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39/45 en France (WWII)
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L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
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Région :
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Préfets :
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
Max Bonafous
(1941 - 1942) Préfet des Bouches-du-Rhône (1900-1975)
Adelin Rivalland
(1942 - 1943) Adelin Pascal Jean Joseph Rivalland (1893-1965)
Antoine Lemoine
(1943 - 1944) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet des Bouches-du-Rhône
Jacques Bussière
(1944 - 1944) Jacques Félix Bussière, Préfet des Bouches-du-Rhône. Arrêté, interné au camp de Compiègne puis déporté en Allemagne, il mourra en déportation (1895-1945)
Émile Malican
(1944 - 1944) Émile Gabriel Louis Marie Malican, Préfet des Bouches-du-Rhône
(Mai 1943 - Mai 1944) Marie Joseph Jean Chaigneau, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse). Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)
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Dynamitage du quartier du Vieux-Port, janvier-février 1943 source photo : Deutsches Bundesarchiv (German Federal Archive) - crédit photo : D.R. | |
2 résistants arméniens du groupe FTP MOI lors du soulèvement de Marseille avant la libération. Marseille, France, août 1944. source photo : United States Holocaust Memorial Museum crédit photo : USHMM | |
Grande synagogue de Marseille, située au N° 117 de la rue Breteuil. Construite dans la seconde moitié du XIXe siècle, la première pierre a été posée le 15 juillet 1863 et elle a été inaugurée le 22 septembre 1864. source photo : Rvalette crédit photo : D.R. | |
Barch, Bild 101 I-027-1478-05 / Wolfgang Vennemann / 24 Janvier 1943 Début du quai du Port (quai Maréchal Pétain) Wehrmacht, SS et SIPO-SD ("Gestapo") qui quadrillent la ville depuis le 11 novembre 1942 se méfient de la cité phocéenne où ont eu lieu, le 14 juillet 1942, d’importantes manifestations de la Résistance. Les quartiers nord du Vieux-Port les inquiétent particulièrement : considérés comme très dangereux, on les suspecte de cacher des déserteurs et "des terroristes internationaux". De plus, les Nazis souhaitent, dans le cadre de la "solution finale", augmenter rapidement le nombre de déportations. L’attentat du 3 janvier 1943 contre l’hôtel Splendide (près de la gare Saint-Charles) sert de prétexte aux destructions et aux déportations. Pour l’exemple, Hitler ordonne de raser les vieux quartiers immédiatement. L’état de siège est proclamé et de nouvelles unités de la Wehrmacht et de SS, ainsi que de nombreuses troupes françaises sont dirigées vers Marseille. En accord avec les occupants, les autorités de Vichy multiplient les contrôles et les arrestations dans toute la ville. Les vieux quartiers sont bouclés dans la nuit du samedi 23 janvier et évacués le lendemain. Les opérations durent toute la journée du dimanche, de 8 à 17 heures. Des barrages filtrants sont installés sur les quais. 15 000 personnes, amenées en tramways et camions à la gare d’Arenc, sont entassées, avec leur maigre paquetage, dans des wagons de marchandises et conduites dans des camps à Fréjus. A partir du 28 janvier, la plupart d’entre elles peut revenir dans les Bouches-du-Rhône. Mais plusieurs centaines, envoyées à Compiègne, rejoignent celles arrêtés à Marseille les jours précédents. Nombre d’entre elles, juives, sont transférées à Drancy, puis vers les camps d’extermination où elles ont péri. source photo : Bundersarchiv 101 I-027-1478-05 crédit photo : Ici-même 2013 | |
Barch, Bild 101 I-027-1474-26A / Wolfgang Vennemann / Janvier 1943 Sauvée de la ruine au début du XXe siècle, la Maison Diamantée, place Villeneuve Bargmon, abrite en 1941, le comité du Vieux Marseille et une grande salle est dédiée aux Arts et traditions de Marseille et de Provence. La revue municipale Marseille lui consacre un article en juin 1941. Après la décision de Hitler de raser le vieux quartier, les autorités françaises plaident en faveur de la sauvegarde de la Maison Diamantée et d’autres bâtiments historiques comme l’Hôtel de ville et l’Hôtel de Cabre. Les 13 et 14 janvier 1943, des discussions sont engagées entre Karl Oberg, chef supérieur des SS et de la police en France, le commandant SS Herbert Hagen, René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy, le préfet régional Marcel Lemoine, l’intendant de police Rodellec du Porzic et le préfet délégué à la ville de Marseille, Pierre Barraud. Les Français proposent de prendre en charge, dans l’ensemble de la ville, les rafles de Juifs et de suspects. Ce qui est fait, en particulier dans le quartier de l’Opéra. Ainsi, ici comme ailleurs, la Collaboration d’État conduit les autorités vichystes à se mettre au service de l’occupant, tout en protestant de leur autonomie. Dans les jours qui précédent l’évacuation des vieux quartiers, les contrôles d’identité menés par les forces françaises ou allemandes se multiplient dans les ruelles avoisinant la Maison Diamantée. Il est très difficile pour les habitants d’éviter les barrages. Sur l’une des photos prises par les services de propagande de la Wehrmacht, on remarque un jeune homme, avec une écharpe rayée : c’est le futur cinéaste du Marseille populaire, Paul Carpita, qui habitait le quartier avec sa famille. source photo : Bundersarchiv 101 I-027-1474-26A crédit photo : Ici-même 2013 | |
