situation de sa famille. Son père et ses deux soeurs, Lise et Annette, ont été arrêtés et déportés en camp de concentration. Les jeunes filles en reviendront après avoir gravi un long calvaire. Monsieur Weil ne donna plus de ses nouvelles et le dénouement fatal ne laisse aucun doute à son sujet. La benjamine reste seule à Toulouse avec sa mère qui s'est aussi réfugiée chez nous quelque temps. Madame Weil ensuite nous confie Françoise sans qu'il soit question d'une claustration pour cette enfant qui poursuit ses études. C'est une charmante adolescente très courageuse qui laisse un excellent souvenir... En octobre 1942, il est signalé le passage de quelques juives dont le court séjour ne pouvait se prolonger. Leurs noms même n'ont pu être conservés. En 1943 et en 1944, sans précision : Quelques juives passèrent une, deux ou trois nuits sous notre toit. Il ne fallait garder aucune trace."10. (Captives en nos murs)

21 Familles arrêtées (Toulouse) [Compléter]

01/1944
Famille Amselle - Pierre, né le 20 septembre 1916 à Sezanne (Marne), Juif, habitait Charleville-Mézières. Il était réfugié avec sa famille à Gaillac (Tarn). Résistant, il est arrêté à la gare de Toulouse en janvier 1944 et emprisonné à la prison Saint-Michel de Toulouse. Il sera transféré au Fort Montluc à Lyon, dans la maison des otages. En représailles à un attentat commis la veille au centre SNCF de Portes-lès-Valence, il est fusillé le 8 juillet 1944 sur les lieux même de l'attentat avec 32 autres otages.
Date d'exécution :
08/07/1944

05/1944
Famille Cisinski - Paul, 27 ans, d'une famille originaire de Varsovie arrivée en France en 1920, est arrêté dans une chambre d’hôtel, à Toulouse en 1944, transféré à Drancy le 14 mai 1944 et déporté le 15 mai par le convoi 73 qui fut dirigé d’abord sur Kovno (Kaunas) en Lituanie, où la moitié du convoi resta sur place et fut rapidement anéantie par les S.S. dans la forteresse de la ville, et dans le camp de Pravieniskès. L’autre moitié du convoi fur dirigée sur Reval (Tallinn), en Estonie. Enfermés et condamnés à des travaux extrêmement pénibles, les prisonniers furent presque tous assassinés par les S.S.
Déportation : 15/05/1944
   convoi no 73


02/1944
Famille Gauthier - Jean, né en 1918 à Pamiers, est militaire de carrière (aviation) jusqu’en 1942. Il entre, ensuite, au Service du Ravitaillement à Foix. Très tôt, il prend contact avec les résistants de Franc- Tireur (Amouroux et Cazalé). Ami de Pierre Labarthe (Groupe Morhange), il découvre, aussi, le groupe de résistants du Ravitaillement (de Nattes). Il est arrêté à Toulouse lors de la rafle de l’imprimerie Lion (février 1944). Déporté à Flossenbourg, il meurt le 7 décembre 1944. Une rue de Pamiers porte son nom.
JO :
L'Etat en Ariège


1944
Famille Goldberg - Marcel (Mardochée), né le 04/03/1913 à Varsovie (Pologne) est le fils de Rubin Goldberg et de Chawa Mirla née Kantyn. Marié avec Fanny Fichtenberg, ils habitent Paris. Marcel est représentant de commerce. Réfugiés à Lavaur (Lot-et-Garonne), Marcel, âgé de 31 ans, est arrêté à Toulouse parce que juif et déporté sans retour de Drancy à Auschwitz.11
Déportation : 07/03/1944
   convoi no 69
JO :
DAF-ED 117769


