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Alpes-Maritimes

Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département :
Alpes-Maritimes

Préfets :
Paul Escande
(09/1944 - 08/1946)
Marcel Ribière
(1940 - 1943) Marcel Julien Henri Ribière, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1892-1986)
(23/07/1943 - Mai 1944) Marie Joseph Jean Chaigneau, Préfet de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse). Arrêté en mai 1944 par les Allemands, il est déporté au camp d'Eisenberg
Jean Moyon
(08/1944 - 09/1944) Préfet des Alpes-Maritimes
Raymond Aubrac
(1944 - 1945) Raymond Aubrac, de son vrai nom Raymond Samuel, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1914)
Paul Haag
(1945 - 1946) Paul Maurice Louis Haag, Commissaire de la République de la région de Marseille (Alpes-Maritimes, Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), Bouches-du-Rhône, Corse, Gard, Hautes-Alpes, Var et le Vaucluse) (1891-1976)

À lire, à voir…

Lucien Dreyfus Lucien Dreyfus
Journal, 20 décembre 1940-24 septembre 1943

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Le soleil voilé - Auschwitz 1942-1945

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Abcdaire de la résistance

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Les Tsiganes en France - Un sort à part (1939-1946)

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Paroles d'étoiles - Mémoire d'enfants cachés (1939-1945)

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Nice, Caserne Auvare : Les transferts de Juifs de la région préfectorale de Nice... et de la principauté de Monaco vers le camp de Drancy en vue de leur déportation, août-septembre 1942

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Les Juifs ont résisté en France (1940-1945)

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Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944 - 8 mai 1945

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Livre-Mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945 - 4 volumes

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Les Résistances juives pendant l'occupation

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Frida Wattenberg
Jean Brauman
Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

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Vichy, la Pègre et les Nazis, La traque des Juifs en Provence

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Les Tsiganes. Une destinée européenne

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L'innocence et la ruse

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Texte pour ecartement lateral

Saint-Martin-Vésubie en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 06450
cf. Saint-Martin-de-Vésubie Gentilé : Saint-Martinois, Saint-Martinoises

Sous-préfecture : Nice

- Alpes-Maritimes
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Saint-Martin-Vesubie en 1939-1945
Cette plaque, érigée conjointement par le Conseil Municipal de Saint-Martin de Vésubie, l’association des Fils et Filles de Déportés de France, le Conseil des Alpes-Maritimes et la communauté juive de Nice, rend hommage à tous ceux qui ont vécu un temps dans ce village de l’arrière-pays niçois.
source photo : x
crédit photo : D.R.
Saint-Martin-Vesubie en 1939-1945
Cité médiévale
source photo : Emile Taillefer
crédit photo : D.R.
Saint-Martin-Vesubie en 1939-1945
Col de Fenestre, 1943
source photo : Photo C. Roman
crédit photo : D.R.
Saint-Martin-Vesubie en 1939-1945
Août 1943. Réfugiés et Saint Martinois devant la mairie de Saint-Martin-Vésubie
source photo : Coll. Danielle Baudot Laksine
crédit photo : D.R.
Saint-Martin-Vesubie en 1939-1945
Le village vu depuis le Collet
source photo : Desdanova
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département des Alpes-Maritimes
Histoire
Saint-Martin-Vésubie est une commune située dans le département des Alpes-Maritimes.

21/05/2009

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Zone libre et occupation

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.

L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.

Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
La ligne de démarcation, qui entre en vigueur trois jours plus tard, traverse treize départements : Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques), Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain.

Entre 1940 et 1944, les lois anti-juives prises par le gouvernement de Vichy sont petit à petit appliquées dans le département des Alpes maritimes. D'abord en zone dite "libre", puis sous occupation italienne à partir du 11 novembre 1942, les Alpes-Maritimes seront sous occupation allemande à compter du 8 septembre 1943, date à laquelle les persécutions s'intensifient envers les juifs réfugiés dans le département, fuyant plusieurs pays d’Europe.

Des Juifs sont assignés à résidence à Saint-Martin-Vésubie dès 1941. Leur présence suscite quelques frictions avec la population locale notamment du fait de la hausse des prix des denrées alimentaires1, mais ils bénéficient d'une vie presque normale tant que la ville est en zone libre ou sous occupation italienne à partir du 11 novembre 1942.

A compter du 8 septembre 1943, la région passe sous occupation allemande et les persécutions envers les juifs réfugiés s'intensifient. Ils tentent de fuir par les cols de Cerise et de Fenestre.