L’hôtel Splendide (boulevard d'Athènes), anciennement Grand hôtel de Russie et d’Angleterre, est, pendant la Deuxième Guerre mondiale, un établissement réputé. Au 31 boulevard d’Athènes, ses vastes locaux sont aujourd’hui occupés par le Centre régional de documentation pédagogique. C’est dans cet hôtel que l’Américain Varian Fry, quelques jours après son arrivée à la gare Saint-Charles, au mois d’août 1940, installe ses premiers bureaux. Envoyé à Marseille par l’Emergency rescue Comittee, qui se préoccupe de sauver les intellectuels et artistes européens menacés par le nazisme, il a en poche une liste de deux cents noms. De fait, Varian Fry, avec l’équipe du Centre américain de secours qu’il crée sur place et dont le siège se déplace à la rue Grignan puis au Boulevard Garibaldi, contribue au départ de plus d’un millier de personnes jusqu’à son expulsion par les autorités vichystes en septembre 1941. Après l’occupation de novembre 1942, l’hôtel Splendide devient un lieu de résidence et de réunion privilégié des autorités allemandes. Le 3 janvier 1943, un groupe de résistants des Francs Tireurs et Partisans - Main-d’oeuvre immigrée (FTP-MOI), constitué de communistes étrangers, lance un explosif dans la salle à manger du rez-de-chaussée, tuant la femme d’un attaché du consulat d’Allemagne et un maître d’hôtel. Le général Mylo, commandant de la place de Marseille, proclame immédiatement l’état de siège. Cet attentat sert de prétexte aux opérations de destruction du quartier du Vieux-Port, prévues de longue date. source photo : Ici-même crédit photo : Ici-même 2013 | |
Vie quotidienne en France sous l’Occupation : l’attente devant une boucherie à Marseille. source photo : Cote : DAT - Fonds CHGM crédit photo : D.R. | |
1934-28-29 mars 1942/ Place G. De Gaulle (place de la Bourse) Le 9 octobre 1934, Alexandre Ier de Yougoslavie et le président du conseil Louis Barthou sont assassinés dans leur voiture, lors d’une visite officielle du roi en France. L’attentat qui suscite une énorme émotion a lieu à Marseille, sur la Canebière, à proximité de la place de la Bourse. Une plaque est disposée sur les lieux de l’attentat et un monument commémoratif érigé à l’angle de la préfecture. Le fils d’Alexandre Ier, Pierre, est encore mineur, et le royaume de Yougoslavie est mis sous la régence du prince Paul Karadordevic. En 1941, ce dernier s’incline devant l’ultimatum d’Hitler et adhère au pacte tripartite Allemagne-Italie-Japon. Mais, le 27 mars 1941, un coup d’état et une révolte populaire portent au pouvoir le jeune Pierre II. A Marseille, dès le 28 mars, en soutien au nouveau roi, des gerbes sont déposées au pied de la plaque de la Canebière et du monument commémoratif de la préfecture. Le mouvement, peut-être spontané au départ, prend rapidement de l’ampleur. Les gerbes de fleurs s’amoncellent, comme le montrent cette photographie, et les dépôts se transforment en véritables manifestations. La police interdit de fleurir les deux lieux de mémoire et procède à quelques arrestations. Des entrefilets paraissent dans la presse et la BBC diffuse la nouvelle. source photo : Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 8W 22 crédit photo : Ici-même 2013 | |
Rafle des Juifs de Marseille par les forces de police française et allemande du 22 au 27 janvier 1943 source photo : Bundesarchiv-Coblence crédit photo : D.R. |
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La commune des Marseillais
Marseille, souvent appelée la Cité phocéenne en référence à son passé antique, est la préfecture du département des Bouches-du-Rhône.
Située au sud-est de la France, en Provence, elle est bordée par la Méditerranée à l'ouest, enserrée par le massif de l'Estaque et le massif de l'Étoile au nord, le Garlaban à l'est, le massif de Saint-Cyr et le mont Puget au sud-est et le massif de Marseilleveyre au sud.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 914 232 habitants et 636 264 en 1946.
17/08/2012
La Provence refuge et piège
17/08/2012
Auteur : Jean-Marie Guillon
Lien : La Provence refuge et piège
1er juin 1940
Le 1er juin 1940, un bombardement allemand cause la mort de 32 Marseillais et en blesse une soixantaine d'autres, le jour même où le bataillon de marins-pompiers, récemment créé, quittait la caserne provisoire de la rue de Lyon et prenait possession de la caserne du boulevard de Strasbourg.
17/08/2012
Les diplomates à Marseille
Consulat d'Argentine, 47 bd Périer
Consul : Olivera Guillermo
Consulat de Bolivie
Consul : Emmanuel Chaix-Bryan
Consulat du Brésil, 2 rue Edmond Rostand
Consul : Martins de Souza Mourillo
Consulat du Chili, 64 cours Pierre Puget
Consul : Miguel Echenique
Chancelier : Felipe Mestre
Consulat de Chine, 26 rue Nau
Consul : Tcheng Tchouong-Kiun, accorde des visas pour Chang Hai.
Consulat de Colombie 305 rue Paradis
Consul : Efraim Delavall
Consul de Cuba
Consul : Marino Estrada
Vice-consul : Manuel Secades.