19/08/1944
Famille Gottesman - Né le 21 février 1912 à Dolina (Pologne), mort le 20 août 1944 des suites de blessures reçues dans les combats de la libération de Toulouse (Haute-Garonne) ; soudeur autogène ; résistant FTP-MOI, interrégional FTP-MOI (avril-juillet 1944).
Zeef Gottesman, parfois prénommé Zev et nommé Gotesman, bachelier es lettres, était soudeur autogène. Il entra au FTP-MOI, 35e Brigade devenue Brigade Langer et fut promu commissaire interrégional technique en avril 1944 à la suite de l’arrestation du Sewek Michalak (Charles) qui occupait ce poste. Le commandant Philippe, son grade et pseudonyme dans la clandestinité, assura cette responsabilité jusqu’en juillet 1944. Il fut mortellement blessé le 19 août 1944 dans les combats de la Libération et mourut le 20 août, 17 rue Larrey, à l’hôpital Larrey.
Une plaque est apposée au 10 place du Parlement, ancienne place intérieure Saint-Michel où il fut blessé. Son acte de décès est d’abord dressé au nom de Teef Gattesman, né à Waldenburg (Suisse) puis modifié. Il est signalé qu’il était le fils de Léon Gottesman et de Yetti Flank. Il était marié à Sura Binder qui vivait en 1947, rue Lamarck (Paris XVIIe arr.) et avait deux enfants : Huguette est née en juin 1938 à Paris XII et Victor en juillet 1941 à Nîmes. La mention "Mort pour la France" lui fut attribuée dès décembre 1946 et homologué, à titre posthume capitaine FFI.12

Date d'exécution :
20/08/1944
JO :
Jean-Pierre Besse pour le Maitron-en-ligne

>> Voir les 21 familles arrêtées dans la commune <<


Chronologie [Ajouter]

19/04/1941 - Création de quinze préfectures régionales par décret en zone non occupée à Lyon, Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Toulouse et Limoges ; en zone occupée, à Angers, Dijon, Orléans, Rennes, Rouen, Poitiers, Bordeaux ; en zone interdite, à Nancy, Laon, Châlons-sur-Marne et à Lille, préfecture rattachée à l’administration militaire de Bruxelles.
22/08/1943 - Meurtre perpétré par les unités allemandes d’occupation et recensé par la Commission d’enquête des crimes de guerre. (Voir Crimes de guerre en Haute-Garonne communes par communes).
07/1944 - Meurtres perpétrés par les unités allemandes d’occupation et recensés par la Commission d’enquête des crimes de guerre. (Voir Crimes de guerre en Haute-Garonne communes par communes).
19/08/1944 - Destructions perpétrées par les unités allemandes d’occupation et recensées par la Commission d’enquête des crimes de guerre. (Voir Crimes de guerre en Haute-Garonne communes par communes).


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Vous êtes venus me chercher L'histoire de Rosa Goldmark, Récit 157 pages, réalisation 2014
Auteur : SYLVIE GOLL SOLINAS - terminal




Autres articles parus dans le site de l'AJPN

1 Le docteur Cassan de Toulouse (Le docteur Georges Cassan et son épouse, Andrée Cassan, cachent des Juifs durant la guerre et subviennent à leurs besoins... Témoignage de leur fille, Jeannine Cassan-Laborie. )

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Toulouse sur Wikipedia 
2 La libération de Toulouse : souvenirs d'un commissaire de la République (Pierre BERTAUX (ancien Résistant, ancien Commissaire de la République à la Libération) fait le récit dans une longue interview, non dénuée d'humour, de cette époque troublée de la libération de la ville… )
3 Rencontre avec Paul Niedermann (Conférence de Paul Niedermann (1h24) enregistrée en mars 2011 au collège d'Estagel dans les Pyrénées-Orientales. Paul Niedermann retrace son parcours entre 1935 et 1945 de Karlsruhe à la Maison d'Izieu, en détaillant son passage au Camp de Rivesaltes. )
4 Page Facebook de Lois Gunden Clemens
5 Lien vers l'éditeur du livre "La Villa St Christophe à Canet-Plage" (La Villa Saint Christophe maison de convalescence pour enfants des camps d'internement avril 1941 février 1943 )
6 Vous êtes venus me chercher (Blog de l'auteur - parutions, conférences, signatures... )
7 Elie Cavarroc, Juste des Nations (M. Elie Cavarroc, nommé Juste des Nations. Référence du dossier n°10002 du Comité Français pour Tad Vashem )

