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Région :
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Préfets :
Fernand Carles
(1936 - 1944) Préfet régional
Henry Darrouy
(1941 - 1944) Préfet délégué
Jean Michel Adrien Cabouat
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République
Roger Édouard Verlomme
(1944 - 1944) Commissaire régional de la République
Francis Louis Closon
(1944 - 1948) Commissaire régional de la République
Roger Verlomme
(1944 - 1946) Préfet
Marcel Lanquetin
(1946 - 1955) Préfet
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09/07/2009
La drôle de guerre et l'occupation
26/02/2010
La rafle du 11 septembre 1942
Le 11 septembre 1942 était la veille du nouvel an juif, jour de fête et de réunion de familles.
Le commissaire de police fut prévenu dès la veille, le 10 septembre, par les Allemands qui le sollicitèrent pour mettre « à la disposition de M. le Commandant de la Feldgendarmerie de la Ortskommandantur 914, 5 gradés et 100 gardiens de la paix ».
Des fuites auraient donc pu se produire, de la part de policiers qui auraient pu prévenir des cheminots.
En effet, dès le matin du 11 septembre, en gare, des syndicalistes et/ou des résistants se mobilisèrent pour procéder au sauvetage des juifs. Certains étaient au courant1. D’autre part, quelques familles furent averties d’un danger imminent, ce qui permit, par exemple, à Léo Leser de placer des enfants au patronage du Buisson, à Marcq-en-Barœul, près de Lille, juste avant la rafle2.
Mobilisés dès 4 heures, les gardiens de la paix procédèrent à la surveillance des demeures juives, très tôt, ce que confirment les témoignages que j’ai pu recueillir précédemment.
La police française n’opéra pas les arrestations mais elle agit sur ordre de « l’autorité allemande ». Ce fut la « Feldgendarmerie allemande qui a procédé dans le courant de ce jour à l’arrestation d’un certain nombre de personnes de race juive ». Autrement dit, la police française aida la Feldgendarmerie allemande en surveillant les domiciles des juifs afin qu’aucun ne puisse échapper et afin que la rafle soit une réussite complète. Finalement, si quelques juifs purent se soustraire à la rafle, ce n’est guère grâce à l’aide de la police française mais plutôt grâce à l’action des cheminots sur le quai de la déportation. En ce jour du 11 septembre 1942, la police française a bien collaboré avec l’occupant nazi dans sa sinistre besogne de déportation des juifs voués à l’extermination. Certes, les policiers ignoraient la destination finale des personnes arrêtées et, certes, quelques-uns d’entre eux ont pu être à l’origine de fuites qui informèrent les cheminots, mais les autorités de la police française acceptèrent de se mettre à la disposition des Allemands pour rafler les juifs. Ce rapport montre la collaboration de la police française dans la déportation des juifs, même si, comme le souligne le commissaire central : « Les opérations en question [ont] été effectuées uniquement par la Feldgendarmerie … ».
Il faut aussi mettre en évidence le double jeu du préfet qui accepte les exigences de l’occupant, mais dont la femme, Mme Carles, d’origine juive couvrit les actes de soutien aux juifs.
En outre, le déploiement des forces est impressionnant. Pour arrêter environ 500 personnes, 100 gardiens de la paix et 5 gradés furent mobilisés, soit un policier français pour 5 juifs ! La présence de ces policiers français explique la discordance entre les témoignages quant aux acteurs de la rafle. Les uns évoquent la présence de la police française, les autres n’ont remarqué que les Allemands.
Les déportés et leur sort
Le commissaire de police ne put avoir connaissance du « nombre de personnes arrêtées » aussi se contenta-t-il d’évoquer un très vague : « certain nombre de personnes de race juive ». Seuls un vieillard invalide et une infirme furent exclus de la rafle. Leur mauvais état de santé pouvait laisser croire qu’ils auraient été inutiles pour un travail forcé à l’Est. Ce qui pouvait, éventuellement, endormir la méfiance des personnes arrêtées. Pourtant des enfants, incapables de travailler, étaient bien destinés à la déportation.
Le commissaire de police paraît peu au fait du sort réservé aux raflés. Il écrit au conditionnel : « elles auraient ensuite été dirigées vers la gare St Sauveur pour être embarquées dans un train », sans qu’il puisse, également, préciser la destination du train. La police française, auxiliaire des nazis, semble donc ignorer le but des arrestations et le sort réservé aux raflés.
En réalité, quelques personnes arrêtées ont pu être acheminées vers la gare Saint-Sauveur peu éloignée de la gare de Fives où se trouvait le dépôt des machines pour la formation des trains. Mais c’est en la gare de Fives que furent rassemblées toutes les personnes arrêtées et c’est là que le sauvetage de quelques-unes a pu avoir lieu grâce au sang-froid et au courage de cheminots.
Les juifs arrêtés à Lille, ce 11 septembre 1942, ont bien été embarqués dans un train dont la destination était Malines, camp de transit et point de départ des transports de déportation des juifs de Belgique et du Nord/Pas‑de‑Calais vers Auschwitz. Des juifs arrêtés le même jour, à Valenciennes, à Lens, à Douai et dans les environs de ces villes, furent acheminés à Lille et firent partie du même convoi en partance vers Malines. Tous internés dans la caserne Dossin, ces juifs furent rapidement déportés par le convoi X qui partit de Malines le 15 septembre 1942. Ce convoi emmenait 1048 personnes dont 264 enfants, pour moitié arrêtées dans le Nord de la France et en Belgique, il arriva le 17 septembre à Auschwitz. À l’ouverture du camp, 17 personnes de ce convoi avaient survécu.
La phrase la plus cynique se lit en bas du rapport : « Aucun incident n’a été porté à ma connaissance ». Le commissaire de police vient d’effectuer une banale opération qui lui a donné peu de soucis : tout s’est bien passé !
Ou il est mal renseigné ou il ignore, car cela ne l’émeut pas, le désespoir des familles arrêtées, la peur des enfants et l’agitation dans la gare. En effet, des sauvetages avaient entravé la déportation mais les cheminots avaient effectivement agi discrètement et efficacement sans se faire remarquer. Le policier pouvait donc ne pas avoir connaissance, au soir de cette journée, des quelques sauvetages. Ou bien alors, peut-on espérer, s’il ne les ignorait pas, qu’il tentait de les cacher aux services préfectoraux.
