Soutenez le travail de l'AJPN |
Recherche de personne, de lieu : affiche la page | Recherche type Google : propose des pages | |||
| ||||||
| ||||||
39/45 en France (WWII)
Nouveaux articles
base des données identifiées par AJPN.org Une page au hasard 38080 noms de commune 95 départements et l'étranger 1230 lieux d'internement 744 lieux de sauvetage 33 organisations de sauvetage 4342 Justes de France 1072 résistants juifs 15987 personnes sauvées, cachées | ||||||
Expositions pédagogiques AJPN
L'enfant cachée Das versteckte Kind Chronologie 1905/1945 En France dans les communes Les Justes parmi les Nations Républicains espagnols Tsiganes français en 1939-1945 Les lieux d'internement Les sauvetages en France Bibliothèque : 1387 ouvrages Cartographie Glossaire Plan du site Signaler un problème technique |
||||||
|
||||||
|
Région :
|
Préfets :
Fernand Carles
(1936 - 1944) Préfet régional
Henry Darrouy
(1941 - 1944) Préfet délégué
Jean Michel Adrien Cabouat
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République
Roger Édouard Verlomme
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République
Francis Louis Closon
(1944 - 1948) Commissaire régional de la République
Roger Verlomme
(1944 - 1946) Préfet
Marcel Lanquetin
(1946 - 1955) Préfet
|
Texte pour ecartement lateral |
|
Texte pour ecartement lateral
|
[Créer un nouvel article et/ou ajouter une photo] |
|
La commune des Armentiérois
Armentières est une commune du Nord situee en bordure des weppes, en Flandre romane, au nord-ouest de Lille, à une quinzaine de kilomètres de la capitale des Flandres. Son quartier septentrional du Bizet est limitrophe de la Belgique.
Ancien fleuron de l'industrie textile, la ville est parfois encore appelée la Cité de la Toile, un surnom hérité du XIe siècle.
Lors du recensement de 1936, la commune comptait 24 049 habitants et 22 667 en 1946.
18/11/2022
La déclaration de guerre
A l’été 1939, la situation politique en Europe est critique, la paix est menacée par la politique d’expansion d’Adolphe Hitler qui annexe à l’Allemagne nazie les territoires limitrophes (Autriche, Sudètes). La France et le Royaume-Uni qui veulent éviter une nouvelle guerre avec l’Allemagne, tentent timidement de dissuader Hitler de poursuivre ses plans d'annexion.
Tout bascule le 1er septembre 1939, lorsque Hitler envahit la Pologne. Les gouvernements Français et Britannique qui se sont engagés à défendre la Pologne en cas d'agression de l'Allemagne n'ont d'autre choix que de répliquer. Le 3 septembre, ils déclarent la guerre au Reich. Partout en France, des affiches sont placardées, donnant l'ordre aux hommes mobilisables de rejoindre leur unité. Ainsi, plus de 5 millions d'hommes sont appelés sous les drapeaux.
La "Drôle de guerre" - Le premier départ
Le 20 mai à Armentières, des affiches demandent aux hommes mobilisables (âgés entre 18 et 55 ans) de rejoindre le département du Loir-et-Cher. Cinq jeunes camarades, Auguste Rio (18 ans), Louis Catiau (19 ans), Roger Barbry (16 ans), Ernest Lombart (19 ans) et Henri Leclercq (19 ans) décident de quitter Armentières. Arrivés à Abbeville dans la Somme, ils rencontrent des divisions allemandes les empêchant d’aller plus loin. À contre-cœur, ils rentrent à Armentières.
L'armistice - Le départ des Sept
En mai 1940, l’armée allemande, dans une offensive éclair, envahit les pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Elle passe le front français par la Meuse puis par Sedan, rendant inutile la ligne Maginot. Les troupes alliées ne parvenant pas à ralentir l’avancée allemande, se replient vers la côte nord de la France. Encerclées, elles embarquent à Dunkerque pour l’Angleterre. Près de 300.000 soldats sont ainsi évacués.
