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Préfecture :
Bordeaux
Préfets :
Marcel Bodeman
(01/06/1937 - 1940) Préfet de Gironde
Léopold Chénaux de Leyritz
(25/06/1940 - 24/01/1944) Léopold Marie Frédéric Chéneaux de Leyritz, Préfet de Haute-Garonne et préfet régional de la région de Toulouse à partir de 1941 (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1896-1970)
François Pierre-Alype
(01/08/1940 - 1942) Marie François Jules Pierre dit Pierre-Alype, Préfet de Gironde et à partir d'août 1941, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1886-1956)
Directeur de cabinet : Olivier Reige
Maurice Sabatier
(01/05/1942 - 1944) Maurice Roch Antoine Sabatier, Préfet régional de la région de Bordeaux (Basses-Pyrénées, Gironde et Landes) (1897-1989)
Maurice Papon
(06/1942 - 05/1944) Secrétaire général de la préfecture de la Gironde et dirige le Service des questions juives. Il est condamné en 1998 pour complicité de crimes contre l'humanité (1910-2007)
André Sadon
(24/01/1944 - 06/02/1944) André Paul Sadon, Préfet régional de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1891-1965)
Jean Cassou
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1897-1981)
Pierre Berteaux
(1944 - 1946) Pierre Félix Berteaux, Commissaire régional de la République de la région de Toulouse (Ariège, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne et les parties non occupées des Basses-Pyrénées, de la Gironde et des Landes (1907-1986)
Léon Coursin
(Mai 1944 - 30/08/1944) Préfet de Gironde
Gaston Cusin
(30/08/1944 - 18/05/1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1903-1993)
Désiré Jouany
(18/05/1945 - 11/03/1947) Préfet de Gironde
Jacques Soustelle
(Mai 1945 - Juin 1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1912-1990)
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Département de la Gironde en 1939-1945
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La sous-préfecture d'Arcachon
source photo : www.fdpi.eu
crédit photo : Le07moijytiens |
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Sous-préfecture de Langon
source photo : Olivier Aumage
crédit photo : D.R. |
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Bordeaux, place de la Comédie en juin 1940
source photo : Dessin de J. Simont
crédit photo : D.R. |
Histoire
La drôle de guerre
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
5 millions de français sont mobilisés.
520 000 personnes sont évacuées des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
C'est une population apeurée, anxieuse, affamée et assoiffée par les chaudes journées de mai et juin 1940 qui arrive en Gironde.
A Bordeaux, le gouvernement français et environ deux cent parlementaires sont repliés depuis le 11 juin 1940.
Du 17 au 25 juin, la population de la ville passe de trois-cent mille habitants à un million. On sert un million deux-cent mille repas par jour dans les centre de réfugiés et les restaurants. Les réfugiés sont présents partout et errent à travers les rues et bivouaquent dans les rues, sur les cours, dans les parcs, sur les places envahis de véhicules, sur le port… Des provocateurs acquis aux idées fascistes et nazies se mêlent à la foule.
Les réfugiés étrangers des territoires occupés par les armées d'Hitler arrivent dans une France xénophobe et antisémite, qui construira des camps pour les "accueillir" alors qu'ils tentent de gagner Bordeaux, ville portuaire, ou Hendaye, ville frontière pour traverser l'Espagne et atteindre les ports portugais vers le monde libre.
12/12/2010
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Bordeaux dans la tourmente de la défaite
Le nom de Bordeaux se décline souvent dans la mémoire collective avec celui de défaite. Cette vision des événements de mai-juin 1940 se veut trop simplificatrice. Archives et témoignages révèlent une histoire beaucoup plus complexe qui se divise en trois grandes phases chronologiques.
Avec la débâcle militaire, des millions de civils, originaires de Belgique, du Luxembourg, de Lorraine, du Nord et de la région parisienne fuient sur les chemins de l’exode, venant s’ajouter aux réfugiés espagnols arrivés en Gironde depuis 1936, aux émigrés juifs du IIIe Reich internés dans les camps de Bassens et de Libourne, aux évacués de Meurthe-et-Moselle accueillis en septembre 1939. En quelques semaines, la population bordelaise est multipliée par deux, passant de 300 000 à 700 000 habitants. La ville se transforme en une cohue indescriptible : "tout le centre de la ville n'était qu’une foire en plein vent" résume Léon Blum, "un entassement humain de centaines de milliers de migrants déboussolés, à la recherche d’un boulanger" se souvient Charles Tillon. Les exilés bivouaquent dans les parcs et sur les trottoirs, des centaines de véhicules, de voitures à cheval et de bicyclettes aux chargements les plus hétéroclites envahissent les rues et le port.
