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Région :
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Préfets :
Jean Surchamp
(06/06/1939 - 08/08/1940) Préfet de l'Isère
Raoul Didkowski
(08/08/1940 - 05/08/1943) Secrétaire général : Marcel DelpeyrouDirecteur de cabinet : Louis Amade Alexandre Angeli
(1940 - 1944) Alexandre Benoît Joseph Angeli, Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1893-1962)
Paul Balley
(05/08/1943 - 06/11/1943)
Louis Jacques-Henry
(06/11/1943 - 24/01/1944)
Roger Homo
(24/01/1944 - 23/06/1944) Préfet de l'Isère
(24/01/1944 - 05/1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire). Résistant, dénoncé par la Milice, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Neuengamme (1899-1945). André Boutemy
(1944 - 1944) Préfet régional de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1905-1959)
Philippe Frantz
(23/06/1944 - 01/08/1944) Préfet de l’Isère, favorable aux idées nationale-socialistes, il est abattu par la Résistance le 1er août 1944 (1911-1944)
Albert Reynier
(22/08/1944 - 02/02/1949) Préfet de l'Isère
Yves Farge
(1944 - 1945) Commissaire régional de la République de la région de Lyon (Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Rhône, Savoie et les parties non-occupées de l'Ain, du Jura et de Saône-et-Loire) (1899-1953)
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La commune des Grenoblois
10/06/2011
En Isère, département refuge, l'aide aux personnes pourchassées fut particulièrement importante, en raison du vaste territoire qui permettait des milliers de voies de fuite, d'une présence forte de la Résistance et à de nombreux fonctionnaires, à l'instar du préfet, Raoul Didkowski d'août 1940 à la date de sa révocation par Vichy en août 1943, suivie de son arrestation par les autorités allemandes et de sa déportation en Allemagne en 1944.
Après l'armistice, la ville en zone dite "libre" sous le contrôle de l'administration de Vichy voit affluer un grand nombre de réfugiés du nord, des Belges, des Polonais, des Alsaciens-Lorrains.
A Grenoble et dans ses alentours, on estime à 20 000 les Juifs réfugiés Polonais, Allemands, Autrichiens, Hongrois ou Roumains. Souvent munis de faux papiers, ils ne se font pas recenser.
La résistance s'organise à Grenoble
Après l'armistice de juin 1940, des foyers de résistance s'organisent.
Fin 1941, des antennes locales de mouvements tels "Combat" et "Franc-Tireur" (dont les chefs à Grenoble sont Léon Martin, Eugène Chavant, Aimé Pupin et Jean Perrot) s'enracinent à Grenoble. Fin novembre 1941, Henri Frenay (Libération nationale) et François de Menthon (Liberté) fusionnent leurs mouvements pour former Combat.
Au printemps 1941, le mouvement "Front national de lutte pour la Libération et l'Indépendance de la France", initié par le Parti communiste clandestin, se développe également à Grenoble.
La rafle du 26 août 1942
Vichy développe également sa politique de collaboration avec l'Allemagne, en faisant procéder notamment à l'arrestation de Juifs étrangers le 26 août 1942.
Une circulaire émanant du Secrétariat général à la police prévient les préfets de zone libre que les Juifs étrangers entrés en France après 1936 "seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre".
Le 26 août 1942, en Isère comme ailleurs en zone libre, toutes les forces de police et de gendarmerie sont mobilisées afin de procéder aux arrestations.
Au matin, des dizaines de Juifs sont arrêtés à Grenoble, à Pont-en-Royans, Valbonnais, Voiron ou encore Pont-de-Chéruy, Décines et Vienne.
595 Juifs arrêtés dans la région, dont 98 arrêtés en Isère, sont envoyés à Drancy avant d'être déportés à Auschwitz. Seules 6 rentreront de déportation.
Les rafles et les arrestations de septembre et octobre 1942
Durant les mois de septembre et d'octobre 1942 les opérations visant à arrêter les Juifs se poursuivent : le 7 octobre, trois personnes vivant à Grenoble sont arrêtées et transférées au camp de Rivesaltes.
En novembre, plusieurs autres personnes sont internées aux camps de Gurs et de Rivesaltes.
10 Juifs domiciliés dans le département sont arrêtés, ou refoulés par les autorités suisses, alors qu'ils tentaient de passer la frontière.