Consulat des États-Unis, 6 place Félix Baret
Consul général : John Hurley
Consul-adjoint : George Abbott
Vice-consuls : Hiram Bimgham, V.L. Collins et Miles Standish
Chancelier : Allan McFarlame
Consulat du Guatemala, 66 rue de Grignan
Consul : marquis de Campou de Grimaldi-Regusse
Consulat du Mexique, 1 rue de la République
Consul : Juan Bonet
Vice-consul : Santas Carlos Imbrohoris
Consulat de Tchécoslovaquie
Consul : Vladimir Vochoc (1894-1984), depuis 1938, ancien professeur à l'université de Prague et haut fonctionnaire au ministère tchèque des Affaires étrangères. Vochoc a rouvert le consultat en juillet 1940 ; ce fut le dernier sur le continent européen ; il a défendu les intérêts des ressortissants de son pays disparu, parvenant à éviter aux anciens soldats les camps d'internement, distribuant des passeports sans respecter les canaux et délais réglementaires (les faisant même imprimer à Bordeaux), obtenant des visas de la part de plusieurs consuls en poste à Marseille, aidant financièrement et matériellement les Tchèques retenus dans les camps français. Arrêté à son tour après l'invasion de la zone sud, il parvient à s'échapper à se réfugier à Lisbonne puis en Angleterre où il rédige un compte rendu de son action en France.1
Consulat de Turquie
Consul Général : Bedii Arbel (1940-1943), Mehmet Fuat Carim (1943-1945)
Consul : Ismail Necdent Kent (1911-2002), consul général de Turquie à Marseille de 1941 à 1944. Il va sauver des dizaines de Juifs en leur donnant la citoyenneté turque, pour les sauver de la déportation. Il est ainsi surnommé le "Schindler turc"..
Consulat du Vénézuela, 1 Canebière
Consul : Hector Pietri
30/07/2014
Pétain à Marseille, 3 décembre 1940
04/11/2009
Lien : Histoire en questions
L’éducation juive à Marseille sous Vichy (1940-1943) : une renaissance circonstancielle
13/09/2011
Auteur : Renée Dray-Bensousan
Lien : Archives Juives
À la suite du débarquement américain en Afrique du Nord
La préfecture des Bouches-du-Rhône publie un communiqué le 24 janvier 1943 : « Pour des raisons d’ordre militaire et afin de garantir la sécurité de la population, les autorités militaires allemandes ont notifié à l’administration française l’ordre de procéder immédiatement à l’évacuation du quartier Nord du Vieux-Port. Pour des motifs de sécurité intérieure, l’administration française avait, de son côté, décidé d’effectuer une vaste opération de police afin de débarrasser Marseille de certains éléments dont l’activité faisait peser de grands risques sur la population. L’administration française s’est efforcée d’éviter que puissent être confondues ces deux opérations. De très importantes forces de police ont procédé dans la ville à de multiples perquisitions. Des quartiers entiers ont été cernés et des vérifications d’identité ont été faites. Plus de 6 000 individus ont été arrêtés et 40 000 identités ont été vérifiées. » 43
Le Petit Marseillais du 30 janvier 1943 ajoute : « Précisons que les opérations d’évacuation du quartier Nord du Vieux-Port ont été effectuées exclusivement par la police française et qu’elles n’ont donné lieu à aucun incident. »44
Marseille subit également plusieurs alertes aériennes. Le bombardement américain du 27 mai 1944 est particulièrement dévastateur et cause près de 2 000 victimes. Le 15 août 1944 a lieu le débarquement en Provence (nom de code : opération Anvil Dragoon). À cette occasion l'occupant fait sauter les installations portuaires : plus de 200 navires sont coulés et le célèbre pont transbordeur détruit. Les FFI de Marseille (et parmi eux Gaston Defferre) préparent la libération de la ville. Le lundi 21 août, ils lancent l'insurrection accompagnée d'un mot d'ordre de grève générale. Mais mal armés et peu nombreux, leur position est critique jusqu'à l'arrivée des tirailleurs algériens du général de Monsabert qui pénètrent dans Marseille le mercredi 23. Les combats avec l'armée allemande se poursuivront plusieurs jours, jusqu'à la capitulation du général Schaeffer le 28 août. Le 29, le général de Lattre assiste au défilé de l’armée d'Afrique sur la Canebière.