22/11/2022
Auteur : Danielle Delmaire
Lien : Mesures contre les juifs prises par l’autorité allemande, Tsafon
Des héros méconnus : les Cheminots de Fives, La rafle du 11 septembre 1942 à Lille-Fives
La rafle débute à I’aube ; les Juifs sont conduits gare de Fives où, sous une chaleur accablante, ils restent debout sur le quai, sans boire ni manger.
« C’est sans compter sur le courage des cheminots (chef de gare, employés des ateliers SNCF, interprètes, qui, au péril de leur vie, organisent le sauvetage de 34 personnes dont de nombreux enfants : ils traversent la rue de Bellevue et entrent dans la gare ; ils repèrent les personnes qui pourraient être sauvées en fonction de leur âge, de leur corpulence. »
Chana Zupnik et sa fille Hélène sont conduites par le cheminot, René Douce* vers un local de service et de dortoir ; ils traversent un dédale de pièces et de couloirs ; René Douce* ouvre une porte : chambre 8 ; déjà 2 personnes y sont cachées ; seule une fenêtre assez haute apporte un peu de lumière ; la chaleur est étouffante et la peur règne, pesante. Après de longues heures, les réfugiés entendent du bruit provenant du couloir : René Douce* et Jean Mabille déplacent des armoires remplies de documents ; ils veulent masquer la porte de la chambre 8 qui sera ainsi sécurisée en attendant la tombée de la nuit…
Les véhicules transportant des familles juives arrivent, les uns après les autres dans le quartier de Fives et entrent dans la gare ; ils s’immobilisent le long des quais ; les policiers allemands et français font descendre femmes et enfants. Un cheminot se présente à Madame Gisza Kurbard. Il lui propose d’emmener sa fille: « Elle est petite, elle pourrait-être mon enfant, je n’éveillerai pas les soupçons des boches… » Il emmène l’enfant dans un café, celui de Marcel Sarazin rue du Grand Balcon : elle y restera cachée en attendant la nuit.
Lorsque Jacques (Oscar), âgé de 10 ans et sa famille arrivent, ils voient les Juifs sur le quai de la gare, le long du bâtiment ; le cheminot Marcel Hoffmann* répond à la demande de Madame Hélène Stulzaft de prendre son plus jeune fils Jean (un an et demi) : avec un collègue, il sort le petit garçon de la gare. Jacques attend sur le quai. « Marcel Hoffmann* m’a confié à un collègue ; avec lui je suis monté sur une passerelle pour piétons qui enjambait les voies ferrées. Vers le bas j’ai aperçu ma mère. Nous sommes sortis et à l’extérieur, un ami de mon père, Rodolphe Klonoski, m’a pris par la main et emmené chez lui. » Pendant ce temps, Marcel Hoffman repasse devant Hélène Stulzaft et la conduit vers un bâtiment, ouvre la porte d’un local, attenant au quai : il la pousse vers l’intérieur et lui montre la fenêtre qui s’ouvre sur la rue ; un jeune homme, Roger Kejnigsman, âgé de seize ans les accompagne. La nuit venue, elle parviendra à se faufiler par cette fenêtre, ainsi que son compagnon de cellule.
Sur le quai, les personnes attendent toujours sous un soleil de plomb ; les cheminots continuent à s’activer pour tenter de sauver autant de personnes que possible ; Jean Mabille, chef de gare, voit Augustin Handtschoewerker, interprète, évacuer quatre enfants et les conduire chez Marcel Sarazin, rue de I’Est, où ils seront à l’abri.
Henri Adamski vit à Marcq-en-Baroeul avec sa femme et ses deux enfants. Mme Deschryver, dont le mari est cheminot, est employée chez les Adamski où elle s’occupe des enfants et fait le ménage . Le 11 septembre 1942, la famille est arrêtée à l’aube par les polices françaises et allemandes ; un camion les emporte jusqu’à la gare de Fives : « Il y avait beaucoup de monde et les toilettes débordaient jusque sur les voies ferrées ; la chaleur était insupportable. » Mme Deschryver est arrivée à la gare avec le vélo de son fils ; sur le cadre, elle a placé Fella et l’a conduite jusqu’à un local, où l’enfant est prise en charge par des cheminots : « Des hommes m’ont cachée derrière un meuble dans une pièce très sombre, après m’ avoir changé mes vêtements très sales : Madame Deschryver ayant apporté à cet effet le tablier de son fils. La nuit venue, on m’a emmenée chez les Deschryver, où je suis restée jusqu’à ce que mon père vienne me chercher ; il avait également pu récupérer, Eric ( 4 ans). Mon petit frère qui avait été passé par-dessus le mur des urinoirs de la gare ; d’autres personnes l’avaient saisi de l’autre côté de la rue. Des hommes m’ont cachée sous un meuble dans une pièce ; la nuit venue on m’a emmenée ».
Maurice Blank (huit ans) arrive à ta gare de Fives, au milieu de la journée, avec sa mère, Mme Blank, sa soeur, Rosa (onze ans) et son frère, Samuel (dix-huit mois). Une sorte de bâtiment sert de hangar à marchandises. Une grille en ferme l’accès. Devant ce bâtiment : un quai. Il fait très chaud : le seul point d’eau existant ne fonctionne pas et il n’y a pas de sanitaire. Dans l’après-midi, un train composé de wagons à marchandises se range le long du quai : « Des cheminots viennent discrètement dans le but de nous faire évader ». A la faveur de la nuit les cheminots s’approchent de la gare de Fives pour évacuer les prisonniers cachés dans les locaux. René Douce* et Louis Saint-Maxent se rendent au café de Marcel Sarazin et lui empruntent une échelle ; l’un des hommes grimpe et ouvre la fenêtre qui se trouve au-dessus de la guérite où règne le gardien du passage à niveau 144, Paul Blanquart ; celui-ci aide ses collègues. Un à un, adultes et enfants sortent du bâtiment. Retour chez Marcel Sarazin ; les cheminots dispersent leurs protégés chez des personnes de confiance.
