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Région :
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Préfets :
Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Alfred Hontebeyrie
(1941 - 1941) Alfred Roger Hontebeyrie, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1895-1969)
Charles Donati
(1941 - 1943) Charles Guérin Joseph Louis Donati, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (né en 1891)
Édouard Dauliac
(Mars 1941 - Avril 1943) Préfet de Haute-Savoie, condamné à mort par contumace à la Libération
Henri Trémeaud
(Avril 1943 - Nov. 1943) Préfet de Haute-Savoie, arrêté par la Gestapo en novembre 1943
Georges Bernard
(1944 - 1944) Georges Albert Maurice Bernard, Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1890 - 1953)
(07/1943 - 30/12/1943) Préfet régional de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie), révoqué par Vichy et recherché par la Gestapo pour son activité de résistant (1903-1971). Charles Marion
(27/12/1943 - 19/08/1944) Général Charles Léonce Pierre Marion, nommé préfet de Haute-Savoie par Vichy le 27/12/1943. Arrêté, condamné à mort puis emprisonné à la Libération, il est enlevé par les maquisards et exécuté le 16 novembre 1944 dans la carrière de la Puya, lieu-dit sur le territoire d'Annecy (Haute-Savoie).|REF|Charles Marion sur Wikipedia.|REF|
(24/01/1944 - 05/1944) Édouard Louis Joseph Marie Bonnefoy, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945). André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Jean Bouhey
(Mars 1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1898-1963)
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
Jean Mairey
(1945 - 1946) Jean Marie Albert Mairey, Commissaire régional de la République par intérim de la région de Dijon (Belfort, Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Nièvre, Yonne et les parties occupées de l'Ain, l'Allier, le Jura, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie) (1907-1982)
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Hôtel de ville d'Annemasse source photo : Florian P. Floflo crédit photo : Domaine public |
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27/02/2010
La drôle de guerre et l'occupation
27/02/2010
La guerre et la paroisse d'Annemasse
La guerre, suivie bientôt par l'occupation italienne et allemande, perturbe à nouveau la paroisse. Le pasteur Bach a été mobilisé. En son absence le pasteur Burnat le remplace, cependant que le pasteur de Ferney assure les cultes à Saint-Julien. Lors des permissions du pasteur Bach, le Conseil est souvent convoqué précipitamment par téléphone. Le vice-président était à cette époque M. Perrier. La municipalité a ouvert une garderie, car les femmes doivent travailler en l'absence de leurs maris mobilisés.
1940 : le Synode régional a lieu à Livron dans la Drôme, et le pasteur émet le vœu qu'il soit ouvert à des délégués laïcs responsables dans les paroisses. On forme des comités pour structurer les annexes de la paroisse, à Reignier, à Saint-Cergues, à Collonges, à Saint-Julien.
1941 : Plusieurs pasteurs de Genève remplacent tour à tour le pasteur Bach, en particulier les pasteurs Bovet et Burnat. Les paroissiens organisent l'envoi de colis aux prisonniers et aux évadés. Le pasteur Bach rentré dans la paroisse présente au Conseil ses diplômes universitaires de Théologie, et il passe de suffragant à pasteur de l'église Réformée de France d'Annemasse.
On continue de chercher un lieu de culte à Saint-Julien, on étudie la possibilité de fêter le cinquantenaire du Temple. Les horaires de l'enseignement religieux sont fixés par une loi du régime de Vichy au matin de 8 heures à 8 h 45. Mais surtout il y a les nombreux problèmes de la guerre, de l'occupation, des réfugiés, de la Résistance, des dissensions entre paroissiens...
La guerre à Armemasse, fut comme ailleurs, une période complexe et qui souleva des passions. La Savoie faisait partie de la zone libre laissée à la France par l'armistice signé par Pétain, lequel effectua, à Annecy, en septembre 1941, un voyage officiel qui déplaça un grand public. Comme ailleurs, on dut y appliquer les lois iniques du régime de Vichy contre les Juifs. La Savoie fut envahie sans coup férir par les troupes italiennes, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord. Les Allemands, dès 1942, prirent place en Savoie, mais ne firent que transiter par la Haute Savoie. Ils s'y déployèrent en septembre 1943, après l'armistice entre Badoglio et les forces Alliées.
