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Nord

Région :
Hauts-de-France
Département :
Nord

Préfets :
Fernand Carles
(1936 - 1944) Préfet régional
Henry Darrouy
(1941 - 1944) Préfet délégué
Jean Michel Adrien Cabouat
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République
Roger Édouard Verlomme
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République
Francis Louis Closon
(1944 - 1948) Commissaire régional de la République
Roger Verlomme
(1944 - 1946) Préfet
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Les Tsiganes en France - Un sort à part (1939-1946)

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Organisation juive de combat : Résistance-sauvetage. France 1940-1945

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Texte pour ecartement lateral

Armentières en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 59280
Gentilé : Armentiérois, Armentiéroises

- Nord
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Armentieres en 1939-1945
Un Armentiérois vient d'être tué à l'angle de la rue Saint-Jean et de la rue du Faubourg de Dunkerque
source photo : Archives municipales d'Armentières, 3 Fi 10323
crédit photo : D.R.
Armentieres en 1939-1945
L’hôtel de ville après les combats de la libération
source photo : Archives municipales d'Armentières, 3 Fi 29
crédit photo : D.R.
Armentieres en 1939-1945
Armentières
source photo : Commune d'Armentières
crédit photo : D.R.
Armentieres en 1939-1945
Scène de liesse au café A la clé des Champs
source photo : Archives municipales d'Armentières, 3 Fi 10345
crédit photo : D.R.
Armentieres en 1939-1945
Passages de véhicules des FFI rue du Faubourg de Dunkerque
source photo : Archives municipales d'Armentières, 3 Fi 10307
crédit photo : D.R.
Armentieres en 1939-1945
1er septembre 1944, passage de véhicules allemands rue du Faubourg de Dunkerque (route de Nieppe)
source photo : Archives municipales d'Armentières, 3 Fi 10259
crédit photo : D.R.
Armentieres en 1939-1945
L’inauguration de la plaque le 14 juillet 1946 comportant les noms de ANTOINE Toussaint, BONNEL René, BEUNS Jean, CHIEUS Julien, DENAES Pierre, DOISE Emile, DUPLOUICH Henri, GENEVIEVE Gaston, HOUCKE Emile, JOYE Marcel, LEFRANCOIS Henri, MAES Paul, PADOU Georges et Léon, PICHON Gaston, PRUVOST Antoine, SAUVAGE Arthur et Georges, VANDEWALLE Jules et Moïse, VANKEMMEL René, VERMEERSCH Jules et WRAMOUR Marcel
source photo : Archives municipales d'Armentières, 3 Fi 11076
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département du Nord
Histoire

La commune des Armentiérois

Armentières est une commune du Nord situee en bordure des weppes, en Flandre romane, au nord-ouest de Lille, à une quinzaine de kilomètres de la capitale des Flandres. Son quartier septentrional du Bizet est limitrophe de la Belgique.

Ancien fleuron de l'industrie textile, la ville est parfois encore appelée la Cité de la Toile, un surnom hérité du XIe siècle.

Lors du recensement de 1936, la commune comptait 24 049 habitants et 22 667 en 1946.

18/11/2022

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La déclaration de guerre

A l’été 1939, la situation politique en Europe est critique, la paix est menacée par la politique d’expansion d’Adolphe Hitler qui annexe à l’Allemagne nazie les territoires limitrophes (Autriche, Sudètes). La France et le Royaume-Uni qui veulent éviter une nouvelle guerre avec l’Allemagne, tentent timidement de dissuader Hitler de poursuivre ses plans d'annexion.

Tout bascule le 1er septembre 1939, lorsque Hitler envahit la Pologne. Les gouvernements Français et Britannique qui se sont engagés à défendre la Pologne en cas d'agression de l'Allemagne n'ont d'autre choix que de répliquer. Le 3 septembre, ils déclarent la guerre au Reich. Partout en France, des affiches sont placardées, donnant l'ordre aux hommes mobilisables de rejoindre leur unité. Ainsi, plus de 5 millions d'hommes sont appelés sous les drapeaux.

La "Drôle de guerre" - Le premier départ

Le 20 mai à Armentières, des affiches demandent aux hommes mobilisables (âgés entre 18 et 55 ans) de rejoindre le département du Loir-et-Cher. Cinq jeunes camarades, Auguste Rio (18 ans), Louis Catiau (19 ans), Roger Barbry (16 ans), Ernest Lombart (19 ans) et Henri Leclercq (19 ans) décident de quitter Armentières. Arrivés à Abbeville dans la Somme, ils rencontrent des divisions allemandes les empêchant d’aller plus loin. À contre-cœur, ils rentrent à Armentières.

L'armistice - Le départ des Sept

En mai 1940, l’armée allemande, dans une offensive éclair, envahit les pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Elle passe le front français par la Meuse puis par Sedan, rendant inutile la ligne Maginot. Les troupes alliées ne parvenant pas à ralentir l’avancée allemande, se replient vers la côte nord de la France. Encerclées, elles embarquent à Dunkerque pour l’Angleterre. Près de 300.000 soldats sont ainsi évacués.