Naissance du comité de secours
La journée du 11 septembre se passe, très pénible : les enfants et adultes sauvés par les Cheminots restent silencieux, immobiles ; dans les locaux de la gare ou dans le café de Marcel Sarazin, ils attendent I’ arrivée de la nuit. Leurs sauveurs se préoccupent de leur trouver des abris sûrs, chez des particuliers généreux, acceptant les risques et les peines encourues, s’ils sont découverts ; d’autres trouvent un refuge dans des établissements dirigés par des religieux : le Couvent du Bon pasteur ou l'orphelinat Notre-Dame de Loos. Il est même fait appel au tenancier d’une maison close où pendant huit jours les Juifs sont cachés et nourris.
Où trouver suffisamment d’abris ; comment nourrir, habiller, fournir des papiers d’identité aux fugitifs ? Il est fait appel à I’Evêché qui reste peu réactif… L’abbé Robert Stahl* est à la tête d‘une institution d‘accueil pour enfants en détresse, à Marcq-en-Barœul : il répartit les nouveaux venus dans deux autres établissements : à l’orphelinat Notre-Dame de Loos et Saint- Pierre à Bouvines.
Un autre prêtre apporte son aide à des Juifs lillois : Raymond Vancourt* est professeur à I’ université catholique. Il accueille chez lui une jeune Juive : Irène Kahn « On m’a fait enlever I’étoile cousue sur mon vêtement , puis on m’a remis de faux papiers ». Irène parle allemand ; l’abbé lui fait traduire un ouvrage de philosophie ; son esprit est ainsi occupé !
Peu après, quatre membres de sa famille la rejoignent ; L’abbé Raymond Vancourt* reçoit aussi des résistants : l’un d’eux, originaire de Normandie, deviendra après la guerre un personnage connu : Jean Lecanuet*. Il sera le maire de Rouen, puis ministre.
Les six membres fondateurs du comité de secours aux Juifs : René Douce*, Léon Leser Simon Prechner, Louis Saint-Maxent M. Smeckens, M. Raby désignent un président : René Douce*, aidé par Simon Prechner.
Objectif : assurer l’hébergement, le ravitaillement des clandestins. Ils sont aidés par plusieurs employés municipaux lillois : responsable du service ravitaillement, Félicien Hautcoeur* établit de fausses cartes d’identité. Gaston Tricoteux et Germaine Denneulin remettent au comité des titres de rationnement et des faux-papiers. Un appui est aussi donné par quelques policiers lillois ; ils fournissent de fausses cartes d’identité pour des résistants recherchés et pour des Juifs ; ils avertissent, dans la mesure du possible, les personnes risquant d’être arrêtées.
D’autres soutiens participent encore au comité ; des femmes se montrent très actives : Madame Legry-Nuez se charge de la trésorerie ; Marie-Anne Brouillard soigne les blessés et, membre de la défense passive, aide les pompiers au cours des bombardements, notamment à Fives ; elle assiste aussi les personnes recherchées par la police et cache chez elle des enfants juifs.
Au lycée Fénelon, une enseignante, Mademoiselle Chéreau, amie du Pasteur Henri Nick* fait entrer et cache une jeune juive tandis que la surveillante-générale, Simone Caudmont* cache dans les dortoirs deux jeunes filles, Renée Strauss et Huguette Winischki, jusqu’à la fin de la guerre.
Arrestation du président du comité
Madame Carles, femme du Préfet, le gardera en sa possession ; le démantèlement, si redouté, du comité, est évité, ainsi que l’arrestation de plusieurs dizaines de personnes. (Madame Carles, née Thérèse Lang est de confession juive). Est-ce pour elle une façon de protéger son mari ? Celui -ci sera accusé à la Libération d’avoir envoyé à la mort des dizaines d’otages ; il sera condamné pour atteinte à la sûreté de I’Etat, en septembre 1944. Mort dans la nuit du 24 au 25 avril 1945, il se serait…suicidé !
La communauté protestante
La communauté de secours s’organise. Henri Nick*, pasteur protestant, fonde un foyer social, au 165 de la rue Pierre Legrand ; il crée aussi deux colonies pour enfants dans le Pas-de-Calais : l’une à Wimereux, l’autre à Sainte-Cécile. Il fait de la prévention contre l’alcoolisme et organise des visites médicales gratuites pour les indigents ; il est aidé pour cela par son fils, médecin et par sa belle-fille.
Le pasteur sympathise avec le prêtre Robert Stahl ; il compte également sur les directrices de la clinique Ambroise Paré, deux infirmières protestantes ; elles reçoivent des Juifs et aussi des aviateurs blessés au cours de combats aériens ; la clinique est une filière d’évasion…Henri Nick* a aussi des contacts avec des maisons d’accueil à Trélon et à Saint-Jans-Cappel qui deviennent des abris pour des enfants juifs. La directrice du préventorium de Saint-Jans-Cappel, où sont traitées les maladies graves comme la tuberculose, héberge ces enfants.
Un pasteur suisse dans le comité
Marcel Pasche*, né en Suisse, s’installe à Lille en 1942 où il devient pasteur. Il fait connaissance d ‘un pasteur allemand, Friedrich Gunther, et d’un officier allemand, Carlo Schmid qui s’ occupe des affaires judiciaires au sein de l’OFK670 ; il est francophile et anti-nazi.
Marcel Pasche* décide de fonder un secrétariat d ‘aide judiciaire auprès des tribunaux allemands avec un de ses amis, Gustave Leignel. Il estime que les familles des inculpés ont droit à une aide juridique et morale : « Les personnes qui désirent se faire assister d ‘ un avocat peuvent s’adresser à ce secrétariat ; les services sont entièrement gratuits. »
Le 26 août 44, Marcel Pasche* apprend par Carlo Schmid que l’Autorité allemande a décidé d’organiser un dernier convoi pour évacuer les détenus de Loos, politiques ou gênants : date prévue, le 1er septembre : la Gestapo ne souhaite pas laisser de témoins de ses crimes. Marcel Pasche* prévient Fred Huber, consul honoraire de Suisse à Lille. Les deux hommes envisagent de faire libérer un nombre maximum de détenus et si possible de stopper le train avant qu’il ne quitte la France. Pour cela, ils se rendent à la prison de Loos où de nombreux prisonniers de la région Nord-Pas-de-Calais ont été transférés. Ils parviendront à faire libérer tous les détenus condamnés à moins de trois mois de prison, soit plus de quatre-cents, hommes et femmes. Ils seront impuissants, pour la majorité des prisonniers emmenés en camions bâchés à Tourcoing et entassés dans des wagons à bestiaux ; ce convoi appelé depuis « Train de Loos » emporte entre huit-cent soixante-dix et neuf -cents hommes vers les camps de concentration. Deux-cent-quinze survivants seront rapatriés en 1945.
