Hommage aux Justes inconnus
"…et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un mémorial (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés.
Hélas bien des noms, n’ayant pu être gravés sur le mur des Justes, sont depuis longtemps effacés des mémoires. Afin d’éviter des impostures, l’attribution officielle du titre de "Juste parmi les Nations" par Yad Vashem dépend de témoignages signés par des personnes sauvées. Ne peuvent donc le recevoir ceux qui secoururent des personnes n’ayant pu témoigner : trop âgées, s’étant fait arrêter ensuite ou ayant expulsé de leur mémoire cette période d’horreur, des bébés, des enfants et des adultes ignorant leur nom…
"Si vous saviez le nombre de personnes qui nous ont aidés ! Ils ont tous droit au titre de Juste, comme Achille Bautes à Agde mais eux, je ne connais même pas leur nom…" regrette Jacques Blum, ancien réfugié à Saint-Martin-Vésubie. Son frère David et lui furent les seuls survivants d’une famille heureuse de 8 personnes ayant fui Bruxelles en 1940. La nuit de l’oubli est tombée sur les "Justes inconnus". Afin de leur rendre hommage tentons de rallumer une à une, comme des petites lumières, la mémoire de ceux de la Vallée de la Vésubie.
Durant l’occupation allemande, tous les membres du groupe F.T. Vésubie de Sola aident des Juifs. Caches, nourriture, faux papiers, évacuations avec la complicité des chauffeurs du car : Casimir Giuge et Gaston Vanetti.
Parmi eux, n’oublions pas Joseph Raibaut "Teinch". Le 21 septembre Otto Weiss se réfugie chez son employeur de l’été, l’épicier de la Place du Marché Joseph Raibaut, F.T. Vésubie comme ses frères Louis, Pierre et Baptistin. Joseph le cache, puis, comme ses frères, aide d’autres Juifs et des réfractaires. Dénoncé, arrêté le 22 juillet 1944, déporté à Dachau le 24 août il survit mais pèse, à la libération du camp le 29 mai 1945, 29 kilos.
Annette Pradourat basée à Lantosque et Eugénie Raiberti à Saint-Martin-Vésubie, infirmières de la Croix Rouge et membres des F.T., affrontent tous les risques. Elles nourrissent, soignent et aident à l’évacuation de personnes cachées. René Millo, F.T., passe des fuyards d’Utelle vers Barcelonnette. Il sera arrêté et assassiné.
Le Receveur des PTT J. Pradourat, F.T. est très actif. Tous les postiers de la vallée dont Éliane Ingigliardi, sous ses ordres, récupèrent les milliers de lettres destinées aux Juifs, les font passer en Italie, et acheminent les réponses éventuelles à leurs destinataires. Le Receveur Charles Clarion, arrêté, disparaît à jamais.
Charlot Blanchi, Louis et Thérence Raibaut, Joseph Ciais et bien d’autres paysans, en faisant de la contrebande, transportent du courrier, mais ils font également passer des fuyards en Italie ou en ramènent et cachent en Vésubie. Hyppolite et Joseph Bernart cachent un couple âgé. Les Roux une famille de 4 personnes.
Les Sœurs de l’hôpital Saint-Antoine, dont les protégés ont été raflés, soignent et aident des personnes malades et des enfants cachés en collaboration avec Paul Sola et l’Abbé Roland venu de Nice.
Les Raibaut “de la Meiro” accueillent un couple russe qui demeurera caché et nourri par eux dans une grange. La famille Ferrier, qui aide déjà des Juifs cachés dans des caves, accueille Hélène, 2 ans, confiée par Denis Saurel. Descendu à Nice suivant les consignes d’une organisation, le bébé connaîtra un sort tragique mais une autre fillette cachée par les Saurel, évacuée par Mme Blanchard, sera sauvée.
Madame Blanchard accepte de garder dans sa pension une quinzaine d’enfants pour lesquels Eugénie Raiberti obtient des faux papiers par la Croix Rouge. Dénoncés, ils sont raflés. Un seul bambin juif, Alfred Pryszkulnik, ayant fui à temps à la vue des camions bâchés, sera sauvé.