A Annemasse quatre hôtels furent réquisitionnés par les SS, dont le tristement célèbre "Fax Hôtel". La famille Bach, aidée de quelques amis fut très active de 1941 à 1943. Elle fit passer de nombreux Juifs pourchassés par Vichy, puis par la Gestapo, à travers le presbytère, et de là en Suisse voisine. La chaire du Temple servait de boite postale clandestine. Environ 150 Juifs ou résistants passèrent ainsi en Suisse grâce au point de passage qu'était le temple d'Annemasse.
Voici ce qu'écrivait à ce sujet Mme Bach, qui joua un grand rôle en cette période. "Depuis mon retour j'ai été et je suis encore submergée, cela n'arrête pas, les gens, les problèmes se succèdent dans la maison à une allure que je n'arrive plus à dominer. On dirait que la maison les attire. Puis, chaque soir, il y a mes évadés. Ma petite lumière dans la nuit."
Lettre de Jeanne Bach, en date du 9 février 1940. Cité d'après En souvenir de Jeanne Bach (1891-1949).
Mais, déjà en 1942, le pasteur Bach, arguant d'un surmenage dû à ses études, interrompt momentanément ses activités, il est à nouveau remplacé par des pasteurs venus de Genève (Mottu et de Benoît de Roulet). En réalité il s'était engagé dans la Résistance et dirigeait un maquis. Son épouse restait seule au presbytère, poursuivant courageusement l'action de sauvetage, mais devait bientôt se réfugier à Morzine, et enfin, après la déportation par les Allemands de leurs amis protestants Bailly, partait se cacher dans le Nord de la France, au Gâteau.
Naturellement tout le monde n'était pas d'accord avec la transformation du presbytère en lieu de passage pour réfugiés et en filière d'évasion pour juifs. Voici encore ce qu'écrivait Mme Bach le 23 juin 1943 à une amie:
"Je t'ai dit que la coupe était pleine. Ces jours-ci j'ai fait l'expérience de la dureté, d'une certaine incapacité de comprendre certaines choses, et de l'abîme qu'il peut y avoir entre la charité chrétienne dont on parle, que l'on prêche, qui fait partie du discours d'usage lorsque l'on serre la main à quelqu'un qui est dans la difficulté, et la réalité. Ce refuge que nous avions dans le presbytère gêne, il faut le supprimer.(...) J'ai aussi trouvé dans cette paroisse des amitiés fidèles et douces qui resteront le souvenir lumineux des années d'ici."
Les filières d'évasion en question impliquaient en général un pasteur de l'intérieur, en particulier le pasteur Theis, du Chambon - sur-Lignon. Il envoyait au presbytère d'Annemasse (ou aux cures de Douvaine, de Collonges...) des groupes d'enfants juifs qui étaient aussitôt confiés à des passeurs, on passait la frontière principalement du côté de Juvigny.
Les passeurs furent presque tous déportés, et périrent, tels M. et Mme Bailly (un square, rue Fernand-David, rappelle leur mémoire). L'action des Bach à Annemasse s'inscrivait dans un mouvement plus vaste, celui de la CIMADE (Commission Inter-Mouvement auprès des évacués), né en 1939, dirigé par le pasteur Marc Boegner, et qui organisa le sauvetage de nombreux Juifs. Le pasteur Chapal d'Annecy avait organisé toute une filière depuis Marseille jusqu'en Suisse.
En janvier 1993 Israël lui conféra à titre posthume la Médaille des Justes. Du côté catholique les dévouements poussés jusqu'au sacrifice suprême ne manquèrent pas non plus, comme en témoignent, entre autres, les destins du père Louis Favre, du petit séminaire de Ville-la-Grand, fusillé le 13 juin près d'Annecy, ainsi que ceux de l'abbé Jean-Joseph Rosay* de Douvaine, mort en déportation, lui aussi titulaire de la Médaille des Justes, mais à titre posthume, ou de l'abbé Marius Jolivet, curé de Collonges-sous-Salève...
Tous témoignent de ce que l'Ambassadeur de France Jean-Marie Soutou, un des fondateurs de Témoignage Chrétien, a dans une cérémonie organisée à Douvaine en mémoire de l'abbé Jean-Joseph Rosay*, appelé "l'insurrection chrétienne contre le totalitarisme".
