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Rhône

Région :
Auvergne-Rhône-Alpes
Département :
Rhône

Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962) (1893-1962)
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945).
André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
Henri Longchambon
(1944 - 1946) Préfet du Rhône puis commissaire de la République pour la région Rhône-Alpes (1896-1969)

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Lydie Bastien, la diabolique de Caluire

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Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944 - 8 mai 1945

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LYON 1940-1944. La guerre, l'Occupation, la Libération

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Texte pour ecartement lateral

Lyon en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 69000
cf. Vaise Gentilé : Lyonnais, Lyonnaises

Sous-préfecture : Lyon
Regroupe depuis 1963 :
Lyon, Saint-Rambert-l'Île-Barbe

- Rhône
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Lyon en 1939-1945
L'Hôtel de Ville et l'Opéra
source photo : Calips
crédit photo : D.R.
Lyon en 1939-1945
Vue de Lyon depuis Fourvière
source photo : Ampere
crédit photo : D.R.
Lyon en 1939-1945
Vue de Lyon depuis Fourvière
source photo : Patrick Giraud
crédit photo : D.R.
Lyon en 1939-1945
Le quartier Saint-Jean
source photo : Patrick Verdier
crédit photo : Libre de droit

Voir l'histoire du département du Rhône
Histoire
Lyon est une commune située dans le département du Rhône.

15/06/2009

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La drôle de guerre

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.

520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.

L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie.
C’est l’exode vers le sud.1
Le président du Conseil : Paul Reynaud, est contraint de démissionner.
Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement.

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Elysées.
Le 19 ils sont à à Lyon... Ils se retireront derrière la ligne de démarcation le 25 juin 1940.

06/09/2010

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L'Occupation et la collaboration

Le 19 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans la ville et l’occupent, une première fois, pendant dix-neuf jours.

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice.
Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et la France est coupée en deux par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.

Les troupes allemandes se retirent au lendemain de l’établissement de la ligne de démarcation.
Lyon, en zone libre jusqu'en 1943, est très proche de la ligne de démarcation qui passe plus au nord, entre Chalon-sur-Saône et Tournus.

La ville est d’abord administrée par une délégation spéciale étroitement soumise à l’autorité préfectorale.

En juillet 1941, un conseil municipal est rétabli et confié à l’industriel Georges Villiers, avec l’acquiescement d’Édouard Herriot.

La ville accueille les réfugiés et devient un foyer de résistance. Les traboules, passages à travers les cours d'immeuble qui permettent de se rendre d'une rue à l'autre, sont très liées à l'histoire de la résistance à Lyon, et permettent de fuir la Gestapo.

La Gestapo
Dès le 11 novembre 1942, l’Hôtel Terminus est réquisitionné par les autorités allemandes et devient le siège de la Gestapo. Le docteur Knab en est le chef. Il a été muté à Lyon par disgrâce, après avoir servi en URSS et en Norvège. Il est entouré de quatre assistants, dont Klaus Barbie (chef du bureau IV) et Barthelmus Welti (responsable des affaires juives). Le service est divisé en six sections. Les cinq premières sont hébergées à l’École de santé militaire, (située 14 avenue Berthelot, près de la voie ferrée), la sixième étant installée boulevard des Belges.

A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

En février 1943, Klaus Barbie, surnommé "le boucher de Lyon" devient le chef de la Gestapo de la région lyonnaise, torture et exécute de nombreux résistants, dont Jean Moulin, capturé à Caluire-et-Cuire, dans la banlieue lyonnaise, le 21 juin 1943 et donne l'ordre d'exécuter de nombreux otages et de déporter des milliers de Juifs à Drancy puis Auschwitz.

La gare de Pérache est un élément central du dispositif des Allemands, qui y font passer les convois de ravitaillement, militaires et transiter les convois de déportation.
Les contrôles de la police française et de la Gestapo y sont fréquents.

L’École de santé militaire est bombardée et détruite par les alliés le 26 mai 1944, ainsi que les gares de triage de Lyon-Mouche et de Lyon-Vaise.

09/09/2013

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Les juifs à Lyon...

Une communauté juive importante vivait à Lyon. La Grande Synagogue de Lyon, située dans le 2e arrondissement, sur les quais de la Saône, fut construite en 1864.

Sous le régime de Vichy (1940-1944) , Lyon fut le siège du grand rabbinat de France et du Consistoire central. Pendant cette période noire, on continue de célébrer les offices et de dispenser des cours de Talmud Torah. Toutefois, la communauté juive de Lyon paya un lourd tribut : la synagogue fut pillée , une grenade jetée au cours d’un office du vendredi soir et des milliers de juifs raflés furent fusillés ou déportés dans des camps d’extermination. Parmi eux, le rabbin Bernard Schoenberg (1908-1944), le ministre officiant Benjamin Dreyfus, le secrétaire Émile Cahen, le gardien Maurice Eisner ainsi que les administrateurs du consistoire, Albert Borack, Paul Lévy-Hanser et Robert Lehmann.

Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront.

A la Libération, la communauté se reconstitue lentement et retrouve un nouveau souffle grâce à l’arrivée des juifs d’Afrique du Nord à partir de 1962.

06/09/2010
Lien : Brigitte Semmel

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Les proscrits du régime

Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés et arrêtés.

A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

06/09/2010

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La résistance

Métropole de la zone libre, la Résistance s’organise très tôt à Lyon.