Louis Gasiglia et son épouse Charlotte, née Boffa, cachent Charles Moré “Charly” et son jeune frère Albert, qui sont dénoncés par un milicien. Charly, s’étant échappé, fera partie du groupe Combat. Albert sera assassiné à Auschwitz. Nini Ciais descend à Nice, avec la carte d’identité de son Jeannot, des garçonnets juifs.
Joseph Baile, boucher, cache dans sa cave un jeune Autrichien.
Angèle Blanchi, dont le bistrot est fréquenté par les Allemands, cache durant 11 mois à l’étage, dans un placard, un homme qui sera sauvé. Elle sert de boîte aux lettres pour des faux papiers que livre son frère Charlot. Des réfugiés demeurent cachés par les Airaut dans le grenier du Chalet Hugo, un couple Villa Adèle chez le Comte de Favernet, des Autrichine sont nourris par Éliane Ingigliardi dans des maisons du Vernet…
Nombre de granges de Venanson accueillent des persécutés, aidés par la population.
À Berthemont-les-Bains, après la rafle des vieillards logeant dans l’hospice juif de l’Hôtel Bellevue, Marc, Françoise, Victor Giuge et Mme Fassi recueillent un écrivain roumain, Joseph Nacht. Ils l’installent dans leur grenier et le gardent près d’un an sous leur protection. Une autre famille Fassi cache dans une grange un couple, leurs deux enfants et un vieux monsieur que le Dr Demonfaucon monte soigner en cachette.
À Belvédère Thérèse Heitzler et son époux Denis Guigo, bien que vivant à 10 dans 3 pièces, cachent les Menheim, couple sans moyens ayant échappé à la rafle d’Entracque grâce au chef partisan Aldo Quaranta. Jean Laurenti “ de Lazidios ”, berger, cache une jeune fille dans une grange de la Colombe. Jean Franco, F T Vésubie, propriétaire du Bar des Tilleuls, et son épouse hébergent un homme qui donnera son témoignage. Jules Gasiglia, F.T. Vésubie, cache 3 personnes dans une maison isolée de Roquebillière, où son fils va les nourrir.
Les Pryszkulnik, leur fils de 6 ans et un vieux monsieur sont cachés dans une ruine du Vieux Roquebillière. Pauline Otto Loyas et Félicie Venturi les nourrissent à tour de rôle. "Ma mère Pauline, témoigne Augustin Daverio, leur a fait faire des fausses cartes d'alimentation par M. François Fassi, le secrétaire de la mairie. Elle leur portait des fruits et légumes." "Mes parents n’avaient pas tenté de sauver ‘des Juifs’ mais des gens, tout simplement. Ils n’auraient jamais accepté la moindre récompense pour ça…" explique Sylvain Venturi. David Ber et Sara Pryszkulnik font placer leur Alfred en pension, à Saint-Martin-Vésubie. Voyant arriver des camions bâchés, l’enfant court se réfugier chez Éliane Ingigliardi. Les autres bambins sont raflés. Pauline accompagne à Nice les Pryszkulnik qui reviendront, en 1946, remercier leurs bienfaiteurs et Alfred présentera à Yad Vashem, en 2007 des dossiers en leur faveur.
À Roquebillière, à l’arrivée des Allemands, Caroline et André Fassi gardent Ruben Wohl et sa fille de 17 ans, Lilli, dans leur hôtel. Antoine et Émilie Daniel les cachent ensuite dans une campagne isolée. Ils sont dénoncés. Émilie Daniel et les Wohl sont arrêtés mais le Commandant allemand les laisse fuir avant l’arrivée de la Gestapo. Les Wohl, conduits par le F.T. Vésubie René Millo à Barcelonnette par la Route du Sel, sont à nouveau arrêtés. Déportés convoi 62, ils arrivent le 25 novembre à Auschwitz, où ils sont assassinés.
Les Mattéo cachent une famille Quartier St Julien Maison Funel.