Devant l’avancée des troupes allemandes qui sont aux portes de Paris, le président Lebrun nomme à la tête du gouvernement le Maréchal Pétain, figure emblématique de la victoire de 1914-1918. Mais le 17 juin, le vieil homme âgé de 84 ans s’empresse de négocier la paix avec l’Allemagne. L’armistice est signée le 22 juin 1940 mettant ainsi fin à la guerre avec le Troisième Reich.

La défaite de la France est incompréhensible et les clauses particulièrement sévères de l’armistice vont peser sur la France jusqu’à sa libération en 1944. Désormais, la France est partagée en deux zones. Au Nord, la zone occupée par les troupes allemandes et au sud, la zone « libre » gouvernée par Pétain installé avec son gouvernement à Vichy. Refusant l’armistice, le général de Gaulle, parti pour Londres encourage tous les Français à continuer la lutte aux côtés de l’Angleterre, dans son appel du 18 juin.

A Armentières sept jeunes amis entendent bien continuer le combat contre l’ennemi allemand. Ils ont entre 17 et 20 ans et se prénomment Paul Desreumaux, Roger Barbry, Germain Lepoivre, Louis Catiau, Auguste Rio, Ernest Lombart et Henri Leclercq. Dans un premier temps, ils décident de récupérer des armes abandonnées par les troupes anglaises et allemandes dans la région de Steenwerck. Puis, souhaitant en faire davantage, ils décident de rejoindre l’Angleterre en passant par l’Espagne. Un matin de juillet, sans prévenir leur famille, ils enfourchent leur bicyclette en direction de la zone libre. Ils parcourent près de 600 kilomètres jusque la ville de Montmorillon dans la Vienne, où vivent les grand-parents maternels de Henri Leclercq. Ils se rendent dans un bureau de recrutement dans l’espoir d’être engagés dans l’armée. Seuls Louis Catiau et Auguste Rio sont acceptés et rejoignent l’armée d’Afrique.

Les services de renseignement et l'arrestation

A Montmorillon, les cinq autres armentiérois sont recrutés par les services de renseignement et intègrent le réseau Kléber. Henri Leclercq et Germain Lepoivre effectuent de la recherche de renseignements dans le Sud ouest pour le réseau Kléber puis sont chargés de recueillir des renseignements sur l’armée allemande en zone occupée. Ils sont tous les deux arrêtés sur le terrain d’aviation allemand près de Saint-Omer le 14 mars 1941. Incarcérés à la prison de Loos, ils sont jugés et condamnés à mort pour espionnage le 26 juin. Ensemble, ils sont fusillés à la citadelle de Lille le 30 septembre 1941.

Basés à Périgueux, les trois autres amis effectuent également de la recherche de renseignements dans la zone libre. Ernest Lombart est chargé de porter du courrier entre les deux zones. Aidé d’un passeur, nommé Girodeau, il franchit la ligne de démarcation à de très nombreuses reprises mais, dénoncé par ce dernier, il est arrêté le 20 décembre 1941 et incarcéré au fort du Hâ à Bordeaux. Paul Desreumaux, arrêté peu de temps après, au début de l’année 1942, rejoint son ami en prison. Roger Barbry opère dans le sud-ouest de la France mais arrêté à deux reprises puis relâché, il regagne sa région natale en juin 1941. Dans les environs d’Armentières il recueille des renseignements, sollicitant parfois l’aide de son père. Le 23 février 1942, il est arrêté par cinq policiers allemands au domicile de ses parents. Incarcéré à la prison de Loos, il est transféré lui aussi au fort de Hâ et retrouve ses deux amis. Le 1er avril 1942, Roger Barbry et Ernest Lombart sont jugés et condamnés à mort pour espionnage. Ils déposent un recours en grâce qui leur est refusé. Ils sont exécutés au camp de Souges, près de Bordeaux dans l’après-midi du 14 avril 1942. Paul Desreumaux, ayant été hospitalisé pour une crise d’appendicite, ne peut comparaître en même temps que ses amis. Opéré le 21 mars il écrit à sa famille : « Que le jour de ma libération sera beau pour moi : respirer l’air pur du dehors, voir des gens marcher, je crois que cela sera pour moi une deuxième naissance ; tout va m’émerveiller, tout me semblera nouveau et meilleur.». Malheureusement, une fois rétabli, il est jugé à son tour et fusillé le 18 avril 1942 au camp de Souges.

18/11/2022

Source :
Les Archives d'Armentières

[Compléter l'article]

Les réseaux de résistants à Armentières

En 1940, dès le début de l’occupation, un petit groupe de résistants se forme à Armentières : une quinzaine d’hommes et de femmes font le serment de nuire le plus possible aux Allemands. Au commencement, la résistance est désorganisée, les actes sont isolés. Les résistants se rencontrent lors de réunions clandestines. Leur chef est le capitaine Robert. Les activités de ce groupe consistent à récupérer des armes abandonnées par les armées en retraite, du côté de Steenwerck et dans les Flandres. Ils exfiltrent également des soldats anglais en vue de les rapatrier en Angleterre.