Entre l’automne 1940 et le printemps 1941, apparaissent plusieurs feuilles et petits journaux clandestins. C’est à Lyon que les trois grands journaux clandestins de la zone sud voient le jour et que naissent d’importants mouvements de résistance.
Henri Frenay, officier issu d’une famille lyonnaise, se détache peu à peu du régime de Vichy. Dès la fin 1940, il débute ses activités clandestines et envoie des renseignements à Londres. À la création du premier journal, Les Petites Ailes, s’ajoute le recrutement de sympathisants. Aux cotés de Bertie Albrecht1, Henri Frenay évolue d’un maréchalisme d'imprégnation à un détachement annonciateur de sa rupture avec Vichy.
La rencontre de Frenay avec François Menthon, animateur de Liberté, est décisive.

Le 1er janvier 1941 a lieu une manifestation publique de la Résistance à l’appel du général de Gaulle. Lyon est déclarée ville morte entre 14 heures et 15 heures.

À ses débuts, la Résistance prend la forme d’initiatives isolées qui se fédèrent peu à peu, enrichies par les passages à Lyon d’hommes venus de tous les horizons géographiques. Des démarches individuelles à la constitution de petits groupes, jusqu’à la naissance des premiers mouvements, c’est ainsi que s’affirme une volonté qui est tout autant d’opposition au régime que de refus de soumission à l’ennemi. L’absence d’occupants (qui n’en ont pas moins leurs observateurs et leurs agents) et la relative tolérance des services de Vichy sont autant de facteurs favorables.

En novembre 1941, le journal clandestin d’Henri Frenay, Vérités, et celui de François Menthon, Liberté, se fondent en un seul, pour donner naissance à Combat, dont le premier numéro paraît en décembre 1941. Les deux mouvements fusionnent également : Combat devient le mouvement le plus important de la zone sud.

Fin 1941, apparaissent deux autres mouvements et leurs journaux clandestins, Libération et Franc-Tireur. Libération est né de la rencontre à Clermont-Ferrand d’Émmanuel d’Astier de la Vigerie et de Jean Cavaillès. Avec une équipe de fidèles, dont les Aubrac, ils sortent le premier numéro de Libération en juillet 1941.
Le mouvement Franc-Tireur fait suite à un groupe lyonnais, France Liberté,
fondé à la fin de l’année 1940. Jean-Pierre Lévy est à la tête de ce mouvement. Le premier numéro de Franc-Tireur paraît en décembre 1941.

En 1942, Lyon, encore en zone libre, est devenue la capitale de la Résistance.
Jean Moulin choisit d’y établir son poste de commandement au début de l'année 1942.

La situation évolue radicalement à partir du mois de novembre 1942. En réponse au débarquement allié en Afrique du Nord, l’ennemi, rompant la convention d’armistice, envahit de nouveau la zone sud.
Le 11 novembre 1942, la Wehrmacht occupe à nouveau Lyon. La Gestapo s'installe à l’hôtel Terminus situé face à la gare de Perrache. Le Kommando régional (KDS) de Lyon a sous sa férule les départements du Rhône, de la Savoie, de la Haute Savoie, de la Loire, de la Drôme et de l’Isère.
Klaus Barbie s’installe à Lyon fin 1942. En quelques jours, il obtient
des succès décisifs contre une résistance lyonnaise parfois victime
d’imprudences.
Dès lors, Lyon perd sa primauté au profit de Paris où se regroupent les services centraux.

A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité et rejoignent les résistants.

Des hauts fonctionnaires qui refusent de collaborer
Général Robert de Saint-Vincent*
Le 29 août 1942, ce gendarme commandant la XIVe région de gouvernement militaire de Lyon reçoit de l'intendant de police régional l'ordre de lui fournir quelques escadrons de gendarmes pour assurer la sécurité pendant l'embarquement de 650 juifs envoyés en zone occupée. Il refuse : "Jamais je ne prêterai ma troupe pour une opération semblable". Le 31 août, Vichy le limoge et l'admet à faire valoir ses droits à la retraite. La presse annonce son limogeage sans donner d'explications.

Raoul Hoff
Au début de l'année 1943, ce sous-préfet de Saint-Claude (Jura) est nommé adjoint de l'intendant de police de Lyon. La réticence qu'il manifeste dans cette tâche entraîne en juin sa mutation comme secrétaire général de la préfecture de la Sarthe. Arrêté par la Gestapo en janvier 1944 et déporté à Buchenwald, il s'évade lors de l'évacuation du camp, mais est repris et fusillé par les SS, à Hermandroff, le 13 avril 1945.