Un homme est caché dans la cave d’un hôtel de Lantosque, village où des paysans alertent à temps, à chaque rafle, des Juifs réfugiés dans des granges d’altitude.
À Utelle, tandis qu’une famille est dénoncée, des personnes sont cachées et nourries par des Faraut, Thaon, Malicus, Millo…
Bien d’autres Justes honorèrent notre belle Vallée, notre Pays.
Il se fait bien tard pour réussir à encore en identifier, mais à travers cette évocation du rôle de quelques-uns d’entre eux, ce sont tous les Justes oubliés, de la Vésubie et d’ailleurs, que j’ai voulu remercier."
Bibliographie
La Pierre des Juifs, Danielle BAUDOT-LAKSINE, éd. BERGIER
Les Grands Visiteurs, Danielle BAUDOT-LAKSINE, éd. BERGIER
La vallée des Justes, Danielle BAUDOT-LAKSINE, éd. BERGIER
Un temps désordre, Danielle BAUDOT-LAKSINE, éd. BERGIER (à paraître)
Le site des Éditions de BERGIER : www.bergier.fr
15/07/2011
Auteur : Danielle Baudot Laksine
Lien : Danielle Baudot Laksine
[Compléter l'article]
Les camps et les lieux d'internement des Alpes-Maritimes
14e-20e-36e CTE Nice 06000 Nice
16e GTE Mandelieu 06210 Mandelieu-la-Napoule
21e CTE Briançonnet 06850 Briançonnet
88e CTE Valbonne 06560 Valbonne
Camp de Mandelieu 06210 Mandelieu-la-Napoule
Camp de Sospel 06380 Sospel
Caserne Auvard 06000 Nice
Commissariat rue Gioffredo 06000 Nice
Fort Carré 06160 Antibes
Hôtel Cavendish 06400 Cannes
Hôtel Excelsior 06000 Nice
Hôtel Hermitage 06000 Nice
Prison de Nice 06000 Nice
Villa Conchita 06400 Cannes
Villa Lynwood 06000 Nice
Villa Montfleury 06400 Cannes
Villa Trianon 06000 Nice
Les lieux de sauvetage des Alpes-Maritimes
Centre médico-social de Nice
6000 Nice
Château de Vaugrenier
6270 Villeneuve-Loubet
Château des Petits
6400 Cannes
Clinique Montmorency
6400 Cannes
Clos joli
6450 Saint-Martin-Vésubie
Collège Fénelon
6520 Grasse
Colonie de Nazareth
6000 Nice
Colonie de Thorenc
6000 Nice
Congrégation de la Présentation de Marie
6000 Nice
Cottage Bellevue
6000 Nice
Cours Maintenon
6400 Cannes
Couvent des Pères jésuites
6000 Nice
Couvent du Bon pasteur
6400 Cannes
Couvent Saint-Thomas de Villeneuve
6000 Nice
Couvent Sainte-Marie de Peille
6440 Peille
Ecole Saint-Pierre-de-Féric
6000 Nice
Eglise du quartier Saint-Roch
6000 Nice
École Lavoisier
6000 Nice
Hospice juif
6450 Roquebillière
Hôtel Rivoli
6000 Nice
Institut Blanche de Castille
6000 Nice
Institut Don Bosco
6000 Nice
Institut Montaigne
6140 Vence
Institut Sasserno
6000 Nice
Institution Jeanne d'Arc
6520 Grasse
Institution Le Moulinet
6380 Moulinet
Institution Maison Blanche
6000 Nice
Institution Sainte-Marie de Chavagnes
6400 Cannes
Institution Sainte-Marthe
6520 Grasse
Institution Sainte-Marthe
6000 Nice
La joyeuse enfance
6140 Vence
La Messuguière
6530 Cabris
MACE Maison d’accueil chrétienne pour enfants
6140 Vence
Maison d'enfants
6400 Cannes
Maison d'enfants Bella Vista
6400 Cannes
Maison d'enfants de Gréolières
6620 Gréolières
Monastère Sainte-Claire - Couvent des Clarisses
6000 Nice
Paroisse baptiste de Nice
6000 Nice
Pension Cavalier
6000 Nice
Pensionnat Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus
6000 Nice
Presbytère de Ilonse
6420 Ilonse
Presbytère de Marie-sur-Tinée
6420 Marie
Presbytère de Villars-sur-Var
6710 Villars-sur-Var
Presbytère Notre-Dame
6750 Séranon
Préventorium de Magagnosc
6520 Grasse
Rayon de Soleil
6400 Cannes
Réseau Marcel
6000 Nice
Résurrectoire
6230 Villefranche-sur-Mer
Villa Apraxine
6000 Nice
Maires de Saint-Martin-Vésubie
Louis Fulconis
(1919-1940)
Louis Blanchard
(1940-1945)
Jacques Mario
(1945-1947)
Louis Fulconis
(1947-1949)
Les 148 Justes parmi les Nations des Alpes-Maritimes
1 Familles réfugiées à Saint-Martin-Vésubie
[Compléter]
07/1943 / 09/09/1943
Famille Schonbrunn
- Le pere Joseph ( Josef Schonbrun) qui a ete deporte a Drancy.