Petit à petit, le rang des résistants grossit. Ils créent des dépôts d’armes qu’ils récupèrent partout dans la région armentièroise. La résistance a des pions un peu partout, au Parquet, au commissariat, à la Kommandantur. Ces derniers leurs fournissent des renseignements précieux et leurs évitent souvent l’arrestation en les prévenant en amont. Les résistants s'organisent en groupes constitués et rejoignent les principaux mouvements de la résistance intérieure française : le Front National (crée par le Parti communiste français), Libération Nord, l’Organisation Civile et Militaire (OCM) et le groupe Voix du Nord. Le groupe Voix du Nord est constitué autour du journal clandestin Voix du Nord né en avril 1941. Indépendant, à l’écart de toute appartenance sociale ou politique, il est le seul mouvement de résistance exclusivement régional. À Armentières figurent notamment parmi les membres du mouvement : Gabriel Persyn, le capitaine Robert, Oscar Leroy et M. Chevalier, Robert Pouille, Kléber Ringot...

En 1943, de Frelinghien à Houplines on compte environ 1 200 résistants. Dans toute la région des fils téléphoniques sont coupés et les voies ferrées sabotées pour perturber les services allemands. La résistance aide aussi les réfractaires au travail en Allemagne* traqués par la Gestapo, et les évadés de guerre en leur fournissant de fausses cartes d’identité et des cartes d’alimentation pour pouvoir fuir et se nourrir. Des tracts de Londres sont distribués, le journal Voix du Nord fait paraître ses journaux clandestins. Les hommes sont formés au maniement de la mitraillette. Grace à la radio, les groupes résistants sont en lien direct avec Londres et peuvent passer les renseignements importants. Les prisonniers français évadés, les pilotes américains, canadiens et anglais arrivent à une cadence accélérée et sont de plus en plus nombreux, créant un véritable problème financier pour leur habillement et leur ravitaillement. Toutes ces activités deviennent de plus en plus dangereuses. Des résistants sont dénoncés par des « collabos », arrêtés et déportés (voir plaque des Déportés).

En 1944, les différentes organisations de résistance sont intégrées aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et à l’Armée française. La menace d’être démasqués et arrêtés est de plus en plus présente. De nouveaux résistants sont arrêtés et déportés dans les camps. Le débarquement allié en Normandie a lieu en juin 1944. Les nouvelles de l’avancée des alliées parvient à Armentières, laissant entrevoir une libération de la ville prochaine. Les résistants attendent les ordres et se préparent au combat.

18/11/2022
Lien : Les Archives d'Argentifères

[Compléter l'article]

36 rue Sadi Carnot

Le 2 septembre 1944, les combats font rage entre Allemands et résistants sur la Grand Place pour la libération de la ville. Après plusieurs heures de combats, les Allemands battent en retraite vers la Belgique. Furieux, un groupe de soldats tente de forcer l’entrée de la banque à l’angle de la rue Sadi Carnot mais la porte résiste. Ils se dirigent alors vers l’école Philippe de Girard, rue Nationale, où ils découvrent quatre hommes qui s’y cachent : Pierre Lecocq, 45 ans, directeur de l’école, son fils Pierre, 16 ans, Maurice Vancortenbosch, 30 ans, et Omer Ollivier, 58 ans. Ils les empoignent et les emmènent au bord de la rue Sadi Carnot où ils les alignent pour les fusiller à 18h30.

Rien ne justifie cette exécution car les hommes se trouvaient dans une cave, sans arme, près de leurs familles. Dans leur déroute et à l’approche de leur défaite, la brutalité des soldats allemands s’intensifie et de nombreux massacres et exécutions de civils sont perpétrés, sans jugement, comme à Ascq le 1er avril 1944, où 86 victimes sont fusillées ; ou encore à Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944 où 643 habitants du village sont brutalement assassinés par une division de SS. Quelques jours après la fusillade de la rue Sadi Carnot, le 5 septembre, les Allemands abattent sommairement 38 otages à Nieppe, sur les berges de la Lys, parmi lesquels 18 soldats des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) et 20 civils.

18/11/2022
Lien : Armentières

[Compléter l'article]

Les bombardements de juin 1944

Le 6 juin 1944, le débarquement en Normandie permet aux Alliés de reconquérir les territoires occupés par les Allemands. Pour empêcher le repli allemand, des bombardiers anglo-américains tirent sur la voix ferrée Lille-Dunkerque. Le 22 juin 1944, la portion de voie de chemin de fer d’Armentières est la cible de plusieurs de ces tirs. La rue Jules Lebleu, l’institution Saint-Jude, le quartier de la gare et le quartier Saint-Roch sont touchés, faisant 88 tués. Parmi ces victimes se trouvent une équipe de défense passive, arrivée dès l’alerte, et un groupe de jeunes en train de suivre un cours de secourisme près de l’église Saint-Roch, rue des Jardins (aujourd’hui rue de l’abbé Doudermy).

La défense passive

Dans les années 1930, pour parer à l’éventualité d’un conflit mondial, des mesures de défense passive sont mises en place sur le territoire. La défense passive a pour objectif de protéger la population face aux attaques aériennes. Pour cela, la municipalité d’Armentières établit les plans d’évacuation de la ville et forme la population aux consignes de sécurité en cas de guerre : obturation des fenêtres, suppression de l’éclairage public, restriction des sorties aux frontières, arrêt des cloches pour ne pas confondre avec une sirène d’alarme, port obligatoire du masque à gaz, restrictions alimentaires… Des agents de la défense passive sont formés aux gestes de premiers secours en cas de bombardement ou d’attaque au gaz et interviennent auprès des habitants. Ces agents, pour la plupart volontaires, sont fortement touchés par l’attaque aérienne du 22 juin 1944 car ils étaient les premiers à être dépêchés sur le terrain pour porter secours aux victimes. Parmi eux se trouvaient des jeunes des Jeunesses Ouvrières Chrétiennes (JOC).

La Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC)

La JOC est une association de jeunes issus de milieux populaires et ouvriers qui réfléchissent et agissent face aux problématiques de la société et notamment l’aide aux malades. Les jeunes tués lors du bombardement suivaient une formation aux premiers secours auprès des agents de la défense passive. 

18/11/2022
Lien : Armentières

[Compléter l'article]

La libération d’Armentières

Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, l’ordre d’insurrection est donné pour chasser l’envahisseur. Les groupes de résistants récupèrent les armes dans les dépôts cachés et prennent position rue de Lille, rue Gambetta, aux Près du Hem, au Pont de Nieppe et dans l’hôtel de ville. Au début de l’après-midi, la résistance passe à l’offensive. Sur la Grand Place, la bataille fait rage entre les résistants parqués dans l’hôtel de ville et les Allemands qui attaquent depuis l’extérieur avec tanks et camions à mitrailleuses. Dans les rues, on assiste à des guérillas entre FFI et soldats allemands. Plusieurs résistants sont tués et blessés. Après plusieurs heures de combats, les Allemands battent en retraite vers la Belgique.

Le dimanche 3 septembre, les résistants tiennent la ville et les ponts et traquent les derniers Allemands. On compte de nouvelles vicitimes parmi les FFI. Les Anglais sont à Béthune et à Aire-sur-la-Lys. À 20h, Radio Lille recommence brusquement ses émissions interrompues depuis 4 ans en annonçant « Ici Radio Lille libérée ».

Le lundi 4 septembre, les Allemands, furieux, reviennent en force depuis le Bizet, se dirigent vers Nieppe et tirent sur tout ce qu’ils voient. La consternation est générale. Les résistants, craignant pour leur vie, se cachent.

Dans la nuit, les coups de feu s’effacent, les rafales sont rares, le calme renaît peu à peu. Pourtant les Allemands sont encore là. Ils abattent des otages sur les berges de la Lys parmi lesquels 18 soldats FFI. Vers 19h30, ils plient bagage et s’en vont en faisant sauter le pont de Nieppe et le pont de l’Attargette. Des blindés anglais font leur entrée en ville dans la joie générale. Les gens crient, rient, sautent et s’interpellent. Mais ce n’est pas encore la libération. Des coups de feu retentissent toujours de l’autre côté de la Lys, vers Nieppe et dans les Près, et il faut craindre des bandes ennemies qui ne sont pas encore désarmées et qui circulent vers La Chapelle, Fleurbaix et Houplines.

Les Anglais arrivent le mercredi 6 septembre. Les chars se frayent un passage dans la foule qui veut à tout prix les embrasser. Les drapeaux sont hissés sur les façades, les cloches sonnent, un clairon chante la libération, la liberté retrouvée.

Le 9 septembre 1944, une messe est donnée pour les FFI tombés pendant les combats de la libération puis un cortège se dirige au cimetière.

Le conseil municipal est dissout et remplacé par un comité local de la résistance composé de résistants et présidé par Georges Vankemmel. Les clandestins de la résistance deviennent les responsables officiels à la tête de la ville. La Voix du Nord sort également de la clandestinité et devient un journal officiel. Les résistants, au même titre que les armées françaises et alliées, ont permis la libération du territoire.

La route de Nieppe où sont décédés plusieurs FFI prend le nom de rue des Résistants.

18/11/2022
Lien : Les Archives d'Argentifères

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement du Nord

13e CTE Avesnes-les-Aubert 59129 Avesnes-les-Aubert
15e CTE Hazebrouck 59190 Hazebrouck
52e-101e-102e-103e CTE Cambrai 59400 Cambrai
59e CTE Bray Dunes 59140 Dunkerque
71e CTE Valenciennes 59300 Valenciennes
Caserne Kleber 59000 Lille
Caserne Vincent 59300 Valenciennes
Fort Lobau 59910 Bondues
Frontstalag 100 Hazebrouck 59190 Hazebrouck
Frontstalag 101 Cambrai 59400 Cambrai
Frontstalag 102 Lille 59000 Lille
Frontstalag 185 Tourcoing 59200 Tourcoing
Frontstalag 186 Lille 59000 Lille
Prison de Cuincy-Douai 59553 Cuincy
Prison de Loos-lès-Lille 59120 Loos

Les lieux de sauvetage du Nord

Asile de mineurs 59000 Lille
Centre Marmagne 21500 Marmagne
Château de la Huda 59132 Trélon
Clinique Sainte-Catherine 59000 Lille
Couvent des Carmes 59000 Lille
Couvent des Franciscaines 59100 Roubaix
Enfant-Jésus de Lille 59000 Lille
École régionale des cadres de la jeunesse 59237 Verlinghem
Foyer du peuple 59000 Lille
Foyer Massabielle 59130 Lambersart
Frères Saint-Jean-de-Dieu 59350 Saint-André-lez-Lille
Hôpital Ambroise Paré 59000 Lille
Lycée Fénelon 59000 Lille
Maison du Buisson 59700 Marcq-en-Barœul
Notre-Dame de Grâce 59000 Lille
Notre-Dame de la Treille 59000 Lille
Notre-Dame de Loos 59120 Loos
Orphelinat de Lauwin-Planque 59553 Lauwin-Planque
Orphelinat Saint-Pierre 59830 Bouvines
Préventorium Le Coteau 59270 Saint-Jans-Cappel
Religieuses de Notre-Dame de Lourdes 59000 Lille


Les 75 Justes parmi les Nations du Nord



Familles réfugiées à Armentières [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.