Les rafles de 1942 sont massivement condamnées par la population grenobloise qui orgniase plusieurs manifestations massives le 14 juillet, le 20 septembre et le 11 novembre 1942.
L'occupation de la zone libre en novembre 1942
L'Isère se trouve occupé dans sa plus grande partie par les troupes italiennes, l'armée allemande s'établit quant à elle au nord de Vienne.
Les jeunes gens qui ne veulent pas partir au Service du Travail obligatoire (STO) trouvent un appui dans la Résistance qui leur fournit de faux papiers.
Un maquis, animé par le groupe local de "Franc-Tireur", se constitue dans le Vercors tout proche, grâce à l'afflux progressifs de réfractaires au STO.
La rafle de février 1943
Vichy demande au préfet de l'Isère un contingent de 25 Juifs en février 1943. L'état-major italien, qui n'applique pas les directives antisémites, contraint les autorités à libérer les personnes arrêtées à Grenoble. La rafle de février 1943 sera la dernière orchestrée par le gouvernement de Vichy en Isère.
L'occupation allemande
L'arrivée en septembre 1943 des Allemands en remplacement des Italiens va ouvrir une véritable période d'occupation et une période de double persécution, d'autant que l’administration française continuera à appliquer la législation antisémite jusqu’à la Libération.
Le 11 novembre 1943 est un jour de grève quasi générale et une manifestation devant les officines locales de la collaboration donnent lieu à l'arrestation de 600 manifestants dont près de 400 seront déportés.
Grenoble deviendra un grand centre de la résistance juive.
La rafle du 24 décembre 1943
A Grenoble, le 24 décembre 1943, la police bloque toutes les issues de la place Vaucanson et arrête uniquement les hommes. 200 hommes sont arrêtés et transférés à la caserne Bayard pour le "criblage". Une trentaine de Juifs sont déportés.
Début 1944, le Comité départemental de libération de l'Isère est constitué.
La rafle des 6 et 8 février 1944
Une rafle est organisée à Grenoble les 6 et 8 février 1944. Une cinquantaine de juifs sont arrêtés.
Durant près de deux mois, des premiers jours de février au 16 mars 1944, la région grenobloise connaît une vague d'arrestations de Juifs d'une ampleur et d'une férocité inégalées. Les responsables de cette opération, désignés comme étant la « section antijuive de Suisse et Bordeaux », sont en fait le SS-Hauptsturmführer Aloïs Brunner et ses hommes du Kommando Drancy.
Le 4 mai 1944, le général de Gaulle signe le décret décernant la Croix de la Libération à la ville de Grenoble : "Ville héroïque à la pointe de la résistance française et du combat pour la libération. Dressée dans sa fierté, livre à l'Allemand, malgré ses deuils et ses souffrances, malgré l'arrestation et le massacre des meilleurs de ses fils, une lutte acharnée de tous les instants. Bravant les interdictions formulées par l'envahisseur et ses complices, a manifesté le 11 novembre 1943, sa certitude de la victoire et sa volonté d'y prendre part. Le 14 novembre et le 2 décembre 1943, a répondu aux représailles et à l'exécution des chefs des mouvements de la résistance, par la destruction de la poudrière, de la caserne, de transformateurs et d'usines utilisés par l'ennemi. A bien mérité de la Patrie."
Le débarquement du 15 août 1944 en Provence contraint les Allemands à abandonner la ville dans la nuit du 21 au 22 août, après avoir massacré une cinquantaine de prisonniers au Polygone, siège de la Gestapo.
Le 22 août au matin, les FFI puis les troupes américaines entrent dans Grenoble.
Le bilan de la ville est très lourd, 840 fusillés, plus de 2 000 hommes tués au combat, autant de disparus et 1 150 déportés dont la moitié ne sont pas revenus.