Au total, dans le département des Alpes-Maritimes, 3 612 Juifs, dont plus de 400 enfants, ont été déportés dans retour.

Une plaque commémorative a été posée le 10 septembre 1995 : "Ici un millier de Juifs, hommes, femmes, enfants, vieillards aidés par les organisations juives, protégés par l'armée italienne d'occupation ont connu un répit jusqu'au 8 septembre 1943, jour où s'est déchaînée la haine raciale de l'occupant allemand. Franchissant les montagnes dans un «exode biblique», 350 d'entre eux furent repris par les SS et internés à San Dalmazzo. Transférés par la Gestapo de Nice sur Drancy, ils furent déportés au camp de la mort d'Auschwitz Birkenau, où presque tous furent exterminés. Souvenons-nous de ces victimes innocentes, de la cruauté de leurs bourreaux, mais aussi de l'humanité de ceux qui tentèrent de les sauver".

05/08/2010

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Saint-Martin sous occupation italienne

A Saint-Martin-Vésubie, village sous occupation italienne, s’entassent 1650 habitants, environ 800 personnes assignées à résidence forcée depuis mars 1943 et 400 clandestins....
Aidé par le comité d’accueil "Dubouchage", des centaines de Juifs pourchassés vont rejoindre les quelque 1 200 Juifs étrangers assignés à résidence dans toute la vallée.

Le siège du Comité juif est situé au chalet “Les Lucioles” et la synagogue dirigée par le rabbin Templer est installée dans une villa.
David Blum, Frédéric Thau, Richard Hess et Bert Linder, réfugiés allemands, sont installés à Saint-Martin.
Avraham Paperman fait office de chef de la communauté juive de Saint-Martin-Vésubie.
Le grand chalet, le “Sainte Anne”, accueille une cinquantaine de réfugiés aidés, pour les plus pauvres, par les fonds du "Joint".
Le placement d’enfants et de jeunes juifs évacués de Marseille par l’OSE et par l’ORT est organisé par le médecin Joseph Glaichenhaus.

Avraham Paperman cherche à faire évacuer les juifs regroupés vers l’Afrique du Nord. En effet, Saint-Martin-Vésubie pourrait devenir une souricière d’où la fuite sera impossible si les Allemands forcent les Italiens à déporter les Juifs.
Jacques Weintraub demande alors à David Blum de trouver un ou plusieurs itinéraires, à travers les montagnes, afin d’évacuer les Juifs en Italie dans l’espoir que les Italiens continueront à les protéger.

En prévision d’un départ éventuel vers les montagnes, le Comité fait venir des machines à coudre le cuir et les remises de deux maisons sont transformées en atelier de cordonnerie où l’on fabrique des sacs à dos et des chaussures. Les jeunes, conduits par leurs animateurs Moïse Konstadt et Alter Sharon, sont entraînés à marcher dans la montagne. David organise la fabrication de faux papiers avec l'aide de Moïse Konstadt et charge son frère Jacques Blum de trouver des planques pour des jeunes évacués de la zone occupée par les Allemands.

Le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule sans condition et se retire alors des six départements français qu’elle occupait, alors que 35 à 40 000 juifs étaient sur le point d’être évacués en camions vers 4 navires, financés par le Joint, ancrés à Gênes.
Les six départements sont repris aussitôt par des soldats allemands qui se positionnent sur le versant italien des Alpes. Les militaires continuent à aider les juifs, notamment en emmenant ceux-ci vers les zones qui se trouvent encore sous leur contrôle.

À Saint-Martin, Avraham Paperman organise le grand départ dans la précipitation.
Une longue colonne se met alors en route, vers l'Italie, à travers la montagne.
Certains épuisés se découragent, mais son aidés par les plus jeunes. La colonne parviendra à rejoindre Entracque, commune de la province de Coni dans la région Piémont en Italie.

Dans Nice occupée par les Allemands, Aloïs Brunner multiplie les rafles. Des membres du Comité, à Nice, guettent chaque arrivée d'autobus et de camions bâchés et c'est ainsi qu'à la fin septembre ils évaluent le nombre de personnes raflées par les SS dans la vallée de la Vésubie, Saint-Martin et l’hospice juif de Berthemont, à environ 150.