Les moyens mis en œuvre se révèlent bien vite insuffisants. Plus d’un million de repas sont distribués quotidiennement. Mais la pénurie menace, l’eau est rationnée, les hébergements, même de fortune, font défaut.
La débâcle frappe également les entreprises, à l’image des usines Peugeot. Aux termes d’un accord entre le ministère de l’Air et le groupe Peugeot, de nombreuses machines sont transférées dans l'agglomération bordelaise à partir du printemps 1939 pour alimenter un vaste complexe aéronautique militaire. En juin 1940, 4 000 salariés des usines Peugeot de Sochaux ainsi qu’une partie des archives sont évacués sur Bordeaux. La banque de France y transfère son siège social, de nombreuses succursales, leurs réserves en billets. L’eau lourde, utilisée par Frédéric Joliot-Curie dans son laboratoire du collège de France, est également transportée en Gironde.
À partir du 14 juin, l'appareil d'État se replie à son tour en Gironde.
Bordeaux, après les épisodes de la Commune en 1870-1871 et du repli de septembre-décembre 1914, s'improvise capitale de la France pour la troisième fois de son histoire.
Plus de 1 100 fonctionnaires s’établissent dans la cité où 300 bureaux sont réquisitionnés.
Le président de la République, Albert Lebrun, s’installe dans l’hôtel de préfecture et le président du Conseil, Paul Reynaud, également ministre des affaires étrangères, de la Défense nationale et de la Guerre, dans l’hôtel du commandant de la XVIIIe région militaire, deux bâtiments situés rue Vital-Carles, "seule voie calme, selon les souvenirs du journaliste Alfred Fabre-Luce, barrée par la police, où siège le gouvernement".
Les autres ministères sont hébergés dans divers hôtels particuliers du centre-ville tandis que la Chambre des députés et le Sénat sont éloignés dans des immeubles périphériques et inadaptés. De même, le Conseil d’État, privé de ses archives et isolé dans le sud du département, à Monségur, est contraint de suspendre ses activités.
Les détenus des prisons du Cherche-Midi et de la Santé sont transférés au Fort du Hâ. Quatre d'entre eux, condamnés à mort pour trahison par le 3e Tribunal militaire de Paris, sont exécutés le 22 juin, sur le champ de tir de Verthamon, à Pessac.
Les gouvernements en exil de Pologne, du Luxembourg et de Belgique trouvent refuge dans le département. Ce dernier, établi à Sauveterre-de-Guyenne, refuse de poursuivre la guerre et se prononce le 27 juin en faveur d’un rapatriement. Les ambassades et les légations étrangères font escale dans 70 châteaux vinicoles du Bordelais, de la juridiction de Saint-Émilion, du Sauternais et du Médoc. Ainsi, l’ambassadeur du Portugal et son personnel logent au château Lamarselle à Saint-Émilion.
L’angoisse grandit encore lorsque les premiers détachements de l’armée française traversent la région dans le désordre le plus complet. Le 14 juin 1940, le général Sikorski, son état-major et un millier d’hommes se replient à Libourne. Plus de 200 officiers, autant de sous-officiers et 3 000 hommes de troupes sont recensés à Bazas, au sud de Bordeaux, entre le 19 et le 21 juin. Les 236e et 237e divisions légères d’infanterie installent leur cantonnement entre Sainte-Foy et Bergerac.
C’est dans ce contexte, aggravé par les manigances du maire de Bordeaux, Adrien Marquet, et les intrigues de Pierre Laval, que se délite le tissu national et se trament des décisions politiques lourdes de sens. Le clan des pacifistes, bientôt rejoint par les germanophiles et les Maurrassiens, complotent déjà en sousmain contre la République et entendent instaurer un ordre nouveau. Le débat entre partisans de l'armistice et partisans d’une capitulation militaire puis d’un départ en Afrique du Nord pour continuer la lutte tourne à l’avantage des premiers. Marquet multiplie volontiers les réunions pour réclamer l’arrêt des hostilités : "il faut arrêter la boucherie […]. Assez ! Assez ! Il faut traiter. Toute résistance est impossible, […] il n’y a plus rien à faire."
