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Nord

Région :
Hauts-de-France
Carte du département

Préfecture :
Lille

Préfets :
Fernand Carles
(1936 - 1944) Préfet régional
Henry Darrouy
(1941 - 1944) Préfet délégué
Jean Michel Adrien Cabouat
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République
Roger Édouard Verlomme
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République
Francis Louis Closon
(1944 - 1948) Commissaire régional de la République
Roger Verlomme
(1944 - 1946) Préfet
Marcel Lanquetin
(1946 - 1955) Préfet

À lire, à voir…

Frédéric Viey Frédéric Viey
Franck d'Almeida
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie

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Étienne Dejonghe Étienne Dejonghe
Yves Le Maner
Le Nord-Pas-de-Calais dans la main allemande, 1940-1944

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Yzkor. Une famille juive en France entre 1940 et 1944

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Sauvons les enfants ! : Histoire du comité lillois de secours

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Département du Nord en 1939-1945


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Departement du Nord en 1939-1945
La sous-préfecture de Douai
source photo : www.fdpi.eu
crédit photo : Arno 62
Departement du Nord en 1939-1945
Préfecture du Nord à Lille
source photo : Nord
crédit photo : D.R.
Departement du Nord en 1939-1945
Préfecture du Nord à Lille
source photo : Nord
crédit photo : D.R.
Departement du Nord en 1939-1945
La sous-préfecture d'Avesnes-sur-Helpe
source photo : www.fdpi.eu
crédit photo : Tamalgna 2
Histoire

La drôle de guerre

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
5 millions de français sont mobilisés.
520 000 personnes sont évacuées des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie de Paris à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie.
C’est l’exode vers le sud.

Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.

21/08/2010

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L'Occupation et la collaboration

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...

Dès le 15 juin 1940, la région Nord-Pas-de-Calais passe sous commandement militaire allemand. Elle est administrativement rattachée par le Reich à la Belgique.
La région Nord-Pas-de-Calais est sous l'autorité de l'Ober Feld Kommandatur ou OFK 670 et de son gouverneur Felzman, coupée du reste de la France par la ligne de démarcation.

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone sud où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.

Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie à Vichy.

La région, très industrialisée, présente un intérêt économique important pour les Allemands et va restée occupée de 1940 à 1944.

On va dénombrer 70 à 90 000 français du Nord capturés par les Allemands durant les combats de 1940.
En juillet 1944, les camps détiennent encore 98 0000 prisonniers de guerre originaires du Nord Pas de calais.

Au lendemain de l'armistice, trois divisions d'infanterie stationnent dans les deux départements, Nord et Pas-de-Calais, mais les effectifs grandissent rapidement pour atteindre huit divisions (plus de 120 000 hommes) à l'automne.

Le Nord - Pas-de-Calais est en zone interdite.
L'organisation allemande se déploie partout, dans chaque ville est installée une "Kommandantur".
Elle désigne les otages parmi les notables qui répondront de leur vie à tout attentat contre les soldats.

Mouvement de protestation dans les mines1
Au mois de janvier 1941, l'occupant décide de prolonger d'une demi-heure l'horaire de travail des mineurs.
Par réaction, à Marles les ouvriers descendent dans les puits avec une demi-heure de retard pendant plusieurs jours.

Salaires bloqués
L'amertume est d'autant plus vive que le pouvoir d'achat a fortement baissé.
Les salaires sont bloqués depuis un an et les prix ont augmenté de 25%.

Le 3 mars, ce sont les ouvriers des ateliers centraux de Liévin, qui cessent le travail. Ils veulent bénéficier de la même carte d'alimentation que leurs camarades du fond. Les allemands interviennent cette fois énergiquement, ils emmènent les 109 grévistes au camp de prisonniers de Béthune.
Le 21 mars, une vingtaine de jeunes gens, le visage cagoulé, empêchent la descente de mineurs à Montigny en Gohelle, un des centres du mouvement révolutionnaire avec Harnes, méricourt, Sallaumines.

Grève générale dans les mines
Le moment est arrivé pour une action d'envergure. Le prétexte sera d'ordre alimentaire. Encouragé par le succès de la grève de 7000 mineurs belges, des militants présentent un cahier de revendications à la fosse du Dahomey à Montigny dont l'essentiel porte sur les salaires, l'augmentation de la ration de viande et une réduction du temps de travail.
La grève, déclenchée le 27 mai, s'étend peu à peu aux concessions de Dourges, puis Bully, Noeux, Bruay, marles, le Douasis et le Valenciennois. Au début du mois de juin, 91 272 mineurs y participent.
Les allemands ne pouvant supporter tout arrêt de travail réagissent aussitôt.
Le bassin est quadrillé. Toutes les fosses sont gardées militairement. Les meneurs sont interrogés. Dans un premier temps, 160 personnes dont 47 femmes, emmenées à la caserne Kléber à Lille sont arrêtées.