13/09/2011
Lien : Wikipedia
Henri Tasso
Maire de Marseille (1935-1939)
Frédéric Surleau
Maire de Marseille (1939-1939)
Henri Cado
Maire de Marseille (1939- 1940)
M. Frédéric Surleau
Maire de Marseille (1940-1940)
Pierre Barraud
Maire de Marseille (1940-1944)
Camille Ernst*
Directeur des services administratifs de Marseille (01/08/1943-17/11/1943) , arrêté par la Gestapo et déporté
Gaston Defferre
Maire de Marseille (1944-1946) Réélu maire de 1953 à 1986
Secrétaires de mairie
-
Louis Romagnan
29/11/1940-21/08/1944
Israël Salzer
Grand Rabbin de Marseille ( de 1929 à 1975 )
>> Voir les 37 familles arrêtées dans la commune <<
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Georges David
Président du consistoire ( depuis 1906 )
René Hirschler
Aumônier général des camps d’internement en zone sud ( 1941 - 23/12/1943 ) Grand Rabbin de Strasbourg
Jean Delay
Évêque de Marseille ( 1937-1956 )
Marcel Léon Heuzé
Pasteur du Vieux Port ( 10/1939 )
Pierre Péteul dit Père Pierre Marie-Benoît
*
Prêtre de l'ordre des Capucins Nommé Juste parmi les Nations
Jean-Séverin Lemaire
*
Pasteur évangélique
Israël Salzer
*
Grand rabbin de Marseille ( 1929-1943 )
Gaston Vincent
*
Pasteur
Cyrille Argenti
*
Prêtre de l'Eglise grecque orthodoxe
Les 106 Justes parmi les Nations des Bouches-du-Rhône
Marie-Ange Alibert Rodriguez (Cassis)
Maurice Couairon (Auch)
(Paray-le-Monial)
(Marseille)
André Merle (Marseille)
Marius Amphoux (Marseille)
Jean Daniel (Le Puy-Sainte-Réparade)
Hermine Orsi (Le Chambon-sur-Lignon)
(Marseille)
Julie Arbomont (Aix-en-Provence)
Jean Delay (Marseille)
Joseph-Marie Perrin (Marseille)
(Montpellier)
René Bertrand (Marseille)
Camille Ernst (Montpellier)
(Marseille)
(Erstein)
Hélène Roux (Marseille)
(Le Barroux)
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Lise Faraudi (Cornillon-Confoux)
(Marseille)
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(Marseille)
André Boillot (Marseille)
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(Marseille)
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Marie Fedi (Marseille)
Roger Taillefer (Chamonix-Mont-Blanc)
(Marseille)
Marie-Jeanne Boyer (Aix-en-Provence)
Marcel Foucault (Marseille)
Fernand Vidal de Veyres (Aix-en-Provence)
Marie Cartier (Rognonas)
Jeanne Ivens Peysson (Marseille)
Marie-Françoise Vigué Payre (Aix-en-Provence)
Auguste Chabrol (Aubagne)
Henri Julien (Marseille)
(Rovon)
(Maussane-les-Alpilles)
Marie Vincent (Eyguières)
Marius Chalve (Miramas)
Henriette Julien (Marseille)
(Rovon)
(Maussane-les-Alpilles)
Michel Vincent (Marseille)
May Magdeleine-Louise Charretier (Toulouse)
(Paris)
(Marseille)
Fernande Leboucher (Marseille)
(Paris)
Henri Weisbecker (Aurillac)
(Marseille)
2 Familles réfugiées à Marseille
[Compléter]
1943 / 1943
Famille Arokas
- Denise Arokas, 11 ans, arrêtée à Villeneuve-lès-Avignon le 17 juillet 1943 avec sa mère Ida Arokas est internée à la prison de Marseille. Malade, la petite fille est hospitalisée à l'Hôpital de la Conception d'où elle fut extraite grâce à la complicité de médecins et de membres du personnel. Elle trouvera alors refuge non loin d'Orange.
1943 / 1944
Famille Salzer
- Le Grand Rabbin de Marseille, Israël Salzer, sa femme Fanny et leurs deux filles, Myriam, 6 ans et Danielle, 8 ans, furent protégés à Marseille par Raymond* et Joséphine Bertrand*.
37 Familles arrêtées (Marseille)
[Compléter]
1944
Famille Aboudy - Élie, 17 ans, né en 1927 à Marseille, habitait 16, rue Saint-Michel. Arrêté parce que juif, Élie sera déporté sans retour vers Auschwitz.
Déportation : 13/04/1944
convoi no 71
JO : Mémorial de la déportation des Juifs de France, Beate et Serge Klarsfeld, Paris 1978
20/10/1943
Famille Aboudy - Charles, né en 1891 à Bagdad, Sarié, née en 1904 à Alep, Jeanne, née le 23/08/1923 à Marseille, Suzanne, née le 20/11/1927 à Marseille et Marcelle, née le 27/01/1930 à Marseille sont arrêtés au Château de la Verdière le 20/10/1943 et déportés sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 68 du 10/02/1944.
Déportation : 10/02/1944
convoi no 68
Source : Mémorial de la déportation des juifs de France
1943
Famille Allouche - Mouchi, né en décembre 1900 à Aïn Beïda (Algérie), marié et père de quatre enfants, est domicilié 29 rue Bernard Dubois à Marseille. Il travaille comme manœuvre. Arrêté parce que juif lors de la rafle du Vieux Port par les Allemands fin janvier 1943 par les autorités françaises. Il est transféré de Compiègne à Drancy le 12/03/1943, Mouchi, 42 ans, est déporté sans retour vers Sobibor le 23/03/1943 par le convoi 52.
Déportation : 23/03/1943
convoi no 52
06/01/1944
Famille Amon - Maggy née Fresco est originaire d'Istanbul et arrive à Paris avec son mari à la fin de l'année 1921. Leur fils Albert, le 1er janvier 1922. La famille habite à Courbevoie et ils sont naturalisé français en 1927. Le 6 décembre 1937, naît la petite Danielle. Dénoncée, Maggy Amon est arrêtée parce que juive par la Gestapo à Marseille le 6 janvier 1944, sur son lieu de travail et l'appartement est mis sous scellés. Maggy, 46 ans, est internée à la Prison des Baumettes, transférée au Camp des Milles, puis envoyée au Camp de Drancy d'où elle est déportée sans retour vers Auschwitz le 3 février 1944 par le convoi n° 67.