05/08/2010

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Les Juifs assignés à résidence en Vésubie

Privés de leur passé, chassés de leur patrie, dépouillés, ayant fui des pogroms et des rafles successives, déjà amputés de membres de leur famille, des milliers d’étrangers affluent en zone italienne. Les Allemands exigeant qu’ils leur soient livrés ou qu’on les enferme les Italiens créent, avec le Comité Dubouchage d’Aide aux Réfugiés, des camps d’Assignation à Résidence Forcée, destinés aux plus démunis, dans des villages frontaliers. Saint-Martin-Vésubie, lieu de villégiature riche de possibilités d’accueil, est le plus important. Un hospice juif est installé à Berthemont-les-Bains et des réfugiés occupent également tous les hôtels de la vallée. Les loyers et un repas sont financés par l’American Jewish Distribution Committee.
Imaginons, de nos jours, un village de 1600 habitants envahi par 1200 SDF étrangers ! Eh bien en 1943, à Saint-Martin comme dans toute la vallée, exerçant des petits boulots, échangeant travail contre nourriture, ils se mêlent naturellement et amicalement aux villageois. "Mes parents ont toujours été émerveillés par la façon dont nous avons été accueillis car enfin, nous étions des envahisseurs pour eux…"
Les croyants se rendent à la Synagogue installée, grâce au Délégué Spécial à la Mairie, dans un chalet où leurs enfants suivent des cours de Talmud Torah. "Saint-Martin était comme un petit shtetl, un petit village juif de Pologne, de Tchécoslovaquie..."
Les mamans promènent ensemble leurs bébés, les jeunes travaillent avec les paysans, font du sport pour s’endurcir puis dansent clandestinement dans des granges avec Vésubiens et vacanciers...
Mais tandis que les jeunes s’amusent et bien qu’en mai le nouveau préfet, André Chaigneau, se soit uni aux Italiens pour protéger les Juifs, leur Comité, dirigé par Avraham Paperman, s’active, envisageant l’éventualité du pire. Le passage par le col de Fenestre est choisi par David Blum pour une fuite éventuelle vers l’Italie.
En juillet, l’arrestation de Mussolini provoque le repli de la IVe Armée dans les Alpes-Maritimes, à l’est du Var et de la Tinée. Les Italiens n’abandonnent pas leurs protégés. À Nice où dès août 1943 s’entassent 35 à 40 000 étrangers, le banquier italien juif Angelo Donati et à Rome le Père français Marie-Benoît mettent au point un plan de transfert des réfugiés vers Gênes puis, par 4 navires, vers l’Afrique du Nord.

L'armistice de septembre 1943 avec l'Italie et l'occupation allemande
Le 3 septembre, signature de l’armistice entre l’Italie et les Alliés. Le secret doit être maintenu 4 semaines afin de donner à la IVe Armée le temps de se replier pour défendre Rome et l’Italie du Nord.
Le 8, Eisenhower trahit sa parole et radiodiffuse l’information.
Le plan Donati échoue et les navires attendent en vain, à Gênes, l’arrivée des Juifs. Ceux-ci sont ainsi livrés, à Nice, à Aloïs Brunner et ses spécialistes de la Solution Finale, aidés de miliciens et de Russes Blancs ex-pogrommistes.
À son départ en décembre, près de 2 000 Juifs sont arrêtés et déportés. Si les autres survivent encore, c’est que les Italiens n’ont pas laissé de listes des Juifs, que la police française a détruit les siennes, refuse d’aider les Allemands et que bien des Niçois et des organisations de résistance apportent leur aide aux persécutés.

15/07/2011
Auteur : Danielle Baudot Laksine Lien : Danielle Baudot Laksine

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L'exode des Juifs de la Vésubie par les cols du Mercantour

À Saint-Martin-Vésubie, avant l’aube du 9 septembre et en exode tragique, les Juifs valides fuient vers le Piémont par le Col de Fenestre, 2474 m. À 10 heures les soldats italiens partent à leur tour, entraînant des retardataires vers le col de Cerise, 2543 m, et la liberté. Illusion de liberté, car ils sont pris en tenaille.
Les Allemands atteignent Cunéo le 12 septembre. Le 17 une quarantaine de soldats s’installent à Saint-Martin-Vésubie, Berthemont et Belvédère.
Le 18, à Borgo San Dalmazzo, Entracque et Valdieri sont arrêtés près de 400 fugitifs épuisés. Ceux qui ont réussi à fuir sont traqués.

