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Paris

Région :
Île-de-France
Département :
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(14/05/1941 - 01/06/1942) Amiral François Marc Alphonse Bard, Préfet de police de la Seine (1889-1944)
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(01/06/1942 - 19/08/1944) Préfet de police de la Seine lors de la rafle du Vél d’Hiv (1886-1953)
René Bouffet
(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
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(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
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Texte pour ecartement lateral

André-Numa Bertrand

Texte pour ecartement lateral

Paris 75001 Paris
Date de naissance: 14/02/1876 (Milhaud (Gard))
Date de décès: 09/10/1946 (Paris)
Réseau de sauvetage : Chevalley Lucie
Manen Henri
Manen Alice
Profession: Pasteur
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Andre-Numa-Bertrand
Les pasteurs A.N. Bertrand, Émile Guiraud, Wilfred Monod et Paul Vergara (photo prise en 1936-37)
source photo : Arch.
crédit photo : D.R.
Andre-Numa-Bertrand
Pasteur André-Numé Bertrand
source photo : Arch. fam.
crédit photo : D.R.
Histoire

André-Numa Bertrand est le fils de Numa Bertrand et d'Émma née Auberlet.

Après des études de théologie à Genève, puis de philosophie, il souhaite partir à Madagascar, au service de la Société des missions évangéliques de Paris. Mais sa candidature n’est pas retenue, en raison de ses positions théologiques jugées trop libérales.

Consacré pasteur en 1899, il exerce d’abord son ministère au Fau de 1899 à 1902. La même année, il épouse Marguerite Duproix. Ils auront une fille, Alice*.

André-Numa Bertrand exerce ensuite à Castres (1902-1914), puis à Lyon (1914-1926), et enfin à l’Oratoire du Louvre à Paris (1926-1946)

Dès 1922, le pasteur André-Numa Bertrand est élu président du Comité général de l’Union des Églises réformées (UER), le courant libéral des Églises réformées. A ce titre, il est engagé dans les débats entre les Églises réformées. Il considère que l’unité ecclésiastique n’est ni d’ordre doctrinal ou historique : elle ne peut se réaliser que dans un cadre spirituel, par la foi qui permet de dépasser la rigidité des dogmes. Il est conscient que c’est une œuvre de longue haleine, dans laquelle il faut avancer prudemment mais continuellement. 

Des pourparlers en vue d’une union des Églises réformées s’engagent à l’initiative du pasteur Marc Boegner* au début des années 1930. Coprésident de la Délégation mixte qui est constituée à cet effet, le pasteur Bertrand travaille aux côtés de l’autre coprésident, le pasteur Maurice Rohr, président de la Commission permanente de l’Union des Églises réformées évangéliques (UERE). Son rôle est déterminant pour la rédaction de la Déclaration de foi, inspirée de celle du synode de 1872, qui n’avait pas été acceptée par les libéraux. Elle comporte de nombreux ajouts relatifs à la mission de l’Église, un accord intervient en 1936. 

Mais il reste à écrire un texte d’adhésion des pasteurs à cette Déclaration de foi, lors de leur consécration. Ce texte, dit Préambule, imposé par le pasteur Bertrand pour défendre les idées des pasteurs libéraux fait l’objet d’âpres discussions avec les pasteurs réformés orthodoxes/évangéliques et ceux des Églises libres et méthodistes. Les débats se poursuivent lors de l’assemblée constituante de l’Église réformée de France à Lyon, en avril 1938 . Grâce au pasteur Bertrand, le vote aboutit à la rédaction suivante : « Vous lui donnerez votre adhésion joyeusement, comme une libre et personnelle affirmation de votre foi. Sans vous attacher à la lettre de ses formules, vous proclamerez le message du salut qu’elles expriment… ».

Le Préambule préserve ainsi une certaine liberté d’engagement des pasteurs, en respectant une pluralité théologique mais, de ce fait, il atténue les formules doctrinales de la Déclaration de foi.

La création de l’Église réformée de France est un indéniable succès : la majorité des Églises réformées rejoint l’Église réformée de France. Mais la réunification n’est pas complète : les autres Églises se constituent en Églises réformées évangéliques indépendantes (EREI) ou restent séparées. 