Le bombardement de la gare de Fives
Oscar Stulzaft, sauvé une première fois par les Cheminots de Fives, le 21 septembre 1942, est sauvé une deuxième fois après le bombardement de Fives du 8 novembre 1942. Ce jour-là, plusieurs tonnes de bombes sont larguées par des bombardiers américains ayant mission de détruire la gare de Fives ; les batteries anti-aériennes allemandes, placées sur le terrain de la foire commerciale ouvrent le tir. Le dépôt et la gare de Fives sont touchées ainsi que les habitations.
Oscar est caché chez Monsieur et Madame Devos, rue Chanzy, à Hellemmes ; toute la famille descend à I’abri ; le souffle des explosions ébranle la cave ; Oscar est enseveli sous les décombres (17 bombes sont tombées sur le quartier.) Pompiers, membres de la défense passive, voisins, fouillent les décombres ; la mère d ‘ Oscar, Hélène, qui vit cachée à Tourcoing, est venue se joindre aux recherches. Oscar est dégagé après quatre heures de travail, protégé par des casiers à bouteilles qui lui ont sauvé la vie, Oscar est blessé au visage et surtout aux yeux. Transféré à I’hôpital Saint-Sauveur, il y passe la nuit après avoir été opéré. La mère d’Oscar est inquiète : l’attitude de l’infirmière-chef est suspecte. Hélène appelle Marcel Hoffman qui comprend : « Elle va téléphoner aux boches, il faut filer ! » Caché sous un blouson, chaussé de pantoufles, l’enfant est habillée dans un café. Puis il part avec sa mère chez Madame Berthe à Tourcoing. Les pansements doivent être changés tous les jours ; les religieuses d’un couvent soignent les blessures du petit pendant trois semaines sans poser la moindre question.
« lls avaient toujours dans leurs poches des morceaux de betterave rouge ». A l’approche de gendarmes allemands, désireux de contrôler le préventorium, les enfants mâchonnaient la betterave, toussotaient et crachaient dans leur mouchoir un liquide rouge, du sang présentant ainsi tous les symptômes de la tuberculose … ! Un panneau, écrit en allemand, avertissait les curieux :« Entrée interdite, maladie contagieuse, danger » et les gendarmes quittaient vite les lieux !!
Source : Le sauvetage des enfants juifs par les cheminots du Mont-de-Terre par Thérèse Louage3
21/06/2024
Lien : Des héros méconnus
1944
Dans la nuit du 5 au 6 juin, un convoi de navires alliés s'avance dans la manche.
La nouvelle est donnée par la BBC le 6 juin à 8h30 et confirmée par Radio Paris : le débarquement a eu lieu en Normandie.
Dans le Nord - Pas-de-Calais c'est la joie et le soulagement.
L'annonce du débarquement a provoqué un élan d'enthousiasme et d'action dans les formations de la résistance..
Pour l'ensemble de la région Nord pas de calais, le nombre de sabotages dépasse les 2000 entre le 6 juin et le 1er septembre 1944.
Mais alors que la débâcle allemande devient évidente, alors que les britanniques s'approchent d'Arras, un drame se joue à Lille.
Depuis plusieurs semaines, les allemands regroupent progressivement les détenus-résistants des deux départements nordistes à la prison de Loos, en vue de leur déportation en Allemagne.
Le 1er septembre 1944, alors que Lille sera libérée le lendemain, 1 250 prisonniers (résistants, otages pris dans des rafles, etc.) sont entassés sans le train de Loos. 130 reviendront des camps.
Après de furieux combat entre Allemands en déroute et FFI, la ville est libérée le 3 septembre 1944 par les Britanniques.
20/06/2024
Fred Huber, consul honoraire de Suisse à Lille
01/08/2010
Lien : Fred Huber
Charles Saint-Venant
(1936-1940)
Paul Dehove
(1940-1944)
Denis Cordonnier
(1944-1947)
Henri Nick
*
Pasteur ( de 1897 à 1954 ) Nommé Juste parmi les Nations
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Les persécutions des Juifs victimes de la Solution Finale à Berck sur Mer pendant la 2de Guerre mondiale , Mémoire ou thèse
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Achille Liénart
Cardinal de Lille ( de 1928 à 1973 ) Achille Gustave Louis Joseph Liénart (07/021884-15/02/1973)
Léon Demedt
Curé
Robert Stahl
*
Abbé Nommé Juste parmi les Nations
Raymond Vancourt
*
Chanoine Nommé Juste parmi les Nations
Henri-Dominique Vandevoorde dit Père Lucien
*
Prêtre dominicain
Les 75 Justes parmi les Nations du Nord
Georgette Delcroix (Lille)
Maria Lamotte Soumillon (Le Cateau-Cambrésis)
Marie-Louise Siauve (Lille)
Victor Delcroix (Lille)
Alice Lamotte Terrier (Le Cateau-Cambrésis)
Robert Stahl (Lille)
(Marcq-en-Barœul)
(Bouvines)
Marie-Thérèse Flipo (Tourcoing)
Thérèse Matter (Lille)
Henri-Dominique Vandevoorde (Grenoble)
(Lille)
Familles réfugiées à Lille
[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
86 Familles arrêtées (Lille)
[Compléter]
30/10/1943
Famille Amar - Dobsa, femme au foyer, 50 ans, née Jaffé le 25/02/1894 à Smyrna (Turquie) était domicilié 124 Rue Solférino à Lille. Arrêtée parce que juive, elle sera déportée sans retour de Malines à Auschwitz par le convoi XXV du 19/05/1944.