Le 21 septembre des SS raflent des réfugiés demeurés dans Saint-Martin-Vésubie, à l’hospice juif de Berthemont, et font la chasse aux fuyards dans toute la vallée. Environ 150 seront déportés.
Ces rafles marquent, de part et d’autre de la frontière, le début du “temps des Justes”.

15/07/2011
Auteur : Danielle Baudot Laksine Lien : Danielle Baudot Laksine

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Hommage aux Justes inconnus

"…et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un mémorial (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés.
Hélas bien des noms, n’ayant pu être gravés sur le mur des Justes, sont depuis longtemps effacés des mémoires. Afin d’éviter des impostures, l’attribution officielle du titre de "Juste parmi les Nations" par Yad Vashem dépend de témoignages signés par des personnes sauvées. Ne peuvent donc le recevoir ceux qui secoururent des personnes n’ayant pu témoigner : trop âgées, s’étant fait arrêter ensuite ou ayant expulsé de leur mémoire cette période d’horreur, des bébés, des enfants et des adultes ignorant leur nom…
"Si vous saviez le nombre de personnes qui nous ont aidés ! Ils ont tous droit au titre de Juste, comme Achille Bautes à Agde mais eux, je ne connais même pas leur nom…" regrette Jacques Blum, ancien réfugié à Saint-Martin-Vésubie. Son frère David et lui furent les seuls survivants d’une famille heureuse de 8 personnes ayant fui Bruxelles en 1940. La nuit de l’oubli est tombée sur les "Justes inconnus". Afin de leur rendre hommage tentons de rallumer une à une, comme des petites lumières, la mémoire de ceux de la Vallée de la Vésubie.

Durant l’occupation allemande, tous les membres du groupe F.T. Vésubie de Sola aident des Juifs. Caches, nourriture, faux papiers, évacuations avec la complicité des chauffeurs du car : Casimir Giuge et Gaston Vanetti.
Parmi eux, n’oublions pas Joseph Raibaut "Teinch". Le 21 septembre Otto Weiss se réfugie chez son employeur de l’été, l’épicier de la Place du Marché Joseph Raibaut, F.T. Vésubie comme ses frères Louis, Pierre et Baptistin. Joseph le cache, puis, comme ses frères, aide d’autres Juifs et des réfractaires. Dénoncé, arrêté le 22 juillet 1944, déporté à Dachau le 24 août il survit mais pèse, à la libération du camp le 29 mai 1945, 29 kilos.
Annette Pradourat basée à Lantosque et Eugénie Raiberti à Saint-Martin-Vésubie, infirmières de la Croix Rouge et membres des F.T., affrontent tous les risques. Elles nourrissent, soignent et aident à l’évacuation de personnes cachées. René Millo, F.T., passe des fuyards d’Utelle vers Barcelonnette. Il sera arrêté et assassiné.
Le Receveur des PTT J. Pradourat, F.T. est très actif. Tous les postiers de la vallée dont Éliane Ingigliardi, sous ses ordres, récupèrent les milliers de lettres destinées aux Juifs, les font passer en Italie, et acheminent les réponses éventuelles à leurs destinataires. Le Receveur Charles Clarion, arrêté, disparaît à jamais.