Cependant la vie paroissiale se poursuivait, et devait se poursuivre, même si, selon des témoignages reçus, Mme Bach devait veiller lors de tel repas de paroisse à ce que les "pro-Résistants" soient dans une salle, et les autres dans une autre. Le pasteur Westphal, président du Consistoire, rend alors visite à la paroisse et il est décidé de proposer la création d'un deuxième poste pastoral pour les disséminés, car il y a maintenant plus de 800 foyers protestants, sans doute en raison d'un afflux de réfugiés venus du nord du pays.
1943: La Région entérine la création d'un second poste, et le pasteur Thenet, de Livron, dans la Drôme, est candidat. Le pasteur de Roulet assure l'intérim du pasteur Bach, dont la paroisse a pris congé après un culte d'adieu très émouvant. Mais, n'ayant pu obtenir l'autorisation d'exercer en France, il doit regagner Genève après onze mois de service dans la paroisse. Un étudiant en théologie, M. Michel, seconde le pasteur Thenet.
Il faut nommer un nouveau pasteur dans le secteur d'Annemasse. Le pasteur genevois Grandchamps, pressenti, doit renoncer faute d'une autorisation. On élit alors le pasteur Schneider, un Alsacien qui a occupé le poste de Cannes, mais ne s'est pas bien adapté au Midi. Il définit son rôle devant le Conseil, comptant avant tout miser sur les visites et sur une action au niveau de la jeunesse. On loue un appartement à Ambilly pour le pasteur Thenet.
On crée un fichier des paroissiens. On envisage la création d'un poste de diacre pour l'aide sociale aux familles nécessiteuses. Le pasteur Schneider veut faire une conférence publique sur le protestantisme. Un différend éclate entre lui et le pasteur Thenet, dont le style était plus "classique", ce qui l'amène à démissionner le 11 novembre 1944, après une séance exceptionnelle à laquelle prend part le président du Consistoire. Il sera remplacé par le pasteur Gruner, un Suisse, ancien pasteur à Chancy (Genève), puis sur le plateau ardéchois, à Mars, et qui restera en poste jusqu'à 1950. Avec son épouse, le pasteur Gruner a beaucoup oeuvré pour la jeunesse, et pour la chorale.
18/02/2021
Lien : Eglise réformée du Genevois et Giffre
Le réseau de la région du lac Léman
Il apparaît que les curés de plusieurs villages et villes de la région au sud du lac Léman formaient comme un réseau de secours au juifs pourchassés.
Ainsi, le curé d'Évian-les-Bains était en relation avec ceux d'Annemasse et de Douvaine, les abbés Eugène Marquet* et Jean-Joseph Rosay*.
Les fugitifs étaient dirigés d'un presbytère à l'autre, suivant les facilités loccales et momentanées de passage en Suisse.
Les curés d'autres villages aussi participaient à ce secours aux juifs en détresse, ceux de la montagne en particulier.
L'abbé Albert Simond* utilisait les services de trois passeurs bénévoles, Raymond et Yves Rousset, qui furent fusillés, et Jacques Moulard, qui fut déporté, et ceux de ses deux vicaires, Simon Gallay* et l'abbé Pierre Mopty*.
L'organisateur était l'abbé Simon Gallay*, résistant du réseau Témoignage Chrétien, tandis que l'abbé Pierre Mopty*, jeune et énergique, se chargeait d'exécuter le plan de sauvetage. Sa spécialité était de faire traverser les juifs à travers le Léman, la nuit, dans une barque "empruntée" au commissaire de police.
"Pour traverser le lac, il faut donner 4 000 coups de pelle. L'abbé Pierre Mopty* les a compté pour tromper l'ennui, seul dans la barque au voyage de retour".
Le réseau d'Évian-les-Bains était en étroite relations avec celui de Douvaine comme en témoigne l'abbé Simon Gallay* : "J'ai envoyé des gens à Douvaine, au curé Jean-Joseph Rosay* et vice-versa. L'abbé Camille Folliet* me téléphonait d'Annecy, me disant que deux colis sont à prendre en gare d'Évian-les-Bains.
Le réseau de Douvaine était animé par l'abbé Jean-Joseph Rosay* avec l'aide du père Figuet, directeur de l'orphelinat et de l'instituteur et directeur d'école Georges Perrod*, aidé de son épouse Maria Perrod*. Le docteur Miguet et ses trois fils, ainsi que plusieurs paysans dont Joseph Lançon* aidé de Thérèse Lançon Neury* opèrent les passages.