15 Familles arrêtées (Armentières) [Compléter]

02/09/1944
Famille Antoine - Toussaint Antoine, né le 03/11/1899 à Lanriec (Finistère) fils de Toussaint Antoine et de Marie née Breach. Douanier, il était domicilié rue du Nord à Armentières avec son épouse Lucienne née Martignon. Soldat des Forces Françaises de l’Intérieur, il décède rue du Nord, lors des combats de rues qui opposaient Allemands et résistants pour la libération d’Armentières le 02/09/1944.
Date d'exécution :
02/09/1944
Source :
Les Archives d'Armentières

02/09/1944
Famille Beuns - Jean Beuns, né le 05/10/1925 à Armentières est le fils de Michel Beuns, charretier puis tisseur, et de Florine Maes, tisseuse. Ouvrier de filature, célibataire, il habitait rue Parmentier à Armentières avec ses parents et ses frères et soeurs : Michel (1927), Marie-Thérèse (1929), Léon (1930-1932), Léontine (1932), Cécile (1933). Soldat des Forces Françaises de l’Intérieur, il est surnommé « Prouvet ». Il décède le 2 septembre 1944 rue Ernest Deceuninck à Armentières. Il est le premier résistant tué lors des combats pour la libération d’Armentières.
Date d'exécution :
02/09/1944
Source :
Les Archives d'Armentières


02/09/1944
Famille Bonnel - René Bonnel, fils de Paul Bonnel et de Marthe Perrot, servante, était né le 16/02/1916 à Calais. Gardien de la paix, il était domicilié rue des Jardins à Armentières avec son épouse Paulette née Glineur et leurs enfants Eve, née en 1942 et Lise née en 1944. Soldat des Forces Françaises de l’Intérieur, il décède le 2 septembre 1944 sur la Grand Place, lors des combats pour la libération de la ville.
Date d'exécution :
02/09/1944
Source :
Les Archives d'Armentières


02/09/1944
Famille Chieus - Julien Chieus est né le 31 janvier 1885 à Armentières. Il est le fils de Charlemagne Chieus et de Mélanie née Senneval. Défourneur (brocanteur), il habite chemin du Bizet à Armentières avec son épouse Eléonore née Frémaux et leurs 7 enfants : Julien (1903), Jules (1905), Henri (1906-1906), Julienne (1907), Angélina (1909), Fernand (1912) et Eléonore (1914). Soldat des Forces Françaises de l’Intérieur, il décède le 2 septembre 1944 rue du Cimetière, lors des combats pour la libération de la ville. Il brandissait le drapeau sur une chenillette prise aux Allemands. Attaqué par un camion allemand, il est tué de 2 balles dans la poitrine.
Date d'exécution :
02/09/1944
Source :
Les Archives d'Armentières


02/09/1944
Famille Doise - Emile Doise, né le 11 mars 1917 à Marlenheim (Bas-Rhin) était le fils de Floris Doise, couvreur et de Eugénie Claussmann, servante. Cardeur, célibataire, il habitait rue Guyemer à Armentières. Résistant du groupe Libération, soldat des Forces Françaises de l’Intérieur, il décède le 2 septembre 1944 rue de Lille, lors des combats pour la libération d’Armentières.
Date d'exécution :
02/09/1944
Source :
Les Archives d'Armentières

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Chronologie [Ajouter]