12/12/2010

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Jean Moulin à Lyon

Jean Moulin à Lyon

Lyon occupe une place importante dans l’action de Jean Moulin. C’est dans cette ville, creuset des mouvements de résistance et carrefour géographique, qu’il choisit d’établir son poste de commandement au début de l’année 1942.
Mandaté par De Gaulle pour réaliser l’union de la Résistance dans la zone
métropolitaine non occupée, il crée à Lyon deux services clandestins communs aux mouvements Combat, Libération et Franc-Tireur : le Bureau d'information et de presse (BIP) et le Comité général des études (CGE).
Le BIP, mis en place le 28 avril 1942, a pour vocation d’être "l’agence de presse" de la Résistance. Il recueille et transmet les informations à Londres, aux journaux clandestins et aux Alliés, et organise la diffusion de la propagande. Son bulletin d’information est dirigé par Georges Bidault, membre du comité directeur de Combat.
Le CGE, fondé le 3 juillet de la même année, est également basé à Lyon puis
s’installe à Paris en avril 1943. Ce cercle de réflexion est chargé de prévoir les conditions politiques de la Libération et de travailler à des projets concernant le futur régime politique, économique et social du pays. Cet organe édite une revue clandestine, Les Cahiers politiques, envoie à Londres des études sur les sujets les plus divers et prépare une refonte administrative pour la Libération.
Durant cette période, Jean Moulin travaille seul : il n’a pas d’agent de liaison, de dactylo (il envoie à Londres ses rapports manuscrits), de secrétaire (il prépare luimême ses rendez-vous, distribue en personne l'argent destiné aux officiers de liaison et aux mouvements, chiffre et déchiffre les télégrammes et les rapports reçus et envoyés à Londres). En août 1942, Jean Moulin qui doit impérativement se décharger de ces tâches accessoires mais indispensables, charge Daniel Cordier de mettre en place, toujours à Lyon, son secrétariat appelé Délégation Générale. Organe de commandement et d’exécution, ce groupe de travail autonome, composé de moins d’une dizaine de personnes, se structure peu à peu en plusieurs services : courrier, transmissions, papiers d’identité, trésorerie, etc.
Le travail de la Délégation s’effectue dans des conditions précaires et, souvent, sans respecter les règles, bien théoriques, de la sécurité.
À cette époque, les mouvements et les services connaissent un développement
accéléré qui exige des liaisons à la fois multiples et rapides. Vitales pour la Résistance, ces liaisons sont difficiles à maintenir, car la sécurité exige de ne jamais utiliser le téléphone, le télégramme ou la poste. La correspondance se fait par porteur. Daniel Cordier explique : "Lyon présentait cette particularité commode pour les résistants de ne pas avoir de concierges dans les immeubles, qui, en revanche, étaient pourvus de boîtes aux lettres."2

Les « courriers » (agents de liaison) effectuent de nombreux déplacements dans la ville, à pied, à vélo ou en tramway. L’organisation de rendez-vous ou de réunions est plus délicate : il faut les préparer longtemps à l'avance, à cause de la lenteur des communications. Il est nécessaire de prévoir un délai : les convocations parviennent aux destinataires qui renvoient leur réponse ; en cas de problème, un rendez-vous de "repêchage" s’impose. Sans le maintien permanent des liaisons entre résistants, la Résistance est paralysée. Chaque fois que des courriers sont arrêtés ou des secrétariats détruits, il faut plusieurs jours pour renouer les liens indispensables et fragiles.
Face aux difficultés et aux dangers de la clandestinité, Jean Moulin s’est organisé une double vie. Du lundi au vendredi, il séjourne à Lyon dans des chambres louées sous un faux nom, notamment place Raspail ou place des Capucins.
Chaque fin de semaine, après avoir dîné avec Daniel Cordier près de la gare de Perrache, il quitte la ville par un train du soir en direction du Sud, et passé Avignon redevient Jean Moulin avec sa vie officielle.
À mesure que la Résistance s’étoffe, les contacts se multiplient et forcent Jean Moulin à de longs3 et fréquents déplacements. La gare de Perrache est un lieu familier pour ce dernier, comme pour bon nombre de résistants lyonnais qui utilisent le train. Ce moyen de transport n’est pas dépourvu de risques, car les contrôles de la police française et de la Gestapo sont fréquents. Les absences de Jean Moulin à Lyon excèdent rarement une semaine, mais durant celles-ci, Daniel Cordier doit le tenir quotidiennement informé des affaires, ce qui n’est pas toujours facile.
Le soin qu’il a mis à cloisonner son organisation, la constante vigilance appliquée à ses démarches, le strict respect des règles de comportement, sa réserve qui le met à l’abri des indiscrétions lui permettent de se soustraire aux recherches de plus en plus actives entreprises par les services nazis. Jean Moulin a porté plusieurs pseudonymes : dans la semi-clandestinité, il se fait établir un passeport au nom de Joseph Mercier ; en vue de sa mission en France il porte le pseudonyme de Rex ; pour les résistants français, il est connu comme Régis, puis Max.
La clandestinité et les incessants déplacements de Jean Moulin à Lyon rendent difficile la reconstitution de son parcours dans la ville. Néanmoins, certains lieux se distinguent plus particulièrement, soit par les contacts que Jean Moulin a pu y nouer, soit par les activités – en rapport avec l’action de ce dernier – qu’ils y ont abritées.4

06/09/2010
Lien : CHRD

[Compléter l'article]

La libération de Lyon

La ville est bombardée le 26 mai 1944 par l'aviation alliée.
La gare de Perrache est touchée.

La ville sera libérée le 3 septembre 1944 par la 1re DB et les FFI.

06/09/2010

[Compléter l'article]

Le boucher de Lyon

Né le 25 octobre 1913 à Bad Godesberg, petite ville de la vallée du Rhin, Klaus Barbie s'engage dans les S.S. le 26 septembre 1935.

En 1940, il est "spécialisé" dans l'arrestation des réfugiés politiques allemands installés aux Pays-Bas et les Juifs.

En 1942 il est envoyé à Dijon.

En février 1943, Klaus Barbie devient le chef de la Gestapo de la région lyonnaise (Lyon, le Jura et les Hautes-Alpes jusqu'à Grenoble).
Il organise la chasse aux Juifs et aux résistants.
Sous ses ordres, sont torturés et exécutés de nombreux résistants, dont Jean Moulin, capturé à Caluire, dans la banlieue lyonnaise, le 21 juin 1943. 
Surnommé « le boucher de Lyon », il donne l'ordre d'exécuter de nombreux otages et de déporter des milliers de Juifs à Drancy puis Auschwitz.

