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Val-de-Marne

Région :
Île-de-France
Département :
Val-de-Marne


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Texte pour ecartement lateral

Fresnes en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 94260
Gentilé : Fresnois, Fresnoises

- Val-de-Marne
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Fresnes en 1939-1945
Canon de 88 mm devant l’entrée de la Prison. Photographie prise après les combats.
source photo : Fresnes
crédit photo : © Ecomusée du Grand-Orly Seine Bièvre
Fresnes en 1939-1945
La mairie
source photo : Par Lionel Allorge — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=14980462
crédit photo : D.R.
Fresnes en 1939-1945
Fresnoises devant le char de la Marne
source photo : Fresnes
crédit photo : © Ecomusée du Grand-Orly Seine Bièvre
Fresnes en 1939-1945
Rassemblement devant le char La Marne, détruit, avenue de la République.
source photo : Fresnes
crédit photo : © Ecomusée du Grand-Orly Seine Bièvre

Voir l'histoire du département du Val-de-Marne
Histoire

La commune des Fresnois

Fresnes est une commune du Val-de-Marne à 12 km au sud de Paris.

Lors du recensement de 1936, la commune comptait 6 023 habitants et 8 734 en 1946.

08/12/2022

[Compléter l'article]

Les 45 000

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs Fresnois, dont une dizaine d’élus communistes, sont arrêtés et déportés en camp de concentration pour activités politiques interdites.

Ils s’appelaient Géry, Henri-René, Élie, Léon, Henri, Marcelin, René, Aristide, Alexandre et Ernest. Ils avaient en commun d’habiter Fresnes et de participer activement à la vie de ce petit village du département de la Seine. Élie s’occupait de la Caisse des écoles à l’instar d’Henri, d’Alexandre, de Marcelin, et d’Aristide le trésorier. Léon, sapeur-pompier municipal, entraînait, avec Géry, les jeunes enfants du club de football local. Mais plus encore, ils étaient tous membres du Conseil municipal, élu le 4 juillet 1937, sur la liste de Maurice Catinat.

Déchus de leurs mandats, le 9 février 1940, pour appartenance au Parti communiste – alors interdit – beaucoup d’entre eux sont arrêtés et internés, quelques mois plus tard, le 5 octobre, au camp de séjour surveillé d’Aincourt (95), ouvert le jour même.

Regroupés avec d’autres : députés, conseillers généraux franciliens… – les élus révoqués s’y sentent aussitôt à l’étroit. En effet, le bâtiment de l’ancien sanatorium d’une capacité de 150 hommes, en compte déjà 670 dès le mois de décembre. Surveillé par les autorités de Vichy, le camp est alors agrandi ; des barbelés sont implantés ; et des miradors, peu à peu, érigés. Les visites sont refusées aux prisonniers fresnois. Leurs femmes décident d’écrire au préfet de la Seine pour dénoncer en ces termes l’injustice subie : « Attendu que les prisonniers de droit commun ont droit à des visites, nous ne pouvons comprendre que nos maris et pères, étant des honnêtes hommes, n’y ont pas droit ». La réponse ne tarde pas : le refus de visite est maintenu.  

Le 6 septembre 1941, Henri, Marcelin et Aristide sont remis aux autorités nazies et internés au camp de Rouillé (86). Cinq mois plus tard, en février 1942, Élie et Léon sont transférés et internés au camp de Compiègne (60), le Frontstalag 122. Henri-René et Alexandre sont enfermés respectivement aux prisons d’Orléans (45) et de Rambouillet (78). René, quant à lui, est emprisonné à Fontevraud (49), avant d’être conduit à la centrale de Clairvaux (10), puis au camp de Rouillé.

C’est au camp de Compiègne, au début de l’été 1942, que les élus fresnois se retrouvent. À l’aube du 6 juillet, ils sont déportés dans un convoi d’environ 1 175 hommes, dont seuls 120 reviendront. Après deux jours d’un voyage inhumain, ils arrivent à Auschwitz et se font tatouer sur l’avant-bras, un numéro d’affectation débutant par 45 000 – chiffre qui donnera son nom au convoi.  

08/12/2022
Auteur : Étienne Boin et Dominique Couderc Lien : Fresnes, parcours de mémoire

[Compléter l'article]

La libération de Fresnes

La 2e division blindée, unité française libre commandée par le général Leclerc, débarque à Utah Beach le 1er août 1944. Rattachée à la 3e armée américaine du général Patton, elle est immédiatement mise à contribution et commence les combats dans le sud du Cotentin, puis vers Le Mans et Alençon, qu’elle libère le 12 août. Aux alentours du 21 août, la division participe à la clôture de la poche de Falaise, combats qui sonnent la fin de la bataille de Normandie.

Stationné à Argentan avec ses hommes, Leclerc souhaite rejoindre rapidement Paris où une insurrection populaire gronde depuis le 20 août. Cependant l’état-major américain d’Eisenhower ne prévoit pas de libérer la capitale car les combats de rue pourraient ralentir leur course vers Berlin. Finalement, le général De Gaulle parvient à les convaincre qu’il faut venir en aide à l’insurrection et que Paris doit être libérée par des Français.

Le 22 août 1944, la 2e DB fait donc mouvement vers Paris. Les différents groupes de la division avancent rapidement mais évitent l’Ouest parisien, fortement défendu. Ce sera donc le sud de la capitale. Le lendemain, 23 août, Arpajon, Clamart et Longjumeau sont libérées. Le jeudi 24 août, les différents éléments (sous-groupements) de la colonne reprennent la route et suivent l’axe de la Nationale 20.