Ces réseaux ont évidemment des ramifications à l'extérieur du département. René Nodot* écrit : "Je connaissais l'existence de la filière de Douvaine en 1943, car un ami d'Emmanuel Mounier, Jean-Marie Soutou*, qui avait travaillé avec les Amitiés Chrétiennes et le Service social des étrangers, avait rallié Genève fin 1942 par la cure de Douvaine."
01/07/2021
Auteur : Séverine Blenner-Michel et Jacqueline Lalouette
Source : Servir Dieu en temps de guerre
Claudius Montessuit
Maire (1929-1940)
Marcel Collardey
Maire (1940-1943) 1er adjoint : Jean Deffaugt
Jean Deffaugt
*
Maire (1943-1947) Nommé Juste parmi les Nations
Ernest Balthazard
*
Adjoint au maire Jean Deffaugt (1881-1972) Nommé Juste parmi les Nations
Eugène Marquet
*
Curé de la paroisse Saint-André ( 1897 - 1952 ) Aide aux passages en Suisse de Juifs pourchassés
>> Voir les 40 familles arrêtées dans la commune <<
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André Masson
Vicaire Vicaire du curé Eugène Marquet.
Aide aux passages en Suisse de Juifs pourchassés
Victor Paour
Vicaire Vicaire de l'abbé Eugène Marquet.
Aide aux passages en Suisse de Juifs pourchassés
Étienne Bach
Pasteur d'Annemassse Étienne Bach et son épouse, Jeanne, aident les passages en Suisse de Juifs pourchassés
M. Burnat
Pasteur Le pasteur Burnat remplace le pasteur Bach mobilisé
Les 110 Justes parmi les Nations de la Haute-Savoie
Léon Balland (Saint-Cergues)
Ernestine Ducret (Arthaz-Pont-Notre-Dame)
Joseph Lançon (Veigy-Foncenex)
Ernest Balthazard (Annemasse)
(Labaroche)
Irène Ducret (Arthaz-Pont-Notre-Dame)
Thérèse Lançon Neury (Veigy-Foncenex)
Cläre Barwitzky (Chamonix-Mont-Blanc)
Robert Ducret (Arthaz-Pont-Notre-Dame)
Arthur Lavergnat (Bossey)
Émile Bernard (Collonges-sous-Salève)
Louis Favre (Ville-la-Grand)
Claudius Longeray (Annecy)
(Saint-Martin-Bellevue)
Raymond Boccard (Ville-la-Grand)
Marie-Amédée Folliet (Annecy)
Marie Meienhofer Berchmans (Thonon-les-Bains)
Marthe Bouvard (Saint-Cergues)
Claudius Fournier (Vers)
Pierre Mopty (Lyon)
(Évian-les-Bains)
(Rivesaltes)
Camille Claret-Tournier (Chamonix-Mont-Blanc)
Agnès Gilardino (Monnetier-Mornex)
Maria Perrod (Douvaine)
Fernande Claret-Tournier (Chamonix-Mont-Blanc)
Laurent Gilardino (Monnetier-Mornex)
François Périllat (Veigy-Foncenex)
Geneviève de Menthon (Menthon-Saint-Bernard)
Pierre Golliet (Thônes)
Henri Revol (Saint-Gervais-les-Bains)
Émile Deffayet (Sixt-Fer-à-Cheval)
Élise Gratien (Anthy-sur-Léman)
Rose Roux (Saint-Gervais-les-Bains)
Ludivine Deffayet (Sixt-Fer-à-Cheval)
Marcel Gratien (Anthy-sur-Léman)
Auguste Rutschi (Monnetier-Mornex)
Joséphine Demeyrier (Ballaison)
Geneviève Gruffat (Thonon-les-Bains)
(Saint-Jean-d'Aulps)
Cécile Rutschi (Monnetier-Mornex)
Oscar Desailloud (Les Houches)
Édouard Hudry (Le Grand-Bornand)
Roger Taillefer (Chamonix-Mont-Blanc)
(Marseille)
Familles réfugiées à Annemasse
[Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.
40 Familles arrêtées (Annemasse)
[Compléter]
18/05/1944
Famille Angsch - Samuel né le 29 décembre 1911, est arrêté à la frontière par les douaniers d'Annemasse le 18 mai 1944, alors qu'il tentait le passage en Suisse. Il est envoyé au Pax avant d'être envoyés à Drancy. Samuel, 32 ans, est déporté sans retour parce que juif de Drancy à Auschwitz le 30/05/1944 par le convoi n° 75.