Devant l’avancée des troupes allemandes qui sont aux portes de Paris, le président Lebrun nomme à la tête du gouvernement le Maréchal Pétain, figure emblématique de la victoire de 1914-1918. Mais le 17 juin, le vieil homme âgé de 84 ans s’empresse de négocier la paix avec l’Allemagne. L’armistice est signée le 22 juin 1940 mettant ainsi fin à la guerre avec le Troisième Reich.
La défaite de la France est incompréhensible et les clauses particulièrement sévères de l’armistice vont peser sur la France jusqu’à sa libération en 1944. Désormais, la France est partagée en deux zones. Au Nord, la zone occupée par les troupes allemandes et au sud, la zone « libre » gouvernée par Pétain installé avec son gouvernement à Vichy. Refusant l’armistice, le général de Gaulle, parti pour Londres encourage tous les Français à continuer la lutte aux côtés de l’Angleterre, dans son appel du 18 juin.
A Armentières sept jeunes amis entendent bien continuer le combat contre l’ennemi allemand. Ils ont entre 17 et 20 ans et se prénomment Paul Desreumaux, Roger Barbry, Germain Lepoivre, Louis Catiau, Auguste Rio, Ernest Lombart et Henri Leclercq. Dans un premier temps, ils décident de récupérer des armes abandonnées par les troupes anglaises et allemandes dans la région de Steenwerck. Puis, souhaitant en faire davantage, ils décident de rejoindre l’Angleterre en passant par l’Espagne. Un matin de juillet, sans prévenir leur famille, ils enfourchent leur bicyclette en direction de la zone libre. Ils parcourent près de 600 kilomètres jusque la ville de Montmorillon dans la Vienne, où vivent les grand-parents maternels de Henri Leclercq. Ils se rendent dans un bureau de recrutement dans l’espoir d’être engagés dans l’armée. Seuls Louis Catiau et Auguste Rio sont acceptés et rejoignent l’armée d’Afrique.
Les services de renseignement et l'arrestation
A Montmorillon, les cinq autres armentiérois sont recrutés par les services de renseignement et intègrent le réseau Kléber. Henri Leclercq et Germain Lepoivre effectuent de la recherche de renseignements dans le Sud ouest pour le réseau Kléber puis sont chargés de recueillir des renseignements sur l’armée allemande en zone occupée. Ils sont tous les deux arrêtés sur le terrain d’aviation allemand près de Saint-Omer le 14 mars 1941. Incarcérés à la prison de Loos, ils sont jugés et condamnés à mort pour espionnage le 26 juin. Ensemble, ils sont fusillés à la citadelle de Lille le 30 septembre 1941.
Basés à Périgueux, les trois autres amis effectuent également de la recherche de renseignements dans la zone libre. Ernest Lombart est chargé de porter du courrier entre les deux zones. Aidé d’un passeur, nommé Girodeau, il franchit la ligne de démarcation à de très nombreuses reprises mais, dénoncé par ce dernier, il est arrêté le 20 décembre 1941 et incarcéré au fort du Hâ à Bordeaux. Paul Desreumaux, arrêté peu de temps après, au début de l’année 1942, rejoint son ami en prison. Roger Barbry opère dans le sud-ouest de la France mais arrêté à deux reprises puis relâché, il regagne sa région natale en juin 1941. Dans les environs d’Armentières il recueille des renseignements, sollicitant parfois l’aide de son père. Le 23 février 1942, il est arrêté par cinq policiers allemands au domicile de ses parents. Incarcéré à la prison de Loos, il est transféré lui aussi au fort de Hâ et retrouve ses deux amis. Le 1er avril 1942, Roger Barbry et Ernest Lombart sont jugés et condamnés à mort pour espionnage. Ils déposent un recours en grâce qui leur est refusé. Ils sont exécutés au camp de Souges, près de Bordeaux dans l’après-midi du 14 avril 1942. Paul Desreumaux, ayant été hospitalisé pour une crise d’appendicite, ne peut comparaître en même temps que ses amis. Opéré le 21 mars il écrit à sa famille : « Que le jour de ma libération sera beau pour moi : respirer l’air pur du dehors, voir des gens marcher, je crois que cela sera pour moi une deuxième naissance ; tout va m’émerveiller, tout me semblera nouveau et meilleur.». Malheureusement, une fois rétabli, il est jugé à son tour et fusillé le 18 avril 1942 au camp de Souges.