01/06/1940 - Le Général Allemand Alfred Waeger étonné et impressionné par le courage des défenseurs français durant la bataille de Lille (27 mai - 31 mai 1940) autorise ceux-ci à défiler en arme jusqu'à la captivité. Les troupes allemandes rendent les honneurs militaires aux troupes françaises le 1er juin 1940.
22/06/1940 - Signature de l’armistice dans la forêt de Compiègne, à Rethondes.
26/05/1941 - Grève des mineurs des bassins houillers dans le nord à l'usine d’Ostricourt et dans le Pas de Calais à la mines de Dourges, suite à l'arrestation d’un grand nombre d’ouvriers par les Autorités allemandes et la condamnation de onze d’entre eux et de deux femmes aux travaux forcés. Cette grève se terminera le 10 juin 1941. La répression allemande contre ces grèves est forte.
11/09/1942 - Le vendredi 11 septembre 1942 a lieu dans la Région Nord-Pas-de-Calais la plus grande rafle depuis la mise en place de la solution finale. Elle restera comme l'opération la plus importante de toute l'occupation dans le Nord de la France. 528 personnes, hommes, femmes et enfants sont envoyés au camp Dossin de Malines dès le lendemain (soit le 12 septembre 1942). Les déportés seront finalement envoyés à Auschwitz (Pologne) pour y être gazés. Seul neuf d'entre eux auront la chance de survivre...
01/09/1944 - Le 1er septembre 1944, les différents mouvements de résistance se mettent d'accord pour lancer le mot d'ordre de soulèvement général. Dans toute la ville, dès le vendredi soir, la Résistance s'attaque aux différents objectifs désignés et aux convois allemands qui repartent vers la Belgique.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse 60 pages, réalisation 2014
Auteur : Cyril Brossard - terminal
Étude réalisée à la suite d'un voyage d'études à Auschwitz-Birkenau et suite à une demande d'élèves de Terminales ES du lycée Jan Lavezzari. Etude qui sert aussi à la préparation au CNRD 2014-2015 dont le thème est la découverte des camps de concentration, le retour des déportés et la découverte du système concentrationnaire nazi.
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse 148 pages, réalisation 2009
Auteurs : Frédéric Viey, Franck d'Almeyda - terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Armentières sur Wikipedia 
2 la Famille Angel (Histoire tragique d'une famille qui a tenté d'échapper à son destin en se sauvant de Lille, vers la Loire Atlantique )
3 François Molet (François Molet, né à Beaurevoir le 14 mars 1905 est fusillé le 7 avril 1942 au Mont-Valérien. )
4 "Lettre à Esther" et "Enfances volées" ("Lettre à Esther" : vidéo (20mn) réalisée dans le cadre d'un projet scolaire sur l'histoire de la famille Angel, réfugie à St-Michel-Chef-Chef, arrêtée en juillet 1942, déportée à Auschwitz
"Enfances volées" : vidéo (10mn) sur Rachel Angel et Victor Pérahia, arrêtés en juillet 1942 )
5 René Wallard (Page facebook du livre qui est en préparation sur son histoire.
Titre du livre "Dis leur de ne jamais pardonner". )

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***  Qui a connu Marie Françoise COLETTE, née le 9 Juin 1940 à Lille Déposée le 12/03/2019

    Marie Françoise Colette est née le 09 juin 1940 à Lille,14 place Sébastopol assistée par la religieuse Marguerite Bonte, âgée de 63 ans. Puis, il semblerait que ce soit la société de patronage des enfants moralement abandonnés du département du Nord qui dans un premier temps ce soit occupé de Marie Francoise Colette, relayée par l'association d'adoption des tout petits ?. Les dates "charnières" de l'adoption ? ou placement en famille d'accueil ? de ce bébé sont octobre 1940 puis février 1941 date à laquelle Marie Françoise a été adoptée et emmenée à Paris. Nos questions : Que devenaient les jeunes enfants après leur naissance ? combien de temps restaient-ils à la maternité Sebastopol , étaient-ils ensuite placés dans des familles d'accueil, à plusieurs ? , un orphelinat ? Existe-t-il une liste des familles qui accueillaient ces enfants en 1940 ? avant d'être proposés à l'adoption ? Par avance un grand merci à celles ou ceux qui pourront nous donner des indications sur le "parcours" de ces enfants et peut-être sur ce bébé. Marie-Aurore G [répondre]
Répondue le 06/06/2023
    Bonjour,ma mère MARIE FRAN9OISE CHANTAL est déclarée en mairie par la même religieuse Marguerite Bonte . sa date de naissance est le 18 mars 1942. Deux copies de certificat de baptême avec des informations différentes. Baptême qui s’est déroulé à la maternité sainte famille. Elle a été placée à la société de patronage des enfants moralement abandonnés le 7 juillet et adoptée à la Bassée par la famille Deleplancque lorsqu’elle avait 18 mois. Mes grands parents adoptifs ont également adopté un garçon 3 mois plus tard. Je suis surprise qu’en pleine guerre , avec des rationnements alimentaires, ont ait confié deux enfants à un couple qui avait 42 ans chacun. Aucune mention de pupille de la nation, ni naissance sous X. Aucun dossier aux archives de la société de patronage . La présence de ma mère correspond a celle durant laquelle l’abbé Stahl a caché les enfants juifs sauvés de la rafle de Lille Fives.
    Je recherche également toute personne pouvant m’aider
     
Répondue le 18/07/2023
    Avez-vous obtenu des réponses ? 
Répondue le 30/07/2023
    La religieuse marguerite bonte était originaire de Marcq-en-baroeul où se situé la maison du buisson fondée par la société de patronage de la région Nord qui œuvrait pour le placement en orphelinat et en famille d’accueil des enfants orphelins ou nés sous X pendant la 2nd guerre mondiale et elle était tenue par des religieuses dont soeur marguerite bonte faisait partie.Officiellement ils ne prenaient pas d’enfants avant 14 ans mais officieusement ils devaient en accueillir puis vite les placer en famille d’accueil ou les faire adopter. Les identités des enfants étaient modifiées surtout s’ils étaient juifs ;donc votre mère était elle vraiment née à Lille? 