En mai 1940, le pasteur Marc Boegner*, président de la Fédération protestante de France, depuis 1929, s’installe à Nîmes en zone libre pour représenter la Fédération auprès du gouvernement de Vichy, jusqu’à son retour à Paris en mars 1943, quand la France entière est occupée. De son côté, le pasteur Bertrand, vice-président de la Fédération, la représente en zone occupée par les Allemands.

A ce titre, le pasteur André-Numa Bertrand prend des initiatives dignes et courageuses en faveur des juifs :

  • lettre au maréchal Pétain pour protester contre l’obligation faite aux juifs de porter l’étoile jaune,
  • lettre circulaire aux pasteurs de la zone occupée : « beaucoup d’entre nous ont pensé que la chaire chrétienne ne pouvait rester silencieuse devant l’atteinte ainsi portée à la dignité d’hommes et de croyants »,
  • protestation, après la rafle des juifs au Vel’ d’Hiv’, auprès du délégué du gouvernement auprès des autorités d’occupation « contre l’extermination d’une race, le martyre immérité de ses femmes et de ses enfants ».

André-Numa Bertrand et ses collègues de la paroisse de l’Oratoire (les pasteurs Paul Vergara* et Gustave Vidal), de même que des pasteurs d’autres paroisses parisiennes, s’inspirent de l’exemple de l’Église confessante allemande (Bekenntisse Kirsche) qui s’est opposée au nazisme dès le début de ce régime (cf. confession de Barmen de 1934). Pendant l’occupation, ils prononcent des prédications dans lesquelles ils manifestent leur résistance spirituelle, parfois devant des officiers et soldats allemands présents au culte. Les prédications de l’Oratoire à cette époque sont publiées dans le Bulletin mensuel de l’Église réformée de l’Oratoire, sous le titre « Une voix dans la tourmente : votre Église vous parle ».

Il viendra en aide à Lucie Chevalley* qui prend la direction de l'Entraide temporaire, organisation multi-confessionnelle fondée en 1941.
A Paris l’Entraide Temporaire entra en lien étroit avec La Clairière, Centre social protestant dépendant du Temple de l’Oratoire du Louvre, et dirigé par le Pasteur Paul Vergara* et son épouse, Marcelle*, ainsi que par Marcelle Guillemot* dès les premières rafles de juifs en 1941. Avec l'aide de Lucie Chevalley*, Maurice Nosley et Odette Béchard*, le sauvetage des enfants s'organise, le temple du Louvre faisant office de PC avec le soutien du pasteur André-Numa Bertrand.

Au début de février 1943, Suzanne Spaak* alerte le pasteur Vergara*. Soixante-trois enfants des foyers de Guy-Patin et de la rue Lamarck sont à évacuer de toute urgence. A l’aide de paroissiens – des promeneuses volontaires -, le 16 février ils extraient les enfants, âgés de 3 à 8 ans, de leur pensionnat pour une promenade.
Les enfants sont amenés rue Greneta le soir (on prétextera, pour le voisinage, l'accueil de réfugiés victimes des bombardements). Ils campent dans le grand hall du patronage, ravitaillés par des colis de la Croix-Rouge. Ils seront transférés par petits groupes, accompagnés des des Éclaireuses de France, vers des lieux d'hébergement clandestins, munis de faux papiers, pour y rester cachés jusqu'à la fin de la guerre.

Après la libération de Paris, le pasteur André-Numa Bertrand poursuit son ministère à l’Oratoire.

Il meurt en 1946, à l’âge de 70 ans, peu après son départ à la retraite, laissant le souvenir de la richesse et du courage de ses prédications. 

11/03/2020

[Compléter l'article]

Une voix chrétienne dans la tourmente

Le pasteur André-Numa Bertrand (1876-1946) - Une voix chrétienne dans la tourmente

Soixante ans seulement nous séparent de la dernière guerre… mais trois générations déjà ! Pierre Fath nous raconte, à travers la personne du pasteur de l’Oratoire A.N. Bertrand, comment le protestantisme a vécu cette période à Paris.

À la déclaration de la guerre, en septembre 1939, le pasteur A.N. Bertrand n'est pas un inconnu. Il a atteint, en 1938, le but de toute son existence : restaurer l'unité de l'Église Réformée de France, dont il est devenu vice-président du Conseil National. Il est, par ailleurs vice-président de la Fédération Protestante de France et président du Consistoire de Paris. Il vient aussi d'être élu président des Éclaireurs Unionistes de France. Mais surtout, depuis 1926, il est pasteur de l'église de l'Oratoire du Louvre.