23/11/2022
Discours prononcé par le général de Gaulle le 5 novembre 1944 à Grenoble
07/08/2010
Lien : Ordre de la Libération
Paul Cocat
(1935-1944)
Frédéric Lafleur
(1944-1945)
Léon Martin
(1945-1947)
Alexandre Caillot
Évêque de Grenoble ( de 1917 à 1957 )
>> Voir les 15 familles arrêtées dans la commune <<
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Henry Grouès dit Abbé Pierre
Vicaire de la cathédrale de Grenoble ( 1942 ) Résistant
Charles Westphal
*
Pasteur
Les 141 Justes parmi les Nations de l'Isère
Catterina Ageron (Saint-André-en-Royans)
Xavier de Virieu (Virieu)
Angèle Lorfeuvre (Éclose-Badinières)
Marius Ageron (Saint-André-en-Royans)
Louise Doll (Grenoble)
(Vesoul)
Gaston Luyat (Le Sappey-en-Chartreuse)
Georges Amblard (La Tour-du-Pin)
(Saint-Fons)
Paul-Julien Doll (Grenoble)
(Vesoul)
Isaure Luzet (Grenoble)
Huguette Audi (Veyrins)
Gabriel Ferrand (Eydoche)
Marie-Louise Martin (Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs)
Roger Audi (Veyrins)
Suzanne Ferrand (Villeurbanne)
(Vertrieu)
Marie Martin Pontonnier (Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs)
Madeleine Bady (Romans-sur-Isère)
(Grenoble)
Pierre Ferrand (Villeurbanne)
(Vadans)
Joseph Menthonnex (Autrans)
Marguerite Berger (Tullins)
Marie-Thérèse Formant (Saint-Martin-d'Uriage)
Denise Paulin Aguadich (Grenoble)
(Paris)
Joséphine Bersano (Saint-Martin-d'Uriage)
Henri Gallien (Saint-Clair-de-la-Tour)
Geneviève Pittet Priacel (Grenoble)
(Le Chambon-sur-Lignon)
Suzanne Bersano (Saint-Martin-d'Uriage)
Joseph Galloy (Le Grand-Lemps)
Martial-Henri Pivon (Les Abrets)
Joséphine Boucher (Saint-Romans)
Marguerite Gavand (Les Avenières)
Alice Plan (Saint-Nizier-du-Moucherotte)
(Lans-en-Vercors)
Joséphine Boullu (Champier)
Francisque Gavand (Les Avenières)
Maurice Plan (Saint-Nizier-du-Moucherotte)
(Lans-en-Vercors)
Paulette Chaussay Collavet (Saint-Blaise-du-Buis)
Auguste Idelon (Presles)
Alfred Thimmesch (Voiron)
(Strasbourg)
Marie-Louise Coiraton (Gières)
Henri Julien (Marseille)
(Rovon)
(Maussane-les-Alpilles)
Joseph Tholozan (Saint-Jean-de-Moirans)
Prosper Coiraton (Gières)
Henriette Julien (Marseille)
(Rovon)
(Maussane-les-Alpilles)
Marie-Louise Tholozan (Saint-Jean-de-Moirans)
Marie-Louise Couttet (Craponne)
(Saint-Quentin-Fallavier)
Louis Le Cazoulat (Corenc)
Clément Trillat (Passins)
Jeanne Couturier (Le Sappey-en-Chartreuse)
Suzanne Le Cazoulat (Corenc)
Henri-Dominique Vandevoorde (Grenoble)
(Lille)
Marie-Françoise de Virieu (Virieu)
Albert Longchamp (Saint-Martin-d'Uriage)
Magda Zech (Grenoble)
(Strasbourg)
6 Familles réfugiées à Grenoble
[Compléter]
1943
Famille Dennery
- Jacqueline est accueillie quelques jours par la famille Pataud, une famille catholique de Grenoble, tandis que ses parents sont cachés à Fontaine. Monsieur Pataud vendait des radiateurs pour automobiles. (Jacqueline Behr)
Famille Kalmus
- Hélène
07/1942 / 01/1945
Famille Lévy
- Mes grands-parents et leur 4 enfants passent en zone libre en juillet 42. Il habitent rue Lesdiguières à Grenoble. Après l'arrestation dans la rafle de la Grande poste, place Vaucanson, à Grenoble, d'un de leurs fils, Gérard Lévy (Leroy), qui ne reviendra pas de Buchenwald, mes grands parents et leurs trois autres enfants s'installent à Vinay sur Isère où les "bonnes soeurs" tentent de les convertir mais surtout accueillent des enfants dont les parents ont été arrêtés. D'après le témoignage écrit de ma grand-mère, la famille était logée près d'une ferme qui abritait le QG du Vercors. Il y avait beaucoup de visites dans cette ferme et ma grand-mère hébergeait parfois de ces visiteurs ; elle transportait des paquets qu'ils lui remettaient à Grenoble, en même temps qu'elle se rendait à la Croix rouge pour porter des colis à l'intention de son fils déporté.
Famille Mizné
- Jacqueline Mizné, née en 1936 à Bruxelles, est une des internes juives, protégées au couvent.