Déportation : 03/02/1944
convoi no 67
1944
Famille Arditti - Benjamin Arditti, né le 15/04/1894 à Izmir (Turquie) habitait 37 chemin de la Colette à Toulon. Arrêté parce que juif, Benjamin, 49 ans, est interné à Marseille et sera déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 67 du 03/02/1944.
Déportation : 03/02/1944
convoi no 47
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
02/11/1940 -
Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes.
25/11/1940 -
Publication à Marseille de Liberté, premier périodique clandestin de la zone sud.
27/03/1941 -
Le 25 mars 1941, la Yougoslavie contrainte et forcée signe le pacte tripartite et rejoint l'Axe. Des étudiants et lycéens marseillais décident d'organiser une manifestation hostile à l'Axe et en soutien au roi Pierre II de Yougoslavie.
19/04/1941 -
Création de quinze préfectures régionales par décret en zone non occupée à Lyon, Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Toulouse et Limoges ; en zone occupée, à Angers, Dijon, Orléans, Rennes, Rouen, Poitiers, Bordeaux ; en zone interdite, à Nancy, Laon, Châlons-sur-Marne et à Lille, préfecture rattachée à l’administration militaire de Bruxelles.
26/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers par la police de Vichy dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes (54 personnes) et la principauté de Monaco.
23/01/1943 -
Grande rafle des Juifs à Marseille le samedi 23 janvier 1943, dans le quartier de l'Opéra et le dimanche 24 dans les Vieux-Quartiers. Plus de 1 600 Juifs seront raflés et envoyés au camp de Royallieu à Compiègne, transférés à Drancy ils seront déportés à Sobibor par les convois n° 52 (994 déportés, aucun survivant en 1945) et n° 53 (1 008 déportés, 5 survivants en 1945).
01/02/1943 -
L’armée allemande dynamite le quartier du Vieux Port. Les opérations de démolition s’achèvent le 19 février, 1 482 maisons sont rasées.
05/06/1943 -
Dans la soirée du 5 juin 1943 trois membres du détachement Marat des FTP-MOI lancent une bombe dans un cinéma de la Canebière réservé aux soldats allemands qui fait plusieurs blessés. Des policiers arrêtent les trois résistants Korsec, Bonein et d'Alessandri. Transférés à Lyon, ils sont condamnés à mort. Korsec est fusillé le 18 septembre, Bonein et le bas-alpin d'Alessandri le 1er novembre 194345.
08/09/1943 -
Rafle des Juifs par la Gestapo dans les Alpes-Maritimes.
22/12/1943 -
Rafle des 22 et 23 décembre. Le premier jour de la fête de Hanoukka, la Gestapo fait irruption dans la synagogue et emmène les fidèles et les deux rabbins, le rabbin Samuel et le rabbin Landler. Les arrestations se poursuivent, et de nombreux Juifs seront arrêtés à leur domicile, dont le grand rabbin du Bas-Rhin René Hirschler et sa femme.
Transférés à la prison des Baumettes, puis au camp de Drancy, ils sont rapidement déportés à Auschwitz et assassinés.
21/08/1944 -
Libération de Marseille
24/08/1944 -
Arrivée à Marseille du commissaire régional de la République, Raymond Aubrac.
2 Débarquement en Provence et Libération du midi de la France (Le débarquement en Provence et la libération des villes de Toulon, Saint-Tropez, Aix en Provence et Marseille en août 1944. Film composé d'images : du débarquement anglo-américain et français en Provence les 14 et 15 août 1944… )
3 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
4 Artistes et intellectuels réfugiés dans la région marseillaise en 1940-1942 (Robert Mencherini. « Artistes et intellectuels réfugiés dans la région marseillaise en 1940-1942 : un jeu
d’ombres entre survie et engagement ». [actes du colloque] Déplacements, dérangements,
bouleversement : Artistes et intellectuels déplacés en zone sud (1940-1944), Bibliothèque de l'Alcazar,
Marseille, 3-4 juin 2005 organisé par l'Université de Provence, l'Université de Sheffield, la bibliothèque de
l'Alcazar (Marseille). Textes réunis par Pascal Mercier et Claude Pérez. )
5 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )
- 1 - Patrick Cabanel, Histoires des Justes de France, Armand Colin, 2012.
- 2 - Cours d’instruction religieuse de premier niveau.
- 3 - Sur Israël Salzer, voir la biographie établie par Renée Dray-Bensousan in Archives juives, n°28/1, 1er semestre 1995, pp. 106-109.
- 4 - Cérémonie de la majorité religieuse des filles, à 13 ans comme les garçons.
- 5 - Voir Anne Grynberg, Catherine Nicault, « Le Consistoire central en France sous l’Occupation. Une résistance spirituelle ? » in Transmission et passage dans le monde juif, sous la direction d’Esther Benbassa, Paris, Publisud, 1997, pp. 247-278.
- 6 - Archives du Consistoire central (désormais ACC, consultables à l’Alliance israélite universelle, désormais AIU), Fonds Moch, boîte 2, Intervention de Jacques Helbronner lors de la réunion de la Délégation permanente, le 7 décembre 1941.