La mere Sara ,
Les 3 enfants Eli 5 ans, Arnold 3 ans , Feigi 1 an.
Tous trois on ete caches grace aux efforts de la OSE
119 Familles arrêtées (Saint-Martin-Vésubie)
[Compléter]
18/09/1943
Famille Abel - Otto Abel, né le 10/05/1901 à Vienne (Autriche) , réfugié à Saint-Martin-Vésubie est arrêté parce que Juif, transféré au camp Borgo San Dalmazzo et sera déporté sans retour le 07/12/1943 par le convoi n° 64.
Déportation : 07/12/1943
convoi no 64
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
18/09/1943
Famille Abraham - Armin Abraham né le 18/12/1908 en Hongrie, son épouse Fanni née Kornstein en 1911 en Hongrie et leurs deux enfants Charlotte née le 3 juillet 1938 à Anvers (Belgique) et Yvonne née le 14 avril 1941 à la Maternité d'Elne (64) sont réfugiés à Saint-Martin-Vésubie. Avec le Pacte de Badoglio cette zone d'occupation passe sous contrôle allemand et la famille tente de passer la frontière. Armin, 34 ans, Fanni, 32 ans, Charlotte, 5 ans, et Yvonne, 2 ans, sont pris en embuscade par des SS le 18 septembre 1943 et sont internés, dans un premier temps, au camp de Borgo San Dalmazzo puis déportés le 07/12/1943 par le convoi n° 64. Seul Armin survivra, libéré par les Américains en 1945.
Déportation : 07/12/1943
convoi no 64
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
18/09/1943
Famille Antenzon - Abraham Antenzon est né le 18 octobre 1874 à Saroka en Roumanie. On ignore à quelle date, il arrive en Lot-et-Garonne mais lors du recensement des Juifs en juillet 1941, il indique, être en France depuis 1927, être veuf, avoir 3 enfants sans préciser s'ils sont avec lui, et habiter à Villeneuve-sur-Lot, successivement 14 rue du collège puis rue du château d'eau. On ne sait pas non plus s'il continue à exercer son activité de marchand forain.
A l'été 1943, il part se réfugier dans la région niçoise, alors sous occupation italienne depuis le 11 novembre 1942 et jusqu'en mars 1943. Abraham Antenzon est assigné à résidence à l'hôtel Victoria, chemin des Colettes, à Saint-Martin-Vésubie.
En septembre 1943, lorsque les Italiens signent l'armistice avec les Alliés, les allemands envahissant aussitôt la région, plusieurs Juifs de Saint-Martin-Vésubie partent se réfugier en Italie ; ceux qui restent sur place sont arrêtés. Abraham Antenzon, 69 ans, est arrêté et déporté.
Regroupé à Nice avec les autres Juifs arrêtés, Abraham Antenzon part le 26 septembre 1943 pour le camp de Drancy.
Le 7 octobre 1943, il est déporté, sans retour, par le convoi 60, vers le camp d'Auschwitz-Birkenau.