Le rôle des femmes : Les allemands ont remarqué le rôle important que jouent les femmes depuis le déclenchement de la grève. Les autorités allemandes reprochent aux policiers français, leur "mollesse" à leur égard.
Un communiqué des Kommandanturen est diffusé. "Il est interdit à toutes les femmes de se montrer une demi-heure avant la descente et la remonte des mineurs, o tous postes, matin, midi et soir. Les femmes se rendant au travail devront être porteuses d'un certificat établi dans les deux langues, délivré par l'employeur, avec le cachet de l'entreprise".
Et le général Karl Niehoff, à la tête de la région de juillet 1940 à novembre 1942, ajoute dans une mise en garde aux grévistes : "Si certaines améliorations étaient possibles, elles seraient appliquées plus tard, pour qu'il n'y ait aucune rapport avec l'exigence de la grève".
Le conflit prend fin le 10 juin, entraînant une perte de production de 500 000 tonnes.
Les mineurs le paieront cher. Le bilan est lourd : plusieurs centaines de personnes sont arrêtées. 270 mineurs sont déportés en juillet en Allemagne ; 130 y laisseront la vie. D'autres seront fusillés comme otages au cours de l'année 1941 en représailles d'attentats commis contre les soldats allemands). Ils appartiennent tous au mouvement communiste. Leurs noms ont été communiqués par certaines compagnies, la police et la gendarmerie, profondément anticommunistes.

21/08/2010

[Compléter l'article]

Les Juifs dans le Nord

En 1939, 4 000 juifs vivent dans le Nord - Pas-de-Calais.
A la gare de Fives-Hellemmes, (Lille) des dizaines de juifs réussissent à sortir du train grâce à la complicité des cheminots et trouvent à se cacher dans la population protestante du Cambrésis.

Dans le Nord-Pas-de-Calais, dès 1940, les juifs de la côte sont évacués à Troyes en tant que "personnes dangereuses face à la menace anglaise".

En 1942, le Reich se sent menacé. Au camp de Dannes–Camiers, des juifs sont rassemblés pour travailler à "protéger l’Europe des Anglais" dans l’organisation Todt.
Le camp des îles d’Aurigny est évacué vers les camps du Boulonnais. Ils sont utilisés au déblaiement des routes et voies ferrées.
Mais les travailleurs seront déportés, la solution finale l’emporte sur la défense du Reich.

Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront.

1 772 Juifs domiciliés dans le Nord ou le Pas-de-Calais en 1939 ont été déportés dans le cadre de la "solution finale", vers les camps d'extermination, et pour une infime minorité vers des camps de concentration ; les neuf dixièmes étaient de nationalité étrangère. Parmi eux, plus de 700 furent arrêtés dans la "zone rattachée" ; les autres tombèrent aux mains des Allemands dans d'autres régions de la France occupée. 95 % d'entre eux - des hommes, des femmes, des enfants et des vieillards - ont péri, la très grande majorité ayant été gazée dès l'arrivée des convois à Auschwitz-Birkenau.2

En France, près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.

06/11/2010

[Compléter l'article]

Les proscrits du régime

Les Tsiganes
Les Tsiganes sont internés dans les camps français.
158 Tsiganes arrêtés dans la "zone rattachée" à la fin de l'année 1943 ont été dirigés vers le camp d'Auschwitz. 85 % sont morts en déportation.3

Les Francs-maçons
Les Franc-maçons sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration.

Les communistes
Les Communistes, considérés comme "indésirables" sont pourchassés, arrêtés et internés.

Les réfractaires au STO
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

06/11/2010

[Compléter l'article]

La résistance et la répression

L’administration militaire allemande est dotée de tribunaux militaires installés à Lille, Arras et Valenciennes pour juger les civils qui ne respectent pas les ordonnances allemandes et notamment celles interdisant l’aide aux aviateurs alliés. Le tribunal de l’armée de l’air allemande de Lille se montre particulièrement sévère. Mais, à partir de 1942, pour accentuer l’effet de terreur, les juges allemands peuvent décider l’application de la procédure Nacht und Nebel ou "Nuit et Brouillard" qui permet de déporter secrètement en Allemagne ces membres des réseaux.
Enfin, à l’été 1944, lors de la Libération, les dernières personnes arrêtées pour aide apportée à des aviateurs sont déportées dans le "train de Loos", convoi envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Au total, au moins 400 personnes ont été arrêtées dans le Nord de la France pour ce motif : 262 sont déportées, plus d’une centaine internées dans les prisons, et 16 fusillées après leur condamnation à mort.