Charlot Blanchi, Louis et Thérence Raibaut, Joseph Ciais et bien d’autres paysans, en faisant de la contrebande, transportent du courrier, mais ils font également passer des fuyards en Italie ou en ramènent et cachent en Vésubie. Hyppolite et Joseph Bernart cachent un couple âgé. Les Roux une famille de 4 personnes.
Les Sœurs de l’hôpital Saint-Antoine, dont les protégés ont été raflés, soignent et aident des personnes malades et des enfants cachés en collaboration avec Paul Sola et l’Abbé Roland venu de Nice.
Les Raibaut “de la Meiro” accueillent un couple russe qui demeurera caché et nourri par eux dans une grange. La famille Ferrier, qui aide déjà des Juifs cachés dans des caves, accueille Hélène, 2 ans, confiée par Denis Saurel. Descendu à Nice suivant les consignes d’une organisation, le bébé connaîtra un sort tragique mais une autre fillette cachée par les Saurel, évacuée par Mme Blanchard, sera sauvée.
Madame Blanchard accepte de garder dans sa pension une quinzaine d’enfants pour lesquels Eugénie Raiberti obtient des faux papiers par la Croix Rouge. Dénoncés, ils sont raflés. Un seul bambin juif, Alfred Pryszkulnik, ayant fui à temps à la vue des camions bâchés, sera sauvé.
Louis Gasiglia et son épouse Charlotte, née Boffa, cachent Charles Moré “Charly” et son jeune frère Albert, qui sont dénoncés par un milicien. Charly, s’étant échappé, fera partie du groupe Combat. Albert sera assassiné à Auschwitz. Nini Ciais descend à Nice, avec la carte d’identité de son Jeannot, des garçonnets juifs.
Joseph Baile, boucher, cache dans sa cave un jeune Autrichien.
Angèle Blanchi, dont le bistrot est fréquenté par les Allemands, cache durant 11 mois à l’étage, dans un placard, un homme qui sera sauvé. Elle sert de boîte aux lettres pour des faux papiers que livre son frère Charlot. Des réfugiés demeurent cachés par les Airaut dans le grenier du Chalet Hugo, un couple Villa Adèle chez le Comte de Favernet, des Autrichine sont nourris par Éliane Ingigliardi dans des maisons du Vernet…
Nombre de granges de Venanson accueillent des persécutés, aidés par la population.
À Berthemont-les-Bains, après la rafle des vieillards logeant dans l’hospice juif de l’Hôtel Bellevue, Marc, Françoise, Victor Giuge et Mme Fassi recueillent un écrivain roumain, Joseph Nacht. Ils l’installent dans leur grenier et le gardent près d’un an sous leur protection. Une autre famille Fassi cache dans une grange un couple, leurs deux enfants et un vieux monsieur que le Dr Demonfaucon monte soigner en cachette.
À Belvédère Thérèse Heitzler et son époux Denis Guigo, bien que vivant à 10 dans 3 pièces, cachent les Menheim, couple sans moyens ayant échappé à la rafle d’Entracque grâce au chef partisan Aldo Quaranta. Jean Laurenti “ de Lazidios ”, berger, cache une jeune fille dans une grange de la Colombe. Jean Franco, F T Vésubie, propriétaire du Bar des Tilleuls, et son épouse hébergent un homme qui donnera son témoignage. Jules Gasiglia, F.T. Vésubie, cache 3 personnes dans une maison isolée de Roquebillière, où son fils va les nourrir.
Les Pryszkulnik, leur fils de 6 ans et un vieux monsieur sont cachés dans une ruine du Vieux Roquebillière. Pauline Otto Loyas et Félicie Venturi les nourrissent à tour de rôle. "Ma mère Pauline, témoigne Augustin Daverio, leur a fait faire des fausses cartes d'alimentation par M. François Fassi, le secrétaire de la mairie. Elle leur portait des fruits et légumes." "Mes parents n’avaient pas tenté de sauver ‘des Juifs’ mais des gens, tout simplement. Ils n’auraient jamais accepté la moindre récompense pour ça…" explique Sylvain Venturi. David Ber et Sara Pryszkulnik font placer leur Alfred en pension, à Saint-Martin-Vésubie. Voyant arriver des camions bâchés, l’enfant court se réfugier chez Éliane Ingigliardi. Les autres bambins sont raflés. Pauline accompagne à Nice les Pryszkulnik qui reviendront, en 1946, remercier leurs bienfaiteurs et Alfred présentera à Yad Vashem, en 2007 des dossiers en leur faveur.
À Roquebillière, à l’arrivée des Allemands, Caroline et André Fassi gardent Ruben Wohl et sa fille de 17 ans, Lilli, dans leur hôtel. Antoine et Émilie Daniel les cachent ensuite dans une campagne isolée. Ils sont dénoncés. Émilie Daniel et les Wohl sont arrêtés mais le Commandant allemand les laisse fuir avant l’arrivée de la Gestapo. Les Wohl, conduits par le F.T. Vésubie René Millo à Barcelonnette par la Route du Sel, sont à nouveau arrêtés. Déportés convoi 62, ils arrivent le 25 novembre à Auschwitz, où ils sont assassinés.
Les Mattéo cachent une famille Quartier St Julien Maison Funel.
Un homme est caché dans la cave d’un hôtel de Lantosque, village où des paysans alertent à temps, à chaque rafle, des Juifs réfugiés dans des granges d’altitude.
À Utelle, tandis qu’une famille est dénoncée, des personnes sont cachées et nourries par des Faraut, Thaon, Malicus, Millo…
Bien d’autres Justes honorèrent notre belle Vallée, notre Pays.
Il se fait bien tard pour réussir à encore en identifier, mais à travers cette évocation du rôle de quelques-uns d’entre eux, ce sont tous les Justes oubliés, de la Vésubie et d’ailleurs, que j’ai voulu remercier."