Parmi ses victimes, se trouvent les 86 personnes arrêtées le 9 février 1943 au siège de l'UGIF, situé 12, rue Sainte-Catherine à Lyon, mais aussi les 44 enfants d'Izieu raflés le 6 avril 1944 dans l'Ain, à 80 kilomètres de Lyon.
Le 11 août de la même année, Barbie réussit à faire partir directement de Lyon à Auschwitz le dernier convoi de déportés avec 650 personnes dont 308 Juifs.

Lors de son procès, il sera entre autres accusé d'avoir fait fusiller 22 otages, dont des femmes et des enfants, en représailles d'un attentat sur deux policiers allemands en 1943, d'avoir torturé ou fait torturer au moins une vingtaine de personnes en 1943 et d'en avoir fait fusiller au moins une quarantaine la même année, d'avoir fait fusiller 70 Juifs à Bron et beaucoup d'autres parmi les 120 prisonniers de la prison Montluc exécutés à Saint-Genis-Laval en été 1944.

Durant le premier semestre de l'année 1944, Barbie dirige également le commando de la Sipo-SD qui accompagne les troupes de répression des maquis, notamment dans l'Ain et le Jura : il torture, tue également ou fait tuer de nombreux villageois.
Il est également très actif du côté savoyard de la frontière genevoise, lieu de passage de nombreux fuyards. Il interroge et fait torturer à l'hôtel Pax d'Annemasse, en Haute-Savoie.

Après la Libération de la France, Barbie parvient, blessé, à gagner la ville de Baden-Baden en Allemagne. Le 9 novembre 1944, il est promu SS-Hauptsturmführer. En poste à Halle, puis à Düsseldorf et à Essen, il termine la guerre à Wuppertal.

La France réclame son extradition dès 1948.

Protégé par les services secrets américains, il se réfugie en Argentine en 1951.
On le retrouve en Bolivie en 1961 sous le nom de "Klaus Altmann". Conseillé de la dictature militaire pour la recherche et la torture des opposants et trafiquant d'armes, il dispose d'un passeport diplomatique bolivien. Il est protégé par le régime du général Banzer de 1971 à 1978 puis, après le coup d'État en 1980 par le nouveau régime du narco-trafiquant Luis Garcia Meza jusqu'en 1982.
Grâce à la ténacité de Beate Klarsfeld qui a empêché que "l'affaire soit classée", il sera expulsé de Bolivie vers la France en février 1983 (pour avoir obtenu la nationalité bolivienne sous un faux nom).
Son procès commence en mai 1987. Il sera jugé et condamné à la prison à perpétuité pour crimes contre l'humanité. Il meurt en prison le 25 septembre 1991.

15/06/2009

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Les camps et les lieux d'internement du Rhône

972e GTE du Fort de Chapoly 69000 Lyon
Camp de Vénissieux 69200 Vénissieux
Centre Ranchal 69470 Ranchal
École du service de santé militaire 69000 Lyon
Fort de Bron 69500 Bron
Fort de Chapoly 69290 Saint-Genis-les-Ollières
Fort de Feyzin 69320 Feyzin
Fort de la Duchère 69000 Lyon
Fort de Lorette 69230 Saint-Genis-Laval
Fort du Paillet 69570 Dardilly
Fort Lamothe ou La Motte 69000 Lyon
Hôtel Terminus 69000 Lyon
Petit dépôt de Lyon 69000 Lyon
Prison Montluc 69000 Lyon
Prison Saint-Paul 69000 Lyon

Les lieux de sauvetage du Rhône

Amitiés chrétiennes 69000 Lyon
Carmélite de Saint-Joseph 69110 Sainte-Foy-lès-Lyon
Centre de Chansaye 69870 Poule-les-Écharmeaux
Centre médico-social de Lyon 69000 Lyon
Chez Nous 69110 Sainte-Foy-lès-Lyon
Clinique des Gratte-Ciel 69100 Villeurbanne
Collège Saint-Thomas d'Aquin Veritas 69600 Oullins
Congrégation des sœurs de Notre-Dame de Sion Lyon 69000 Lyon
Congrégation Jésus Marie 69000 Lyon
Couvent Notre-Dame de la Compassion 69000 Lyon
Dispensaire de Lyon 69000 Lyon
École libre de garçons à L'Arbresle 69210 L'Arbresle
École régionale des cadres de la jeunesse 69130 Écully
Église Saint-Just 69000 Lyon
Ferme-école de Taluyers 69440 Taluyers
Home d'enfants La Vallonnière 69510 Soucieu-en-Jarrest
Hôpital de l'Antiquaille 69000 Lyon
Institution des Soeurs Saint-Charles 69240 Thizy
Institution Sainte Jeanne d'Arc 69240 Thizy
Institution Sainte-Jeanne d’Arc 69740 Genas
Internat du Vernay-Ombrosa 69300 Caluire-et-Cuire
La Mulatière 69000 Lyon
Le Châtelard 69340 Francheville
Lycée La Martinière-Diderot 69000 Lyon
Maison d'enfants 69380 Civrieux-d'Azergues
Maison de santé de Meyzieux 69330 Meyzieu
Notre-Dame du Bon-Secours 69000 Lyon
Notre-dame-de-Saint-Alban 69000 Lyon
Pension Verney Ombroza 69300 Caluire-et-Cuire
Pensionnat Saint-Louis 69000 Lyon
Petites Soeurs de la Sainte-Enfance 69000 Lyon
Pères blancs 69000 Lyon
Pères Notre-Dame-de-Sion 69000 Lyon
Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul 69000 Lyon
Villa Essor 69660 Collonges-au-Mont-d'Or