21/08/2010

[Compléter l'article]

L'été 1944

L'été 1944
Dans la nuit du 5 au 6 juin, un convoi de navires alliés s'avance dans la manche. Aussitôt les batteries allemandes entrent en action.
A Boulogne et à Dunkerque, les S-Boote sortent de leurs abris.
La nouvelle est donnée par la BBC le 6 juin à 8h30 et confirmée par Radio Paris : le débarquement a eu lieu en Normandie. Dans le Nord - Pas-de-Calais c'est la joie et le soulagement.
L'annonce du débarquement a provoqué un élan d'enthousiasme et d'action dans les formations de la résistance.
Pour l'ensemble de la région Nord pas de calais, le nombre de sabotages dépasse les 2000 entre le 6 juin et le 1er septembre 1944.

Pendant toute la durée de la guerre, les bombardements sur le Nord - Pas-de-Calais n'ont jamais cessé.

Dans les jours qui suivent la libération, on découvre de nombreuses fosses communes où reposent les corps des résistants et des otages fusillés par les allemands.

La libération du Nord et du Pas-de-Calais est acquise, pour l'essentiel, en cinq jours, entre le 1er et le 5 septembre 1944 ; mais Dunkerque resta aux mains des Allemands jusqu'au 9 mai 1945.

Le bilan de la déportation dans le Nord-Pas-de-Calais est celui d'une tragédie : près de 7 700 personnes ont été transférées, entre 1940 et 1945, hors des frontières de la France, en application des mesures de répression et de persécution allemandes. Le chiffre global se décompose ainsi : 1 930 déportés par mesure de persécution, et 5 687 déportés de répression. Alors que l'on peut estimer aujourd'hui à 162 000 le nombre de déportés de France entre 1940 et 1945, tous motifs confondus, la proportion de personnes originaires de la "zone rattachée" est de l'ordre de 5 %. Au total, 1 772 Juifs domiciliés dans le Nord ou le Pas-de-Calais en 1939 ont été déportés dans le cadre de la "solution finale", vers les camps d'extermination, et pour une infime minorité vers des camps de concentration ; les neuf dixièmes étaient de nationalité étrangère. Parmi eux, plus de 700 furent arrêtés dans la "zone rattachée" ; les autres tombèrent aux mains des Allemands dans d'autres régions de la France occupée. 95 % d'entre eux - des hommes, des femmes, des enfants et des vieillards - ont péri, la très grande majorité ayant été gazée dès l'arrivée des convois à Auschwitz-Birkenau.
158 Tsiganes arrêtés dans la "zone rattachée" à la fin de l'année 1943 ont été dirigés vers le camp d'Auschwitz. 85 % sont morts en déportation.4

21/08/2010

[Compléter l'article]

Toutes les communes du Nord

Les camps et les lieux d'internement du Nord

13e CTE Avesnes-les-Aubert 59129 Avesnes-les-Aubert
15e CTE Hazebrouck 59190 Hazebrouck
52e-101e-102e-103e CTE Cambrai 59400 Cambrai
59e CTE Bray Dunes 59140 Dunkerque
71e CTE Valenciennes 59300 Valenciennes
Caserne Kleber 59000 Lille
Caserne Vincent 59300 Valenciennes
Fort Lobau 59910 Bondues
Frontstalag 100 Hazebrouck 59190 Hazebrouck
Frontstalag 101 Cambrai 59400 Cambrai
Frontstalag 102 Lille 59000 Lille
Frontstalag 185 Tourcoing 59200 Tourcoing
Frontstalag 186 Lille 59000 Lille
Prison de Cuincy-Douai 59553 Cuincy
Prison de Loos-lès-Lille 59120 Loos

Les lieux de sauvetage du Nord

Asile de mineurs 59000 Lille
Château de la Huda 59132 Trélon
Clinique Sainte-Catherine 59000 Lille
Couvent des Carmes 59000 Lille
Couvent des Franciscaines 59100 Roubaix
Enfant-Jésus de Lille 59000 Lille
École régionale des cadres de la jeunesse 59237 Verlinghem
Foyer du peuple 59000 Lille
Foyer Massabielle 59130 Lambersart
Frères Saint-Jean-de-Dieu 59350 Saint-André-lez-Lille
Hôpital Ambroise Paré 59000 Lille
Lycée Fénelon 59000 Lille
Maison du Buisson 59700 Marcq-en-Barœul
Notre-Dame de Grâce 59000 Lille
Notre-Dame de la Treille 59000 Lille
Notre-Dame de Loos 59120 Loos
Orphelinat de Lauwin-Planque 59553 Lauwin-Planque
Orphelinat Saint-Pierre 59830 Bouvines
Préventorium Le Coteau 59270 Saint-Jans-Cappel
Religieuses de Notre-Dame de Lourdes 59000 Lille