Le 23 mai 1943, Mère Magda Zech* s'inquiète de ne pas voir rentrer la petite Jacqueline âgée de 6 ans et demi.
Ce jour là, la Gestapo de Lyon surgit au domicile de ses parents. Son père, Jacques avait réussit à s’échapper tandis que Jacqueline avait assisté, atterrée, à l’arrestation de sa mère et de sa grand-mère. Les 2 femmes avaient alors été emmenées au fort de Montluc, alors que la petite fille, sur ordre de la Gestapo, est confiée à la femme de ménage.
Dès le lendemain matin, Mère Magda* aidée de Denise Paulin* (Sœur Joséphine) fait les démarches auprès des autorités italiennes pour faire libérer la mère et la grand-mère de Jacqueline et confie la fillette à Renée Maillard*, amie des parents de Denise Paulin* qui habite à Chapareillan, petit village entre Grenoble et Chambéry.
Famille Verba
- Rita Verba est cachée sous le nom de Marguerite Sturm.
Famille Wodowska
- Marie est née le 22 mai 1927 en Pologne. Arrivés en France en 1931, son père est ébéniste dans le 11e arrondissement de Paris, jusqu’à son arrestation le 20 août 1941 par la Police française. Il sera déporté sans retour. Sa mère, et ses trois enfants, Esther, Léon et Marie rejoignent la zone sud en juillet 1942 après la grande rafle du Vel d’hiv alors que les deux plus jeunes restent chez la concierge qui va veiller sur eux pendant quelques mois. Ils rejoindront leur mère au camp de Douadic puis à l’hôtel des Marquisats à Annecy où arrêtés par les allemands, ils sont déportés le 20 novembre 1944. Son frère Léon, pris en charge par une assistantes sociale, rejoint la Suisse.
Sa sœur Esther est cachée par une famille d’Annecy, tandis que Marie recueillie par l’OSE est placée au Couret. Une autre assistante l'amènera au Couvent des Sœurs de Sion à Grenoble puis à la Sainte Baume où elle restera jusqu'à la Libération
15 Familles arrêtées (Grenoble)
[Compléter]
03/1944
Famille Aaronson - Micheline, 23 ans, née le 22 novembre 1921 à Paris, mariée à Jacques Aaronson, était la fille de Suzanne et Albert Meyer. Elle est réfugiée de Paris à Grenoble. Elle est arrêtée parce que Juive et déportée sans retour le 27 mars 1944 de Drancy vers Auschwitz par le convoi n° 70.
Déportation : 27/03/1944
convoi no 70
Source : DAF-ED 2256020
21/07/1944
Famille Aizenberg - Luc, 28 ans, résistant FTP-MOI de l'Isère, né en Pologne le 5 mai 1916, habite Lyon. Arrêté au cours d’une mission, il est exécuté avec un groupe d’otages au Désert de l’Écureuil à Seyssinet (Isère) le 21 juillet 1944.
Date d'exécution : 21/07/1944
JO : DAF-ED 241774
30/07/1944
Famille Baumol - André, 20 ans, né à Krosno (Pologne), étudiant, réfugié de Paris à Grenoble, est arrêté parce que Juif et fusillé le 30 juillet 1944.
Date d'exécution : 30/07/1944
JO : DAF-ED 239010
16/12/1943
Famille Briewski - Jean Briewski, Julien Zerman et Hersz Garbarz, né en 1896, sont arrêtés le 16 décembre 1943, 8 rue de Bonne à Grenoble, lors d'une réunion politique. Durant cette arrestation, Julien Zerman et jean Briewski seront tués. Hersz sera déporté à Auschwitz par le convoi 66 du 20 janvier 1944.
Date d'exécution : 16/12/1943
JO : Témoignage de Pierre Wekstein
11/11/1943
Famille Celse - Le 11 novembre 1943, Auguste, résistant, est arrêté par les Allemands au monument des Diables Bleus à Grenoble, parmi près de quatre cents jeunes grenoblois. Arrêté puis transféré à Compiègne, il est ensuite déporté à Buchenwald, Dora puis Ravensbrück. Il sera libéré en 1945.
30/11/1940 -
En Isère, 30 militants communistes sont arrêtés et internés au Fort Barraux.
19/03/1941 -
Le 19 mars 1941, le maréchal Pétain vient en visite officielle à Grenoble.
