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Corrèze

Région :
Nouvelle-Aquitaine
Département :
Corrèze

Préfets :
Pierre Berger
(1941 - 1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
René Rivière
(Jan. 1943 - 1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Pierre Boursicot
(23/10/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)

À lire, à voir…

Georges Loinger Georges Loinger
Les Résistances juives pendant l'occupation

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Le soleil voilé - Auschwitz 1942-1945

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Texte pour ecartement lateral

Ussel en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 19200
cf. Saint-Dézery Gentilé : Usselois, Usseloises

Sous-préfecture : Ussel
Regroupe depuis 1977 :
Ussel, La Tourette, Saint-Dézery

- Corrèze
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Ussel en 1939-1945
Chateau de la Borde à Ussel
source photo : Velvet
crédit photo : D.R.
Ussel en 1939-1945
Hôtel de Ville
source photo : Ussel
crédit photo : Libre de droit

Voir l'histoire du département de la Corrèze
Histoire

La commune des Ussellois

Ussel est une commune située dans le département de la Corrèze.

Ussel (19275) a fusionné avec Saint-Dézery (19197) en 1973, puis avec La Tourette (19267) en 1977. Elles sont restées communes associées.

Ussel comptait environ 6 275 habitants en 1936 et 7 050 en 1946.

27/10/2021

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La drôle de guerre et l'occupation

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le 1er septembre 1939, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939.
520 000 français sont évacués des zones frontalières comprises entre la ligne Maginot et l’Allemagne.
L'Allemagne nazie envahit la France, la Belgique, le Luxembourg, pourtant neutre, et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Le gouvernement désemparé se replie à Bordeaux dès le 11 juin. La France est envahie. C’est l’exode vers le sud. Le président du Conseil, Paul Reynaud, est contraint de démissionner. Le maréchal Pétain forme alors un nouveau gouvernement et obtiendra les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940. La République est abolie.

Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 20 ils sont à Brest, le 22 à La Rochelle, à Lyon...

Le 22 juin 1940, la France écrasée signe l'Armistice. Les Allemands mettent en place toute une série de mesures pour limiter sur le territoire la circulation des personnes et des marchandises et le trafic postal entre deux grandes zones délimitées par la ligne de démarcation qui sépare la zone libre où s’exerce l’autorité du gouvernement de Vichy, de la zone occupée par les Allemands.
La ligne de démarcation traverse treize départements sur 1 200 km : Pyrénées-Atlantiques, Landes, Gironde, Dordogne, Charente, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Cher, Allier, Saône-et-Loire, Jura, Ain.

Durant la guerre, de nombreux étrangers et réfugiés arrivent en Corrèze, située en zone libre jusqu'à l’occupation totale de la France le 11 novembre 1942.
Le département est à majorité catholique. La haute corrèze est rurale, tandis que la basse Corrèze est plus indistrialisée.
Avant 1940, les Juifs sont peu nombreux dans la région. Il s'agit essentiellement de commerçants.

Des industries de la zone occupée sont repliées en zone libre. Radioscil (T.R.T.) et Hyperlec (R.T.C.) à Brive, fonderies Montupet (Péchiney) à Ussel armement à Tulle.

Les proscrits du régime
Des hommes, des femmes, des enfants, des familles, français ou étrangers, sont pourchassés et persécutés parce que Juifs. Ils seront massivement déportés vers l'Est et exterminés. Très peu survivront. Les Tsiganes sont internés dans les camps français.
Les Francs-maçons et les Communistes, considérés comme "indésirables" sont démis de leurs fonctions au sein de l'administration, pourchassés, arrêtés et internés.
A partir de 1943, les réfractaires du STO entrent dans la clandestinité. Certains rejoignent les résistants également pourchassés.

Près de 76 000 Juifs dont plus de 11 000 enfants seront arrêtés et déportés de France, dont 38 000 à Paris.