Les 75 Justes parmi les Nations du Nord


7 Familles hébergées, cachées ou sauvées du Nord[Compléter]

Denain

1942 - 1944 Famille Gotainer Warech Simenow - Joseph Warech né le 07/02/1879 à Tarnograd (Pologne), commerçant en confection à Denain est arrivée en France en 1922. Son épouse Brandla née Morenfeld le 13/10/1887 à Zaklikov (Pologne) est arrivée en France en 1925 avec ses enfants Sura Sarah épouse Gotainer, Ichok Warech, Laja Léa Warech, Elka Warech et Malka épouse Simenow.
Réfugiés à Vihiers, de nombreux membres de la famille sont arrêtés le 15/07/1942 et déporté sans retour d'Angers à Auschwitz par le convoi n° 8 du 20/07/1942.
Henri Gotainer et ses cousines Sarah Warech (fille de Ichok Warech et Fajga née Morenfeld), Monique Simenow et Danielle Simenow seront confiés à leur grand-mère Brandla Warech après l'arrestation de leurs parents.
Lorsque Brandla Warech sera arrêté et déportée sans retour de Drancy à Auschwitz le 09/02/1943 par le convoi n° 46, les quatre jeunes enfants seront récupérés par leur tante Laja Léa Warech et conduits à Denain où ils seront cachés jusqu'à la Libération chez Jacques Warech, le demi-frère de Léa revenu d'Allemagne où il avait été prisonnier de guerre.

Fromelles

26/05/1940 - 26/05/1940 Famille raveschot - décédé en fuite de la Belgique

Loos

09/1942 - 07/1943 Famille Leser - Charles-Henri né en 1929 et Edgard né en 1933, de Lille (59).

Marcq-en-Barœul

1942 - 1942 Famille Bugajski - Au cours de la rafle de Lille, David et Sarah avaient été hébergés par les familles de camarades de classe. Ils sont ensuite confiés par Léo Leser, responsable de l’OSE à Lille, à la Mission Protestante du Pasteur Henri Nick* puis pris en charge par l’Abbé Robert Stahl* qui dirigeait une « Société de patronage » et plaçait ses pupilles, vagabonds et mineurs en difficulté. Les enfants furent envoyés à la Maison du Buisson, un orphelinat à Marcq-en-Barœul enregistrés comme vagabonds et leur identité a été modifiée.

Saint-Jans-Cappel

1943 - 1945 Famille Kaizler - Marcel Kaizler, né à Anvers vers 1927 et décédé en 2018 en Israël, est d'abord caché à Lille chez Louise Vidal veuve Deligné, puis il est placé au Préventorium Le Coteau de Saint-Jans-Cappel avec d'autres enfants juifs. La guerre terminée, il rentre à Anvers puis part en Israël.

Tourcoing

Famille Raby - Suzanne Mitault*, qui exerçait le métier d’ouvrière dans une fabrique de jute, avait une fille, Madeleine Héribel Bompais*, qui se lia d’amitié avec deux jeunes filles juives, Flore et Yolande Raby. C’est en mai 1944, lorsque Yolande expliqua à Madeleine Héribel Bompais* que sa sœur Flore venait d’être arrêtée pour fait de résistance que les Mitault aidèrent les Raby à trouver une solution afin qu'ils se mettent à l'abri. Yolande fut caché dans un refuge dans la ville voisine de Tourcoing, tandis que Madame Raby et son fils Bernard se cachèrent chez les Mitault jusqu’à la Libération. Ils n’osaient en aucun cas sortir de leur refuge craignant plus que tout la menace d’une arrestation.

Trélon

1943 - 1944 Famille Lipschutz - Perla (né en 1923) et Hélène (née en 1925) arrivent au préventorium de Trélon. Elles y vécurent jusqu’à la libération. À l’automne 1943, leur frère Abraham envoyé par Odile* et Pierre-Élie Nick* vient les rejoindre.


116 Familles arrêtées dans le département [Compléter]

Anzin
18/02/1942 Famille Ferrari - Eusébio, né en 1920, italien, résistant communiste, est tué à Anzin à l'âge de 22 ans par la police de Pétain le 18 février 1942.
Date d'exécution : 18/02/1942

Armentières
02/09/1944 Famille Antoine - Toussaint Antoine, né le 03/11/1899 à Lanriec (Finistère) fils de Toussaint Antoine et de Marie née Breach. Douanier, il était domicilié rue du Nord à Armentières avec son épouse Lucienne née Martignon. Soldat des Forces Françaises de l’Intérieur, il décède rue du Nord, lors des combats de rues qui opposaient Allemands et résistants pour la libération d’Armentières le 02/09/1944.
Date d'exécution : 02/09/1944
Source : Les Archives d'Armentières


02/09/1944 Famille Beuns - Jean Beuns, né le 05/10/1925 à Armentières est le fils de Michel Beuns, charretier puis tisseur, et de Florine Maes, tisseuse. Ouvrier de filature, célibataire, il habitait rue Parmentier à Armentières avec ses parents et ses frères et soeurs : Michel (1927), Marie-Thérèse (1929), Léon (1930-1932), Léontine (1932), Cécile (1933). Soldat des Forces Françaises de l’Intérieur, il est surnommé « Prouvet ». Il décède le 2 septembre 1944 rue Ernest Deceuninck à Armentières. Il est le premier résistant tué lors des combats pour la libération d’Armentières.
Date d'exécution : 02/09/1944
Source : Les Archives d'Armentières