04/11/1941 -
A Grenoble, le mouvement de résistance d'Henri Frenay, "Mouvement de Libération Française", créé en Août 1940, fusionne avec le mouvement de résistance "liberté" de François de Menthon et prennent le nom de "Combat".
25/08/1942 -
Rafle des Juifs étrangers effectuée par la police et la gendarmerie française dans la nuit du 25 au 26 août.
26/08/1942 -
Rafle de Juifs étrangers en Isère. Toutes les forces de police et de gendarmerie sont mobilisées. Au matin, des dizaines de Juifs sont arrêtés à Grenoble, à Pont-en-Royans, Valbonnais, Voiron ou encore Pont-de-Chéruy, Décines et Vienne. Après “criblage”, plus d’une centaine d’entre eux est envoyée à la caserne de Vénissieux, où sont regroupés les Juifs de la région. Ceux-ci sont ensuite envoyés à Drancy. Le 2 septembre 1942, la quasi-totalité de ces personnes part à destination d’Auschwitz. Seules 6 rentreront de déportation.
07/10/1942 -
Trois personnes Juives vivant à Grenoble sont arrêtées et transférées au camp de Rivesaltes.
11/11/1942 -
Les Allemands et les Italiens se partagent la zone dite "libre".
12/11/1942 -
Arrivée des premiers détachements italiens à Grenoble et des Allemands dans le nord du département.
04/03/1943 -
Le général italien De Castiglioni, commandant en chef des troupes d'occupation italiennes s'oppose à la déportation de Juifs par le préfet de l'Isère.
28/04/1943 -
Création du Centre de documentation juive contemporaine à Grenoble.
05/1943 -
Formation du bataillon Liberté à Grenoble.
29/06/1943 -
Rafle de la Gestapo à la Maison des Roches au Chambon-sur-Lignon. Dix-huit pensionnaires et le directeur, Daniel Trocmé*, sont arrêtés. Ils seront déportés : cinq jeunes juifs mourront à Auschwitz et Daniel Trocmé à Maïdanek.
09/09/1943 -
Début de l'occupation allemande dans l'Isère.
23/12/1943 -
Incendie de la synagogue, 1 bis rue Dominique Villard à Grenoble.
23/12/1943 -
Le 23 décembre 1943 à midi, place Vaucanson à Grenoble, les Allemands bloquent et cernent la place. Une centaine de personnes sont arrêtées et déportées.
01/1944 -
Janvier-mars 1944 : Section anti-juive de la police allemande dans l'Isère.
23/04/1944 -
Du 23 au 25 avril, la Milice attaque les positions de la résistance française dans le Vercors.
04/05/1944 -
Le 4 mai 1944, la ville fut nommée compagnon de la Libération1 par le général de Gaulle pour son rôle dans la Résistance française.
21/07/1944 -
Du 21 au 23 juillet, les Allemands prennent d'assaut le maquis du Vercors.
22/08/1944 -
Libération de Grenoble.
08/05/1945 -
L'Allemagne capitule.
2 Les réfugiés espagnols dans le département de l’Isère 1936-1939 (Mémoire de Master 1 « Sciences humaines et sociales »
Année universitaire 2007-2008
Mention : Histoire - Histoire de l’art Spécialité : Relations et échanges culturels internationaux
sous la direction de Mme Marie-Anne MATARD-BONUCCI )
3 Blog sur quelques Justes et sur le livre (Blog hébergé par la Tribune de Genève sur quelques justes honorés par Yad Vashem sur l'intervention du délégué pour la Suisse et la région frontalière Ain et Haute-Savoie, Herbert Herz, ainsi que sur divers événements organisés autour de la parution du livre "Mon combat dans la Résistance FTP-MOI" )
4 Amicale des Déportés et Familles du 11 novembre 1943 (Maurice Hugelé est président de l'Amicale des Déportés et Familles du 11 novembre 1943. )
5 Le site du poète Pierre Emmanuel (Le site officiel du poète Pierre Emmanuel. Vous y trouverez aussi des pages sur sa vie et son action à Dieulefit durant la guerre, à Beauvallon, puis à la Roseraie. )
6 Guy Sanglerat, ancien membre du Coq Enchaîné (Le Coq Enchaîné était un réseau de résistance de la région qui pendant l'occupation allemande rassemblait des syndicalistes, des socialistes et des radicaux de la mouvance d’Édouard Herriot. Membre du réseau, Guy Sanglerat publie ses souvenirs.. )