Bibliographie
La Pierre des Juifs, Danielle BAUDOT-LAKSINE, éd. BERGIER
Les Grands Visiteurs, Danielle BAUDOT-LAKSINE, éd. BERGIER
La vallée des Justes, Danielle BAUDOT-LAKSINE, éd. BERGIER
Un temps désordre, Danielle BAUDOT-LAKSINE, éd. BERGIER (à paraître)
Le site des Éditions de BERGIER : www.bergier.fr

15/07/2011
Auteur : Danielle Baudot Laksine Lien : Danielle Baudot Laksine

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement des Alpes-Maritimes

14e-20e-36e CTE Nice 06000 Nice
16e GTE Mandelieu 06210 Mandelieu-la-Napoule
21e CTE Briançonnet 06850 Briançonnet
88e CTE Valbonne 06560 Valbonne
Camp de Mandelieu 06210 Mandelieu-la-Napoule
Camp de Sospel 06380 Sospel
Caserne Auvard 06000 Nice
Commissariat rue Gioffredo 06000 Nice
Fort Carré 06160 Antibes
Hôtel Cavendish 06400 Cannes
Hôtel Excelsior 06000 Nice
Hôtel Hermitage 06000 Nice
Prison de Nice 06000 Nice
Villa Conchita 06400 Cannes
Villa Lynwood 06000 Nice
Villa Montfleury 06400 Cannes
Villa Trianon 06000 Nice

Les lieux de sauvetage des Alpes-Maritimes

Centre médico-social de Nice 6000 Nice
Château de Vaugrenier 6270 Villeneuve-Loubet
Château des Petits 6400 Cannes
Clinique Montmorency 6400 Cannes
Clos joli 6450 Saint-Martin-Vésubie
Collège Fénelon 6520 Grasse
Colonie de Nazareth 6000 Nice
Colonie de Thorenc 6000 Nice
Congrégation de la Présentation de Marie 6000 Nice
Cottage Bellevue 6000 Nice
Cours Maintenon 6400 Cannes
Couvent des Pères jésuites 6000 Nice
Couvent du Bon pasteur 6400 Cannes
Couvent Saint-Thomas de Villeneuve 6000 Nice
Couvent Sainte-Marie de Peille 6440 Peille
Ecole Saint-Pierre-de-Féric 6000 Nice
Eglise du quartier Saint-Roch 6000 Nice
École Lavoisier 6000 Nice
Hospice juif 6450 Roquebillière
Hôtel Rivoli 6000 Nice
Institut Blanche de Castille 6000 Nice
Institut Don Bosco 6000 Nice
Institut Montaigne 6140 Vence
Institut Sasserno 6000 Nice
Institution Jeanne d'Arc 6520 Grasse
Institution Le Moulinet 6380 Moulinet
Institution Maison Blanche 6000 Nice
Institution Sainte-Marie de Chavagnes 6400 Cannes
Institution Sainte-Marthe 6000 Nice
Institution Sainte-Marthe 6520 Grasse
La joyeuse enfance 6140 Vence
La Messuguière 6530 Cabris
MACE Maison d’accueil chrétienne pour enfants 6140 Vence
Maison d'enfants 6400 Cannes
Maison d'enfants Bella Vista 6400 Cannes
Maison d'enfants de Gréolières 6620 Gréolières
Monastère Sainte-Claire - Couvent des Clarisses 6000 Nice
Paroisse baptiste de Nice 6000 Nice
Pension Cavalier 6000 Nice
Pensionnat Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus 6000 Nice
Presbytère de Ilonse 6420 Ilonse
Presbytère de Marie-sur-Tinée 6420 Marie
Presbytère de Villars-sur-Var 6710 Villars-sur-Var
Presbytère Notre-Dame 6750 Séranon
Préventorium de Magagnosc 6520 Grasse
Rayon de Soleil 6400 Cannes
Réseau Marcel 6000 Nice
Résurrectoire 6230 Villefranche-sur-Mer
Villa Apraxine 6000 Nice

Maires de Saint-Martin-Vésubie

Louis Fulconis   (1919-1940)
Louis Blanchard   (1940-1945)
Jacques Mario   (1945-1947)
Louis Fulconis   (1947-1949)