- 7 - Jean-Michel Guiraud, La Vie intellectuelle et artistique à Marseille à l’époque de Vichy et sous l’occupation, 1940-1944, Marseille, reprint Éditions Jeanne Laffitte, 1998.
- 8 - Renée Dray-Bensousan, La Communauté juive de Marseille pendant la seconde guerre mondiale, thèse de doctorat, décembre 2001.
- 9 - Le Matin, 6 février 1941.
- 10 - Archives de l’OSE (consultables à AIU), rapport de Julien Samuel, intitulé "Le centre OSE de Marseille 1941-1943".
- 11 - Halaha : droit rabbinique qui loin de se cantonner "aux questions de nature strictement religieuses ou rituelles […] enveloppe tous les aspects de la vie et toutes les branches du droit", cf. Jean-Christophe Attias, Esther Benbassa, Dictionnaire de civilisation juive, Paris, Bordas, 1997, p. 112.
- 12 - René Hirschler, marseillais d’origine, grand rabbin de Strasbourg, nommé en 1941 aumônier général de tous les camps d’internement en zone sud, est arrêté par la Gestapo avec son épouse, née Lévy, à son domicile marseillais, le 23 décembre 1943, alors qu’ils s’apprêtaient à quitter la ville. Voir la monographie qui lui est consacrée par la communauté de Strasbourg dans le supplément de son bulletin Unir, du 23 mars 1962, et Monique Lévy, notice bibliographique de Samuel-Raoul Hirschler, le père du grand rabbin, in Archives juives n°33/1, 1er semestre 2000, pp. 126-128.
- 13 - OSE (AIU), boîte XXXII-2, rapport de Jacques Cohn au Conseil directeur de la jeunesse juive ( CDJJ). Ce mouvement d’abord local, a du cesser toute activité en septembre 1939. Mais ses membres se retrouvent ensuite dans diverses villes pour continuer à propager le judaïsme traditionnel.
- 14 - Léon Poliakov, L’Auberge des musiciens, Paris, Mazarine, 1981, p. 85 ; Delphine Deroo, Les Enfants de la Martellière, Paris, Grasset, 1999, pp. 42-65 ; Katy Hazan, Les Orphelins de la Shoah, Paris, Les Belles Lettres, 2000, pp. 204-207.
- 15 - ACC (AIU), boîte 19, rapports du rabbin Salzer datés de décembre 1940, de mars 1941, de janvier 1942, et réponses d’avril-mai 1942.
- 16 - Agoudat Israël : parti religieux ultra-orthodoxe. Mathieu Muller est également membre de l’ATJ avec le rabbin Langer.
- 17 - The American Jewish Year Book 5702, September 21 1941, to september 11 1942, vol 43, The Jewish Publication Society of America, Philadelphia, 1941-5702, p. 157.
- 18 - Voir sa notice biographique établie par Renée Dray-Bensousan in Archives juives, n°31/2, 2e semestre 1998, pp. 122-124.
- 19 - OSE (AIU), boîte 1, rapport d’activité de l’OSE en zone libre de 1940 à 1943. Le travail de Nicole Salon Weil, assistante sociale de l’OSE, fut considérable ; par ailleurs le phénomène du gonflement des effectifs scolaires avec l’exode atteint tous les cycles de l’enseignement. Ainsi le lycée Montgrand voit ses effectifs passer de 1 088 élèves à la rentrée d’octobre 1939 à 1 339 élèves en novembre 1940 et 1 409 élèves en novembre 1941. Voir Andrée Perfumo, L’Enseignement secondaire des jeunes filles sous la Troisième République. Le lycée Montgrand de Marseille de 1914 à 1945, mémoire de maîtrise, université d’Aix-en-Provence, 1979, p 36.
- 20 - Centre de documentation juive contemporaine (désormais CDJC), XXXI-127/132, Procès-verbal du comité OSE de Marseille, en date du 4 novembre 1941.
- 21 - OSE (AIU), boîte XXV, rapports d’activité de l’Union OSE pour les mois de juin, juillet, août 1941.
- 22 - ACC (AIU), boîte 2, Commission de la jeunesse, Edmond Fleg, le 27 juillet 1942 ; Philippe Landau, "Vivre la Thora en France métropolitaine sous l’Occupation", Revue d’histoire de la Shoah Le Monde Juif, Le Consistoire durant la Seconde Guerre mondiale, mai-août 2000, n°169, pp. 108-125.
- 23 - OSE (AIU), boîte XXXII, correspondance de Paul Klein, responsable à Marseille, lettre datée de février 1942.
- 24 - ACC (AIU), boîte 42, 1er rapport d’activité de l’association daté du 16 février 1942 et portant sur la période de juin à décembre 1941, rapport sur l’exploration des délégués du conseil-directeur de la jeunesse juive en juillet 1941.
- 25 - Ibid., boîte 17, rapports classés par régions et par villes.
- 26 - Ibid. , boîte 4.
- 27 - Philippe Landau, "Vivre la Thora…", op. cit., p. 118.
- 28 - ACC (AIU), boîte 4, le 5 août 1942, lettre d’Isaïe Schwartz à Israël Salzer.