7 Le Coq enchaîné (Le Coq enchaîné : un journal clandestin sous l'occupation allemande. Le premier numéro fait son apparition en mars 1942. Les membres du Coq Enchaîné mèneront aussi des actions de résistance. Il a compté jusqu'à 400 membres. Le réseau sera décimé en 1943. Guy Sanglerat raconte ... )
8 Les archives du conseil général de Savoie (La liste des 168 "travailleurs israëlites" en partance de Ruffieux, établie le 24 Août 1942. )
9 Là où coule le Gier (La guerre, énorme chaos bouleversant les vies. Tel est le décor dans lequel évoluent René et Aima. De leur jeunesse à leurs combats, l'auteur nous invite à les suivre dans cette aventure où chacun fera preuve d'un courage incroyable. Ce roman, basé sur des faits réels, nous emmène de la Vallée du Gier dans la Loire à Clermont-Ferrand et nous fait traverser certains camps de concentration en Allemagne en suivant le parcours de deux jeunes gens que la vie a forgé pour combattre aussi bien dans l'univers ouvrier des années 30 que pendant la seconde guerre mondiale avec leur implication dans la résistance. Cette plongée dans le passé a nécessité de nombreuses recherches suivies d'une longue enquête menée sur la vie de ces deux personnages. )
10 Marianne Cohn (Page dédiée à Marianne Cohn et à ses compagnons de résistance. Un mois avant d"être arrêtée, elle a sauvé ma tante Eva et mon père Maurice Finkelstein )
11 L'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 (Page consacrée à l'ouvrage "L'attentat de la Poterne, un drame au cœur de Clermont" (2015).
Cette étude sur l'attentat de la Poterne du 8 mars 1944 recoupe des documents d'archive à des témoignages oraux et écrits. Elle reprend de manière chronologique les évènements, de l'attentat de résistants sur un détachement allemands à l'immensité des représailles qui ont suivi : incendie d'immeubles, nombreuses arrestations, déportations et condamnations à mort.
)
12 "Objectif Lyon !"
13 Laurent Neury, l'espoir au bout du pont. Histoire et mémoire de la filière de Douvaine, Cabedita, 2019
14 L'abbé André Payot, résistant et chef de réseau (Biographie détaillée d'André Payot et de ses activités de résistant durant la seconde guerre mondiale à Chamonix et Vallorcine (Haute-Savoie). Livre écrit par Jean-Luc de Uffredi, publié en 2019 aux éditions les Passionnés de bouquins. )
- 1 - Pierre Giolitto, Grenoble 40-44, Éditions Perrin, 2001, (ISBN 978-2-262-01326-4) p. 363.
*** Famille CHEBSZTAJN Déposée le 25/08/2021
Bonjour,
Ma grand-mère, Chancia CHEBSZTAJN et ses 2 enfants, Bernard et Henri, auraient séjourné dans la région de Grenoble entre mars 1943 et novembre 1944.
Elle aurait travaillé chez une certaine Madame ROCHE, restauratrice à Fontaine.
Je recherche toute information concernant ce restaurant et cette famille.
Merci !
[répondre]
*** recherche d'information et de documents Déposée le 14/02/2019
Je recherche des documents et des informations sur des Résistants en Isère pour continuer le devoir de mémoire.me contacter: frederique.roustant30@hotmail.com
[répondre]
*** CHAPAREILLAN juifs cachés Déposée le 06/10/2018
Nous cherchons des informations sur des personnes qui auraient connu (ou caché) Hersz (Herschel) Korngold, arrêté à Chapareillan en mai 1944 par les Allemands, envoyé à Lyon, puis Drancy, puis déporté à Auschwitz par le convoi 77 du 31 juillet 1944 (né en Pologne en 1894)
Et pour toute information sur un éventuel réseau d'assistance à des Juifs persécutés.
Contact: www.convoi77.org
[répondre]
*** Région de Theys Déposée le 29/04/2013
Bonjour, je recherche des informations sur l'histoire du groupe de résistants auquel appartenait Jacques Aaronson. Je suis le neveu de Micheline Meyer son épouse arrêtée à Grenoble et déportée fin 1943.
Laurent M.