02/09/1944 Famille Bonnel - René Bonnel, fils de Paul Bonnel et de Marthe Perrot, servante, était né le 16/02/1916 à Calais. Gardien de la paix, il était domicilié rue des Jardins à Armentières avec son épouse Paulette née Glineur et leurs enfants Eve, née en 1942 et Lise née en 1944. Soldat des Forces Françaises de l’Intérieur, il décède le 2 septembre 1944 sur la Grand Place, lors des combats pour la libération de la ville.
Date d'exécution : 02/09/1944
Source : Les Archives d'Armentières


02/09/1944 Famille Chieus - Julien Chieus est né le 31 janvier 1885 à Armentières. Il est le fils de Charlemagne Chieus et de Mélanie née Senneval. Défourneur (brocanteur), il habite chemin du Bizet à Armentières avec son épouse Eléonore née Frémaux et leurs 7 enfants : Julien (1903), Jules (1905), Henri (1906-1906), Julienne (1907), Angélina (1909), Fernand (1912) et Eléonore (1914). Soldat des Forces Françaises de l’Intérieur, il décède le 2 septembre 1944 rue du Cimetière, lors des combats pour la libération de la ville. Il brandissait le drapeau sur une chenillette prise aux Allemands. Attaqué par un camion allemand, il est tué de 2 balles dans la poitrine.
Date d'exécution : 02/09/1944
Source : Les Archives d'Armentières

>> Voir les 116 familles arrêtées dans le département <<

Chronologie [Ajouter]

01/06/1940 - Le Général Allemand Alfred Waeger étonné et impressionné par le courage des défenseurs français durant la bataille de Lille (27 mai - 31 mai 1940) autorise ceux-ci à défiler en arme jusqu'à la captivité. Les troupes allemandes rendent les honneurs militaires aux troupes françaises le 1er juin 1940.
22/06/1940 - Signature de l’armistice dans la forêt de Compiègne, à Rethondes.
26/05/1941 - Grève des mineurs des bassins houillers dans le nord à l'usine d’Ostricourt et dans le Pas de Calais à la mines de Dourges, suite à l'arrestation d’un grand nombre d’ouvriers par les Autorités allemandes et la condamnation de onze d’entre eux et de deux femmes aux travaux forcés. Cette grève se terminera le 10 juin 1941. La répression allemande contre ces grèves est forte.
11/09/1942 - Le vendredi 11 septembre 1942 a lieu dans la Région Nord-Pas-de-Calais la plus grande rafle depuis la mise en place de la solution finale. Elle restera comme l'opération la plus importante de toute l'occupation dans le Nord de la France. 528 personnes, hommes, femmes et enfants sont envoyés au camp Dossin de Malines dès le lendemain (soit le 12 septembre 1942). Les déportés seront finalement envoyés à Auschwitz (Pologne) pour y être gazés. Seul neuf d'entre eux auront la chance de survivre...
01/09/1944 - Le 1er septembre 1944, les différents mouvements de résistance se mettent d'accord pour lancer le mot d'ordre de soulèvement général. Dans toute la ville, dès le vendredi soir, la Résistance s'attaque aux différents objectifs désignés et aux convois allemands qui repartent vers la Belgique.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse 60 pages, réalisation 2014
Auteur : Cyril Brossard - terminal
Étude réalisée à la suite d'un voyage d'études à Auschwitz-Birkenau et suite à une demande d'élèves de Terminales ES du lycée Jan Lavezzari. Etude qui sert aussi à la préparation au CNRD 2014-2015 dont le thème est la découverte des camps de concentration, le retour des déportés et la découverte du système concentrationnaire nazi.
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse 148 pages, réalisation 2009
Auteurs : Frédéric Viey, Franck d'Almeyda - terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 la Famille Angel (Histoire tragique d'une famille qui a tenté d'échapper à son destin en se sauvant de Lille, vers la Loire Atlantique )
2 François Molet (François Molet, né à Beaurevoir le 14 mars 1905 est fusillé le 7 avril 1942 au Mont-Valérien. )
3 "Lettre à Esther" et "Enfances volées" ("Lettre à Esther" : vidéo (20mn) réalisée dans le cadre d'un projet scolaire sur l'histoire de la famille Angel, réfugie à St-Michel-Chef-Chef, arrêtée en juillet 1942, déportée à Auschwitz
"Enfances volées" : vidéo (10mn) sur Rachel Angel et Victor Pérahia, arrêtés en juillet 1942 )
4 René Wallard (Page facebook du livre qui est en préparation sur son histoire.
Titre du livre "Dis leur de ne jamais pardonner". )