***  Recherche mon grand père biologique Déposée le 11/05/2023

    Bonjour ,
    Je recherche l’identité du père de mon père né le 23 janvier 1946.
    Mon père s’appelle Alfred Lecointe et ma grand-mère s’appelait Germaine Rousseaux Lecointe née le 06/03/1925.
    Mon grand-père biologique et ma grand-mère se sont vraisemblablement connus à Armentières en 1945.
    Mon grand-père biologique devait être de religion juive et était probablement jumeau ou fils de jumeau ( j’ai des jumeaux ) .
    J’espère vraiment trouver des réponses…Merci
    [répondre]

***  Recherche famille Carette ou Carelte Déposée le 26/11/2020

    Mon père Ephrem Chicoine, soldat de l'armée canadienne, a correspondu avec la famille Carette ou Carelte, de Lille. J'ignore les prénoms du père et de la mère, mais ils avaient un fils du nom de Paul, et au moins deux filles nommées Jeanne (21 ans en 1945) et Renée (environ 12 ans en 1945). Je cherche à contacter des descendants de cette famille dans l'espoir de trouver des photos ou des lettres de mon père. Merci! [répondre]
Répondue le 18/12/2021
    Bonjour je suis chercheur et historien lillois. Je travaille sur la Seconde Guerre mondiale. Je veux bien vous aider à retrouver la trace des descendants des Carette. Je vous laisse mon mail si vous voulez correspondre : gregory.celerse@gmail.com

    Cordialement,

    Grégory
     

***  recherche Hélène née le 05 décembre 1944 Déposée le 02/02/2020

    Ma demi-soeur est née le 05 décembre 1944.Elle a été recueillie à la société de patronage des enfants moralement abandonnées de Lille le 30 décembre 1944. elle fut confié à l'association des tout petits. son nom de naissance est sarpeaux et le prénom est Hélène. elle a été adopter . le parcours de ses enfants? la plupart été envoyer sur paris? [répondre]
Répondue le 27/04/2020
    Bonjour,
    Je confirme que les dossiers ont été remis à l'OEUVRE DE L'ADOPTION DES TOUT-PETITS appelée, ensuite : OEUVRE DE L'ADOPTION. Il y en à LILLE et à PARIS. Comme vous semblez connaître sa date de naissance et son nom ainsi que son prénom, vous pouvez demander son acte de naissance avec mentions marginales à la Mairie de plusieurs communes du département 59. Cela peut être LILLE, mais aussi de ROUBAIX. Mon mari vient de là. Les parcours peuvent être très différents surtout lorsque les enfants sont confiés à des Oeuvres privées. A votre disposition et cordialement. Bernadette
     
Répondue le 06/05/2020
    Bonjour Bernadette,Merci pour votre message que je n'ai découvert qu'hier le 5 mai 2020.Nous sommes déjà allés à la mairie de Lille où figure son acte de naissance à son nom d'adoption et les mentions marginales de sa famille adoptive (les grands parents que j'ai connu), mais ce sont des noms donnés par les oeuvres d'adoption et bien souvent inventés pour que l'on ne retrouve pas les origines de ces enfants. A moins que vous n'ayez des informations sur les us et pratiques de l'époque. peut être votre époux a t il glané des informations que nous pourrions partager ? comment ces noms et prénoms sont-ils choisis ? souvent au nombre de 3. nous avons une incertitude quand à la date exacte de sa naissance. pourtant la mairie indique des données qui sont aujourd'hui les siennes. pouvons-nous faire confiance ? y a t il eu des modifications sur ces dates réelles de naissance. tout est imaginable car c'était la guerre aussi ne pas hésiter à élargir les périodes de recherche. c'est ce que nous tentons de faire. je reste à votre disposition et en contact pour d'autres échanges mails. je vais surveiller davantage le site de l'AjpN. bien à vous, marie Aurore G 
Répondue le 06/05/2020
    Bonjour, je réponds à l'annonce de la recherche d'Helene née le 5 décembre 1944. Je n'ai pas d'infos à son sujet mais, Concernant l'envoi des enfants à Paris, en ce qui concerne ma mère, il semblerait que ses parents adoptifs aient rencontré Madame Leleu à l'époque à Estaires-La Gorgue en charge de l'oeuvre de l'Adoption et cela bien avant la naissance de ma mère. en effet, Mon grand père était à l'époque en garnison dans la région pas loin d Estaires La Gorgue et souhaitant adopter il aurait entendu parler de cette oeuvre et de Madame Leleu qu'ils auraient rencontrée. Auraient-ils "reservés" à l'avance un enfant ? cela parait être le cas. Ma mère aurait alors été emmenée à Paris, mais seulement 6 mois après sa naissance..... en février 41. Pourquoi ? ce sont des questions qui ne trouvent pas de réponses...si ce n'est que la guerre sévissait.. mais alors où était-elle tout ce temps ? il existe un livre qui nous a fait découvrir pas mal d'infos , celui de Patricia Fagué qui a écrit "Née sous X" que je vous recommande, la journaliste y parle de la Fondation d'Heucqueville. Un reportage a été aussi tourné. Voici ce que je peux partager avec vous. bien cordialement. MAG 

***  Bombardement briqueterie Coudekerque/Cappelle-la-Grande Déposée le 02/04/2014

    Bonjour, je recherche des informations sur le bombardement de la briqueterie de Coudekerque-Branche. Plusieurs familles s'étaient réfugiées à l'intérieur pour échapper au bombardement sur Dunkerque, et malheureusement la briqueterie a été bombardée ce soir là. La tante de mon grand-père ainsi que ses enfants faisaient partis des victimes. [répondre]
Répondue le 03/04/2014
    lis appelle 
Répondue le 01/05/2018
    mon arrière grand père son épouse certaines de ses filles et ses petits enfants soit 13 personnes ont été tués dans ce bombardement famille LEYNAERT VANCEUNEBROECK ROMMELAERE tués le 25 mai 1940 enterrés au cimetière de cappelle-la-grande
     