[répondre]
Répondue le 27/02/2018
Bonjour
Répondue le 29/05/2018
je viens de prendre cnnaissance de votre message j'ai un magazine dédié aux resistantsSeconde guerre Résistance Française les hommes de l'ombrehttp://quilesmarie.e-monsite.com/
je suhaiterai vous aider et publier sur mon site l'histoire de Jacques Aarnson
me contacter par mon adresse mail sur mon site
Merci
Bonjour, je réagis avec sûrement beaucoup de retard à votre proposition mais je viens de relancer mes recherches en accompagnant celles d'une amie dont le père, radio dans la résistance a été arrêté et interné au fort de l'Esseillon au dessus de Modane, évadé en septembre 1943, puis déporté à Mauthausen et décédé.
Ma tante Micheline, femme de Jacques Aaronson, est-elle décédée à Auschwitz après avoir été arrêtée à Grenoble en mars 1943.
Merci de votre aide.
laurent.meyer1@gmail.com
*** RECHERCHE INFO SUR PIERRE DEBRU Déposée le 30/08/2012
Bonjour, J'ai découvert à la lecture du livre Chroniques des maquis de l'Isère 1943-1944 que mon grand-père faisait partie de l'Armée secrète d'Allevard. Je suis donc à la recherche de tout document sur Pierre Debru, pharmacien de son état à Allevard durant cette période. Il était souvent sollicité pour trouver notamment des cachettes à ceux qui montaient dans le maquis pour éviter le STO. En ce sens il faisait régulièrement des navettes vers Sillan, Izeaux, vers aussi la Scierie Millat. Espérant que cette annonce m'apporte plus d'informations. Je remercie par avance tout ceux qui pourront contribuer à ma recherche.
Laurent
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Répondue le 17/09/2012
Bonjour, Avez-vous effectué des démarches auprès du Musée de la Résistance et de la Déportation de Grenoble qui pourrait au minimum vous indiquer les organismes auxquels vous pouvez vous adresser si eux-mêmes ne peuvent vous fournir les informations que vous recherchez ? Idem à propos des archives départementales de l'Isère. Bonne recherche.
Répondue le 01/10/2012
Cordialement, Jean-François.
Bonsoir. Effectivement je leur ai écrit. Ils m'ont donné une info que je possédais déjà mais je dois prendre rendez vous avec eux. Bonne continuation et merci pour l'info.
Répondue le 01/10/2014
Laurent
Bonjour, jeune historien isérois je dispose du témoignage (7 pages) de Pierre Debru recueilli dans les années 70.
Répondue le 22/06/2015
Cordialement,
Julien Guillon
Lans-en-Vercors
Bonsoir,
Répondue le 27/02/2018
Je serai vraiment très heureux de pouvoir lire ce témoignage car mon père m'a assez peu parlé du passé de résistant de mon grand_père car celui ci avec ses enfants était peut etre un brin pudique et considérait ne pas avoir fait de choses extraordinaires.
Au plaisir de vous lire
Laurent Debru
0689352579
Bonjour
je viens de prendre connaissance de votre message,je suis très intéressée par l'histoire de la Résistance j'ai créé un site les concernant Seconde guerre Résistance Française http://quilesmarie.e-monsite.com/
Je souhaiterai publier votre histoire
me contacter sur mon adrese mail sur mon site
merci
*** 11 otages de Vif, fusillés au Col du Fau le 20 juillet 1944 Déposée le 24/11/2017
Je recherche des informations sur ce massacre du 11 juillet 1944 à Vif (cf plaque place des 11 otages (https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&id=357887&individu_filter=GILLIER&rubrique=monuments)
Les 11 otages sont : Marcel ABONNEL, Alphonse ARNAUDON, Jean BRACHET, Lucien PAUCHER, Jean DURBET, Georges BAUDOIN, René GRILL, Jacques ALESSI, Frédéric BANCEL, Georges GILIER (ou GILLIER?), Phlippe KRISTENKO.
J'ai trouvé plusieurs versions de cette fusillade (repression soulèvement maquis vercors, représailles attentat motocycliste allemand, rencontre avec maquisard.. ??).
Je recherche de qu'il s'est passé et des infos sur les otages.
Merci
:)
Cécile (L'un d'eux est un de mes ancêtres)
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*** Recherche info sur Pierre Morel Déposée le 28/04/2015
Bonjour, mon grand-père Pierre Morel était un officier avant la guerre, je crois qu'il faisait partie du réseau de résistance de l'armée à Grenoble. Il a été arrêté, déporté à Neuengamme en 1944 et est mort en déportation. Je cherche des informations sur lui et sur son rôle dans la résistance.