Le 17 juin, Paul Reynaud démissionne, aussitôt remplacé par le maréchal Pétain qui invite le jour même les Français "à cesser le combat". Rassurée, par la présence à la tête du pays du vainqueur de Verdun qui apparaît pour beaucoup comme l'homme providentiel, l’opinion publique dans sa grande majorité exprime un certain soulagement de voir la guerre se terminer.
L'ampleur de la défaite et l'exode avec ses longs convois hétéroclites ont, il est vrai, fortement ébranlé les consciences, profond traumatisme qui oriente durablement l'opinion vers le maréchalisme.
Vingt-sept parlementaires – dont Édouard Daladier, Georges Mandel arrêté le 17 juin et accusé d’avoir fomenté un coup d'état, Jean Zay, Pierre Mendès France – refusent cependant de suivre le maréchal Pétain et appareillent du Verdon, à bord du Massilia, le 21 juin pour Casablanca, sous les insultes de l’équipage.
Le 18 juin, une autre voix se fait l’écho de Pétain depuis Londres : le général de Gaulle, sous-secrétaire d’État à la Guerre dans le gouvernement Reynaud, parti de l’aérodrome de Beutre-Mérignac. Il appelle les Français au micro de la BBC à poursuivre le combat. L'attrait du littoral et la proximité de l'Espagne font alors de l'Aquitaine une plaque tournante de l'évasion et de l'exil.
Entre le 21 et le 24 juin 1940, plus de 260 civils et militaires s'embarquent à Bayonne et à Saint-Jean-de-Luz sur des navires belges et polonais à destination de l'Angleterre. Parmi eux, René Cassin, Daniel Cordier et Raymond Aron, figures majeures de la France Libre. Un autre appel à la Résistance, moins connu, est lancé à Bordeaux le 17 juin par Charles Tillon, en marge de la ligne politique du parti communiste, pour dénoncer la trahison de la bourgeoisie française, refuser la guerre des capitalistes et "former un gouvernement populaire, luttant contre le fascisme hitlérien et les 200 familles, s’entendant avec l’URSS, pour une paix équitable, luttant pour l’indépendance nationale et prenant des mesures contre les organisations fascistes".
La ville de Bordeaux est bientôt rattrapée par les réalités de la guerre. La ville est bombardée par la Luftwaffe dans la nuit du 19 au 20 juin. Le bilan est lourd : 63 morts et 185 blessés. De nombreux ponts sont détruits par l’armée française pour protéger sa retraite et retarder l’ennemi, comme dans le pays foyen.
Une ligne de démarcation, conformément à la convention d'armistice franco-allemande du 22 juin, divise la région en deux zones.
Pour des impératifs économiques et stratégiques, le littoral atlantique, pourtant éloigné de la ligne de front atteinte par la Wehrmacht, est englobé dans la zone occupée.
Ainsi, les Allemands mettent la main sur Bordeaux et son port qui, malgré un certain déclin, conservent un rayonnement international. L’occupation du département assure également aux autorités allemandes d’importants atouts économiques : le négoce du vin, des industries stratégiques (complexes pétrolier et aéronautique), un large arrière-pays agricole.
Capitale provisoire de la France encore pour quelques jours, la ville de Bordeaux est déclarée ville ouverte par le maréchal Pétain. Des postes munis de drapeaux blancs sont installés aux entrées de la ville. Le 26 juin, le haut commandement allemand fait savoir au ministère de la Guerre que l'agglomération bordelaise ne serait pas occupée avant le 1er juillet. Seul le commandant allemand de la place de Bordeaux, le général Von Faber du Faur, prend possession de ses bureaux le 28 juin. Le lendemain, le gouvernement quitte Bordeaux pour Vichy.
Adrien Marquet appelle ses concitoyens au calme, à la discipline, à l'ordre et à la dignité.
Le 1er juillet, l'occupation de la ville devient effective. Traumatisée, humiliée, la population subit les événements comme l’écrit dans le Figaro, François Mauriac témoin privilégié des événements depuis sa propriété de Malagar : "Les défilés de troupes allemandes, ce n'était guère pour eux qu'un effet de cinéma. Cela faisait partie d'un pittoresque qui ne concernait personne entre la Loire et les Pyrénées".
20/08/2010
Auteur : Philippe Souleau
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[Compléter l'article]
L'Occupation et la collaboration
C'est à Bordeaux que le 17 juin 1940, le maréchal Pétain, nommé à la présidence du Conseil, réclame un armistice à l’Allemagne tandis que le général de Gaulle en désaccord avec Pétain et son nouveau gouvernement s'envole de Bordeaux-Mérignac pour rejoindre l'Angleterre et constituer le gouvernement de la France Libre (où il prononcera sur les ondes de Radio Londres le fameux appel du 18 juin) et que Aristides de Sousa Mendes, n'écoutant que sa conscience, assiégé de demandes de visas décide de désobéir aux ordres inhumains de son gouvernement et accorde passeports et visas à tous ceux qui en font la demande sans discrimination d'origine, de races ou de nationalités.