Le pasteur A.N. Bertrand a un tempérament de chef. Ses remarquables dons intellectuels et ses qualités de cœur lui confèrent une autorité spirituelle et morale que tous admirent et acceptent. Son premier souci sera toujours ce qu'il considère comme la priorité des priorités du ministère pastoral : le souci des âmes. On ne saura jamais le nombre de ceux qui trouvèrent auprès de lui un guide spirituel, une écoute fraternelle.

La « drôle de guerre » (39-40) ne va pas changer grand-chose à la vie quotidienne. Une fausse sécurité s'installe. La France n'est pas prête à supporter le choc de mai 1940. Un mois suffit pour que tout s'écroule.

Le 21 mai 1940, le conseil de la Fédération souhaite que son président, le pasteur Marc Bœgner reste en contact avec le gouvernement, même si celui-ci doit s‘éloigner de Paris, et que le pasteur Bertrand reste à Paris pour assurer la présidence par intérim.

Le 10 juin le gouvernement quitte Paris et M. Bœgner* le suit à Bordeaux. A.N. Bertrand assure seul la responsabilité du protestantisme parisien. Il a ordonné à tous ses collègues qui le peuvent de partir. Lui-même a fait partir sa famille à Castres. Il se réjouit que Dartigue à Pentemont, Puech à Bois-Colombes, Picard à l'Étoile et Pfender à Saint-Maur soient restés et puissent le seconder. Panier va s'occuper des prisonniers. Ses collègues à l'Oratoire, Vidal et Vergara* sont partis. Vidal reviendra le 16 août. Vergara* sera là pour prêcher le 17 novembre.

Le 14 juin les Allemands entrent dans Paris.

Le 16 juin, A. N. Bertrand prêche à l’Oratoire sur « l'Épreuve » ; il termine ainsi : "C'est aujourd'hui l’heure de la croix, mais un jour viendra l'heure de la résurrection".

Le 14 juillet, son sermon commente Luc 4,8 : "Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et c'est à lui seul que tu rendras un culte".

Tout au long de cette période douloureuse, sa prédication courageuse, lucide, explicite, réconforte ses auditeurs qui viendront – même de très loin – l'écouter avec reconnaissance et émotion. Ils trouveront toujours là "Lumière, nourriture et Vie".

"Quand il y a des choses à dire, il faut les dire" (23 juin) ; "Il faut parler droit" (10 août) ; "Il faut rejeter la prudence ecclésiastique" (18 août).

De cette période, nous possédons son Journal intime, publié dans le bulletin de la Société d'histoire du protestantisme français de juillet-août-septembre 1981, tome 127.
Ce texte offre un très grand intérêt. On y découvre quelqu'un de très humain, on pénètre dans son intimité. Il nous livre ses doutes, ses craintes, ses colères, ses dégoûts pour la veulerie ; il nous dit sa lassitude, ses hésitations devant certains choix qui furent peut-être des erreurs ; mais éclatent aussi sa rectitude, son sens aigu de l'honneur et de la fidélité. Il termine ainsi : "Ceux qui auront été dans la fournaise, qui auront vu la veulerie générale, et qui auront subi la pression des circonstances, et de l'atmosphère comprendront qu'il fallait se raidir si on ne voulait pas être courbé ; et il ne faut jamais se courber que devant Dieu. C'est le mot d'ordre que j'ai voulu garder."

Il organise la desserte des paroisses avec des effectifs très réduits. Les pasteurs ne reviendront pas tous à Paris. Les finances sont inexistantes. Pendant plusieurs mois A. N. Bertrand préside trois cultes par dimanche – Sainte Marie, Oratoire et Belleville. Il parcourt Paris et la banlieue à bicyclette ou en métro, il monte les étages sans ascenseurs ; la tension nerveuse et la fatigue physique l'épuisent.