Déportation : 07/10/1943
convoi no 60
Source : Mémorial des 473 déportés Juifs de Lot-et-Garonne
18/09/1943
Famille Antmann - Joseph né le 04/05/1902 à Przemyśl (Pologne) et son épouse Charlotte née Gelb le 22/03/1904 à Berlin (Allemagne) sont assignés à résidence à la Villa Charles à Saint-Martin-Vésubie. Avec le Pacte de Badoglio cette zone d'occupation passe sous contrôle allemand. Ils tentent alors de passer la frontière. Malheureusement, Josef, 41 ans, et Charlotte, 39 ans, sont pris en embuscade par des SS le 18 septembre 1943 et sont internés, dans un premier temps, au camp de Borgo San Dalmazzo. Rapatriés en France, ils sont internés à Drancy le 23 novembre 1943 puis seront déportés 2 semaines plus tard par le convoi 64 du 7 décembre 1943.
Déportation : 07/12/1943
convoi no 64
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
18/09/1943
Famille Apelbaum - Pinchas né le 17/12/1914 à Varsovie (Pologne) et son épouse Renata (Renée) née Galant le 14/07/1921 à Leipzig (Allemagne) sont assignés à résidence à l'Hôtel de la Gare à Saint-Martin-Vésubie. Avec le Pacte de Badoglio cette zone d'occupation passe sous contrôle allemand. Ils tentent alors de passer la frontière. Malheureusement, Pinchas, 28 ans, et Renata, 22 ans, sont pris en embuscade par des SS le 18 septembre 1943 et sont internés, dans un premier temps, au camp de Borgo San Dalmazzo. Rapatriés en France, ils sont internés à Drancy le 23 novembre 1943 puis seront déportés 2 semaines plus tard par le convoi 64 du 7 décembre 1943.
Déportation : 07/12/1943
convoi no 64
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
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Chronologie [Ajouter]
02/11/1940 -
Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes.
27/06/1942 -
Visite du préfet des Alpes-Maritimes à Saint-Martin-Vésubie.2
26/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers par la police de Vichy dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes (54 personnes) et la principauté de Monaco.
03/07/1943 -
Rafle programmée et exécutée à Cannes, probablement suite à une dénonciation, à la Clinique Montmorency (9 route de Fréjus - actuellement Avenue Picaud). Six personnes sont arrêtées et déportées par le convoi 77 du 31 juillet 1944 : Amélie Delporto, 78 ans, son fils Georges Delporto, 55 ans, et sa belle-fille Marthe Delporto, 51 ans, Fernand Ochsé, 65 ans et son épouse Louise Ochsé, 60 ans, ainsi que Rudolf Winterberg, 70 ans.
Cannes
08/09/1943 -
Rafle des Juifs par la Gestapo dans les Alpes-Maritimes.
09/09/1943 -
Occupation allemande des Alpes-Maritimes.
15/08/1944 -
Débarquement franco-américain en Provence (opération Dragoon).
08/05/1945 -
Les Allemands capitulent à Berlin.
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Liens externes
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1 Saint-Martin-Vésubie sur
Wikipedia
2 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
3 Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés des Alpes Maritimes (l’AMEJDAM a été créée, à l’initiative de fils et filles de déportés, d’enfants cachés et d’anciens élèves des écoles de Nice et des Alpes-Maritimes, afin de pérenniser la mémoire des enfants juifs scolarisés dans ces établissements, arrêtés et exterminés en déportation, durant la Seconde Guerre mondiale. )
4 Guide des Archives départementales des Alpes maritimes (Guide des sources d'histoire de la Seconde Guerre mondiale conservées aux Archives départementales des Alpes maritimes )
5 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )
Notes
- 1 - Jean Kleinmann, "Les politiques antisémites dans les Alpes-Maritimes de 1938 à 1944", Cahiers de la Méditerranée, vol. 74, 2007, mis en ligne le 14 novembre 2007, Consulté le 21 mai 2009. URL : http://cdlm.revues.org/index2973.html
- 2 - A.D. Alpes-Maritimes 0616W 0105.
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