18/11/2022
Source : Les Archives d'Armentières
Les réseaux de résistants à Armentières
En 1940, dès le début de l’occupation, un petit groupe de résistants se forme à Armentières : une quinzaine d’hommes et de femmes font le serment de nuire le plus possible aux Allemands. Au commencement, la résistance est désorganisée, les actes sont isolés. Les résistants se rencontrent lors de réunions clandestines. Leur chef est le capitaine Robert. Les activités de ce groupe consistent à récupérer des armes abandonnées par les armées en retraite, du côté de Steenwerck et dans les Flandres. Ils exfiltrent également des soldats anglais en vue de les rapatrier en Angleterre.
Petit à petit, le rang des résistants grossit. Ils créent des dépôts d’armes qu’ils récupèrent partout dans la région armentièroise. La résistance a des pions un peu partout, au Parquet, au commissariat, à la Kommandantur. Ces derniers leurs fournissent des renseignements précieux et leurs évitent souvent l’arrestation en les prévenant en amont. Les résistants s'organisent en groupes constitués et rejoignent les principaux mouvements de la résistance intérieure française : le Front National (crée par le Parti communiste français), Libération Nord, l’Organisation Civile et Militaire (OCM) et le groupe Voix du Nord. Le groupe Voix du Nord est constitué autour du journal clandestin Voix du Nord né en avril 1941. Indépendant, à l’écart de toute appartenance sociale ou politique, il est le seul mouvement de résistance exclusivement régional. À Armentières figurent notamment parmi les membres du mouvement : Gabriel Persyn, le capitaine Robert, Oscar Leroy et M. Chevalier, Robert Pouille, Kléber Ringot...
En 1943, de Frelinghien à Houplines on compte environ 1 200 résistants. Dans toute la région des fils téléphoniques sont coupés et les voies ferrées sabotées pour perturber les services allemands. La résistance aide aussi les réfractaires au travail en Allemagne* traqués par la Gestapo, et les évadés de guerre en leur fournissant de fausses cartes d’identité et des cartes d’alimentation pour pouvoir fuir et se nourrir. Des tracts de Londres sont distribués, le journal Voix du Nord fait paraître ses journaux clandestins. Les hommes sont formés au maniement de la mitraillette. Grace à la radio, les groupes résistants sont en lien direct avec Londres et peuvent passer les renseignements importants. Les prisonniers français évadés, les pilotes américains, canadiens et anglais arrivent à une cadence accélérée et sont de plus en plus nombreux, créant un véritable problème financier pour leur habillement et leur ravitaillement. Toutes ces activités deviennent de plus en plus dangereuses. Des résistants sont dénoncés par des « collabos », arrêtés et déportés (voir plaque des Déportés).
En 1944, les différentes organisations de résistance sont intégrées aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et à l’Armée française. La menace d’être démasqués et arrêtés est de plus en plus présente. De nouveaux résistants sont arrêtés et déportés dans les camps. Le débarquement allié en Normandie a lieu en juin 1944. Les nouvelles de l’avancée des alliées parvient à Armentières, laissant entrevoir une libération de la ville prochaine. Les résistants attendent les ordres et se préparent au combat.
18/11/2022
Lien : Les Archives d'Argentifères
36 rue Sadi Carnot
Le 2 septembre 1944, les combats font rage entre Allemands et résistants sur la Grand Place pour la libération de la ville. Après plusieurs heures de combats, les Allemands battent en retraite vers la Belgique. Furieux, un groupe de soldats tente de forcer l’entrée de la banque à l’angle de la rue Sadi Carnot mais la porte résiste. Ils se dirigent alors vers l’école Philippe de Girard, rue Nationale, où ils découvrent quatre hommes qui s’y cachent : Pierre Lecocq, 45 ans, directeur de l’école, son fils Pierre, 16 ans, Maurice Vancortenbosch, 30 ans, et Omer Ollivier, 58 ans. Ils les empoignent et les emmènent au bord de la rue Sadi Carnot où ils les alignent pour les fusiller à 18h30.