25/08/2009

[Compléter l'article]

La résistance en Corrèze et en Creuse

Le mouvement Combat est implanté en Haute-Corrèze. De 1942 à 1943, les résistants traqués par la Gestapo et la police de Vichy doivent se munir de fausses pièces d'identités et des terrains de parachutage sont recherchés. Celui de Thamaly, près d'Ussel, est homologué, et des avions anglais peuvent y atterrir en juin 1942.
Les premiers réfractaires au STO sont placés dans les maquis de Lamazière-Basse et de Chambon, près de Lapleau. Les parachutages effectués à Sornac et Bassignac permettent d'armer les troupes clandestines.

Les camps de l'AS (Haute-Corrèze) mènent plusieurs opérations armées contre l'ennemi parachutages et transports d'armes, sabotage des lignes à haute tension et voies ferrées à Bonaygue, Millevaches, Neuvic...

Dans la région de Tulle, la résistance se développe en 1942.

En octobre 1943, les parachutages sur les terrains du Pouget, de Saint-Martial complètent l'armement des maquis.
Au sud du département, Edmond Michelet prend la direction du mouvement Combat. La Corrèze va compter jusqu'à 71 maquis. Ces maquis ont l'effectif moyen d'une section pouvant atteindre celui d'un bataillon.

Dès juillet 1940, en Corrèze, des communistes français, qui n'acceptent pas la défaite, se regroupe pour résister à l'occupant. En septembre 1940, Georges Guingouin prend le commandement de VOS de la Haute-Corrèze.
De juin 1942 à décembre 1943, les FTP corréziens se distinguent par un nombre impressionnant d'opérations contre l'occupant.

En Creuse, c'est surtout le mouvement Libération qui a le plus d'ampleur.
L'origine du premier groupe FTP en Creuse remonte à octobre 1940 ; des noyaux de groupes se forment à Guéret, Lizières, Saint-Privat, La Souterraine...
D'août à septembre 1942, des pylônes à haute tension sont sabotés à Eguzon et Chatelus. Le premier parachutage a lieu en septembre 1942, sur un terrain de la commune de Maillat.
Les FFI en Creuse sont placées sous l'autorité du général Koenig qui les dirige depuis l'Angleterre.

26/08/2009

Source :
Secrétariat d'État au Tourisme

[Compléter l'article]

Le massacre d'Ussel

En 1944, Ussel fut le Quartier général de la colonne de répression du général Kurt Von Jesser, chargé de pacifier la région face au Maquis du Limousin.

Le massacre d'Ussel, le 10 juin 1944 à Ussel en Corrèze, est un épisode de la Résistance française intérieure, pendant lequel 47 résistants français des FTP ont été abattus par les tirs de la garnison allemande.

Au début de juin 1944, les résistants autour d'Ussel sont déjà nombreux et bien armés. Dans la nuit du 31 mai au 1er juin, les FTP lancent un grand nombre d'opérations : ponts sur la Dordogne détruits, routes coupées, lignes ferroviaires sabotées. La plupart des voies de communication restent impraticables les jours suivants. La garnison allemande de Marèges1 est encerclée à partir du 6 juin et l'Armée secrète commence à faire de même pour Ussel.

Dans ce contexte, la garnison allemande, installée dans l'école Jean Jaurès, s'estime menacée et souhaite quitter la ville au plus vite pour rejoindre Clermont-Ferrand. Cependant, elle est peu importante, 180 hommes du 95e régiment de sécurité2, commandés par le lieutenant Hahn, et sait que les résistants ont les moyens de l'en empêcher. Elle ne veut pas se rendre aux "terroristes" et, faute d'autre solution, est réduite à espérer le secours éventuel d'une unité allemande, tout en sachant que cette dernière ne pourrait arriver rapidement. 