Maires de Lyon

Édouard Herriot   (1905-20/09/1940)
Georges Cohendy   (20/09/1940-20/06/1941)
Georges Villiers   (20/06/1941-14/01/1943)
Pierre-Louis-André Bertrand   (14/01/1943-18/05/1945)
Justin Godart   (03/11/1944-1945)
Édouard Herriot   (1945-1957)

Cultes à Lyon

Pierre-Marie Gerlier *  Cardinal, archevêque de Lyon et primat des Gaules ( de 1937 à 1965 ) Nommé Juste parmi les Nations
Laurent Remillieux  Curé de la paroisse Notre-Dame-Saint-Alban dans le quartier du Transvaal ( de 1919 à 1949 ) (1882-1949)
Alexandre Glasberg *  Abbé, Vicaire de la paroisse Notre-Dame de Saint-Alban ( à partir de 1938 ) Nommé Juste parmi les Nations
Henri de Lubac  Jésuite  Théologien catholique et prélat, participe à la création des Cahiers du Témoignage chrétien (1896–1991)
Pierre Chaillet *  Prêtre jésuite  Résistant (13/05/1900-27/04/1972). Nommé Juste parmi les Nations
Joseph Chaine  Abbé, enseignant au Scolasticat de Fourvière 
Victor Fontoynont  Père jésuite au Scolasticat de Fourvière ( de 1932 - 1942 ) (1880-1958)
Roland de Pury *  Pasteur ( 1938 ) Arrêté par la Gestapo en 1943. Nommé Juste parmi les Nations
Pierrette Marquet *  Sœur Perpétue  Supérieure de la congrégation des sœurs de Saint-Charles. Nommé Juste parmi les Nations
Élise Rivet *  Mère Marie Élisabeth de l’Eucharistie  Mère supérieure du Couvent Notre-Dame de la Compassion.
Jean Parent *  Vicaire de la paroisse Saint-Just, rue des Farges ( 1940 )
Pierre Girard *  Prêtre, Directeur du séminaire universitaire  Nommé Juste parmi les Nations
Louis Richard  Père enseignant à la faculté de théologie  En 1944 il s'engage dans la 2e DB comme aumônier
M. Meiss  Président du Consistoire 
Embourak André Chekroun  Rabbin 
Laurent Rémilleux  Curé de Notre-Dame de Saint-Alban ( 1924 ) Accueil des réfugiés et aide sociale
André de Robert *  Pasteur 
Pierre Bockel *  Prêtre 
Georges Villepelet *  Prêtre, directeur adjoint du séminaire universitaire de Lyon 
Henri Clavier *  Pasteur 
Étienne Causse  Pasteur  (1877-1963) Durant la guerre, il partage son ministère entre Lyon et Die, pour suppléer au pasteur Pierre Loux mobilisé.
Maurice Voge  Pasteur ( 1943 ) (01/01/1904 - 11/1985)
Robert Brunschwig *  Rabbin ( 1940 - 1944 ) Arrêté à Lyon en mai 1944 et déporté sans retour vers Auschwitz par le convoi 74 du 20 mai 1944.
André Chekroun *  Rabbin ( 10/1942 - 10/1944 )