Notes

- 1 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, pp. 33-34.
- 2 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 34.
- 3 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 33.
- 4 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 34.
- 5 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, pp. 32-33.
- 6 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, pp. 31-32.
- 7 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 30.
- 8 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, pp. 30-31.
- 9 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par soeur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 31.
- 10 - Source : Captives en nos murs, cahier écrit par sœur Anne de Kermel, concernant l'accueil de Juives au Couvent de Marie-Réparatrice durant la guerre de 1939-1945, in Bulletin de l'Association des archivistes de l’Église de France, n° 62, 2e semestre 2004, p. 34.
- 11 - Témoignage de sa fille, Aline née Goldberg, le 03/10/1995, Daf-Ed 132233, et le 06/12/2012, Daf-Ed 117769.
- 12 - SHD, 16 P 264 092— Michel Goubet, Paul Debauges, Histoire de la Résistance en Haute-Garonne, Milan, 1992 (portrait du Commandant Philippe, p. 99) — État civil de Toulouse.

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***  camp de Noé recherche information sur Lucien Huart Déposée le 14/07/2022

    Bonjour,

    Mon grand-oncle, Lucien Huart (né le 09/07/1884 à Paris 14ème) a été arrêté administrativement et interné à la prison de Saint Michel de Toulouse (avec les frères Eugène et Marius Tricheux). En 1943, il fut interné au camp de Noé et où l'on perd sa trace.
    Si vous avez des informations à ce sujet, merci de communiquer avec moi.
    Lucien Heulle
    [répondre]

***  recherches sur les Justes Déposée le 30/07/2021

    je recherches des documents, temoignages des familles de justes merci [répondre]

***  Recherche famille LOUSTEAU ou LOUSTAU Déposée le 18/12/2014

    Entre juin 1941 et Septembre 1942, venus de Belgique via Cazeres-sur-Garonne, mon pere Benny et ses parents David et Dora WAGNER etaient refugies a Toulouse, au 52 rue Gravelotte. David travaillait comme typographe dans une imprimerie, peut-etre les Parchemins du Midi, dirigee par un monsieur LOUSTEAU ou LOUSTAU. Ce Mr Lousteau avait un frère, directeur à l’EDF, avec 2 usines d’électricité à Genève (Suisse), qui avait le droit de voyager entre France et Suisse comme il le désirait, et était membre du réseau de résistance du père Favre (école St François de Sales, à Ville-La-Grand). Il a ouvert la route vers la Suisse à toute ma famille (une douzaine de personnes). J’aimerais retrouver les descendants de ces deux frères Lousteau (ou Loustau). [répondre]
Répondue le 10/08/2020
    pour des motivations sans rapport direct avec votre recherche, j'ai pris connaissance de votre annonçe. J'ai toutes les réponses à vos questions. J'ai été très étonné par votre recherche, vous le serez en retour par ma réponse.
    Je me suis inscrit spécialement sur ce site de l'a.j.p.n. Je ne connais pas les modalités pour organiser une prise de contact. Toutes mes références précises sont à la disposition de l'a.j.p.n. dans l'attente, salutations
     
Répondue le 12/09/2020
    Réponse picbu : pour des motivations sans rapport direct avec votre recherche, j'ai pris connaissance de votre annonçe. J'ai toutes les réponses à vos questions. J'ai été très étonné par votre recherche, vous le serez en retour par ma réponse.
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    Je suis très étonné de ne pas avoir de réponse à mon message. J’ai la réponse DOCUMENTEE et PRECISE à vos questions. Si j’ai bien compris les preSCRLPTions de l’AJPN je n’ai pas donné mes coordonnées et références dans le texte de ma réponse, j’ai pensé que l’AJPN vous les communiquerai. J’ai en effet donné toutes ces indications à l’organisme avec inSCRLPTion/mot de passe en confiance …! Dans l’attente de vos réponses – Sincères salutations – PPB