Déportation : 30/05/1944
convoi no 75
Source : Mémorial de la déportation: Haute-Savoie, 1940-1945
03/04/1944
Famille Barvineck - Ladislav, né le 6 juin 1907 en Pologne, est arrêtée le 3 avril 1944 par la Gestapo d'Annemasse alors qu'il tentait le passage en Suisse. Il est détenu au Pax avant d'être envoyé à Compiègne le 2 mai.
Source : Mémorial de la déportation: Haute-Savoie, 1940-1945
01/05/1944
Famille Bienstock - Tauba, 45 ans, née le 7 août 1899 à Chelm (Pologne), habitait à Rouen. Réfugiée à Grenoble, elle est arrêtée à Annemasse en mai 1944 et déportée sans retour de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 75 du 30 mai 1944.
Déportation : 30/05/1944
convoi no 75
Source : Mémorial de la déportation: Haute-Savoie, 1940-1945
18/05/1944
Famille Blum - Ernest, né le 26 mars 1918, est arrêté à la frontière par les douaniers d'Annemasse le 18 mai 1944, alors qu'il tentait le passage en Suisse. Il est envoyé au Pax avant d'être envoyés à Drancy le lendemain.
Source : Mémorial de la déportation: Haute-Savoie, 1940-1945
12/12/1942
Famille Brandsdorfer - Salomon, né le 1" juin 1896, à Borcezin (Pologne). Arrêté le 12 décembre 1942, à Annemasse, il est envoyé le jour même à Drancy. Déporté sans retour de Drancy à Auschwitz par le convoi n° 48, Salomon, 46 ans, est décédé le 18 février 1943 à Auschwitz (Pologne).
convoi no 48
Source : Mémorial de la déportation: Haute-Savoie, 1940-1945
25/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
11/11/1942 -
Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
01/01/1943 -
Les Italiens occupent l'intégralité de la Savoie. Ils contrôlent la frontière franco-suisse.
16/04/1943 -
Fermeture complète de la frontière franco-suisse du 16 avril au 3 mai 1943.
29/06/1943 -
Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
26/03/1944 -
Miliciens et Allemands donnent l'assaut au maquis des Glières en Haute-Savoie.
18/08/1944 -
Libération de la Haute-Savoie.
08/05/1945 -
L'Allemagne capitule.
2 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
3 R.P. Louis Adrien Favre (Site est consacré à la mémoire du R.P. Louis Adrien Favre, afin que son action durant la dernière guerre mondiale 1939-45 (période de la Résistance) soit connue du grand public ; et que cette mémoire soit porteuse de valeurs humaines, de tolérance, d'espoir, de Liberté, et de paix pour notre société actuelle, et les générations futures. )
4 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
5 La famille Wildmann (Le parcours de la famille Wildmann en Allemagne, en Belgique et en France durant la Seconde Guerre mondiale. )
6 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
7 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
8 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
9 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
10 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
11 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
12 "Objectif Lyon !"
13 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
14 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
*** Informations sur une photo Déposée le 27/08/2023
Bonjour,
Je recherche toutes les informations possibles sur cette photo publiée sur votre site sur la page dédiée à Saint Gingolph. Elle représente le poste de douane de Saint Gingolph occupé par des allemands. Je souhaiterais identifier les personnes photographiées, en particulier l'homme debout, en costume, avec sa cigarette.
Il est précisé que la source de la photo est Inconnu - crédit photo : D.R.
Merci de votre aide,
Cécile Joséphine
[répondre]
*** Renée Léger Déposée le 23/12/2021
Je cherche à retracer le parcours de ma mère, Renée Léger, entre 1942 et 1945 qui se trouvait à Megève et travaillait dans une maison d'enfant ou pensionnat..? Dans ces photos j'ai un portrait, si quelqu'un reconnais cette personne qui se prénomme Nicole, merci de me contacter. J'ai aussi 2 lettres écrites au crayon de papier signées Simone et sur l'une elle termine en écrivant "je ne vous oublierai jamais jamais à la maison mé" et le papier est coupé donc je n'ai pas le nom complet... en recherchant j'ai trouvé home Méribel qui pourrait étre cette maison mais je ne sais pas du tout. Merci à tous
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