Les 194 Justes parmi les Nations du Rhône



7 Familles réfugiées à Lyon [Compléter]
01/04/1943 / 04/08/1944
Famille Abel - Hirsch Wolf Abel était né le 5 février 1894 à Jurbarkas (Lituanie). Jean-François Truchet, charcutier, et son épouse Yvonne, née Pilloix, habitent 3, place de la Villette à Lyon. Ils vont héberger et protéger Hirsch Abel en le cachant dans le laboratoire de la charcuterie située 8 rue de l'Epée d'avril 1943 au 4 août 1944, date de son arrestation.
Famille Baumann - Alice Caron* épouse Bontemps, accompagnait de nombreux enfants juifs à la gare, de la ces derniers étaient conduits dans des familles d’accueils. En tant qu’employée de l’OSE, Alice encourait de grands risques, pourtant elle remit sa propre carte d’identité à Denise Baumann. Grâce à Alice Caron*, Denise partit se réfugier à Lyon, substituant sa photo sur la carte d’identité, et put, survivre à la guerre.
1943 / 1945
Famille Hartstein - Maurice Hartstein, né le 27/01/1935 à Paris 10e, arrêté en janvier 1943, est sauvé par Mme Raymonde, et envoyé à Lyon où il est placé au Pensionnat Saint-Louis aux bons soins du frère Vital Freycenet.
1942 / 1942
Famille Paluch - Les membres de la famille Paluch, Juifs réfugiés de Pologne, furent arrêtés en octobre 1942 à La Voulte-sur-Rhône. Les parents, Henri, né le 28/09/1897, et Hélène, née le 12/10/1908, furent envoyés avec leur fille Denise, née le 2 octobre 1937 à Bruxelles, âgée de 4 ans, au Camp de Vénissieux. Henri et Hélène seront déportés sans retour de Drancy à Auschwitz le 02/09/1942 par le convoi n° 27. Denise, sortie du camp par l’Abbé Alexandre Glasberg* est confiée à l'Abbé Laurent Rémillieux, responsable du centre social de Lyon, Notre-dame-de-Saint-Alban, qui l'amène à Chez Nous dirigé par Céline Marty* qui s’en occupera avec dévouement jusqu’à la Libération.
1941
Famille Pollak - Heinz et son épouse, internés en mai 1940 au camp de Gurs parce que Juifs Indésirables, sont maintenus en détention en raison des premières mesures du gouvernement de Vichy contre les juifs étrangers. À l’automne 1941, ils sont transférés au Centre de Chansaye. Par la suite Heinz rejoindra la résistance armée en 1942 et son épouse donnera naissance à Suzanne en août 1942 dans la clandestinité à Lyon. Prises en charges par le réseau des Amitiés chrétiennes et par l'OSE, la mère et l'enfant survivront et rejoindront Heinz après la Libération.
/ 24/05/1943
Famille Ravanel - Serge Asher Ravanel Incarcéré à la prison Saint-Paul, simule une maladie. Lors de son transfert à l’hôpital de l’Antiquaille, il est libéré par un commando le 24 mai 1943). Il avait été arrêté une première fois à Marseille le 5 novembre 1942. Il sera de nouveau arrêté sur dénonciation le 19 octobre 1943, mais réussira à s’échapper en sautant d’une fenêtre à Villieu-Loye (01). Le 6 juin 1944, il est nommé chef régional de l’ensemble des forces militaires régionales FFI (R4) par le général Koenig.
1941 / 1951
Famille Stora - Rose née Azoulay le 1 novembre 1896 à Alger, française, quitte Paris pour Lyon en 1941. Elle trouve un emploi et travaille à l’URBAINE CAPITALISATION, où elle est courtière en assurances. Elle ne travaillait pas sous son nom mais pour Mme Brunie. Elle y restera jusqu'en 1951.

134 Familles arrêtées (Lyon) [Compléter]

Famille Abergel - Simon est né le 09/12/1935 à Lyon et Joseph est né le 27/01/1937 à Lyon. Fils de Elie et Fibi Abergel. Simon et Joseph sont arrêtés à Sain-Bel. Puis interné à l'hôpital de l'Antiquaille du 26 juillet au 10 Août 1944. Ils sont déportés sans retour à Auschwitz le 11/08/1944 par le convoi n° 78.
Déportation : 11/08/1944
   convoi no 78
Source :
Déportés de Lyon

09/02/1943
Famille Akierman - Berthe, née en 1921 à Paris est raflée dans les locaux de l’UGIF (Union Générale des Israélites de France), 15 rue Sainte-Catherine à Lyon, parce que Juive et déportée sans retour le 25 mars 1943 de Drancy vers Sobibor par le convoi n° 53.
Déportation : 25/03/1943
   convoi no 53


09/02/1943
Famille Andermann - Bronia, née le 13 septembre 1906 à Buczacz (Pologne) était physicienne. Raflée dans les locaux de l’UGIF (Union Générale des Israélites de France), 15 rue Sainte-Catherine à Lyon, parce que Juive, elle est déportée sans retour le 23 mars 1943 de Drancy vers Sobibor par le convoi n° 52.
Déportation : 23/03/1943
   convoi no 52


07/01/1944
Famille Appel - , né le 01/09/1920 à Paris, fait partie de la Sixième (EI) et participe au service des faux papiers. Arrêté le 7 janvier 1944 dans un bureau de poste alors qu'il a sur lui sa vraie et sa fausse carte d'identité, il est amené au siège de la Gestapo à l'école de Santé, où il est torturé, passé à la baignoire, mais ne donne aucune indication sur l'activité du groupe. Roger 23 ans, est déporté sans retour le 03/02/1944 par le convoi n° 67 de Drancy à Auschwitz et à Monowitz.
Déportation : 03/02/1944
   convoi no 67


20/07/1944
Famille Aron - André, né à Strasbourg le 28/05/1921, fils de Léopold Aron et Ermence Frenkel, élève au Lycée Bartholdi de 1927 à 1934, comptable. Il est le frère de Denise Bloch. Avant la guerre, la famille Aron vivait à Neuf-Brisach. Elle s’est réfugiée à Gérardmer pendant la guerre. André est arrêté à Lyon le 20 juillet 1944 parce que juif et déporté à Auschwitz le 11/08/1944 par le convoi n° 78.
Déportation : 11/08/1944
   convoi no 78

>> Voir les 134 familles arrêtées dans la commune <<


Chronologie [Ajouter]