Rien ne justifie cette exécution car les hommes se trouvaient dans une cave, sans arme, près de leurs familles. Dans leur déroute et à l’approche de leur défaite, la brutalité des soldats allemands s’intensifie et de nombreux massacres et exécutions de civils sont perpétrés, sans jugement, comme à Ascq le 1er avril 1944, où 86 victimes sont fusillées ; ou encore à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944 où 643 habitants du village sont brutalement assassinés par une division de SS. Quelques jours après la fusillade de la rue Sadi Carnot, le 5 septembre, les Allemands abattent sommairement 38 otages à Nieppe, sur les berges de la Lys, parmi lesquels 18 soldats des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) et 20 civils.
18/11/2022
Lien : Armentières
Les bombardements de juin 1944
Le 6 juin 1944, le débarquement en Normandie permet aux Alliés de reconquérir les territoires occupés par les Allemands. Pour empêcher le repli allemand, des bombardiers anglo-américains tirent sur la voix ferrée Lille-Dunkerque. Le 22 juin 1944, la portion de voie de chemin de fer d’Armentières est la cible de plusieurs de ces tirs. La rue Jules Lebleu, l’institution Saint-Jude, le quartier de la gare et le quartier Saint-Roch sont touchés, faisant 88 tués. Parmi ces victimes se trouvent une équipe de défense passive, arrivée dès l’alerte, et un groupe de jeunes en train de suivre un cours de secourisme près de l’église Saint-Roch, rue des Jardins (aujourd’hui rue de l’abbé Doudermy).
La défense passive
Dans les années 1930, pour parer à l’éventualité d’un conflit mondial, des mesures de défense passive sont mises en place sur le territoire. La défense passive a pour objectif de protéger la population face aux attaques aériennes. Pour cela, la municipalité d’Armentières établit les plans d’évacuation de la ville et forme la population aux consignes de sécurité en cas de guerre : obturation des fenêtres, suppression de l’éclairage public, restriction des sorties aux frontières, arrêt des cloches pour ne pas confondre avec une sirène d’alarme, port obligatoire du masque à gaz, restrictions alimentaires… Des agents de la défense passive sont formés aux gestes de premiers secours en cas de bombardement ou d’attaque au gaz et interviennent auprès des habitants. Ces agents, pour la plupart volontaires, sont fortement touchés par l’attaque aérienne du 22 juin 1944 car ils étaient les premiers à être dépêchés sur le terrain pour porter secours aux victimes. Parmi eux se trouvaient des jeunes des Jeunesses Ouvrières Chrétiennes (JOC).
La Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC)
La JOC est une association de jeunes issus de milieux populaires et ouvriers qui réfléchissent et agissent face aux problématiques de la société et notamment l’aide aux malades. Les jeunes tués lors du bombardement suivaient une formation aux premiers secours auprès des agents de la défense passive.
18/11/2022
Lien : Armentières
La libération d’Armentières
Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, l’ordre d’insurrection est donné pour chasser l’envahisseur. Les groupes de résistants récupèrent les armes dans les dépôts cachés et prennent position rue de Lille, rue Gambetta, aux Près du Hem, au Pont de Nieppe et dans l’hôtel de ville. Au début de l’après-midi, la résistance passe à l’offensive. Sur la Grand Place, la bataille fait rage entre les résistants parqués dans l’hôtel de ville et les Allemands qui attaquent depuis l’extérieur avec tanks et camions à mitrailleuses. Dans les rues, on assiste à des guérillas entre FFI et soldats allemands. Plusieurs résistants sont tués et blessés. Après plusieurs heures de combats, les Allemands battent en retraite vers la Belgique.