Déportation : 19/05/1944
convoi no XXV
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
11/09/1942
Famille Angel - Jacques, son épouse Lucy née Elnecavé à Istanbul (Turquie), fille de Joseph et Rachel, et leurs 9 enfants, habitaient Lille
Arrêtés parce que juifs, Jacques, Lucy et leurs enfants sont déportés sans retour vers Auschwitz par les convois du 18 au 20 septembre 1942.
Déportation : 18/09/1942
Source : Daf-Ed - Esther Kawibor
11/09/1942
Famille Angelsyk ou Angielczyk - Jacques, comptable, 27 ans, né le 15/08/1914 à Varsovie (Pologne) et Rosa, sténodactylo, 26 ans, née le 06/09/1917 à Varsovie (Pologne), étaient domiciliés 125 Rue Solférino à Lille. Arrêtés parce que juifs, Jacques sera déporté sans retour de Malines à Auschwitz par le convoi I du 04/08/1942 et Rosa sera déportée de Maline à AUschwitz le 31/07/1944 par le convoi n° XXVI. Survivante, elle rentrera en France en 1945.
Déportation : 04/08/1942
convoi no I
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
Famille Baran - Abraham Baran, né à Raddsyce (Pologne) le 19 avril 1901,et son épouse Fanny née Yerkowski le 30 octobre 1913 à Spitalfield (Angleterre), commerçants à Lille ont deux fils : Maurice, né le 10/07/1933 à Poitiers, et Michel, né le 30/05/1942.
Le 25 juillet 1942, Abraham Baran est arrêté en tentant de rejoindre la zone sud pour y trouver un abri pour sa famille. Probablement dénoncé par un "passeur", il est arrêté parce que juif, emprisonné à Loos, puis déporté sans retour vers Auschwitz de Malisnes par le convoi n° I.
Le 11 septembre 1942, à 6 h du matin, la police française se présente au 52 rue de la Vignette à Lille et arrête Fanny Baran et ses deux fils, Maurice, 9 ans, et Michel, 3 mois, à leur domicile.
Ils sont conduits à la gare de Lille-Five. Les deux enfants seront sauvés par une chaîne de solidarité à la gare de Lille. Fanny Baran, 28 ans, sera déportée sans retour de Malines à Auschwitz par le convoi n° X du 15/09/1942.
Déportation : 04/08/1942
convoi no I
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
05/09/1942
Famille Berlinerblau - Marc Dimitri, 61 ans, né le 05/02/1881 à Kerson, Ukraine, était domicilié à Lille. Arrêté parce que juif, il sera déporté sans retour de Malines à Auschwitz par le convoi IX du 12/09/1942.
Déportation : 12/09/1942
convoi no IX
Source : Mémorial de la déportation des Juifs de France
31/05/1940 -
Les troupes françaises encerclées à Lille se rendent. Lille est occupée.
01/06/1940 -
Le Général Allemand Alfred Waeger étonné et impressionné par le courage des défenseurs français durant la bataille de Lille (27 mai - 31 mai 1940) autorise ceux-ci à défiler en arme jusqu'à la captivité. Les troupes allemandes rendent les honneurs militaires aux troupes françaises le 1er juin 1940.
22/06/1940 -
Signature de l’armistice dans la forêt de Compiègne, à Rethondes.
19/04/1941 -
Création de quinze préfectures régionales par décret en zone non occupée à Lyon, Marseille, Montpellier, Clermont-Ferrand, Toulouse et Limoges ; en zone occupée, à Angers, Dijon, Orléans, Rennes, Rouen, Poitiers, Bordeaux ; en zone interdite, à Nancy, Laon, Châlons-sur-Marne et à Lille, préfecture rattachée à l’administration militaire de Bruxelles.
26/05/1941 -
Grève des mineurs des bassins houillers dans le nord à l'usine d’Ostricourt et dans le Pas de Calais à la mines de Dourges, suite à l'arrestation d’un grand nombre d’ouvriers par les Autorités allemandes et la condamnation de onze d’entre eux et de deux femmes aux travaux forcés. Cette grève se terminera le 10 juin 1941. La répression allemande contre ces grèves est forte.
25/08/1941 -
2 officiers allemands sont tués dans les rues de Lille. En représailles, 50 personnes sont arrêtées comme otages. Le 28 août, 3 personnes sont condamnées à mort et 5 autres à des travaux forcés, pour attentats et complicités d'attentat.
26/09/1941 -
20 otages sont fusillés à Lille suite aux actes de résistances aux environs de la ville.
18/11/1941 -
5 nouvelles exécutions ont lieux à Lille suite à des actes de sabotages sur les voies ferrées et des installations industrielles.
11/09/1942 -
Le vendredi 11 septembre 1942 a lieu dans la Région Nord-Pas-de-Calais la plus grande rafle depuis la mise en place de la solution finale. Elle restera comme l'opération la plus importante de toute l'occupation dans le Nord de la France. 528 personnes, hommes, femmes et enfants sont envoyés au camp Dossin de Malines dès le lendemain (soit le 12 septembre 1942). Les déportés seront finalement envoyés à Auschwitz (Pologne) pour y être gazés. Seul neuf d'entre eux auront la chance de survivre...
01/09/1944 -
Le 1er septembre 1944, les différents mouvements de résistance se mettent d'accord pour lancer le mot d'ordre de soulèvement général. Dans toute la ville, dès le vendredi soir, la Résistance s'attaque aux différents objectifs désignés et aux convois allemands qui repartent vers la Belgique.
03/09/1944 -
Lille est libéré.
Auteur :
Cyril Brossard
- terminal
Étude réalisée à la suite d'un voyage d'études à Auschwitz-Birkenau et suite à une demande d'élèves de Terminales ES du lycée Jan Lavezzari. Etude qui sert aussi à la préparation au CNRD 2014-2015 dont le thème est la découverte des camps de concentration, le retour des déportés et la découverte du système concentrationnaire nazi.
Histoire des Communautés Juives du Nord et de Picardie , Mémoire ou thèse
148 pages,
réalisation 2009
Auteurs :
Frédéric Viey, Franck d'Almeyda
- terminal
Cette Histoire des Juifs du Nord et de Picardie relate le quotidien des Juifs dans le Nord de la France à partir du Moyen-Âge jusqu'à nos jours. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Communautés Juives de ces régions ont payé un lourd tribu en perte humaine : la déportation et l'exécution après être passé par le Camp des Malines. Aujourd'hui dans toutes les Communautés un monument rappelle les sacrifices faits par le Peuple Juifs. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population juive de France est exsangue. Les survivants vont essayer de faire revivre leur patrimoine religieux et culturel.