19/06/1940 - La ville est occupée le 19 juin 1940. Le 25 juin, après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, les troupes d’occupation allemandes se retirent derrière la ligne de démarcation.
20/11/1940 - Formation à Lyon du groupe de résistance France Liberté.
07/04/1941 - Manifestation des étudiants à Lyon, en signe de solidarité avec la Yougoslavie.
19/04/1941 - Création de quinze préfectures régionales par décret en zone non occupée à Lyon, Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Toulouse et Limoges ; en zone occupée, à Angers, Dijon, Orléans, Rennes, Rouen, Poitiers, Bordeaux ; en zone interdite, à Nancy, Laon, Châlons-sur-Marne) et à Lille, préfecture rattachée à l’administration militaire de Bruxelles.
25/08/1942 - Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
11/11/1942 - Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
11/02/1943 - Rafle au siège Lyonnais de l'Union Générale des Israélites de France (UGIF) rue Sainte-Catherine par la Gestapo de Klaus Barbie, qui supervise personnellement la rafle. 86 personnes, presque tous juifs et munis de faux papiers, sont arrêtés et internés à la maison d'arrêt de la Wehrmacht à Chalon-sur-Saône, puis au Fort Lamothe et transférés le 12 février vers le camp de Drancy.
29/06/1943 - Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
11/08/1944 - Départ de l'avant-dernier convoi non numéroté de déportation des Juifs de France, de Lyon vers Auschwitz : 1200 déportés, 157 survivants en 1945.
03/09/1944 - Libération de Lyon par la 1re DB et les FFI.
08/05/1945 - L'Allemagne capitule.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Pas de travaux actuellement sur ce sujet… Vous pouvez mettre le votre en ligne sur le site ajpn.org.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Lyon sur Wikipedia 
2 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
3 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
4 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
5 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
6 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
7 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
8 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
9 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort. )
10 "Objectif Lyon !"
11 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
12 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )

Notes

- 1 - Voir le témoignage de Guy Dufeu
- 2 - Daniel Cordier, Jean Moulin, l'inconnu du Panthéon, Paris, Jean-Claude Lattès, 1989-1993.
- 3 - Le voyage entre Lyon et Paris dure plus de six heures à cette époque.
- 4 - Dossier conçu par l’équipe pédagogique du CHRD. Conception et réalisation : Sandra Tardieu

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***  Recherche renseignements sur Schick Nelly betty Déposée le 26/03/2022

    Bonjour,
    C’était notre mère et sommes à la recherche d’informations.
    Elle était directrice d’un home d’enfants à Moissac après la guerre de 1939-1945 vers les années 1946-1951.
    Si quelqu’un(e), avait des renseignements, prière de bien vouloir me le dire.
    Un gros merci,
    [répondre]
Répondue le 03/06/2022
    Bonjour,
    Que cherchez-vous exactement ?
    Je précise que je ne possède pas d'informations sur cette personne.
    Il m'arrive d'effectuer des recherches sur des disparus.
    Cordialement,
    JD
     
Répondue le 24/04/2023
    Nelly Betty Schick, née le 29 décembre 1926 à Colmar et décédée le 10 avril 2011 à Pessac (33)

    Ça pourrait être cette dame ?

    Il y a aussi une Madeleine Schick née à Reims en 14 et morte elle aussi à Pessac en 79.
     

***  Recherches d'archives et de témoignages Déposée le 24/01/2021

Ouvrir PDF ou Télécharger PDF
    Bonjour,
    J'entame un travail de recherche, à la fois historique et mémoriel, sur ma grand-mère paternelle, Colette Wormser (née Meyer et dans la clandestinité Colette Morel) juive et résistante dans la Creuse puis dans la région de Grenoble à partir de mai 1943. Elle reste dans cette ville jusqu'en octobre 1945. Elle joue un rôle actif via les liens qui se sont tissés entre l'OSE pour laquelle elle travaillait depuis août 1939 (maison d'enfants du château de Mainsat) et le Pensionnat Notre-Dame de Sion où elle se lia d'amitié avec soeur Joséphine, devenue par la suite Denise Paulin-Aguadich après avoir quitté les ordres.
    [répondre]
Répondue le 24/07/2021
    Je vous conseille de vous adresser à l'ARROC association d'historiens creusois. Le mail :
    creuseresistance.com
    Bonne recherche. MFG

     
Répondue le 30/01/2021
    Bonjour votre lien ne fonctionne pas.que puis-je faire pour vous? J'appartiens à une asso d'historiens creusois et comme je l'ai indiqué pour une autre annonce, il est préférable de me joindre par mail : marie-francoise.greminger@orange.fr 
Répondue le 16/07/2021
    Le lien est maintenant réparé. 

***  Rabbin Robert Emmanuel Brunschwig Déposée le 09/01/2021

    Je suis à la recherche de tout document (films, photos, tapuscrits, manuscrits, témpignages personnels) concernant le rabbin car je souhaite écrire sa biographie. Je sais, grâce au livre de Valérie Portheret (Vous n'aurez pas les enfants) qu'il a sauvé 2 enfants juifs du camp de Vénissieux où il était aumônier. Il était aussi aumônier au fort de Feyzin. Merci [répondre]

***  Recherche d'infos sur résistants haut-savoyards: THABUIS, MORARDET, BARRACHIN, BASSO Déposée le 17/06/2020

    Bonjour,

    Je suis actuellement en train de rédiger mon Mémoire de Maîtrise sur la Résistance et la déportation de R. Thabuis, mon arrière-grand-père. Originaire de Frontenex, engagé dans la résistance du côté de Faverges (sous la dir. de Jean Carqueix), il fut déporté aux côtés de ses amis (R. Morardet et L. Basso). Je possède des sources familiales en ma possession qui me poussent à chercher également des informations sur un certain Barrachin ainsi que sur le docteur Desplanche. Ledit groupe de résistants a été déporté en 1944 en Haute-Silésie, à Heydebreck et Auschwitz précisément, et est rentré en 1945.

    Toute personne reconnaissant ces noms et cette région, étant intéressée par les infos que je détiens ou qui en détiendrait d'autres, même minime, est la bienvenue pour me contacter!

    Meilleures salutations
    [répondre]
Répondue le 09/11/2020
    Sur le Dr Desplanches, je ne saurais trop vous recommander la lecture des ouvrages de l'historien haut-savoyard; Michel Germain, le mieux documenté sur ce personnage ..
     