Notes

- 1 - La seconde guerre mondiale dans le Pas-de-calais !
- 2 - Source Fusillés et déportés du Nord-Pas-de-Calais. La Voix du Nord Editions. 2005
- 3 - Source Fusillés et déportés du Nord-Pas-de-Calais. La Voix du Nord Editions. 2005
- 4 - Source Fusillés et déportés du Nord-Pas-de-Calais. La Voix du Nord Éditions. 2005

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***  Qui a connu Marie Françoise COLETTE, née le 9 Juin 1940 à Lille Déposée le 12/03/2019

    Marie Françoise Colette est née le 09 juin 1940 à Lille,14 place Sébastopol assistée par la religieuse Marguerite Bonte, âgée de 63 ans. Puis, il semblerait que ce soit la société de patronage des enfants moralement abandonnés du département du Nord qui dans un premier temps ce soit occupé de Marie Francoise Colette, relayée par l'association d'adoption des tout petits ?. Les dates "charnières" de l'adoption ? ou placement en famille d'accueil ? de ce bébé sont octobre 1940 puis février 1941 date à laquelle Marie Françoise a été adoptée et emmenée à Paris. Nos questions : Que devenaient les jeunes enfants après leur naissance ? combien de temps restaient-ils à la maternité Sebastopol , étaient-ils ensuite placés dans des familles d'accueil, à plusieurs ? , un orphelinat ? Existe-t-il une liste des familles qui accueillaient ces enfants en 1940 ? avant d'être proposés à l'adoption ? Par avance un grand merci à celles ou ceux qui pourront nous donner des indications sur le "parcours" de ces enfants et peut-être sur ce bébé. Marie-Aurore G [répondre]
Répondue le 06/06/2023
    Bonjour,ma mère MARIE FRAN9OISE CHANTAL est déclarée en mairie par la même religieuse Marguerite Bonte . sa date de naissance est le 18 mars 1942. Deux copies de certificat de baptême avec des informations différentes. Baptême qui s’est déroulé à la maternité sainte famille. Elle a été placée à la société de patronage des enfants moralement abandonnés le 7 juillet et adoptée à la Bassée par la famille Deleplancque lorsqu’elle avait 18 mois. Mes grands parents adoptifs ont également adopté un garçon 3 mois plus tard. Je suis surprise qu’en pleine guerre , avec des rationnements alimentaires, ont ait confié deux enfants à un couple qui avait 42 ans chacun. Aucune mention de pupille de la nation, ni naissance sous X. Aucun dossier aux archives de la société de patronage . La présence de ma mère correspond a celle durant laquelle l’abbé Stahl a caché les enfants juifs sauvés de la rafle de Lille Fives.
    Je recherche également toute personne pouvant m’aider
     
Répondue le 18/07/2023
    Avez-vous obtenu des réponses ? 
Répondue le 30/07/2023
    La religieuse marguerite bonte était originaire de Marcq-en-baroeul où se situé la maison du buisson fondée par la société de patronage de la région Nord qui œuvrait pour le placement en orphelinat et en famille d’accueil des enfants orphelins ou nés sous X pendant la 2nd guerre mondiale et elle était tenue par des religieuses dont soeur marguerite bonte faisait partie.Officiellement ils ne prenaient pas d’enfants avant 14 ans mais officieusement ils devaient en accueillir puis vite les placer en famille d’accueil ou les faire adopter. Les identités des enfants étaient modifiées surtout s’ils étaient juifs ;donc votre mère était elle vraiment née à Lille? 

***  Recherche mon grand père biologique Déposée le 11/05/2023

    Bonjour ,
    Je recherche l’identité du père de mon père né le 23 janvier 1946.
    Mon père s’appelle Alfred Lecointe et ma grand-mère s’appelait Germaine Rousseaux Lecointe née le 06/03/1925.
    Mon grand-père biologique et ma grand-mère se sont vraisemblablement connus à Armentières en 1945.
    Mon grand-père biologique devait être de religion juive et était probablement jumeau ou fils de jumeau ( j’ai des jumeaux ) .
    J’espère vraiment trouver des réponses…Merci
    [répondre]

***  Recherche famille Carette ou Carelte Déposée le 26/11/2020

    Mon père Ephrem Chicoine, soldat de l'armée canadienne, a correspondu avec la famille Carette ou Carelte, de Lille. J'ignore les prénoms du père et de la mère, mais ils avaient un fils du nom de Paul, et au moins deux filles nommées Jeanne (21 ans en 1945) et Renée (environ 12 ans en 1945). Je cherche à contacter des descendants de cette famille dans l'espoir de trouver des photos ou des lettres de mon père. Merci! [répondre]
Répondue le 18/12/2021
    Bonjour je suis chercheur et historien lillois. Je travaille sur la Seconde Guerre mondiale. Je veux bien vous aider à retrouver la trace des descendants des Carette. Je vous laisse mon mail si vous voulez correspondre : gregory.celerse@gmail.com