Le dimanche 3 septembre, les résistants tiennent la ville et les ponts et traquent les derniers Allemands. On compte de nouvelles vicitimes parmi les FFI. Les Anglais sont à Béthune et à Aire-sur-la-Lys. À 20h, Radio Lille recommence brusquement ses émissions interrompues depuis 4 ans en annonçant « Ici Radio Lille libérée ».
Le lundi 4 septembre, les Allemands, furieux, reviennent en force depuis le Bizet, se dirigent vers Nieppe et tirent sur tout ce qu’ils voient. La consternation est générale. Les résistants, craignant pour leur vie, se cachent.
Dans la nuit, les coups de feu s’effacent, les rafales sont rares, le calme renaît peu à peu. Pourtant les Allemands sont encore là. Ils abattent des otages sur les berges de la Lys parmi lesquels 18 soldats FFI. Vers 19h30, ils plient bagage et s’en vont en faisant sauter le pont de Nieppe et le pont de l’Attargette. Des blindés anglais font leur entrée en ville dans la joie générale. Les gens crient, rient, sautent et s’interpellent. Mais ce n’est pas encore la libération. Des coups de feu retentissent toujours de l’autre côté de la Lys, vers Nieppe et dans les Près, et il faut craindre des bandes ennemies qui ne sont pas encore désarmées et qui circulent vers La Chapelle, Fleurbaix et Houplines.
Les Anglais arrivent le mercredi 6 septembre. Les chars se frayent un passage dans la foule qui veut à tout prix les embrasser. Les drapeaux sont hissés sur les façades, les cloches sonnent, un clairon chante la libération, la liberté retrouvée.
Le 9 septembre 1944, une messe est donnée pour les FFI tombés pendant les combats de la libération puis un cortège se dirige au cimetière.
Le conseil municipal est dissout et remplacé par un comité local de la résistance composé de résistants et présidé par Georges Vankemmel. Les clandestins de la résistance deviennent les responsables officiels à la tête de la ville. La Voix du Nord sort également de la clandestinité et devient un journal officiel. Les résistants, au même titre que les armées françaises et alliées, ont permis la libération du territoire.
La route de Nieppe où sont décédés plusieurs FFI prend le nom de rue des Résistants.
18/11/2022
Lien : Les Archives d'Argentifères
Georgette Delcroix (Lille) | Maria Lamotte Soumillon (Le Cateau-Cambrésis) | Marie-Louise Siauve (Lille) |
Victor Delcroix (Lille) | Alice Lamotte Terrier (Le Cateau-Cambrésis) | Robert Stahl (Lille) (Marcq-en-Barœul) (Bouvines) |
Marie-Thérèse Flipo (Tourcoing) | Thérèse Matter (Lille) | Henri-Dominique Vandevoorde (Grenoble) (Lille) |
>> Voir les 15 familles arrêtées dans la commune <<
Chronologie [Ajouter] Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires
[Ajouter le votre]
Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse
60 pages,
réalisation 2014 Liens externes
01/06/1940 -
Le Général Allemand Alfred Waeger étonné et impressionné par le courage des défenseurs français durant la bataille de Lille (27 mai - 31 mai 1940) autorise ceux-ci à défiler en arme jusqu'à la captivité. Les troupes allemandes rendent les honneurs militaires aux troupes françaises le 1er juin 1940.
22/06/1940 -
Signature de l’armistice dans la forêt de Compiègne, à Rethondes.
26/05/1941 -
Grève des mineurs des bassins houillers dans le nord à l'usine d’Ostricourt et dans le Pas de Calais à la mines de Dourges, suite à l'arrestation d’un grand nombre d’ouvriers par les Autorités allemandes et la condamnation de onze d’entre eux et de deux femmes aux travaux forcés. Cette grève se terminera le 10 juin 1941. La répression allemande contre ces grèves est forte.