***  Jean-Marie Cotteau, recherche d'origine Déposée le 02/08/2017

    Mon père est né sous le nom de Jean - Marie Cotteau le 24 novembre 1931, place sébastopole, à Lille d’une mère inconnue. Il été à l'orphelinat directement après sa naissance (Societé de Patronage des enfants moralement abandonnés de la région du nord).
    Quelques années plus tard il a été adopté par le couple Ollier-Liabeuf.
    J'ai les papiers d'adoptioi
    Malheureusement, je n'ai que le nom de famille de sa mère (Cottteau). Il me manque au moins un prénom pour retrouver sa (ma) famille d’origine.
    Mon père est décédé en 1979 à Cologne, en Allemagne.

    [répondre]
Répondue le 08/08/2017
    Bonjour,
    Si on considère que la date de mariage de la tante "du bébé que vous adoptez" est un point de départ, peut-être pourriez-vous rechercher à la mairie les mariage qui ont eu lieu à cette date. Voir si une femme du nom de votre grand-mère s'est bien mariée ce jour là. Il y aura des indications sur elle très certainement et ses parents. Si vous découvrez le lieu de naissance de cette personne, vous pourriez demander à la mairie du lieu de naissance, une fiche individuelle d'état-civil avec indications des mentions marginales. Ensuite rechercher les mêmes informations sur les parents de cette "tante" et partant remonter sur les enfants que ce couple a eu. Bien cordialement.
     
Répondue le 08/08/2017
    A toutes fins utiles, on peut consulter le site geopatronyme.
    JD
     

***  décédée le 20 mai 1940 à Saultain Déposée le 05/04/2017

    Mon arrière grand-mère Marie-Thérèse Renotte est décédée le 20 mai 1940 à Saultain dans des circonstances inconnues par les membres de ma famille; une des versions serait qu'elle aurait été touchée par un bombardement. Au départ, plusieurs membres de ma famille ont quitté leur village d'Estinnes en Belgique vers le nord de la France mais sur place, c'était le chaos ; ils ont décidé de faire demi-tour et retourner chez eux mais ils n'ont plus retrouvé mon arrière grand-mère;par la suite, ils ont appris son décès. si quelqu'un a des informations sur ce qui s'est passé et plus précisément pour elle ça m'intéresse. Merci [répondre]

***  RECHERCHE ORIGINES Déposée le 06/01/2012

    Bonjour,
    Ma mère est née le 21 juin 1941, à Lille. Elle a été recueillie par la Société de Patronage de la Région du Nord (16 rue du Marais à Lille ou 21 rue de Courtrai à Lille). Elle m'a demandé de faire quelques recherches sur ses origines. Si quelqu'un avait quelques éléments complémentaires sur ses origines, merci de m'en informer.
    Son nom de naissance : THOS - Son nom adoptif : DEBUF. Ses prénoms : Chantal Yolaine
    [répondre]
Répondue le 08/01/2012
    j'ai consulte un site genealogique Geneanet et j'ai trouve un genealogiste Yves Thos qui a construit un arbre genealogique....contactez le
    yvesthos@laposte.net
     
Répondue le 25/04/2015
    bonjour
    connaissez-vous le CNAOP centre national d'accès à ses origines
    à Paris 14 avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP
    0140567217
    peut-être peuvent-ils vous aider dans votre recherche
    bonne continuation
    Francoise R.
     
Répondue le 18/08/2016
    Bonjour Françoise,
    Je découvre seulement aujourd'hui ce site et, donc, votre annonce qui date de 2012 et peut-être avez-vous pu avancer dans vos recherches ?
    Mon mari vient de cette "Société de Patronage de la Région du Nord". Je peux vous aider mais je pense que j'arrive trop tard et tant mieux pour vous.
    Une petite précision mais vous l'avez appris certainement : c'est l'OEUVRE DE L'ADOPTION DE LILLE qui a repris cette Société d'adoption de 1941.
    A bientôt et bien sincèrement,
    Bernadette
     
Répondue le 18/08/2016
    Excusez-moi ! je me suis trompée de prénom en vous répondant .... 

***  DEPORTES DE DENAIN VERS AUSCHWITZ Déposée le 27/01/2015

    Bonjour,

    Mon arriére Grand pére, maintenant décédé, a été interné à Auschwitz, pendant au moins 2 ans.Il n'a jamais voulu raconter son histoire , ni laisser plus qu'entrevoir son matricule d'Auschwitz.

    Il était de Denain, dans le Nord...peut être a t il fait parti de la grande rafle qui a eu lieu à Denain le vendredi 11 septembre 1942.
    je sais qu'il s'est évadé en s'attachant sous un train avec 2 autres hommes, dont un est mort.A son retour, il s'est exilé avec femme JULIENNE et enfants dans un petit village du Cambresis: Le Bois de l'abbaye..;il a toujours refusé les invitations des anciens combattants ou autre association...
    il s'appelait PHILIPPE DE CEAURIZ....J'apprécierais toute aide et toute information...Merci
    [répondre]


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