    12 septembre 2020
    Je suis très étonné de ne pas avoir de réponse à mon message. J’ai la réponse DOCUMENTEE et PRECISE à vos questions. Si j’ai bien compris les preSCRLPTions de l’AJPN je n’ai pas donné mes coordonnées et références dans le texte de ma réponse, j’ai pensé que l’AJPN vous les communiquerai. J’ai en effet donné toutes ces indications à l’organisme avec inSCRLPTion/mot de passe en confiance …! Dans l’attente de vos réponses – Sincères salutations – PPB
     

***   Déposée le 28/02/2020

    Bonjour ,je recherche des descendants de Caminade Antonin (ou des précisions sur sa vie années 39-43),né le 24/02/1911 , mort en déportation au camp de Bergen-Belsen le 15/11/1944 (infos sur mémorial web); agent du s.r alliance agent du commissaire Philippe Jean, dit Basset, ayant eu de la famille à Beaumont-de-Lomagne (82). Ma mère Marcelle l'aurait cotoyé dans les années 39-41. merci [répondre]

***  Monette Déposée le 04/02/2020

    Qui pourrait me renseigner sur l'identité de « Monette » (premier amour de Boris Vian )
    Aux dires de certains, Monette ( Simone???) , probablement juive, se serait réfugiée en 1940 à Venerque (31810).
    [répondre]

***  lettre de dénonciation du 20 Juin 1943 Déposée le 22/01/2017

    Je fais de recherches sur une lettre de dénonciation du 20 Juin 1943 signée Sérol à Castelnaudary qui a été interceptée et remise à mon Grand-père, Antoine Taillefer ce qui lui valu la vie sauve. Il habitait Castelnaudary et était receveur des Contributions Indirectes.
    En bas de la lettre figure Eugène Viguier, service de la voirie au 33 allée de Brienne à Toulouse. J'ai besoin d'informations pour comprendre.
    [répondre]
Répondue le 23/08/2017
    Eugène Viguier était un Résistant, mort en 44 avec Jean Chaubet dans le maquis de Saint Lys. S'agit il d'une dénonciation "bonus", rajoutée à la hâte en bas de page?
    Sérol n'est pas du tout un nom Audois, ni même du Sud-Ouest, il est porté dans La Loire et l'Allier. Est ce le nom véritable du délateur? Ou un nom de code convenu? Désolée, je n'ai que d'autres questions en réponse aux vôtres...
     

***  Camp de la Noé, recherche information sur Jean Curtil Déposée le 23/05/2016

    Bonjour,
    Mon grand-père, Jean Curtil (né le 29/10/1915 à Lapeyrouse en Ain), a été transféré de la prison d'Eysses (matricule 2340, Lyon) au camp de la Noé, le 18/04/1944. Je cherche à savoir quand et comment il a quitté ce camp pour Compiègne (autour de mai 1944 ?).
    Si vous avez des informations à ce sujet, merci de communiquer avec moi. Céline Curtil.
    [répondre]
Répondue le 23/05/2017
    Bonjour Céline , je suis de Muret 31600 et j'ai un livre sur le camps de Noé ou sont énumérés les personnes qui ont transité par ce camps , je vais essayer de le retrouver et voir si le nom de votre grand père s'y trouve!
    Cordialement . Contarin Alfred .
     
Répondue le 27/06/2017
    Bonjour,
    Selon un dossier de demandes de recherches adressé au Service international de recherches de Bad Arolsen (Allemagne), votre grand-père aurait été transféré à la prison de Toulouse en 1944 (sans date précise), et non Compiègne, puis emmené en Allemagne, vraisemblablement comme STO. Il était employé à Münich à la firme Lorenz-Braren Cyclo Getriebebau, Dachauerstrasse 114, du 16 mai 1944 au 30 mars 1945.
    Les archives de ce Service international de Recherches ont été entièrement numérisées et sont consultables en France aux Archives Nationales, à Pierrefitte-sur-Seine. Le dossier en question est conservé Sous la référence TD 948398.
    Bien cordialement. MLP
     