11/09/1942 -
Le vendredi 11 septembre 1942 a lieu dans la Région Nord-Pas-de-Calais la plus grande rafle depuis la mise en place de la solution finale. Elle restera comme l'opération la plus importante de toute l'occupation dans le Nord de la France. 528 personnes, hommes, femmes et enfants sont envoyés au camp Dossin de Malines dès le lendemain (soit le 12 septembre 1942). Les déportés seront finalement envoyés à Auschwitz (Pologne) pour y être gazés. Seul neuf d'entre eux auront la chance de survivre...
01/09/1944 -
Le 1er septembre 1944, les différents mouvements de résistance se mettent d'accord pour lancer le mot d'ordre de soulèvement général. Dans toute la ville, dès le vendredi soir, la Résistance s'attaque aux différents objectifs désignés et aux convois allemands qui repartent vers la Belgique.
Auteur :
Cyril Brossard
- terminal
Étude réalisée à la suite d'un voyage d'études à Auschwitz-Birkenau et suite à une demande d'élèves de Terminales ES du lycée Jan Lavezzari. Etude qui sert aussi à la préparation au CNRD 2014-2015 dont le thème est la découverte des camps de concentration, le retour des déportés et la découverte du système concentrationnaire nazi.
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse
148 pages,
réalisation 2009
Auteurs :
Frédéric Viey, Franck d'Almeyda
- terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.
Annonces de recherche
[Déposer une annonce]
|
*** Qui a connu Marie Françoise COLETTE, née le 9 Juin 1940 à Lille Déposée le 12/03/2019 |
|
Répondue le 06/06/2023
Je recherche également toute personne pouvant m’aider
|
*** Recherche mon grand père biologique Déposée le 11/05/2023 |
Je recherche l’identité du père de mon père né le 23 janvier 1946. Mon père s’appelle Alfred Lecointe et ma grand-mère s’appelait Germaine Rousseaux Lecointe née le 06/03/1925. Mon grand-père biologique et ma grand-mère se sont vraisemblablement connus à Armentières en 1945. Mon grand-père biologique devait être de religion juive et était probablement jumeau ou fils de jumeau ( j’ai des jumeaux ) . J’espère vraiment trouver des réponses…Merci [répondre] |
|
*** Recherche famille Carette ou Carelte Déposée le 26/11/2020 |
|
Répondue le 18/12/2021
Cordialement, Grégory |
*** recherche Hélène née le 05 décembre 1944 Déposée le 02/02/2020 |
|
Répondue le 27/04/2020
Je confirme que les dossiers ont été remis à l'OEUVRE DE L'ADOPTION DES TOUT-PETITS appelée, ensuite : OEUVRE DE L'ADOPTION. Il y en à LILLE et à PARIS. Comme vous semblez connaître sa date de naissance et son nom ainsi que son prénom, vous pouvez demander son acte de naissance avec mentions marginales à la Mairie de plusieurs communes du département 59. Cela peut être LILLE, mais aussi de ROUBAIX. Mon mari vient de là. Les parcours peuvent être très différents surtout lorsque les enfants sont confiés à des Oeuvres privées. A votre disposition et cordialement. Bernadette
|
*** Bombardement briqueterie Coudekerque/Cappelle-la-Grande Déposée le 02/04/2014 |
|
Répondue le 03/04/2014
|
*** Jean-Marie Cotteau, recherche d'origine Déposée le 02/08/2017 |
Quelques années plus tard il a été adopté par le couple Ollier-Liabeuf. J'ai les papiers d'adoptioi Malheureusement, je n'ai que le nom de famille de sa mère (Cottteau). Il me manque au moins un prénom pour retrouver sa (ma) famille d’origine. Mon père est décédé en 1979 à Cologne, en Allemagne. [répondre] |
Répondue le 08/08/2017
Si on considère que la date de mariage de la tante "du bébé que vous adoptez" est un point de départ, peut-être pourriez-vous rechercher à la mairie les mariage qui ont eu lieu à cette date. Voir si une femme du nom de votre grand-mère s'est bien mariée ce jour là. Il y aura des indications sur elle très certainement et ses parents. Si vous découvrez le lieu de naissance de cette personne, vous pourriez demander à la mairie du lieu de naissance, une fiche individuelle d'état-civil avec indications des mentions marginales. Ensuite rechercher les mêmes informations sur les parents de cette "tante" et partant remonter sur les enfants que ce couple a eu. Bien cordialement.