Le déroulement

Le 8 juin 1944

Le 8 juin, le maire d'Ussel, François Var, s'entretient avec l'adjoint du lieutenant Hahn. Il lui expose que la garnison allemande est complètement isolée et court les plus grands risques, et que, pour sa part, il ne veut pas de combats dans sa ville. Il lui suggère de se mettre sous la protection du Premier régiment de France (1er RF), une unité vichyste dont une compagnie est stationnée à Ussel, à l'École primaire supérieure (EPS). L'officier allemand va rendre compte tandis que François Var réunit dans son bureau le commandant Duret, chef de l'Armée secrète en Haute-Corrèze, le capitaine Noël, commandant la compagnie du 1er RF, et le lieutenant Pujol, commandant la gendarmerie d'Ussel. Ils définissent le cadre d'un protocole à proposer aux Allemands : les Allemands se mettraient sous la protection du 1er RF à l'EPS ; ils ne seraient pas désarmés mais déposeraient leurs armes à l'école dans un local qui serait gardé par deux sentinelles, française et allemande ; ils pourraient cependant reprendre ces armes s'ils étaient attaqués par des résistants. La proposition est envoyée au lieutenant Hahn qui la rejette à 23 h 30.

Le 9 juin 1944

 Le capitaine Noël se met sous les ordres du commandant Duret3, ainsi que le lieutenant Pujol. Duret décide de faire encercler aussitôt l'école Jean Jaurès, mais sans attaquer. Les Allemands tirent tout au long de la nuit. On décompte trois morts, un soldat du 1er RF, un gendarme et un Allemand tué par un tir de réplique du 1er RF.

À l'aube, le lieutenant Hahn accepte les termes de l'accord. Se produit alors un évènement spectaculaire qui sera une cause du massacre du lendemain. Vers 9 heures, les habitants stupéfaits voient la garnison allemande se rendre à l'EPS en ordre serré, l'arme à la bretelle. La colonne est encadrée par des soldats du 1er RF, fusil sous le bras. Les témoins en concluent que les Allemands ont fait reddition et la nouvelle se répand dans la ville. Arrivée dans leur nouveau cantonnement, les Allemands déposent comme convenu leurs armes dans un local4.

Le 10 juin 1944

La rumeur populaire de la « reddition » est parvenue aux résistants FTP. La situation de ces derniers est particulière. Les unités combattantes, parties avec leurs chefs libérer Tulle, ne sont pas encore revenues. Depuis la nouvelle du débarquement de Normandie le 6 juin, les jeunes volontaires ont afflué en nombre. Ils n'ont pas de formation militaire ni d'encadrement et disposent de très peu d'armes. Pour eux, la « reddition » allemande est exaltante, et aussi une aubaine permettant de récupérer l'armement ennemi. L'accord secret avec les Allemands est mal connu des rares chefs FTP non partis à Tulle, qui n'ont pas été consultés.

En fin de matinée, sous la pression de ces chefs FTP, l'Armée secrète décide de récupérer les armes des Allemands et de les partager par moitié entre FTP et Armée secrète. Un coup de main est préparé, sans la participation active du 1er RF, le capitaine Noël ne voulant pas renier sa parole donnée la veille. Une section du 1er Rf sortira de l'EPS. Elle sera ensuite remplacée par une section entrante composée de maquisards habillés de l'uniforme des gendarmes. Dans la nuit, ces derniers neutraliseront la sentinelle allemande, s'empareront des armes et feront prisonniers les Allemands dans leur sommeil. À peine les participants de la réunion de préparation du coup de main terminent leurs travaux, à l'hôpital d'Ussel, vers 14 h 30, qu'ils entendent une fusillade.

55 jeunes maquisards FTP, venant de Saint-Pardoux-le-Vieux dans trois camions et un véhicule léger, sont arrivés à Ussel devant la porte principale de l'EPS. Aussitôt, une altercation oppose les maquisards aux sentinelles du poste de garde du 1er RF. Quelques coups de feu sont tirés, puis cessent rapidement. Les jeunes maquisards se replient derrière le kiosque à musique de la place. Au bruit des tirs, les Allemands se précipitent aux fenêtres. S'estimant menacés, ils courent récupérer les armes dans le local où elles sont entreposées et ouvrent le feu des fenêtres du long bâtiment. Ils abattent les maquisards et achèvent tous les blessés. 47 hommes sont tués. Très peu ont réussi à s'enfuir. Les Allemands rapportent ensuite leurs armes dans le local5

Le 12 juin, les Allemands sont secourus par une colonne venue libérer la garnison du barrage de Marèges, tandis que la compagnie du 1er RF quitte précipitamment Ussel.