***  Couple LEFEBVRE/GOBERT Déposée le 26/11/2019

    Bonjour,

    Je recherche tout renseignement concernant Raymonde GOBERT(originaire de Metz) et Fernand LEFEBVRE.
    Je sais qu'ils se sont rencontrés pour la première fois à Bergerac en novembre 1940 et qu'ils sont ensuite partis vivre à Lyon.
    Ma mère est née de cette union en décembre 1941 à la Maison des Mères de Gerland (mais aucune trace du dossier). La moindre anecdote, le moindre détail ou souvenir pourrait être précieux. Merci d'avance pour votre aide éventuelle.
    [répondre]

***  Recherche de renseignements Déposée le 27/06/2013

    Je recherche des renseignements concernant Vaca BaptisteE Luis, réfugié politique espagnol, TE GROUPE 128a Leyment (01) qui a travaillé à la fôret de Souclin (01)pour l'entreprise de carbonisation G.E.C.A Vaux-en-Bugey (01). Son camp se trouvait à l'Abergement de Varey (01) entre les années 42/43. Arrêté en décembre 1943 pour être transféré au fort de Chapoly Saint-Genis-les-Ollières (69), il est né le 09/01/1909 à Cadix (Espagne) fils de Francisco et de Thérèse Baptiste. Tous renseignements par des personnes ou membre de famille ayant connu ou entendu parlé de ces lieux et de cette personne me permettrait de construire une deuxième partie de ma vie. Merci. [répondre]
Répondue le 27/02/2017
    Mon Grand Père ce trouvait à
    l'Abergement de Varey jusqu'en 02/44
    il etait du 539eme GTE il s'appelait Joseph CANADEL je serais très intéressé par les infos dont vous disposez
    Je possède des photos des baraquements a votre disposition
     
Répondue le 23/04/2017
    Bonjour , je viens de tomber sur votre message , cela faisait longtemps que j'etais sans reponse ,comme je l"indique sur mon message ,je suis alle sur place , j'ai rencontre une personne qui a connu ,decede depuis mais je n'ai pas eu beaucoup de renseignement , je cherche des informations sur vaca baptiste luis , mon pere biologique , je serai interesse par vos photos (copie ) a retourne
    cordialement serge
     
Répondue le 30/04/2017
    Bonjour , suite a mon dernier message , sur qu'elle région etes vous situé ?
    CORDIALEMENT Serge FOURQUET
     
Répondue le 28/05/2017
    Bonjour , vous pouvez me joindre
    serge13001@hotmail.fr
    Cordialement
     
Répondue le 05/08/2017
    Mon Grand Père ce trouvait à
    l'Abergement de Varey jusqu'en 02/44
    il etait du 539eme GTE il s'appelait Joseph CANADEL je serais très intéressé par les infos dont vous disposez
    Je possède des photos des baraquements a votre disposition

    Ghislaine F. [répondre] Bonjour, j'attends de vos nouvelles cordialement s fourquet
     
Répondue le 06/02/2018
    Bonjour , pouvez vous me contacter svp , pour nos recherches réciproque
    cordialement
     

***  Pension de famille Déposée le 31/01/2016

    Bonjour,

    je recherche des informations sur une pension de famille tenu par Mme VETU, rue de Saxe (Lyon),
    ma grand-mère (Diane Eliane) y a séjournée vers 1940
    [répondre]

***  Plateau des Glières Déposée le 18/01/2014

    Je découvre le site, sur les traces de mon père. Je vois qu'il a eu le même parcours que Monsieur Martin, la bataille du plateau de glières, ensuite il a été fait prisonnier à la caserne Desaix, puis au fort de la Duchère et transféré à la prison Saint Paul. C'est avec beaucoup d'émotion que je consulte votre site! J'aimerai beaucoup savoir si il y a des familles de déportés afin d'avoir des échanges et peut-être nos parents se connaissaient-ils.
    Je reste dans l'espoir d'une main tendue.
    Cordialement,
    Babette
    [répondre]
Répondue le 21/01/2014
    Peut-être que je peux vous être utile en vous mettant en rapport avec mon association d'orphelins pupille de la nation. Possibilité de me contacter par mon site www.7juin44.fr 
Répondue le 07/07/2015
    Bonjour,
    En me communiquant votre nom je pourrais regarder s'il figure dans un fichier d'anciens de Glières que j'ai constitué, suite à une recherche universitaire dont je suis l'auteur et qui a été publiée.
     
Répondue le 07/07/2015
    En fait, j'ai des données pour une personne née le 13 janvier 1913 à Ibiza, qui pourraient correspondre. 

***  Mme FLOUTIER à Lyon Déposée le 26/01/2015

    Durant la période 39/45 j'étais chez Mme FLOUTIER à Lyon.
    Cette personne, décédée depuis, camouflait des Juifs.
    Elle tenait une pension de famille.
    Je recherche donc des personnes, un jeune homme dont la fille de la maison se souvient bien, Armand Shumann, un frère Emmanuel et une sœur Esther.
    Que sont-ils devenus ?
    A. C.
    [répondre]

***  jacques LIPSZYC Déposée le 16/06/2014

    je cherche les traces de mon frere jacques arrete a lyon le 21 juin 1944 par la milice.il parait quil a ete liquide place bellecourt.aucune trace dans les convois.il habitait a vileurbannes [répondre]


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