Les 145 Justes parmi les Nations des Alpes-Maritimes



1 Familles réfugiées à Saint-Martin-Vésubie [Compléter]
07/1943 / 09/09/1943
Famille Schonbrunn - Le pere Joseph ( Josef Schonbrun) qui a ete deporte a Drancy. La mere Sara , Les 3 enfants Eli 5 ans, Arnold 3 ans , Feigi 1 an. Tous trois on ete caches grace aux efforts de la OSE

119 Familles arrêtées (Saint-Martin-Vésubie) [Compléter]

18/09/1943
Famille Abel - Otto Abel, né le 10/05/1901 à Vienne (Autriche) , réfugié à Saint-Martin-Vésubie est arrêté parce que Juif, transféré au camp Borgo San Dalmazzo et sera déporté sans retour le 07/12/1943 par le convoi n° 64.
Déportation : 07/12/1943
   convoi no 64
Source :
Mémorial de la déportation des Juifs de France

18/09/1943
Famille Abraham - Armin Abraham né le 18/12/1908 en Hongrie, son épouse Fanni née Kornstein en 1911 en Hongrie et leurs deux enfants Charlotte née le 3 juillet 1938 à Anvers (Belgique) et Yvonne née le 14 avril 1941 à la Maternité d'Elne (64) sont réfugiés à Saint-Martin-Vésubie. Avec le Pacte de Badoglio cette zone d'occupation passe sous contrôle allemand et la famille tente de passer la frontière. Armin, 34 ans, Fanni, 32 ans, Charlotte, 5 ans, et Yvonne, 2 ans, sont pris en embuscade par des SS le 18 septembre 1943 et sont internés, dans un premier temps, au camp de Borgo San Dalmazzo puis déportés le 07/12/1943 par le convoi n° 64. Seul Armin survivra, libéré par les Américains en 1945.
Déportation : 07/12/1943
   convoi no 64
Source :
Mémorial de la déportation des Juifs de France


18/09/1943
Famille Antenzon - Abraham Antenzon est né le 18 octobre 1874 à Saroka en Roumanie. On ignore à quelle date, il arrive en Lot-et-Garonne mais lors du recensement des Juifs en juillet 1941, il indique, être en France depuis 1927, être veuf, avoir 3 enfants sans préciser s'ils sont avec lui, et habiter à Villeneuve-sur-Lot, successivement 14 rue du collège puis rue du château d'eau. On ne sait pas non plus s'il continue à exercer son activité de marchand forain.
A l'été 1943, il part se réfugier dans la région niçoise, alors sous occupation italienne depuis le 11 novembre 1942 et jusqu'en mars 1943. Abraham Antenzon est assigné à résidence à l'hôtel Victoria, chemin des Colettes, à Saint-Martin-Vésubie.
En septembre 1943, lorsque les Italiens signent l'armistice avec les Alliés, les allemands envahissant aussitôt la région, plusieurs Juifs de Saint-Martin-Vésubie partent se réfugier en Italie ; ceux qui restent sur place sont arrêtés. Abraham Antenzon, 69 ans, est arrêté et déporté. Regroupé à Nice avec les autres Juifs arrêtés, Abraham Antenzon part le 26 septembre 1943 pour le camp de Drancy. Le 7 octobre 1943, il est déporté, sans retour, par le convoi 60, vers le camp d'Auschwitz-Birkenau.

Déportation : 07/10/1943
   convoi no 60
Source :
Mémorial des 473 déportés Juifs de Lot-et-Garonne


18/09/1943
Famille Antmann - Joseph né le 04/05/1902 à Przemyśl (Pologne) et son épouse Charlotte née Gelb le 22/03/1904 à Berlin (Allemagne) sont assignés à résidence à la Villa Charles à Saint-Martin-Vésubie. Avec le Pacte de Badoglio cette zone d'occupation passe sous contrôle allemand. Ils tentent alors de passer la frontière. Malheureusement, Josef, 41 ans, et Charlotte, 39 ans, sont pris en embuscade par des SS le 18 septembre 1943 et sont internés, dans un premier temps, au camp de Borgo San Dalmazzo. Rapatriés en France, ils sont internés à Drancy le 23 novembre 1943 puis seront déportés 2 semaines plus tard par le convoi 64 du 7 décembre 1943.
Déportation : 07/12/1943
   convoi no 64
Source :
Mémorial de la déportation des Juifs de France