La garnison d'Ussel reste en place après le départ de la colonne de secours. Le 7 juillet 1944, un convoi de trois véhicules transportant une trentaine hommes de la garnison, parti de Clermont-Ferrand et revenant à Ussel, tombe dans une embuscade au pont du Chavanon. 22 hommes sont tués, dont le lieutenant Hahn, et au moins deux autres faits prisonniers. Le 13 août, la garnison est attaquée par la Résistance. Le combat s'achève par l'incendie de l'EPS et une vraie reddition des Allemands, qui ont eu 8 morts et 13 blessés. Le soir, la colonne Jesser reprend la ville qui ne sera définitivement libérée que le 21 août.

Le 8 octobre 1944, un tribunal militaire présidé par le commandant Malaise, de l'Armée secrète, condamne à mort trois militaires allemands jugés responsables du massacre et qui sont fusillés, pour actes contraires à la convention de Genève de 1929. 

27/10/2021
Lien : Wikipédia

[Compléter l'article]

La libération

Les combats pour la libération de Tulle ont lieu entre le 7 et le 9 Juin 1944. En représailles, 99 personnes sont pendues aux balcons de la ville par la division Das Reich (9 juin).
Le 23 août 1944 la Corrèze est libérée.

25/08/2009

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement de la Corrèze

101e-103e-653e GTE d'Auchères 19300 Rosiers-d'Égletons
28e-543e-881e GTE Neuvic 19160 Neuvic
402e-528e GTE Uzerche 19140 Uzerche
405e GTE Meyssac 19500 Meyssac
405e GTE Saint-Cirgues-la-Loutre 19220 Saint-Cirgues-la-Loutre
41e CTE Malemort-sur-Corrèze 19360 Malemort-sur-Corrèze
43e CTE Meilhards 19510 Meilhards
51e GTE Saint-Antoine-des-Plantades 19270 Ussac
528e GTE Lubersac 19210 Lubersac
543e GTE Baratout 19160 Palisse
641e GTE Larche 19600 Larche
644e GTE Bugeat 19170 Bugeat
653e GTE Pérols-sur-Vézère 19170 Pérols-sur-Vézère
665e GPTE Soudeilles 19300 Soudeilles
68e CTE-651 GTE Bort-les-Orgues 19110 Bort-les-Orgues
68e-651e GTE Brive-la-Gaillarde 19100 Brive-la-Gaillarde
881e GTE Neuvic 19160 Neuvic
Camp d'Auchère 19300 Rosiers-d'Égletons
Centre de rassemblement et de criblage de Ségur-le-Chateau 19230 Ségur-le-Château
Centre d’hébergement de Rabès-par-Cornil 19150 Cornil
Château du Doux 19120 Altillac
Prison de Tulle 19000 Tulle

Les lieux de sauvetage de la Corrèze

Abbaye de Saint-Etienne 19190 Aubazine
Château de Beaulieu 19120 Beaulieu-sur-Dordogne
Cour d'Ussac 19270 Ussac
École Cabanis 19100 Brive-la-Gaillarde
École catholique Bossuet 19100 Brive-la-Gaillarde
École Sainte-Jeanne-d'Arc 19400 Argentat-Sur-Dordogne
Feuillade 19250 Meymac
Internat catholique de Bort-les-Orgues 19110 Bort-les-Orgues
Mahanayim 19190 Lanteuil
Petit séminaire d'Ussel 19200 Ussel
Préventorium de Servières-le-Château 19220 Servières-le-Château


Les 64 Justes parmi les Nations de la Corrèze



1 Familles réfugiées à Ussel [Compléter]
Famille Oppenheimer - Louis Eyrignoux, professeur d'anglais et d'allemand au collège d'Uzerche, protège Marcel Oppenheimer en le faisant passer pour le frère de son épouse, professeur de mathématiques à Uzerche. Lorsque la zone sud est occupée, il l'aide à se cacher au Petit séminaire d'Ussel. Après la guerre, Louis Eyrignoux aide Marcel Oppenheimer en le faire entrer après la libération au collège de Juilly ou Louis avait été pion dans les années 1932-1933. Marcel Oppenheimer part ensuite vivre en Angleterre d'abord comme violonniste à l'orchestre de la BBC - mais étant juif,il n'a pas pu y rester - et est devenu professeur de musique au sud de Croydon. Il se marie, et à la naissance de son fils, Pascal, il demande à Louis Eyrignoux d'être le parrain de l'enfant.

