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Groupe de FFI posant au lendemain de la libération de Sevran, le 30 août 1944, dans une rue du centre ville. source photo : Société de l’Histoire et de la Vie à Sevran crédit photo : D.R. | |
La nouvelle mairie de Sevran source photo : Mairie de Sevran crédit photo : D.R. |
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La commune des Sevranais
Sevran est une commune de la Seine-Saint-Denis située à 18 km du nord-est de Paris, à proximité de Villepinte, Aulnays-sous-Bois, Vaujours et Livry-Gargan.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 10 147 habitants et 8 889 en 1946. Elle connaîtra ensuite un développement spectaculaire durant les années 1960 et 1970.
07/06/2016
La Seconde Guerre mondiale
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville abrita de nombreux résistants notamment Alfred Victor Lévy, André Bellamy, Francis Créno, Auguste Crétier abattu par l'ennemi le 26 août 1944 devant l'école qui porte à présent son nom, Gaston Bussière (ancien maire de la ville). Tous furent fusillés.
Après la débâcle allemande, Sevran obtint sa liberté par le sang : plusieurs obus éclatèrent dans la ville, et firent de nombreuses victimes.
Le 28 août 1944, le centre de Sevran fut libéré par les troupes américaines.
07/06/2016
Lien : Wikipedia
La Libération de Sevran en août 1944
Jeudi 24 août : Une tentative d'occupation de la mairie tourne court. Le groupe se disperse. Certains sautent les murs jusqu'au cimetière et en sortent l'air détendu. A quatorze heures, les FFI attaquent la gare d'Aulnay-sous-Bois défendue par quelques militaires de la Wehrmacht. André Bellamy, FTP en mission à Neuilly-sur-Marne, est mortellement blessé à la colonne vertébrale.
Vendredi 25 août : Les FTP de la compagnie Robespierre occupent puis défendent l'usine Westinghouse, l'usine la Lilloise à Aulnay-sous-Bois et la poudrerie, où dix-neuf Allemands sont fait prisonniers.
Un groupe de FTP-Garibaldiens attaque un détachement allemand près de la caserne Von Tirpitz. Des explosions se produisent en fin d'après-midi au fort de Vaujours, miné par les Allemands.
Samedi 26 août : L'escadron Rouvillois de la 2e DB arrive à Aulnay-sous-Bois par Le Blanc-Mesnil.
Vers vingt et une heures, le stock de magnésium de la Firma Buck brûle, éclairant le quartier d'une lueur blanche. Un violent orage éteint l'incendie et inonde une partie du dispositif de minage de la poudrerie installé par les Allemands.
Dimanche 27 août : Au petit matin, des membres de la compagnie Robespierre désamorcent ce qui reste du dispositif de minage avec l'aide des poudriers, du directeur Médard et de Monsieur Racht. Les résistants de la poudrerie se retranchent ensuite dans le bâtiment principal.
Dans l'après-midi, une colonne allemande est accueillie à la poudrerie par des coups de feu, riposte, puis se replie vers la porte des Sablons. Faits prisonniers, ils sont remis aux Américains à Vaujours.
En début d'après-midi, on peut voir une mitrailleuse allemande en poste sur la place du marché à l'angle de la route de Villepinte.
A quinze heures, les armes sont distribuées, les FFI se réunissent pour prendre possession de la municipalité.
Une avant-garde américaine, venue d'Aulnay-sous-Bois dans deux jeeps, échange quelques coups de feu avec les Allemands qui contrôlent la place du Marché.
Vers quinze heures trente, un obus allemand éclate sur la place du marché, tuant trois personnes et en blessant plusieurs.
Un autre obus tombe rue Michelet vers le fond du cimetière, faisant lui aussi trois victimes.
Vers seize heures trente, deux chars américains arrivent au carrefour de la rue d'Aulnay et du chemin de Savigny, approchent de la ferme Rolland. Un groupe de Garibaldiens FFI établit le contact et obtient quatre fusils et des grenades.
A dix-sept heures, les deux chars avancent dans la plaine des Beaudottes vers la caserne Von Tirpitz. A mi-chemin, l'un saute sur une mine et l'autre est touché de plein fouet par un obus probablement tiré par un canon antichar installé par les Allemands dans les étages de l'hôpital inachevé ou par un des nombreux mitrailleurs allemands terrés dans les fossés et sur le talus de l'ancienne ligne de Rivecourt. Deux Américains blessés s'extirpent de leur char, une équipe d'urgence trouve deux morts dans l'autre et les amène par l'avenue d'Aulnay au poste de secours installé dans la fondation Chiappe. Les alliés et les FFI qui les épaulent reculent. Devant la fermeté des troupes allemandes en ce point du front, on envisage un moment de faire intervenir l'aviation.
Vers dix-huit heures trente, une mitrailleuse allemande contrôle à nouveau la rue d'Aulnay depuis l'angle de la rue des Ecoles. Un groupe de Sevranais qui occupe la mairie est délogé sans violence par des soldats allemands, mais, alors qu'il se dirige vers la rue Michelet, Auguste Crétier, vice-président du Comité local de Libération, est tué par un mitrailleur terré dans une des tranchées que la Défense passive avait aménagée sur la place des Ecoles. Le reste du groupe qui comprend André Crétier, André Dupré, le maire Georges Saint-Aubin, Gilbert Yérétan, et un Belge raflé alors qu'il allait chercher du lait sur la place, est emmené vers la gare, menacé d'exécution, puis relâché, sans bien comprendre pourquoi, à l'entrée du souterrain.
Quelques instants plus tard, au même endroit, un des soldats allemands est touché par Bruno Bancher, qui tire du pont du chemin de fer.
La bataille fait rage au centre de Sevran, les Allemands se replient par le souterrain de la gare vers la Marine et le parc des Sœurs.
Les FTP harcèlent un détachement qui tente de faire sauter le pont du canal. Bruno Bancher est mortellement blessé au bord du canal par un groupe qui se replie de la plaine de Kodak vers la Marine. Il réussit à traverser la route, ses camarades Garibaldiens le conduisent au dispensaire, où l'on manque de moyens face à la gravité de sa blessure.
Des troupes américaines venues de Livry atteignent vers vingt et une heures trente
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