- 29 - ACC (AIU) boîte 5, création d’un comité d’éducation (Vaad Hachinouh) par le KKL, le 24 février 1942 ; id., boîte 41, dossier organisations pro-palestiniennes, lettre envoyée par Joseph Fisher à Hirschler le 13 juillet 1942, de Lyon ; pour tous ces problèmes voir Lucien Lazare, "Le Consistoire central et les mouvements de jeunesse", et Claude Singer, "Des intellectuels au Consistoire", in Revue d’histoire de la Shoah, Le Monde Juif, Le Consistoire durant la Seconde Guerre mondiale, n°169, pp. 125-132 et 133-150.
- 30 - OSE (AIU), boîte XXXII-2, rapport sur les cours par correspondance (15 janvier-15 avril 1942).
- 31 - CDJC, CCCLXVI-36, Le Judaïsme français sous l’Occupation. Quatre années de persécution antijuive, par Jacob Kaplan, mémoire de 47 pages.
- 32 - Entretien avec Nadia Peyrelevade à Marseille le 4 avril 2002 ; archives privées de Nadia Peyrelevade, sœur d’Adrien Benveniste qui a eu l’amabilité de me communiquer la correspondance de son frère avec les rabbins Liber et Kaplan entre mai et juillet 1942, et un opuscule écrit par Claude Singer sur Adrien Benveniste, daté de janvier 1992. Il apparaît à la lumière de ces documents que la personnalité d’Adrien, laïc et plutôt détaché des pratiques religieuses, l’a desservi. Il ne connaît pas l’hébreu et a fait un mariage mixte.
- 33 - Archives du consistoire de Paris, carton 15, lettre d’Adrien Benveniste datée de Marseille le 8 juin 1942.
- 34 - Préface rédigée par le Dr A. Syngalowski pour un ouvrage de l’ORT-Suisse sur les travaux sur bois, en octobre 1944. Le Dr Syngalowski fut l’adjoint de L. Bramson à la direction de l’ORT à Marseille pendant toute la guerre.
- 35 - De nombreux chantiers ruraux ou fermes-écoles sont implantés dans la région provençale, à Salon par exemple, ou en banlieue, dans des petits jardins qui s’apparentent aux jardins ouvriers.
- 36 - Sabine Zeitoun, L’Œuvre de secours aux enfants (OSE) sous l’Occupation en France, Paris, L’Harmattan, p. 126.
- 37 - Le débat très ancien sur le renouveau de l’homme juif par le retour au travail manuel et à la terre trouve là une résonance nouvelle en ce sens qu’il n’y a d’autre alternative que celle-là pour essayer de répondre à une crise issue d’une politique antisémite volontariste. Il ne s’agit plus d’une idéologie mais d’une stratégie.
- 38 - Archives de l’AJDC, op. cit., budget AIP.
- 39 - Archives privées. Témoignage de Denise Siekerski, envoyé de Jérusalem à son amie Huguette Shmerb, ancienne cheftaine EI.
- 40 - Archives de Yechouroun in OSE (AIU), boîte XXXII-2, rapports sur les entretiens entre Me E. Schnurmann et M. Muller, représentants de l’ATJ d’une part, et Ms Jacques Cohn et Paul Klein, représentants du Yechouroun d’autre part, journées des 30 avril au 4 mai 1942.
- 41 - Rappelons en particulier l’arrestation et la déportation de René Hirschler et de sa femme (arrêtés à Marseille par la Gestapo le 23 décembre 1943), des ministres-officiants Maurice Landeler (arrêté par la Milice dans la synagogue-même le 9 avril 1943. Voir notre thèse, op. cit., p. 715) et Henri Samuel (arrêté en janvier 1944. Ibid.), tandis que le rabbin Israël Salzer trouvait refuge dans la clandestinité d’un maquis de Haute-Loire. Le rabbin Samuel (Samy) Klein, aumônier de la jeunesse et aumônier général des EIF, est fusillé par les Allemands le 7 juillet 1944. Cf. L’Activité des organisations juives en France sous l’Occupation, Paris, CDJC, réédition de 1983, p. 239 et suivantes ; voir encore le témoignage que lui consacre Lucien Lazare dans sa contribution « Le consistoire central et les mouvements de jeunesse » in Revue d’histoire de la Shoah, le monde juif, n°169, mai-août 2000, pp. 131-132, et la notice biographique rédigée par Monique Lévy dans ce numéro. Enfin, Raymond-Raoul Lambert, nommé directeur général de l’UGIF sud, est arrêté par la Gestapo le 23 août 1943 à Marseille avec sa femme Simone, née Bloch, et ses quatre enfants.
- 42 - OSE (AIU), boîte XV, récapitulatif de l’action de l’OSE pendant la guerre.
- 43 - Cité par Maurice Rajsfus, La Police de Vichy. Les forces de l’ordre françaises au service de la Gestapo, Le Cherche Midi éditeur, 1995, p.213.
- 44 - Ibid.
- 45 - in L'innocence et la ruse par G.Georges-Picot.
*** charlotte goldberszt Déposée le 28/12/2022
I am Simon Horenblas and must be related to you. Can you contact me in order to find out the family relations. I do understand and read French, however my writing is poor, therefore my message in english.