2 la Famille Angel (Histoire tragique d'une famille qui a tenté d'échapper à son destin en se sauvant de Lille, vers la Loire Atlantique )
3 François Molet (François Molet, né à Beaurevoir le 14 mars 1905 est fusillé le 7 avril 1942 au Mont-Valérien. )
4 "Lettre à Esther" et "Enfances volées" ("Lettre à Esther" : vidéo (20mn) réalisée dans le cadre d'un projet scolaire sur l'histoire de la famille Angel, réfugie à St-Michel-Chef-Chef, arrêtée en juillet 1942, déportée à Auschwitz
"Enfances volées" : vidéo (10mn) sur Rachel Angel et Victor Pérahia, arrêtés en juillet 1942 )
5 René Wallard (Page facebook du livre qui est en préparation sur son histoire.
Titre du livre "Dis leur de ne jamais pardonner". )
- 1 - Monique Heddebaut, « Sans armes face à la rafle du 11 septembre 1942 (dans la « Zone rattachée » à Bruxelles) », Tsafon, n° 70, automne 2015–hiver 2016.
- 2 - Danielle Delmaire, « La rafle de Roch hachana, 11 septembre 1942 », Tsafon, n° 9-10, été–automne 1992, pp. 15-38 et plus particulièrement les pp. 22 à 26 où figurent les témoignages de Léon Leser et de son fils Edgar.
- 3 - Thérèse Louage est née en 1927, au numéro sept de la rue Saint-Sauveur, à Lille. Elle y a passé toute son enfance. En 1942, ses parents déménagent à Fives, dans le quartier de la gare. La fenêtre de sa chambre était un poste d’observation privilégié. Elle a été le témoin direct de la déportation des juifs et notamment de la rafle du 11 septembre 1942 où beaucoup d’entre eux sont partis vers les camps de concentration nazis tandis qu’un petit nombre était exfiltré grâce au courage des cheminots de la gare. Cet épisode l’a toujours hantée. Dernièrement, elle a écrit ce texte qui témoigne de cette époque que beaucoup semblent avoir oubliée.
*** Qui a connu Marie Françoise COLETTE, née le 9 Juin 1940 à Lille Déposée le 12/03/2019
Marie Françoise Colette est née le 09 juin 1940 à Lille,14 place Sébastopol assistée par la religieuse Marguerite Bonte, âgée de 63 ans. Puis, il semblerait que ce soit la société de patronage des enfants moralement abandonnés du département du Nord qui dans un premier temps ce soit occupé de Marie Francoise Colette, relayée par l'association d'adoption des tout petits ?. Les dates "charnières" de l'adoption ? ou placement en famille d'accueil ? de ce bébé sont octobre 1940 puis février 1941 date à laquelle Marie Françoise a été adoptée et emmenée à Paris. Nos questions : Que devenaient les jeunes enfants après leur naissance ? combien de temps restaient-ils à la maternité Sebastopol , étaient-ils ensuite placés dans des familles d'accueil, à plusieurs ? , un orphelinat ? Existe-t-il une liste des familles qui accueillaient ces enfants en 1940 ? avant d'être proposés à l'adoption ? Par avance un grand merci à celles ou ceux qui pourront nous donner des indications sur le "parcours" de ces enfants et peut-être sur ce bébé. Marie-Aurore G
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Répondue le 06/06/2023
Bonjour,ma mère MARIE FRAN9OISE CHANTAL est déclarée en mairie par la même religieuse Marguerite Bonte . sa date de naissance est le 18 mars 1942. Deux copies de certificat de baptême avec des informations différentes. Baptême qui s’est déroulé à la maternité sainte famille. Elle a été placée à la société de patronage des enfants moralement abandonnés le 7 juillet et adoptée à la Bassée par la famille Deleplancque lorsqu’elle avait 18 mois. Mes grands parents adoptifs ont également adopté un garçon 3 mois plus tard. Je suis surprise qu’en pleine guerre , avec des rationnements alimentaires, ont ait confié deux enfants à un couple qui avait 42 ans chacun. Aucune mention de pupille de la nation, ni naissance sous X. Aucun dossier aux archives de la société de patronage . La présence de ma mère correspond a celle durant laquelle l’abbé Stahl a caché les enfants juifs sauvés de la rafle de Lille Fives.
Répondue le 18/07/2023
Je recherche également toute personne pouvant m’aider
Avez-vous obtenu des réponses ?
Répondue le 30/07/2023
La religieuse marguerite bonte était originaire de Marcq-en-baroeul où se situé la maison du buisson fondée par la société de patronage de la région Nord qui œuvrait pour le placement en orphelinat et en famille d’accueil des enfants orphelins ou nés sous X pendant la 2nd guerre mondiale et elle était tenue par des religieuses dont soeur marguerite bonte faisait partie.Officiellement ils ne prenaient pas d’enfants avant 14 ans mais officieusement ils devaient en accueillir puis vite les placer en famille d’accueil ou les faire adopter. Les identités des enfants étaient modifiées surtout s’ils étaient juifs ;donc votre mère était elle vraiment née à Lille?
*** Recherche mon grand père biologique Déposée le 11/05/2023
Bonjour ,
Je recherche l’identité du père de mon père né le 23 janvier 1946.
Mon père s’appelle Alfred Lecointe et ma grand-mère s’appelait Germaine Rousseaux Lecointe née le 06/03/1925.
Mon grand-père biologique et ma grand-mère se sont vraisemblablement connus à Armentières en 1945.
Mon grand-père biologique devait être de religion juive et était probablement jumeau ou fils de jumeau ( j’ai des jumeaux ) .
J’espère vraiment trouver des réponses…Merci
[répondre]
*** Recherche famille Carette ou Carelte Déposée le 26/11/2020
Mon père Ephrem Chicoine, soldat de l'armée canadienne, a correspondu avec la famille Carette ou Carelte, de Lille. J'ignore les prénoms du père et de la mère, mais ils avaient un fils du nom de Paul, et au moins deux filles nommées Jeanne (21 ans en 1945) et Renée (environ 12 ans en 1945). Je cherche à contacter des descendants de cette famille dans l'espoir de trouver des photos ou des lettres de mon père. Merci!