De nombreux réfugiés songent à s'embarquer pour l'Afrique du Nord, la Grande-Bretagne, l'Amérique du Nord ou du sud, l'aéroport de Mérignac est assiégé, les autres reprennent la route vers le Sud, vers Bayonne.
Le 22 juin 1940, la France capitule et Pétain signe l'armistice avec les Allemands à Rethondes.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone sud où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Ain, Allier, Charente, Cher, Dordogne, Gironde, Indre-et-Loire, Jura, Landes, Loir-et-Cher, Pyrénées-Atlantiques, Saône-et-Loire, Vienne.
Le 28 juin 1940, l'armée allemande entre dans Bordeaux ville ouverte et le 29 le gouvernement français quitte Bordeaux et part s'installer à Vichy.
La Gironde est occupée.
Dans la région, la ligne de démarcation sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
La ligne de démarcation est une frontière intérieure instaurée conformément à l'armistice de juin 40, qui va séparer la France en zone occupée et zone non occupée, sur 1 200 km. Elle va jouer le rôle d'une frontière classique avec ses attributs (guérites, barrières, barbelés, voire mines).
Elle passait près d’Angoulême, Aubeterre-sur-Dronne et Ribérac, Montpon-Ménestérol, Castillon-la-Bataille et Sainte-Foy, La Réole, Auros, Roquefort (Landes), Mont-de-Marsan, Saint-Sever, Hagetmau, Orthez, Mauléon, Saint-Jean-Pied-de-Port...
En Gironde, la ligne de démarcation part de Castillon (qui n'est pas encore "la bataille") jusqu'au sud de Captieux au lieu-dit le Poteau.1
Les communes de Gironde non occupées seront rattachées au Lot-et-Garonne jusqu'en mars 1943 : Aillas, Auriolles, Auros, Bagas, Barie, Bassanne, Berthez, Bieujac, Birac, Blaignac, Bourdelles, Brannens, Brouqueyran, Camiran, Casseuil, Castelmoron-d'Albret, Castets-en-Dorthe, Castillon-de-Castets, Caudrot, Caumont, Cauvignac, Cazats, Cazaugitat, Cleyrac, Coimères, Cours-de-Monségur, Cours-les-Bains, Coutures, Cudos, Dieulivol, Escaudes, Floudès, Fontet, Fossès-et-Baleyssac, Gajac, Gans, Gironde-sur-Dropt, Giscos, Goualade, Grignols, Hure, Labescau, Lados, Lamothe-Landerron, Landerrouet-sur-Ségur, La Réole, Lartigue, Lavazan, Le Puy, Les Esseintes, Lerm-et-Musset, Listrac-de-Durèze, Loupiac-de-la-Réole, Loubens, Marions, Masseilles, Mauriac, Mesterrieux, Mongauzy, Montagoudin, Monségur, Morizès, Neuffons, Noaillac, Pellegrue, Pondaurat, Puybarban, Rimons, Ruch, Roquebrune, Sainte-Ferme, Sainte-Gemme, Saint-Antoine-du-Queyret, Saint-Côme, Saint-Hilaire-de-la-Noaille, Saint-Loubert, Saint-Martin-de-Lerm, Saint-Martin-du-Puy, Saint-Martin-du-Sescas, Saint-Michel-de-Castelnau, Saint-Michel-de-Lapujade, Saint-Pardon-de-Conques, Saint-Pierre-de-Mons, Saint-Romain-la-Virvée, Saint-Sève, Saint-Sulpice-de-Guilleragues, Saint-Vivien-de-Monségur, Sauviac, Savignac, Sendets, Sigalens, Sillas, Soussac, Taillecavat.
Le département est vraiment coupé en deux. Tout l'été 1940, il n'est même pas possible d'envoyer une carte postale d'une zone à l'autre. On ne peut plus s'écrire, pas davantage se parler puisque le téléphone est coupé, et même se voir. Les deux mondes se tournent le dos. Un premier assouplissement intervient en octobre 40. En 1941-1942, il est possible de s'envoyer des cartes types avec des mentions écrites préalablement à biffer, du style "je suis malade / en bonne santé", etc.