Familles arrêtées (Ussel) [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.

Chronologie [Ajouter]

05/08/1942 - La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes...
26/08/1942 - Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27.
08/10/1942 - Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
31/01/1944 - Grande rafle ordonnée par le Préfet de région Poitou-CharentesLencloître France


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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog 2 pages, réalisation 2011
Auteur : Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.



Autres articles parus dans le site de l'AJPN

1 François Labrousse (Sénateur de la Corrèze de 1921 à 1941, le 10 juillet 1940, il fait partie des quatre-vingts parlementaires à voter contre les pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain. )

Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Ussel sur Wikipedia 
2 Comité national français en hommage à Aristides de Sousa Mendes
3 Connus ou inconnus mais Justes (C’est dans le sillon creusé par Aristides de Sousa Mendès, Madeleine Barot, Charles Altorffer, Marc Boegner, Henry Dupuy, Raoul Laporterie… que s'ancre le souvenir de tous ces Justes que la modestie pourrait renvoyer à l’oubli et à l’indifférence. Ce livret du Crif Sud-Ouest Aquitaine, écrit et coordonné par Hellen Kaufmann, présidente de l'AJPN, rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. La moindre des choses était de leur permettre de dire et de déposer leur histoire, pour que l’avenir ne les oublie plus jamais, ni eux ni les anonymes qui ont aidé au sauvetage de Juifs. )
4 Victime en représailles à Mussidan
5 Souvenir Français Loudun - GABORIAUD Alphonse (Site du Souvenir Français - Comité de Loudun Page GABORIAUD Alphonse )
6 Souvenir Français Loudun - ROWEK Albert (Souvenir Français Comité de Loudun - Page ROWEK Albert )
7 Les neufs jours de Sousa Mendes - Os nove dias de Sousa Mendes (Documentaires de Mélanie Pelletier, 2012.
Avec António de Moncada de Sousa Mendes, Andrée Lotey, Elvira Limão, Hellen Kaufmann, Manuel Dias Vaz, Irene Flunser Pimentel, Esther Mucznik, José Caré júnior, Marie-Rose Faure, Maria Barroso… et António de Oliveira Salazar, Charles de Gaulle, le Maréchal Philippe Pétain, et le rabin Haïm Kruger. )
8 De l'autre côté des nuages
9 Marsac 23210 La population remerciée (Article du Journal La Montagne du 04/07/2021: la population est remerciée pour avoir protégé des familles juives. Trois familles ont été honorées. )

Notes

- 1 - Gardant l'usine hydro-électrique du barrage de Marèges.
- 2 - Le 95e Sicherugs-Regiment avait pour mission la répression et l'anéantissement des maquisards.
- 3 - Jean Craplet (1908-1972), officier de carrière (Saint-Cyr, 1926-1928), a terminé sa carrière militaire au grade de général de corps d'armée, grand-officier de la Légion d'honneur.
- 4 - Voir aussi Dominique Lormier, Les FFI au combat, 1994, p. 117 ; témoignage de Mme Beaudenon, résistante, institutrice à l'école Jean-Jaurès, en ligne.
- 5 - Le Moygne et Barbanceys, p. 216 et suiv.