    Cordialement,

    Grégory
     

***  recherche Hélène née le 05 décembre 1944 Déposée le 02/02/2020

    Ma demi-soeur est née le 05 décembre 1944.Elle a été recueillie à la société de patronage des enfants moralement abandonnées de Lille le 30 décembre 1944. elle fut confié à l'association des tout petits. son nom de naissance est sarpeaux et le prénom est Hélène. elle a été adopter . le parcours de ses enfants? la plupart été envoyer sur paris? [répondre]
Répondue le 27/04/2020
    Bonjour,
    Je confirme que les dossiers ont été remis à l'OEUVRE DE L'ADOPTION DES TOUT-PETITS appelée, ensuite : OEUVRE DE L'ADOPTION. Il y en à LILLE et à PARIS. Comme vous semblez connaître sa date de naissance et son nom ainsi que son prénom, vous pouvez demander son acte de naissance avec mentions marginales à la Mairie de plusieurs communes du département 59. Cela peut être LILLE, mais aussi de ROUBAIX. Mon mari vient de là. Les parcours peuvent être très différents surtout lorsque les enfants sont confiés à des Oeuvres privées. A votre disposition et cordialement. Bernadette
     
Répondue le 06/05/2020
    Bonjour Bernadette,Merci pour votre message que je n'ai découvert qu'hier le 5 mai 2020.Nous sommes déjà allés à la mairie de Lille où figure son acte de naissance à son nom d'adoption et les mentions marginales de sa famille adoptive (les grands parents que j'ai connu), mais ce sont des noms donnés par les oeuvres d'adoption et bien souvent inventés pour que l'on ne retrouve pas les origines de ces enfants. A moins que vous n'ayez des informations sur les us et pratiques de l'époque. peut être votre époux a t il glané des informations que nous pourrions partager ? comment ces noms et prénoms sont-ils choisis ? souvent au nombre de 3. nous avons une incertitude quand à la date exacte de sa naissance. pourtant la mairie indique des données qui sont aujourd'hui les siennes. pouvons-nous faire confiance ? y a t il eu des modifications sur ces dates réelles de naissance. tout est imaginable car c'était la guerre aussi ne pas hésiter à élargir les périodes de recherche. c'est ce que nous tentons de faire. je reste à votre disposition et en contact pour d'autres échanges mails. je vais surveiller davantage le site de l'AjpN. bien à vous, marie Aurore G 
Répondue le 06/05/2020
    Bonjour, je réponds à l'annonce de la recherche d'Helene née le 5 décembre 1944. Je n'ai pas d'infos à son sujet mais, Concernant l'envoi des enfants à Paris, en ce qui concerne ma mère, il semblerait que ses parents adoptifs aient rencontré Madame Leleu à l'époque à Estaires-La Gorgue en charge de l'oeuvre de l'Adoption et cela bien avant la naissance de ma mère. en effet, Mon grand père était à l'époque en garnison dans la région pas loin d Estaires La Gorgue et souhaitant adopter il aurait entendu parler de cette oeuvre et de Madame Leleu qu'ils auraient rencontrée. Auraient-ils "reservés" à l'avance un enfant ? cela parait être le cas. Ma mère aurait alors été emmenée à Paris, mais seulement 6 mois après sa naissance..... en février 41. Pourquoi ? ce sont des questions qui ne trouvent pas de réponses...si ce n'est que la guerre sévissait.. mais alors où était-elle tout ce temps ? il existe un livre qui nous a fait découvrir pas mal d'infos , celui de Patricia Fagué qui a écrit "Née sous X" que je vous recommande, la journaliste y parle de la Fondation d'Heucqueville. Un reportage a été aussi tourné. Voici ce que je peux partager avec vous. bien cordialement. MAG 

***  Bombardement briqueterie Coudekerque/Cappelle-la-Grande Déposée le 02/04/2014

    Bonjour, je recherche des informations sur le bombardement de la briqueterie de Coudekerque-Branche. Plusieurs familles s'étaient réfugiées à l'intérieur pour échapper au bombardement sur Dunkerque, et malheureusement la briqueterie a été bombardée ce soir là. La tante de mon grand-père ainsi que ses enfants faisaient partis des victimes. [répondre]
Répondue le 03/04/2014
    lis appelle 
Répondue le 01/05/2018
    mon arrière grand père son épouse certaines de ses filles et ses petits enfants soit 13 personnes ont été tués dans ce bombardement famille LEYNAERT VANCEUNEBROECK ROMMELAERE tués le 25 mai 1940 enterrés au cimetière de cappelle-la-grande
     

***  Jean-Marie Cotteau, recherche d'origine Déposée le 02/08/2017

    Mon père est né sous le nom de Jean - Marie Cotteau le 24 novembre 1931, place sébastopole, à Lille d’une mère inconnue. Il été à l'orphelinat directement après sa naissance (Societé de Patronage des enfants moralement abandonnés de la région du nord).
    Quelques années plus tard il a été adopté par le couple Ollier-Liabeuf.
    J'ai les papiers d'adoptioi
    Malheureusement, je n'ai que le nom de famille de sa mère (Cottteau). Il me manque au moins un prénom pour retrouver sa (ma) famille d’origine.
    Mon père est décédé en 1979 à Cologne, en Allemagne.