Kind regards,
Simon
[répondre]
*** Tauba Minska et ses enfants Déposée le 08/09/2022
Cette photo prise à Marseille, probablement autour de 1935, représente Tauba (Antoinette) Minska (au centre), vendeuse ambulante juive, morte en déportation à Sobibor en 1943, à son bras, Dora Gross, sa plus jeune fille, survivante, et à côté d'elle, Chaya (Hélène) Minska, sa fille aînée, elle aussi morte en déportation à Sobibor. Je cherche à identifier la jeune femme et le bébé à la droite de Tauba Minska. Il pourrait s'agir de l'épouse et de l'enfant du fils de Tauba Minska, nommé Israël (Henri) Teitelbaum, vendeur ambulant à Nîmes, lui aussi mort en déportation à Sobibor en 1943. Quelqu'un les reconnaitrait-ils? Ou ces noms éveilleraient-ils un écho parmi mes lecteurs ?
[répondre]
*** commandant VICTOR Déposée le 19/03/2021
mon grand-père Albert Victor VALLALTA, commandant de la résistance à marseille, arrêté en 1944, torturé par la gestapo, déporté dans les camps de neuengamme et bergen belsen, matricule 34913, a survécu jusqu'en 2000.
je fais actuellement des recherches sur tout l'historique de cette période, et je peux aussi témoigner de tout ce que mon grand-père m'a transmis.
[répondre]
*** Charles Jacob Salomon Déposée le 11/05/2016
Mon grand-père est né le 24 octobre 1894 à Bordeaux. Il est mort en déportation à Auschwitz le 8 février 1944. Je voudrais savoir s'il y a des membres de la famille qui n'auraient pas été déportés et qui seraient encore en vie.
J'ai trouvé des traces de sa déportation dans des listes de déportés et son nom figure aussi sur le mur de la Shoah à Jérusalem.
Merci beaucoup.
[répondre]
*** jean mouraille La mule Noire Déposée le 24/05/2014
Mr Jean Mouraille propriétaire de l'hôtel de La Mule Noire n'a jamais fait parti de la milice comme il est dit dans l'annonce du 15 mai 1944.Mon beau père a été obligé d'héberger les allemands dans son hôtel le plus grand et le plus beau d'Aix en Provence sinon il partait en Allemagne STO. Il a été exécuté par la milice , les mains liées dans le dos, on a reconnu son squelette grace à sa denture. Comment cette famille a pu dire que le chef de la milice se nommait Jean Mouraille il y a des preuves de ce que cette famille a dit? J'ai été marié à son fils, Pierre Mouraille aujourd'hui décédé,ses petits enfants, mes filles et sa petite fille née d'un premier mariage sont en vies , sa première femme est elle aussi en vie. Nous sommes scandalisées de cet article, nous demandons des preuves à cette famille albert bénichou
[répondre]
Répondue le 15/06/2014
Je tombe sur votre annonce qui m'interpelle car je viens de lire un livre paru en 1990 "La Résistance Mozaïque" de J.-C. Pouzet dans lequel il est mentionné: "mai 1944: le fils des propriétaires de l'hôtel de la Mule Noire, le jeune Mouraille,supposé être un agent de la Gestapo à Toulouse, de passage à Aix, est abattu par Biel" (pseudonyme de Laurin). Le prénom du fils n'est pas indiqué. ce peut-il que Jean Mouraille soit le père ? En tout cas l'auteur ne fait pas allusion au père et je ne connais pas son comportement durant l'occupation. Dans un autre ouvrage plus récent ("Le piège des loups de D. Sigaud), on apprend simplement que l'hôtel a été réquisitionné pour la Gestapo le 30 novembre 1942.
Patrice C.
*** Renseignements 15 mai 1944 Déposée le 21/04/2011
le 15 mai 1944, 5 membres de ma famille ont été arretées à Venelles (13)dans le jardin de leur maison. Ma tante reine Ayache, son mari jules Ayache, son frère Mr Benichou ainsi que sa femme née Zagori et leur fils agé de 10 ans. Mon père agé de 89 ans aujourd'hui (albert Benichou) était présent lors de cette arrestation. Profitant d'un moment d'inattention des 4 miliciens armés, il s'enfuit en courant. ils ont tiré dans sa direction sans l'atteindre et il a pu s'échapper. Celui qui paraissait etre le chef de ces miliciens s'appelait jean Mouraille. Il était le patron de l'hotel : La Mule Noire à Aix en Provence. Seule ma tante Mme reine Ayache est revenue. Décédée il y a quelques années, n'ayant jamais voulu évoquer cette période, j'aimerais savoir ce qui leur arrivé précisement. J'ai également un autre cousin maurice Benichou arrété à Ales (30) en 1943 il avait 13 ans.
[répondre]
Répondue le 24/05/2014
Je suis la veuve du fils de Jean Mouraille et j'aimerais savoir comment vous savez que le" chef s'appelait Jean Mouraille" L'histoire de ma famille n'est pas ce que vous dites,et j'aimerais savoir comment vous pouvez affirmer ce nom qui est celui du grand père de mes deux filles et celui d'une autre fille née d'un premier mariage. Votre histoire est fausse,mon beau père a eu son hôtel réquisitionné par les allemands, cet établissement étant le plus grand d'Aix , sinon c'était le STO.Il a été trouvé tué les mains dans le dos dans les collines d'aix.abattu par la milice.j'aimerais connaitre vos sources.Votre père avait 19 ans il sait peut-être qui a dit ce nom Jean Mouraille propriétaire de la Mule Noire
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