Annonces de recherche [Déposer une annonce]


***  Recherche famille Janaud/Libermann Déposée le 13/10/2021

    Nous recherchons les potentiels descendants de Isaac Janaud (1912-1999) et Sarah Libermann (1917-2007), ces derniers auraient été hébergés à Allassac (Corrèze), par Jules et Julienne Mercier durant la Seconde Guerre Mondiale. N'hésitez pas à nous répondre si vous avez des informations. [répondre]
Répondue le 24/10/2021
    Vous pouvez vous adresser à histoire des réfugiés juifs en limousin sur Facebook  

***  Antonio PASTOR PALOS Déposée le 03/07/2020

    Mon grand-père, Antonio PASTOR PALOS, né le 18 avril 1896 à Calanda en Espagne, réfugié espagnol, a été arrêté en juin/juillet 1940 en zone libre. Il a été incorporé au 651e GRPE Travailleurs espagnols jusqu'en 1943 dans 2 fermes à Saint Pantaléon et Roche-Haute. En 1943, il s'est enfui pour rejoindre sa famille à Marcilly en Seine et Marne. Je suis à la recherche de tout renseignement concernant mon grand-père.
    Je ne possède qu'un seul document de cette période.
    Merci
    [répondre]
Répondue le 15/04/2021
    Bonjour Madame.
    Permettez moi de me présenter, je suis Laurent Gasca du Grupo de Estudios Calandinos (Calanda). En faisant une recherche sur les habitants de Calanda ayant émigré en France suite à la GC, je suis tombé sur un document faisant référence à Antonio Pastor Palos qui s'était évadé d'un CTE en 1943. De fil en aiguille je viens de trouver votre message. J'ai regardé dans notre base de données si nous avions des informations sur Antonio Pastor et ainsi j'ai pu reconstruire sa généalogie sur le XIX siècle. Ci cela vous intéresse je peux vous fournir le document graphique. Sur notre site web calandgrec.es nous avons une galerie de photographie des habitants de Calanda, entre eux évidemment des exilés. Nous serions enchantés de pouvoir y ajouter la photographie de vos grands-parents.
    Dans les documents de la mairie il existe une liste des personnes ayant abandonné Calanda en 1938, suite à l'entrée des troupes franquistes, j'y ai trouvé manuel Pastor Palos - Carmen Navarro Soler mais pas de trace de Antonio.

    Cordialement
    Laurent Gasca

    Ps: je sui moi aussi fils de l'émigration républicaine.
     

***  Recherche famille/couple hébergée par Jules et Marie Julienne Mercier à Allassac Déposée le 30/03/2020

    Bonjour,

    Nous recherchons activement une famille ou un couple juif (nom encore inconnu) hébergé durant la Seconde guerre Mondiale par Jules et Marie Julienne Mercier à l'étage de leur maison à Allassac (photo ci-jointe). Ce couple ou cette famille avait gardé le contact avec les Mercier, même après la guerre. Ces personnes étaient hébergées à l'étage de la maison, il y avait chambres, salle d'eau et une cuisine fonctionnelle. D'après les rumeurs, le mari/l'homme aimait vraisemblablement boire... et des poules auraient vécues avec eux.
    [répondre]
Répondue le 30/03/2020
    Toutes personnes ayant des informations sont conviées à nous répondre, merci beaucoup par avance.  

***  651e GTE d'Ussac- recherche d'inforations Déposée le 27/10/2017

    mon père, Francisco GIMENEZ BUENO,(nationalité espagnol) était présent au 651e G.T.E d'Ussac (19 Corrèze)d’après le peu de documents que je possède, il était présent en 1942, 1941? (pas de dates précises).
    il a était envoyé dans le cadre du S.T.O en Allemagne, à SAGAN (du 26/01/43 au 27/06/45), baraquement de travaileurs Ouest.
    employé comme ouvrier au service des chemins de fer Allemands.
    je recherche des informations (dates, liste de noms, photos)sur le 651e GTE d'ussac de cette période, afin d'essayer de retracer son parcours.
    merci par avance à ceux qui pourront m'aider.
    [répondre]

***  Famille Colomb à BRIVE et MEYSSAC Déposée le 01/10/2017

    Bonjour, je recherche des infos concernant ma famille Colomb pendant la guerre, mon grand père Edouard Colomb était titulaire d'un diplôme d'ingénieur électricien de Bréguet, ma grand mère infirmière, mon père Colomb Christian engagé volontaire et résistant déporté. Merci, amicalement. [répondre]


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