JD |
*** décédée le 20 mai 1940 à Saultain Déposée le 05/04/2017 |
|
|
*** RECHERCHE ORIGINES Déposée le 06/01/2012 |
Ma mère est née le 21 juin 1941, à Lille. Elle a été recueillie par la Société de Patronage de la Région du Nord (16 rue du Marais à Lille ou 21 rue de Courtrai à Lille). Elle m'a demandé de faire quelques recherches sur ses origines. Si quelqu'un avait quelques éléments complémentaires sur ses origines, merci de m'en informer. Son nom de naissance : THOS - Son nom adoptif : DEBUF. Ses prénoms : Chantal Yolaine [répondre] |
Répondue le 08/01/2012
yvesthos@laposte.net
connaissez-vous le CNAOP centre national d'accès à ses origines à Paris 14 avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP 0140567217 peut-être peuvent-ils vous aider dans votre recherche bonne continuation Francoise R.
Je découvre seulement aujourd'hui ce site et, donc, votre annonce qui date de 2012 et peut-être avez-vous pu avancer dans vos recherches ? Mon mari vient de cette "Société de Patronage de la Région du Nord". Je peux vous aider mais je pense que j'arrive trop tard et tant mieux pour vous. Une petite précision mais vous l'avez appris certainement : c'est l'OEUVRE DE L'ADOPTION DE LILLE qui a repris cette Société d'adoption de 1941. A bientôt et bien sincèrement, Bernadette
|
*** DEPORTES DE DENAIN VERS AUSCHWITZ Déposée le 27/01/2015 |
Mon arriére Grand pére, maintenant décédé, a été interné à Auschwitz, pendant au moins 2 ans.Il n'a jamais voulu raconter son histoire , ni laisser plus qu'entrevoir son matricule d'Auschwitz. Il était de Denain, dans le Nord...peut être a t il fait parti de la grande rafle qui a eu lieu à Denain le vendredi 11 septembre 1942. je sais qu'il s'est évadé en s'attachant sous un train avec 2 autres hommes, dont un est mort.A son retour, il s'est exilé avec femme JULIENNE et enfants dans un petit village du Cambresis: Le Bois de l'abbaye..;il a toujours refusé les invitations des anciens combattants ou autre association... il s'appelait PHILIPPE DE CEAURIZ....J'apprécierais toute aide et toute information...Merci [répondre] |
|
Avertissement Les informations affichées sur le site de ajpn.org sont fournies par les personnes qui contribuent à l'enrichissement de la base de données. Certaines, notamment les témoignages, ne peuvent être vérifiées par ajpn.org et ne peuvent donc pas être considérées d'une fiabilité totale. Nous citons les sources de ces informations chaque fois qu'elles nous sont communiquées. Toutes les demandes de rectification de données erronées sont bienvenues et, dans ce cas, les corrections nécessaires sont appliquées dans les meilleurs délais en citant la source de ces corrections. C'est par cette vigilance des visiteurs de notre site que nous pouvons assurer la qualité des informations conservées dans la base de données ajpn.org |
* Juste parmi les Nations |
|
|||
Justes parmi les Nations - Righteous among the Nations - De Gerechten mank de Völker - Giusti tra le nazioni - Drept între popoare - Gerechter unter den Völkern - Sprawiedliwy wsród Narodów Swiata - Rechtvaardige onder de Volkeren - Justuloj inter la popoloj - Rättfärdig bland folken - Spravodlivý medzi národmi - Spravedlivý mezi národy - Vanhurskaat kansakuntien joukossa - Világ Igaza - Justos entre as nações - Justos entre las Naciones - Justos entre les Nacions |
© Lhoumeau, Marchal 2008-2024 |