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*** Avis de recherche Déposée le 10/06/2014
Je recherche des témoignages concernant Paul et Mélanie Dard. Ce couple a caché des familles juives au printemps 1944 au bord du lac de Charavines où ils avaient une maison. Paul Dard est né en 1888 à Nandax (Loire); il a épousé Mélanie David. Ils habitaient à Grenoble (rue de la Poste puis avenue Jean Perrot). Paul est décédé en janvier 1954 et Mélanie en février 1971.
Merci de me contacter si vous avez des renseignements sur les familles sauvées : des témoignages ont peut-être traversé le temps ?
Paul était l'oncle de mon grand-père. Ses arrière-petites-filles, qui sont nées et vivent aux Etats-Unis, souhaiteraient que soient reconnus ses actes de bravoure. GC
[répondre]
*** Famille Herzog Miribel les echelles Entre deux Guiers Déposée le 04/06/2014
Mes arrières grands parents (FURCY à Entre deux Guiers/Miribel les ecehelles) ont hébergé une famille juive (les parents nommés HERZOG et leur enfant Philippe), dans leur ferme, pendant la guerre. Je n'ai que peu d'informations. Les armes et les provisions du Maquis se trouvaient également dans cette ferme. J'aimerai honorer leur mémoire à titre posthume et qu'ils puissent être considérés comme des "Justes". Quelqu'un pourrait-il m'aider ?
J'ai un tableau de peinture peint par Colette Danguy, la maman (?) laissé en cadeau par cette famille qui venait je crois de Paris ? Ma grand mère FURCY Denise habitait dans cette ferme et mon père Gilbert, enfant à l'époque, se souvient d'eux. Merci à ceux qui pourraient m'aider et me donner quelques informations.
Pascale Roux_Sibillon
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*** Garbarz Hersz alias Yanni ? Déposée le 16/03/2014
Bonjour,
je recherche des informations concernant mon grand-père, Garbarz Hersz, né en 1896. Il a été arrêté le 16 décembre 1943, 8 rue de Bonne à Grenoble, lors d'une réunion politique. Lors de cette arrestation 2 jeunes ont été tués : Julien Zerman et jean Briewski. je ne sais si c'est la Gestapo ou la police française qui les a arrêtés. Je viens de recevoir un document BAVCC disant qu'il avait une fausse carte d'identité au nom de Yanni. Sur ce document il est dit qu'il habitait Saint-Egrève. Il a été ensuite déporté à Auschwitz par le convoi 66 du 20 janvier 1944.
Je recherche des informations sur cette arrestation ainsi que sur lui... si des personnes ont des témoignages... Merci.
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*** Recherche de personnes déportées Déposée le 16/03/2012
Je recherche des personnes déportées ayant connu mon grand-père Albert Luyat pendant ses actes de résistances ou pendant sa déportation au camp de Buchenwald
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Répondue le 23/04/2012
Mon grand-père, Benjamin CHATELIER, se trouvait à Buchenwald à la même période que le votre. D'après mes recherches, mon grand père serait parti en colonne de la mort le 10 avril. Le convoi portait le n° G, en direction du camp de Flossenürg où il serait arrivé le 12 avril. Ensuite ce convoi a été divisé en trois colonnes (A, B et C ). Les rescapés ont été récupérés par les alliés le 23 avril. Etaient-t'ils ensemble? comment sont'ils morts, et où ? Je n' ai pas réussi encore à trouver des listes exhaustives des morts durant ce voyage. Par suite je continue mes recherches en essayant par le biai des archives nazies ouvertes au grand public.
Répondue le 28/11/2012
Salutations
Merci infiniment pour votre réponse.
Répondue le 25/03/2013
Je vous envoie mon adresse email
marion;luyat@gmail.com
Bonjour, votre grand-père Albert Luyat faisait partie du convoi référencé I252 sur le site www.bddm.org parti de Toulouse. Mon grand-père Jean Kervévan en faisait partie mais il est décédé en 1962. La plupart (mais pas tous) venaient du camp d'internement de St Sulpice la pointe dans le Tarn M Gaston Viens maire honoraire d'Orly en faisait aussi partie, il avait dans les 18-19ans vous pouvez essayer de le contacter. Il y aussi Léon Zyguel rescapé. Si votre grand-père était au camp de St Sulpice peut être que M Viens en a un souvenir. A votre disposition Anne Marie
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