Répondue le 02/08/2017
    Bonjour, j'aimerai que la personne qui vous répondu (Mr Contarin), si cela lui est possible, puisse me dire si mon grand oncle (petit frère de ma grand mère) est passé par le camp de Noé, en effet, résistant à 19 ans en mai 43, il a été arrêté en Haute Garonne et déporté à Buchenwald où il est mort en janvier 44. Il s'appelait Marcel(Joseph, Vidian) Rambouze,né le 30 mars 1923. Merci 
Répondue le 12/08/2017
    Je vous remercie de m'avoir répondu et d'avoir fait la démarche de vous renseigner auprès du Service international de recherches de Bad Arolsen. Entre temps, j'ai appris qu'il avait été transféré d'Eysses au camp de Noé le 18/04/1944. Il a ensuite été envoyé à la prison de Saint-Michel à Toulouse le 10/05/1944, puis à Münich le 20/05/1944. L'usine de la firme Lorenz a été bombardée en 1944...  

***  Etude de "1944 Alerte..." par L Ségui Déposée le 02/12/2015

    Bonjour,

    Dans le cadre de recherche sur le Train de la Reconnaissance Francaise (envoye par la France in 1949 en temoignage de la gratitude francaise envers les efforts americains), j'etudie le tableau de L Ségui (ou Séqui) qui fut offert au Train.
    Ce tableau, intitule "1944 Alerte..." decrit une scene de nuit, ou une femme et son enfant caches s'abritent sous l'arche d'un porche alors que des projecteurs balayent le ciel et qu'une troupe sombre avance dans la rue.

    Le tableau a ete envoye de Toulouse depuis l'adresse 34, r. de la Fonderie, Toulouse

    J'ai trouve un film de propagande a l'INA:
    http://www.ina.fr/video/AFE86002652
    (bombardement en avril 1944?)
    Et un livre, Histoire et Mémoire de la Seconde Guerre mondiale à Lectoure (Gers) par Pierre Léoutre (p49 bombardement en aout 1944?).

    Je cherche a en apprendre plus soit sur les bombardements, soit sur le peintre.

    Le tableau est dans la collection de l'Arizona Capitol Museum, Phoenix, Arizona et est visible ici:
    http://azmemory.azlibrary.gov/cdm/singleitem/collection/acmfriend/id/67/rec/35

    Bien a vous,

    Alexis
    [répondre]
Répondue le 18/12/2015
    Bonjour, il se trouve que je connais Pierre Léoutre , si vous voulez je peux le contacter, et peut être avoir plus de renseignements sur ce que vous recherchez! Cordialement C Fred.  

***  Recherche famille CAZENAVE Déposée le 18/12/2014

    Je recherche les descendants d'une famille CAZENAVE a Cazeres-sur-Garonne. Mr Cazenave etait un fermier proprietaire d'une grande ferme, qui a heberge mon pere Benny Wagner et mes grandparents David et Dora Wagner de mai a octobre 1940. David etait responsable des refugies belges. [répondre]

***  Recherche Déposée le 03/11/2014

    Je recherche toute personne ayant connu Marie Louise DUBOIS, demeurant à CUGNAUX, en 1944.
    Célibataire, originaire de la Marne, âgée de 22 ans, elle exerçait la profession de
    cuisinière, probablement auprès d'une unité militaire d'occupation.En 1945 ou 1946, elle demeurait à SAINT-SULPICE (81)
    [répondre]

***  recherche famille de Labarthe Déposée le 19/12/2013

    Mes parents, Elie et Marinette BABANI, tenaient un magasin "Robdor" à Toulouse. J'avais 3 ans, ils m'ont cachée, confiée à des personnes de leurs connaissances vivant à Labarthe/Leze, dans les années 1941/42.

    je voudrais tant retrouver ces personnes!!
    Merci à tous ceux qui pourront me donner des renseignements de me contacter au 06 59 06 09 43.
    moniksim@gmail.com

    Monique Babani (alias Bertrand)
    [répondre]