    [répondre]
Répondue le 08/08/2017
    Bonjour,
    Si on considère que la date de mariage de la tante "du bébé que vous adoptez" est un point de départ, peut-être pourriez-vous rechercher à la mairie les mariage qui ont eu lieu à cette date. Voir si une femme du nom de votre grand-mère s'est bien mariée ce jour là. Il y aura des indications sur elle très certainement et ses parents. Si vous découvrez le lieu de naissance de cette personne, vous pourriez demander à la mairie du lieu de naissance, une fiche individuelle d'état-civil avec indications des mentions marginales. Ensuite rechercher les mêmes informations sur les parents de cette "tante" et partant remonter sur les enfants que ce couple a eu. Bien cordialement.
     
Répondue le 08/08/2017
    A toutes fins utiles, on peut consulter le site geopatronyme.
    JD
     

***  décédée le 20 mai 1940 à Saultain Déposée le 05/04/2017

    Mon arrière grand-mère Marie-Thérèse Renotte est décédée le 20 mai 1940 à Saultain dans des circonstances inconnues par les membres de ma famille; une des versions serait qu'elle aurait été touchée par un bombardement. Au départ, plusieurs membres de ma famille ont quitté leur village d'Estinnes en Belgique vers le nord de la France mais sur place, c'était le chaos ; ils ont décidé de faire demi-tour et retourner chez eux mais ils n'ont plus retrouvé mon arrière grand-mère;par la suite, ils ont appris son décès. si quelqu'un a des informations sur ce qui s'est passé et plus précisément pour elle ça m'intéresse. Merci [répondre]

***  RECHERCHE ORIGINES Déposée le 06/01/2012

    Bonjour,
    Ma mère est née le 21 juin 1941, à Lille. Elle a été recueillie par la Société de Patronage de la Région du Nord (16 rue du Marais à Lille ou 21 rue de Courtrai à Lille). Elle m'a demandé de faire quelques recherches sur ses origines. Si quelqu'un avait quelques éléments complémentaires sur ses origines, merci de m'en informer.
    Son nom de naissance : THOS - Son nom adoptif : DEBUF. Ses prénoms : Chantal Yolaine
    [répondre]
Répondue le 08/01/2012
    j'ai consulte un site genealogique Geneanet et j'ai trouve un genealogiste Yves Thos qui a construit un arbre genealogique....contactez le
    yvesthos@laposte.net
     
Répondue le 25/04/2015
    bonjour
    connaissez-vous le CNAOP centre national d'accès à ses origines
    à Paris 14 avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP
    0140567217
    peut-être peuvent-ils vous aider dans votre recherche
    bonne continuation
    Francoise R.
     
Répondue le 18/08/2016
    Bonjour Françoise,
    Je découvre seulement aujourd'hui ce site et, donc, votre annonce qui date de 2012 et peut-être avez-vous pu avancer dans vos recherches ?
    Mon mari vient de cette "Société de Patronage de la Région du Nord". Je peux vous aider mais je pense que j'arrive trop tard et tant mieux pour vous.
    Une petite précision mais vous l'avez appris certainement : c'est l'OEUVRE DE L'ADOPTION DE LILLE qui a repris cette Société d'adoption de 1941.
    A bientôt et bien sincèrement,
    Bernadette
     
Répondue le 18/08/2016
    Excusez-moi ! je me suis trompée de prénom en vous répondant .... 

***  DEPORTES DE DENAIN VERS AUSCHWITZ Déposée le 27/01/2015

    Bonjour,

    Mon arriére Grand pére, maintenant décédé, a été interné à Auschwitz, pendant au moins 2 ans.Il n'a jamais voulu raconter son histoire , ni laisser plus qu'entrevoir son matricule d'Auschwitz.

    Il était de Denain, dans le Nord...peut être a t il fait parti de la grande rafle qui a eu lieu à Denain le vendredi 11 septembre 1942.
    je sais qu'il s'est évadé en s'attachant sous un train avec 2 autres hommes, dont un est mort.A son retour, il s'est exilé avec femme JULIENNE et enfants dans un petit village du Cambresis: Le Bois de l'abbaye..;il a toujours refusé les invitations des anciens combattants ou autre association...
    il s'appelait PHILIPPE DE CEAURIZ....J'apprécierais toute aide et toute information...Merci
    [répondre]

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