Elle se veut imperméable, mais elle est difficile à garder, et ceci malgré les patrouilles parfois associées de chiens. D'autant qu'on ne sait pas forcément où elle passe à quelques centaines de mètres près. Elle suit en général des routes ou des petites rivières. Mais il arrive qu'elle tranche des propriétés.
À Saint-André-du-Bois, on entre dans une maison dans une zone et on en sort dans l'autre car cette frontière n'a pas été formalisée localement mais en Allemagne.
Bazas est coupée en deux avec une mairie en zone occupée et une autre en zone non occupée. À Langon, les faubourgs sont isolés du reste de la ville. Mais ce genre de situation est rare car alors, la ligne est trop dangereuse à tenir. La situation de Langon est particulière car c'est un carrefour routier et un nœud ferroviaire qui en font une des villes les plus importantes sur toute la ligne de démarcation.
Pour passer d'une zone à l'autre, il faut un Ausweis. Des agriculteurs dont la propriété est coupée en deux, des salariés dont le patron est de l'autre côté de la ligne, des étudiants rentrant de vacances… peuvent en bénéficier, mais le protocole administratif est très lourd et les Allemands ne traitent pas les cas particuliers.
Des gens que leur fonction met en contact avec des personnes venues franchir la ligne en fraude vont devenir passeurs : cheminots, hôteliers, facteurs, chauffeurs de taxi… Ils se mettent en rapport avec les agriculteurs qui connaissent le terrain. Il y a une filière entre professions, souvent spontanée.
Le risque, c'est la prison et parfois la condamnation à mort par un tribunal militaire allemand. On peut dire que c'est la première forme de résistance.
Il y aura beaucoup d'arrestations auprès de la ligne.
A partir de 1941 après les rafles du Vel d'hiv et de Bordeaux, les Juifs vont tenter de s'enfuir en masse. Philippe Souleau relève 600 arrestations rien que pour la Gironde réparties moitié dans un sens et moitié dans un autre, car leur sécurité n'était pas assurée en zone non occupée.
La ligne de démarcation disparaît après le débarquement en Afrique du nord en novembre 1942.
30/11/2010
[Compléter l'article]
Les Juifs en Gironde
Vichy développe une politique antijuive dans la perspective d'une collaboration avec l'Allemagne nazie et fait promulguer le premier statut des Juifs le 3 octobre 1940 avec l'aval et la confiance d'une grande partie de l'opinion publique.
Dès la mi-octobre 1940, les commerces juifs sont désignés par une affiche posée sur la devanture.
29 mai 1942 le port de l’étoile jaune devient obligatoire pour les Juifs de Gironde, alors que l'ordonnance ne prévoyait le port de l'étoile qu'en zone occupée.
Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, seront pourchassés et persécutés parce que Juifs et massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront.
Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.
21/08/2010
[Compléter l'article]
Les proscrits du régime
Les Tsiganes
Les Tsiganes sont internés dans les camps français.
Les franc-maçons
Les franc-maçons son démis de leurs fonctions.
Les communistes
Les fonctionnaires syndicalistes et communistes ou suspectés de l'être, sont recensés par la gendarmerie française, considérés comme "indésirables", démis de leurs fonctions, pourchassés, arrêtés et internés.
Les réfractaires au STO
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.