[répondre]
Répondue le 18/12/2021
Bonjour je suis chercheur et historien lillois. Je travaille sur la Seconde Guerre mondiale. Je veux bien vous aider à retrouver la trace des descendants des Carette. Je vous laisse mon mail si vous voulez correspondre : gregory.celerse@gmail.com
Cordialement,
Grégory
*** recherche Hélène née le 05 décembre 1944 Déposée le 02/02/2020
Ma demi-soeur est née le 05 décembre 1944.Elle a été recueillie à la société de patronage des enfants moralement abandonnées de Lille le 30 décembre 1944. elle fut confié à l'association des tout petits. son nom de naissance est sarpeaux et le prénom est Hélène. elle a été adopter . le parcours de ses enfants? la plupart été envoyer sur paris?
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Répondue le 27/04/2020
Bonjour,
Répondue le 06/05/2020
Je confirme que les dossiers ont été remis à l'OEUVRE DE L'ADOPTION DES TOUT-PETITS appelée, ensuite : OEUVRE DE L'ADOPTION. Il y en à LILLE et à PARIS. Comme vous semblez connaître sa date de naissance et son nom ainsi que son prénom, vous pouvez demander son acte de naissance avec mentions marginales à la Mairie de plusieurs communes du département 59. Cela peut être LILLE, mais aussi de ROUBAIX. Mon mari vient de là. Les parcours peuvent être très différents surtout lorsque les enfants sont confiés à des Oeuvres privées. A votre disposition et cordialement. Bernadette
Bonjour Bernadette,Merci pour votre message que je n'ai découvert qu'hier le 5 mai 2020.Nous sommes déjà allés à la mairie de Lille où figure son acte de naissance à son nom d'adoption et les mentions marginales de sa famille adoptive (les grands parents que j'ai connu), mais ce sont des noms donnés par les oeuvres d'adoption et bien souvent inventés pour que l'on ne retrouve pas les origines de ces enfants. A moins que vous n'ayez des informations sur les us et pratiques de l'époque. peut être votre époux a t il glané des informations que nous pourrions partager ? comment ces noms et prénoms sont-ils choisis ? souvent au nombre de 3. nous avons une incertitude quand à la date exacte de sa naissance. pourtant la mairie indique des données qui sont aujourd'hui les siennes. pouvons-nous faire confiance ? y a t il eu des modifications sur ces dates réelles de naissance. tout est imaginable car c'était la guerre aussi ne pas hésiter à élargir les périodes de recherche. c'est ce que nous tentons de faire. je reste à votre disposition et en contact pour d'autres échanges mails. je vais surveiller davantage le site de l'AjpN. bien à vous, marie Aurore G
Répondue le 06/05/2020
Bonjour, je réponds à l'annonce de la recherche d'Helene née le 5 décembre 1944. Je n'ai pas d'infos à son sujet mais, Concernant l'envoi des enfants à Paris, en ce qui concerne ma mère, il semblerait que ses parents adoptifs aient rencontré Madame Leleu à l'époque à Estaires-La Gorgue en charge de l'oeuvre de l'Adoption et cela bien avant la naissance de ma mère. en effet, Mon grand père était à l'époque en garnison dans la région pas loin d Estaires La Gorgue et souhaitant adopter il aurait entendu parler de cette oeuvre et de Madame Leleu qu'ils auraient rencontrée. Auraient-ils "reservés" à l'avance un enfant ? cela parait être le cas. Ma mère aurait alors été emmenée à Paris, mais seulement 6 mois après sa naissance..... en février 41. Pourquoi ? ce sont des questions qui ne trouvent pas de réponses...si ce n'est que la guerre sévissait.. mais alors où était-elle tout ce temps ? il existe un livre qui nous a fait découvrir pas mal d'infos , celui de Patricia Fagué qui a écrit "Née sous X" que je vous recommande, la journaliste y parle de la Fondation d'Heucqueville. Un reportage a été aussi tourné. Voici ce que je peux partager avec vous. bien cordialement. MAG
*** Bombardement briqueterie Coudekerque/Cappelle-la-Grande Déposée le 02/04/2014
Bonjour, je recherche des informations sur le bombardement de la briqueterie de Coudekerque-Branche. Plusieurs familles s'étaient réfugiées à l'intérieur pour échapper au bombardement sur Dunkerque, et malheureusement la briqueterie a été bombardée ce soir là. La tante de mon grand-père ainsi que ses enfants faisaient partis des victimes.
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Répondue le 03/04/2014
lis appelle
Répondue le 01/05/2018
mon arrière grand père son épouse certaines de ses filles et ses petits enfants soit 13 personnes ont été tués dans ce bombardement famille LEYNAERT VANCEUNEBROECK ROMMELAERE tués le 25 mai 1940 enterrés au cimetière de cappelle-la-grande
*** Jean-Marie Cotteau, recherche d'origine Déposée le 02/08/2017
Mon père est né sous le nom de Jean - Marie Cotteau le 24 novembre 1931, place sébastopole, à Lille d’une mère inconnue. Il été à l'orphelinat directement après sa naissance (Societé de Patronage des enfants moralement abandonnés de la région du nord).
Quelques années plus tard il a été adopté par le couple Ollier-Liabeuf.
J'ai les papiers d'adoptioi
Malheureusement, je n'ai que le nom de famille de sa mère (Cottteau). Il me manque au moins un prénom pour retrouver sa (ma) famille d’origine.
Mon père est décédé en 1979 à Cologne, en Allemagne.
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Répondue le 08/08/2017
Bonjour,
Répondue le 08/08/2017
Si on considère que la date de mariage de la tante "du bébé que vous adoptez" est un point de départ, peut-être pourriez-vous rechercher à la mairie les mariage qui ont eu lieu à cette date. Voir si une femme du nom de votre grand-mère s'est bien mariée ce jour là. Il y aura des indications sur elle très certainement et ses parents. Si vous découvrez le lieu de naissance de cette personne, vous pourriez demander à la mairie du lieu de naissance, une fiche individuelle d'état-civil avec indications des mentions marginales. Ensuite rechercher les mêmes informations sur les parents de cette "tante" et partant remonter sur les enfants que ce couple a eu. Bien cordialement.