18/09/1943
Famille Apelbaum - Pinchas né le 17/12/1914 à Varsovie (Pologne) et son épouse Renata (Renée) née Galant le 14/07/1921 à Leipzig (Allemagne) sont assignés à résidence à l'Hôtel de la Gare à Saint-Martin-Vésubie. Avec le Pacte de Badoglio cette zone d'occupation passe sous contrôle allemand. Ils tentent alors de passer la frontière. Malheureusement, Pinchas, 28 ans, et Renata, 22 ans, sont pris en embuscade par des SS le 18 septembre 1943 et sont internés, dans un premier temps, au camp de Borgo San Dalmazzo. Rapatriés en France, ils sont internés à Drancy le 23 novembre 1943 puis seront déportés 2 semaines plus tard par le convoi 64 du 7 décembre 1943.
Déportation : 07/12/1943
   convoi no 64
Source :
Mémorial de la déportation des Juifs de France

>> Voir les 119 familles arrêtées dans la commune <<


Chronologie [Ajouter]

02/11/1940 - Le gouvernement de Vichy révoque 3 préfets et les place en disponibilités. M. Jouany, préfet d'Ille-et-Vilaine, M. Moulin, préfet d'Eure-et-Loir, et M. Morel, préfet dans les Hautes Alpes.
27/06/1942 - Visite du préfet des Alpes-Maritimes à Saint-Martin-Vésubie.2
26/08/1942 - Rafle des Juifs étrangers par la police de Vichy dans les Alpes-Maritimes, les Basses-Alpes (54 personnes) et la principauté de Monaco.
03/07/1943 - Rafle programmée et exécutée à Cannes, probablement suite à une dénonciation, à la Clinique Montmorency (9 route de Fréjus - actuellement Avenue Picaud). Six personnes sont arrêtées et déportées par le convoi 77 du 31 juillet 1944 : Amélie Delporto, 78 ans, son fils Georges Delporto, 55 ans, et sa belle-fille Marthe Delporto, 51 ans, Fernand Ochsé, 65 ans et son épouse Louise Ochsé, 60 ans, ainsi que Rudolf Winterberg, 70 ans. Cannes
08/09/1943 - Rafle des Juifs par la Gestapo dans les Alpes-Maritimes.
09/09/1943 - Occupation allemande des Alpes-Maritimes.
15/08/1944 - Débarquement franco-américain en Provence (opération Dragoon).
08/05/1945 - Les Allemands capitulent à Berlin.


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Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Saint-Martin-Vésubie sur Wikipedia 
2 Les enfants et amis Abadi (Voir le site Les enfants et amis Abadi, remarquable !
Odette Rosenstock et Moussa Abadi avec le concours de Monseigneur Paul Rémond, Archevêque-Évêque de Nice, ont créé le réseau Marcel pour lutter contre le nazisme et les lois antijuives de Vichy. Ils ont caché et sauvé, dans le diocèse de Nice, 527 enfants juifs de 1942 à 1944.
« Les Enfants et Amis Abadi » est une association loi 1901 créée le 4 mai 2000 par Jeannette Wolgust. Elle a pour but de réunir les amis et les enfants cachés par Odette et Moussa Abadi, afin de préserver et perpétuer leur mémoire, et plus généralement de préserver et perpétuer la mémoire de la Shoah. )
3 Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés des Alpes Maritimes (l’AMEJDAM a été créée, à l’initiative de fils et filles de déportés, d’enfants cachés et d’anciens élèves des écoles de Nice et des Alpes-Maritimes, afin de pérenniser la mémoire des enfants juifs scolarisés dans ces établissements, arrêtés et exterminés en déportation, durant la Seconde Guerre mondiale. )
4 Guide des Archives départementales des Alpes maritimes (Guide des sources d'histoire de la Seconde Guerre mondiale conservées aux Archives départementales des Alpes maritimes )
5 Camp de Saliers. 1942-1944. Une mémoire en héritage. (Histoires et mémoires du camp d'internement pour Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) ayant accueilli près de 700 voyageurs, sinti, manouches, gitans, yeniches, mais aussi forains, dont 26 ne sont pas revenus… Na bister! (N'oublions pas!) )

Notes

- 1 - Jean Kleinmann, "Les politiques antisémites dans les Alpes-Maritimes de 1938 à 1944", Cahiers de la Méditerranée, vol. 74, 2007, mis en ligne le 14 novembre 2007, Consulté le 21 mai 2009. URL : http://cdlm.revues.org/index2973.html
- 2 - A.D. Alpes-Maritimes 0616W 0105.

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