On ne peut tout rapporter de son inlassable activité au service du protestantisme français en zone occupée, de juin 40 à mars 43. Il a toujours agi en accord avec le Conseil de la Fédération Protestante de France et celui de l'Église Réformée, mais sans pouvoir consulter le pasteur Bœgner qui se trouvait en zone libre, sûr cependant de son accord tant l'amitié qui les liait était profonde. On trouve le détail de cette activité dans le rapport lu à l’assemblée générale du Protestantisme français, à Nîmes en octobre 1945, et à laquelle sa santé ne lui avait pas permis d’assister. On ne citera ici que quelques éléments marquants.

Le 20 août 1940, les mouvements de jeunesse sont interdits. Président des Éclaireurs Unionistes, il refuse que ceux-ci entrent dans la clandestinité : trop de risques pour les chefs et cheftaines. Il crée alors une jeunesse confessionnelle rattachée à chaque église.
Il proteste contre la fermeture des salles d'évangélisation de l'Armée du Salut.
Puis contre la fermeture des oeuvres sociales de l'Armée du Salut. Finalement, Laval dissoudra l'Armée du Salut.
Il proteste contre le serment de fidélité au chef de l'État pour les fonctionnaires.
Il proteste contre les réquisitions et le S.T.0, et rédige le 14 avril 1943 un message de la F.P.F qu'il fait lire en chaire le 2 mai.
Il entreprend de nombreuses démarches en faveur des juifs persécutés, pour protester contre le port de l'étoile jaune.
Il intervient énergiquement au moment de l'arrestation de milliers de juifs au Vel d'hiv. par la police française
Il exprime sa solidarité au grand Rabbin de Paris.
Mais surtout, il écrit en 1942 trois lettres, plus douloureuses que révoltées, le 16 février au Commissaire Général aux affaires juives, le 27 juin au Maréchal Pétain (celui-ci se déclare ému, mais ne pouvait rien faire), demandant à M. Bœgner* de la remettre en mains propres, et le 3 août à M. de Brinon, chef de la Délégation du Gouvernement Français à Paris, qui ne répond pas.

Il termine son rapport en regrettant l'attitude de la hiérarchie catholique qui refusa d'entreprendre une démarche commune auprès des autorités d'occupation : "J’ai toujours reçu auprès de ces prélats une parfaite courtoisie et bienveillance, mais aussi un refus très net de s'opposer en quoi que ce soit aux interventions des maîtres de l'heure".

Rentré à Paris en mars 1943, M. Bœgner* reprend ses fonctions de Président. A. N. Bertrand, tout en restant à ses cotés peut se consacrer davantage à son ministère pastoral de l'Oratoire.

La Clairière, œuvre sociale de l'Oratoire fondée en 1910 par Wilfred Monod, dont le pasteur Vergara* était le directeur et Mlle Guillemot* l’assistante sociale, aida au sauvetage de 63 enfants juifs en février 1943 et servit de "boîte aux lettres" à la Résistance. P. Vergara* et Mlle Guillemot* ayant dû fuir la Gestapo en juillet ne purent assurer la rentrée d’octobre. A.N. Bertrand demanda à la Générale Sarrail (veuve du célèbre général de la guerre de 1914-18) d’assurer la direction de la Clairière qui ne fut plus inquiétée.

Nous terminerons en évoquant la richesse de sa prédication, qui marquera des générations de fidèles. Un fonds Bertrand existe à la Société d'Histoire du Protestantisme Français, comportant des sermons inédits de la période 1943-46.

Il continua avec joie et sérénité son ministère jusqu'au bout. Nous avons les notes inachevées de sa dernière prédication (29 septembre 1946) : "Éternel je n'ai ni un cœur qui s'enfle, ni des regards hautains, je ne m'occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi, loin de là. J'ai l'âme calme et tranquille comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère." (Ps 131,1-2)

Son dernier message parut dans le bulletin de l’église de l'Oratoire d'octobre 1946 : « La paix de Dieu qui dépasse toute compréhension gardera vos cœurs et vos esprits. » (Ph 4,7)

Il mourut le mercredi 9 octobre 1946. Dans son testament il avait laissé un court message destiné à la paroisse : « Je voudrais que l'on dise seulement aux fidèles de l'Oratoire que je sais combien j'ai été inférieur à ma tâche. Mais que je les ai aimés autant qu'il était en moi et que je remercie ceux qui m’ont aimé.

17/10/2009
Auteur : Pierre Fath Lien : Evangile et liberté

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


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1 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
2 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
3 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
4 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
8 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

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