01/11/2010
[Compléter l'article]
La résistance
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les FFI du département comptent 2705 membres.2
14/08/2010
[Compléter l'article]
Toutes les communes de la Gironde
Les camps et les lieux d'internement de la Gironde
111e-143e-144e-145e-211e-212e-219e CTE Saint-Médard-en-Jammes 33160 Saint-Médard-en-Jalles
114-5e CTE Captieux 33840 Captieux
222e CTE de Lacanau-Océan 33680 Lacanau
69e CTE du Camp de Souge 33127 Martignas-sur-Jalle
Camp de Bassens 33530 Bassens
Camp de Beau-Désert 33700 Mérignac
Camp de Joué-en-Gironde 33830 Belin
Camp de Jouhanet 33113 Saint-Symphorien
Camp de La Burthe 33113 Saint-Léger-de-Balson
Camp de La Réole 33190 La Réole
Camp de Libourne 33500 Libourne
Camp de Saint-Symphorien 33113 Saint-Symphorien
Camp de Souge 33160 Saint-Médard-en-Jalles
Caserne Boudet 33000 Bordeaux
Caserne coloniale Quai de Bacalan 33000 Bordeaux
Centre Talence 33400 Talence
Citadelle de Blaye 33390 Blaye
Fort du Hâ 33000 Bordeaux
Frontstalag 221 Bordeaux 33000 Bordeaux
Frontstalag 221 Saint-Médard 33650 Saint-Médard-d'Eyrans
Frontstalag 221S Bordeaux 33000 Bordeaux
OT Lager Otto Weddigen 33000 Bordeaux
Prison Jules-Ferry 33500 Libourne
Stalag 221 Saint-Médard-en-Jalles 33160 Saint-Médard-en-Jalles
Synagogue de Bordeaux 33000 Bordeaux
Les lieux de sauvetage de la Gironde
Asile des sourdes-muettes
33000 Bordeaux
Collège de garçons
33220 Sainte-Foy-la-Grande
Solarium
33170 Gradignan
Les 54 Justes parmi les Nations de la Gironde
6 Familles hébergées, cachées ou sauvées de la Gironde[Compléter]
Gradignan (Témoignage Michelle Plat)
10/1940 - 07/1945 Famille Plat -
Michelle, Andrée, Eugénie, née le 9 novembre 1932 à Pocé-sur-Cisse (Indre-et-Loire), a séjourné au Solarium de Gradignan d'octobre 1940 à juillet 1945. Originaire de Pocé-sur-Cisse, elle est placée par une assistante sociale à la suite du décès de sa mère, son père travaillant n'étant pas en mesure de s'occuper de ses filles. Sa grande soeur, Odile, l'y rejoindra. En juillet 1945, elles retrouvent leur père à Pocé-sur-Cisse.
Langon
09/04/1943 - 09/04/1943 Famille Van De Velde Gilbert -
Monsieur Baral (ou Barral ou Banal) qui habitait Place Maubec à Langon. Il aurait aidé mon père Gilbert Van De Velde à passer la ligne de démarcation le 9 ou 10 avril 1943.
Léognan
Famille Vaicbourdt -
Lucien et Irène ont été sauvés par Mr Saufrignon et un villageois de Léognan, tandis que leur mère, Rische née Zapun et sa fille Myrianne (12 ans), sont arrêtées parce que juive à Léognan au petit matin puis déportées sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 67 du 03/02/1944.
Pessac
17/06/1940 - JJ/MM/1945 Famille COLEY -
Coley Jules-Emile affecté spécial Peugeot a quitté Sochaux, comme environ 4 000 salariés de l'entreprise, avec sa famille (son épouse et deux enfants de deux ans et onze mois) en camionnette de service le 15 juin 1940 pour arriver à Bordeaux le 17 juin. Après un cours séjour dans un centre d'accueil il a emménagé dans une petite maison meublée à Pessac. Ouvrier régleur à l'usine Peugeot de Mérignac ils ont demeuré à Pessac jusqu'à la libération de Sochaux en 1945. Ils ont eu un enfant né à Pessac le 22 décembre 1942.
Sainte-Foy-la-Grande
1942 - 1944 Famille Lévy -
En 1942, André Lévy est admis à l’externat du collège.
Villenave-d'Ornon
1939 - 1945 Famille Panaras -
Girsch Panaras et son épouse Ida habitent à Bazas. Ida est malade et place ses deux enfants, René né à Paris en 1934 et Annette née à Bazas en 1938. René est confié à la famille Baluteau à Saint-Côme près de Bazas, avant de rejoindre à Bordeaux sa tante Dora et ses grands-parents à Bordeaux. La petite Annette est confié à Georges* et Lucienne Mitteau* à Villenave-d'Ornon dans le quartier de Chambéry, près de Léognan, où elle restera jusqu'en 1945.
Ida décède en 1940 et son mari Girsch Panaras, mobilisé à la déclaration de Guerre, est fait prisonnier le 17 juin 1940. Il sera libéré par les troupes russes le 1er mai 1945 et récupèrera ses deux enfants.
361 Familles arrêtées dans le département [Compléter]
Famille teyssier -
Arcachon
15/07/1942 Famille Melemberg - Charles, 16 ans et demi, né le 25 octobre 1925 à Arcachon habitait Arcachon. Il a été raflé le 15 juillet, déportés via Bordeaux le 19/07/1942 par le convoi n° 7 qui transportait 61 enfants dont 4 enfants raflés dans la région de Bordeaux et assassiné à Auschwitz. Déportation : 19/07/1942 convoi no 7
Bazas
1942 Famille Lewartowski - Marie, 15 ans et demi, née le 16 octobre 1928 à Nancy, Jacques, 11 ans et demi, né le 24 août 1932 à Nancy et Gaston, 6 ans et demi, né le 20 mars 1937 à Nancy, habitaient Bazas. Raflés, déporté via Bordeaux le 03/02/1944 par le convoi n° 67, ils ont été assassinés à Auschwitz.