A toutes fins utiles, on peut consulter le site geopatronyme.
JD
*** décédée le 20 mai 1940 à Saultain Déposée le 05/04/2017
Mon arrière grand-mère Marie-Thérèse Renotte est décédée le 20 mai 1940 à Saultain dans des circonstances inconnues par les membres de ma famille; une des versions serait qu'elle aurait été touchée par un bombardement. Au départ, plusieurs membres de ma famille ont quitté leur village d'Estinnes en Belgique vers le nord de la France mais sur place, c'était le chaos ; ils ont décidé de faire demi-tour et retourner chez eux mais ils n'ont plus retrouvé mon arrière grand-mère;par la suite, ils ont appris son décès. si quelqu'un a des informations sur ce qui s'est passé et plus précisément pour elle ça m'intéresse. Merci
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*** RECHERCHE ORIGINES Déposée le 06/01/2012
Bonjour,
Ma mère est née le 21 juin 1941, à Lille. Elle a été recueillie par la Société de Patronage de la Région du Nord (16 rue du Marais à Lille ou 21 rue de Courtrai à Lille). Elle m'a demandé de faire quelques recherches sur ses origines. Si quelqu'un avait quelques éléments complémentaires sur ses origines, merci de m'en informer.
Son nom de naissance : THOS - Son nom adoptif : DEBUF. Ses prénoms : Chantal Yolaine
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Répondue le 08/01/2012
j'ai consulte un site genealogique Geneanet et j'ai trouve un genealogiste Yves Thos qui a construit un arbre genealogique....contactez le
Répondue le 25/04/2015
yvesthos@laposte.net
bonjour
Répondue le 18/08/2016
connaissez-vous le CNAOP centre national d'accès à ses origines
à Paris 14 avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP
0140567217
peut-être peuvent-ils vous aider dans votre recherche
bonne continuation
Francoise R.
Bonjour Françoise,
Répondue le 18/08/2016
Je découvre seulement aujourd'hui ce site et, donc, votre annonce qui date de 2012 et peut-être avez-vous pu avancer dans vos recherches ?
Mon mari vient de cette "Société de Patronage de la Région du Nord". Je peux vous aider mais je pense que j'arrive trop tard et tant mieux pour vous.
Une petite précision mais vous l'avez appris certainement : c'est l'OEUVRE DE L'ADOPTION DE LILLE qui a repris cette Société d'adoption de 1941.
A bientôt et bien sincèrement,
Bernadette
Excusez-moi ! je me suis trompée de prénom en vous répondant ....
*** DEPORTES DE DENAIN VERS AUSCHWITZ Déposée le 27/01/2015
Bonjour,
Mon arriére Grand pére, maintenant décédé, a été interné à Auschwitz, pendant au moins 2 ans.Il n'a jamais voulu raconter son histoire , ni laisser plus qu'entrevoir son matricule d'Auschwitz.
Il était de Denain, dans le Nord...peut être a t il fait parti de la grande rafle qui a eu lieu à Denain le vendredi 11 septembre 1942.
je sais qu'il s'est évadé en s'attachant sous un train avec 2 autres hommes, dont un est mort.A son retour, il s'est exilé avec femme JULIENNE et enfants dans un petit village du Cambresis: Le Bois de l'abbaye..;il a toujours refusé les invitations des anciens combattants ou autre association...
il s'appelait PHILIPPE DE CEAURIZ....J'apprécierais toute aide et toute information...Merci
[répondre]
*** je recherche Jacqueline et sa descendance Déposée le 05/01/2014
Je recherche Jacqueline et/ou son enfant. Elle habitait Lille la Madeleine, elle était la meilleure amie de ma mère, Héléna Wieckowski qui habitait, elle, à Escaudain. Elles travaillait toutes les deux comme "bonnes" dans le Vieux Lille. Je sais qu'elles se sont retrouvées toutes deux enceintes de mon père (elle avait pourtant un ami mais je ne suis pas là pour juger), que toutes deux ont accouché en 1946.Son père et elle étaient venus trouver les parents de mon père, mais ...
Je n'ai que 3 ou 4 photos et son prénom. Elle est sur la photo du mariage de ma tante Olga, sur une photo où ils sont 4,mon père, ma mère, Jacqueline et son ami de l'époque. Cet enfant est donc mon demi-frère ou ma demi-soeur et j'aimerais connaitre
[répondre]
Répondue le 06/01/2015
Bonsoir,
Cela fait plusieurs jours que j’essaie de vous joindre. Ma mère a été abandonnée en février 1946 dans le sud de la France. Je sais que c'est loin de chez vous mais la ressemblance avec la photo que vous avez posté est très troublante.
Cordialement.
Ferrié Sarah
*** Abandonnée en février 1946 Déposée le 06/01/2015
Bonjour,
Je recherche la famille de ma mère qui a été déposée à l'hospice de Carcassonne dans une couverture blanche le 13 février 1946 à 10H00.
Je ne sais rien sur sa mère ni l'âge ni la provenance, encore moins de nom ou prénom.
[répondre]
*** recherche d'informations sur Jules Dumont Déposée le 10/11/2014
Je recherche des informations sur les conditions de l'arrestation à Wasquehal, semble-t-il, de Jules Dumont, résistant, le 19 novembre 1942. Personnage important de la résistance FTP, Jules Dumont (colonel Paul) a été transféré dès le 21 novembre 1942 à Paris, et a été fusillé au Mont-Valérien le 15 juin 1943. Il était né à Roubaix en 1888.
[répondre]
*** Recherche personnes qui ont connu la famille Angel Déposée le 06/03/2012
Bonjour, la famille de Salomon Angel habitait au 22 rue Massena jusqu'en 1940. les parents etaient commercants sur les marches.Je souhaite retrouver des personnes qui l'ont connue,sont alles en classe avec les enfants : Isaac 1925, Esther 1926, Rachel 1928, Joseph 1929, Sarah 1930, Jacques 1937. site leur étant consacré :
La famille Angel
mon Tel :06.75.35.62.52
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