***  recherche grand-pere Déposée le 19/09/2013

    Je recherche mon grand-père, né en 1882 à Bellelicourt (02). Il est venu s'installe à Touille aux environs de 1914 (il habitait à l'ancienne usine en rentrant après le pont à droite). Il serait mort après 1933 car mon frère ainé l'a connu. Il est surement enterré à Touille. Ma grand-mère, Sidonie Hugot épouse Cocu est morte le 04/02/1932. Merci d'avance. M.CAHART [répondre]

***  Recherches Germain SUBRA Déposée le 31/05/2011

    Bonjour,
    J'effectue actuellement des recherches sur mon grand-père : Germain Augustin SUBRA, né à Béziers le 27 08 1895, commissaire divisionnaire et chef de la police judiciaire de Toulouse, mort en déportation le 5 (ou 8) mai 1945 à Mauthausen (Camp de Gusen II - BergKrystall). Matricule 99143.
    Incarcéré à la prison de Saint Michel à Toulouse, il est parti le 3 juillet 1944 avec «le train fantôme» (dernier convoi pour les camps). Il passa plusieurs jours à la synagogue de Bordeaux avec les codétenus du train fantome. Ce train fantôme est parti de Bordeaux le 9 août 1944 et est arrivé à Dachau le 28 août 44. Transféré vers Dachau, puis le 14 septembre 1944 vers Mathausen et Gussen, Il serait décédé le 08/05/45 d’après les registres de Mathausen, une mention «décédé avant rapatriement» figure aussi sur ce registre.
    Voila pour les informations "officielles".
    Ce que je sais de lui, d'après la mémoire familiale : Mon père l'a vu se faire arrêter par le Gestapo dans un train dans les environs de Toulouse, suite à cela il ne l'a jamais revu.
    Une association d'anciens combatants nous a fait savoir qu'il aurait été fusillé à Bordeaux (peur de la débacle), puis que son corps aurait été enregistré "vivant" à Mathausen. Cela s'est avéré faux.
    Il était donc commissaire divisionnaire et chef de la police judiciaire (nommé le 27 12 1941) de Toulouse, et responsable de la sécurité de Pétain pour cette zone (j'ai des photos de lui avec le M Pétain) et aussi résistant (double casquette). Il aurait favorisé le passage de personnes vers l'Espagne, et aurait participé activement à la résistance, mais je ne trouve rien concernant ces faits.
    Il est cité plusieurs fois dans un livre dont je ne connais pas le nom - livre évoquant des entretiens dans le commissariat de Toulouse concernant le passage de français et juifs vers l'Espagne.
    Le besoin de mémoire est donc nécessaire, je cherche aujourd'hui à clarifier son passé, si vous avez quelques renseignements qui pourraient m'avancer, merci de me le faire savoir.
    Je cherche particulièrement à savoir s'il eu des décorations, et quelles furent ses activités (le pourquoi de sa déportation).
    Par avance merci
    Renaud SUBRA
    subra.renaud@orange.fr
    [répondre]
Répondue le 30/07/2011
    Bonjour . Je viens de lire votre mail et je n'ai malheureusement pas de réponses à vous donner , mais si je réponds à votre message , c'est que moi aussi je suis à la recherche de l'historique de mon oncle. En effet , celui-ci voulait passer en Espagne et fût dénoncé . Il fût interné aussi à Mathausen où il y mourut en avril 1945 . Auriez-vous peut être , la possibilité de savoir s'il existe des documents écrits sur cette période et surtout , si votre grand-père aurait laissé des preuves soit d'actes de résistances , soit des dénonciations écrites , concernant des arrestations de 1943 sur des individus de Périgueux ou de Boulazac ( 24000 )et que je pourrais consulter ? D'après mon père ( décédé depuis 5 ans ) son frère Gérard SAINT-MARTIN aurait été dénoncé par peut être le ''passeur''...
    Si vous savez où et à qui je peux demander ces renseignements ...je vous en remercie de tout mon cœur , car je sais ce que nous descendant de ses héros pouvons ressentir . Je vous souhaite d'avoir vos propres renseignements et d'honorer sa mémoire comme vous le désirez . Meilleurs salutations . Jef SAINT-MARTIN
     


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