Bègles
03/02/1944 Famille Guerstein - Serge, 15 ans et demi, né le 21 novembre 1928 à Bordeaux, habitait 5, place de la Liberté à Bègles. Raflé, déporté le 03/02/1944 par le convoi n° 67, il sera assassiné à Auschwitz le 15 février 1944.
Déportation : 03/02/1944 convoi no 67 Date d'exécution : 0000-00-00 JO : JO1994p07220-07229
Bonnetan
03/02/1944 Famille Medalia Kirchenblatt - Fanny née Branetzky le 16/06/1883 à Ivry-sur-Seine (Seine-et-Oise), 61 ans, sa fille Céline, 39 ans, née en 1905, épouse Kirchenblatt et son petit-fils Marc, 7 ans et demi, né le 14/09/1936 à Paris, étaient réfugiés à Bonnetan. Raflés parce que juifs, ils sont déportés via Bordeaux le 03/02/1944 par le convoi n° 67, ils seront assassinés à Auschwitz. Le frère de Marc sera assassiné en France. Déportation : 03/02/1944 convoi no 67
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Chronologie [Ajouter]
17/06/1940 -
Le général de Gaulle embarque à Mérignac dans un avion à destination de Londres.
05/08/1942 -
La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes...
26/08/1942 -
Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27.
08/10/1942 -
Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
19/10/1942 -
La préfecture de Bordeaux ordonne des rafles de juifs à Bordeaux et des communes avoisinantes les lundi 19 et mardi 20 octobre 1942. Le 26 octobre, 73 juifs seront déportés à partir de la gare de Bordeaux.
31/01/1944 -
Grande rafle ordonnée par le Préfet de région Poitou-CharentesLencloître France
Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
réalisation 2011
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
Liens externes
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1 Comité national français en hommage à Aristides de Sousa Mendes
2 Connus ou inconnus mais Justes (C’est dans le sillon creusé par Aristides de Sousa Mendès, Madeleine Barot, Charles Altorffer, Marc Boegner, Henry Dupuy, Raoul Laporterie… que s'ancre le souvenir de tous ces Justes que la modestie pourrait renvoyer à l’oubli et à l’indifférence.
Ce livret du Crif Sud-Ouest Aquitaine, écrit et coordonné par Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN, rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. La moindre des choses était de leur permettre de dire et de déposer leur histoire, pour que l’avenir ne les oublie plus jamais, ni eux ni les anonymes qui ont aidé au sauvetage de Juifs. )
3 Victime en représailles à Mussidan
4 Souvenir Français Loudun - GABORIAUD Alphonse (Site du Souvenir Français - Comité de Loudun Page GABORIAUD Alphonse )
5 Souvenir Français Loudun - ROWEK Albert (Souvenir Français Comité de Loudun - Page ROWEK Albert )
6 Les neufs jours de Sousa Mendes - Os nove dias de Sousa Mendes (Documentaires de Mélanie Pelletier, 2012.
Avec António de Moncada de Sousa Mendes, Andrée Lotey, Elvira Limão, Hellen Kaufmann, Manuel Dias Vaz, Irene Flunser Pimentel, Esther Mucznik, José Caré júnior, Marie-Rose Faure, Maria Barroso… et António de Oliveira Salazar, Charles de Gaulle, le Maréchal Philippe Pétain, et le rabin Haïm Kruger. )
7 Les vignerons font de la résistance (Blog de Philippe Poisson - Les vendanges de l'automne 1939 débutent en même temps que la guerre. Dans toutes les régions viticoles, on s'organise pour cacher les bonnes bouteilles et vendre la piquette à l'occupant. )
8 De l'autre côté des nuages
9 Marsac 23210 La population remerciée (Article du Journal La Montagne du 04/07/2021: la population est remerciée pour avoir protégé des familles juives. Trois familles ont été honorées. )
Notes
- 1 - Philippe Souleau, La ligne de démarcation en Gironde, Fanlac.
- 2 - Dominique Lormier, La Libération de la France : Aquitaine, Auvergne, Charentes, Limousin, Midi-Pyrénées, Éditions Lucien Sourny, ISBN 978-2-84886-065-7, p 15.
Annonces de recherche
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| *** recherche renseignements Déposée le 09/03/2022
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Bonjour, je suis à la recherche des renseignements concernant ma famille qui ont quitté Longwy pour être accueillis à Saint Foy La Grande. Mon Papa est né à l'Hospice de St Foy La Grande en 1940, et a été inscrit d'office le 26/08/1958 classe 960. Je sais qu'une famille les a hébergés, j'aimerai avoir des renseignements sur celle-ci .
En vous remerciant d'avance à tous pour vos recherches.
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| *** Réfugiés Déposée le 23/12/2021
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Mes grands-parents et leurs sept enfants originaires de Longwy ont été réfugiés à Pujols de 1939 à 1941. J'ai une photo datée de 1939 au dos de laquelle ma grand-mère écrit : Renvoie-moi ta carte de chemin de fer, je dois les porter vers le 10 janvier à la gare de Castillon.
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| *** Michel SERVAT fusillé à Brach le 13 09 1944 Déposée le 09/02/2015
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Bonjour,
je recherche des informations sur mon grand père maternel Michel SERVAT fusillé le 13 09 1944 à Brach. Il était membre du groupe du commandant Charly.
Son épouse ma grand mère Odette Servat née Lacaze (13 07 1913, décédée) n'évoquait jamais les faits et ma mère Monique Goyon née Servat née le 04 12 1939 et son frère Francis Servat ( né en 1941 décédé ) était beaucoup trop jeunes pour se souvenir .
Je voudrai savoir pourquoi comment et par qui mon grand père a été assassiné . Merci beaucoup
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Répondue le 01/08/2017
Bonjour,
Je suis émue par votre annonce car je travaille depuis quelques mois sur le groupe du commandant Charly. Je suis historienne. Il serait bien que nous puissions en parler directement. Pouvez-vous me contacter sur mon mail ?
josiane.nouvel@gmail.com
Répondue le 13/06/2021
Bonjour
Je suis le neveu de Michel SERVAT votre grand-père et fils de Marcel (dit Pierre).
Mon père aimait écrire des poèmes mais aussi coucher sur le papier ses souvenirs de jeunesse. En feuilletant ses textes, j'ai trouvé l'épisode relatant l'exhumation de Michel. Cette terrible tâche a été réalisée par son père ainsi que par ses frères Jean et mon père. Le récit est bien entendu poignant ; il évoque les détails de ce funeste travail mais aussi le personnage de Charly ainsi que la responsabilité apparemment écrasante des "assassins" de Michel sans toutefois les nommer mais en désignant leur nationalité. Ces écrits rapportent des faits vécus par mon père et un dialogue qu'il a eu avec un berger lors de cet épisode. Il ne répond malheureusement que très partiellement aux interrogations bien légitimes que vous posez.
Je comprends votre démarche et vous propose de partager ce funeste épisode de la famille SERVAT. Mon adresse mail est la suivante :
jm.servat@sfr.fr
Bien cordialement
JM SERVAT
| *** recherche "passeuse" Saint Macaire Déposée le 20/04/2021
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Bonjour,
Je cherche l'identité d'une dame qui a voulu aider ma grand-mère paternelle, Hélène Lafon (nom de jeune fille Serval), à franchir la ligne de démarcation à Saint-Macaire en Gironde. Elles furent dénoncées et arrêtées avant d'être remises en liberté, faute de preuves.
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| *** Cristobal PARRA CERON Déposée le 27/05/2020
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Recherche CTE ayant employé mon grand-père à l'issue du camp de réfugié de Barcarès (ou autre dans les P. O.).
Cristobal PARRA CERON est né en sept 1903, réfugié en France au moment de la retirada en février 1939, adhérent à la CNT, pouvant avoir exercé des métiers liés à l'agriculture ou au bâtiment.
Il a habité Bordeaux : 11 rue des bouviers en 1943 et 1944.
Merci
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| *** RECHERCHE PARENTS bordeaux Déposée le 30/04/2012
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Je recherche mes grands parents maternels.
ma mère est née le 21.04.1943 à bordeaux chez une sage femme mme corand qui la place en nourrice à pessac chez mme gillarès.
1 an après elle est declarée abandonnée et recuillie par mme hoarau de la source du sauvetage de l'enfance.elle est baptisée en secret avec comme parrain antoine de terrasson de montleau (5 ans à l'époque et neuveu de mme de la source) et christiane neurisse.
elle est adoptée très vite par m et mmr cayron à st sever.
si quelqu'un sais qquelque chose merci de me contacter au 0689022496
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