Combats de Fresnes et de la prison

 À Antony, un canon allemand de 88 mm, installé à la Croix-de-Berny, tire sur les chars et véhicules du sous-groupement Putz qui tentent de poursuivre leur route. Tandis qu’ils essaient de faire sauter ce verrou, les unités du colonel Warabiot (501e régiment de chars de combat) se scindent pour aller attaquer la prison de Fresnes, fortement défendue et également dotée d’un canon de 88 mm.

D’autres unités de la 2e division blindée, passées par Rungis, sont déjà présentes sur Fresnes. D’après le témoignage de Melle Devray, un combat éclate au stade municipal (aujourd’hui Gaston Roussel) où des soldats allemands sont fait prisonniers.

L’attaque de la prison de Fresnes se fera depuis trois directions : est, sud et ouest.

Trois chars, le Hartmannswillerkopf, le Grand-Courroné et le Notre-Dame-de-Lorette, descendent l’avenue de Versailles (RN 186) en longeant la prison, à couvert des arbres et à basse vitesse.  

Deux autres chars, le La Marne et l’Uskub rejoignent le centre de ville de Fresnes et passent devant l’hôtel de ville. Là, une fusillade éclate entre l’infanterie française libre et des allemands retranchés derrière des glacières (actuel terrain de la paroisse Notre-Dame-de-la-Merci). Cette rencontre fera trois morts chez l’occupant et un fantassin de la 2e DB, blessé mourra à l’hôpital de Longjumeau. 

Les deux chars continuent leur avancée et empruntent l’avenue de la République en direction de la prison, guidé par un habitant. Le char La Marne, arrivé au numéro 53 de l’avenue, remarque enfin le canon ennemi posté devant l’entrée de la Prison. Ce dernier plus rapide, touche le char qui explose. Pierre Sarre (conducteur), Jacques Herry (chef de char) et Christian Dorff (radio) sont grièvement blessés et brûlés. Georges Landrieux et Geoffroy de la Roche sont tués sur le coup. L’explosion du char enflamme les alentours.

Simultanément, un lance-roquette ennemi, posté devant la prison, prend pour cible le Grand-Couronné qui, pour se prémunir d’autre tirs, tourne sur sa droite et se range entre deux arbres le long du mur d’enceinte de la prison.

L’adjudant Christen, chef de section, est témoin de la destruction du La Marne. Il ordonne alors au Hartmannswillerkopf d’effectuer un tir au travers d’une petite baraque en brique lui cachant la vue du terrible canon de 88mm. Le tir, réussi, touche un dépôt de munitions qui explose, tuant les servants ennemis.

Simultanément, un lance-roquette ennemi, posté devant la prison, prend pour cible le Grand-Couronné qui, pour se prémunir d’autre tirs, tourne sur sa droite et se range entre deux arbres le long du mur d’enceinte de la prison.

L’adjudant Christen, chef de section, est témoin de la destruction du La Marne. Il ordonne alors au Hartmannswillerkopf d’effectuer un tir au travers d’une petite baraque en brique lui cachant la vue du terrible canon de 88mm. Le tir, réussi, touche un dépôt de munitions qui explose, tuant les servants ennemis.

Le Notre-Dame-de-Lorette, resté quelques mètres en arrière, profite de l’occasion et s’élance plein gaz. Tournant à droite, il défonce le mur d’enceinte de la prison, oblique ensuite à gauche pour se retrouver dans l’allée principale. Apercevant le canon de 88, le Notre-Dame-de-Lorette recule et le repousse alors sur l’avenue de Versailles. Continuant sa course folle dans la prison, le char et son équipage anéantissent véhicules et soldats ennemis mais emportés par leur élan, ils finissent dans la Bièvre.

L’entrée de la prison désormais dégagée, chars et fantassins de la 2e division blindée se ruent à l’intérieur et se rendent maîtres des lieux, libérant les résistants emprisonnés. En effet, dès septembre 1940, la prison de Fresnes fut réquisitionnée par l’occupant qui y enferma de nombreux résistants avant leur exécution ou leur déportation vers les camps. Le dernier fusillé semble avoir été exécuté le 23 août 1944, veille de la Libération de Fresnes.

Entre-temps, cachés dans le château d’eau de la prison, des allemands tirent et harcèlent des unités d’infanterie de la 2e division blindée. Ripostant, ceux-ci font mouche et un des réservoirs explose.

Il est maintenant plus de 21h, Fresnes et la prison sont libérées. Mais il est trop tard pour continuer sur Paris, alors qu’un autre verrou ralentit la division à Bourg-la-Reine. Le général Leclerc, depuis son quartier général d’Antony, interpelle le capitaine Dronne et lui ordonne de foncer sur Paris, avec quelques troupes, pour rassurer habitants et résistants. Le lendemain, la division libérera la capitale.

D’après les registres d’état-civil, documents et témoignages, les combats de Fresnes et de la prison font une douzaine de morts dans les rangs de la division et des résistants locaux. Quant aux troupes allemandes, elles perdent dix hommes.  

08/12/2022
Auteur : Étienne Boin et Dominique Couderc
Source :
Fresnes 94
Lien : Fresnes, parcours de mémoire

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement du Val-de-Marne

Fort d'Ivry-sur-Seine 94200 Ivry-sur-Seine
Fort de Montrouge 94110 Arcueil
Fort de Vincennes 94300 Vincennes
Prison de Fresnes 94260 Fresnes

Les lieux de sauvetage du Val-de-Marne

Couvent du Sacré-coeur Ablon 94480 Ablon-sur-Seine

Maires de Fresnes

Maurice Catinat   (1937-1939) (1893-1980) PCF Ouvrier cimentier puis artisan maçon
xxx   (1940-1944)
Maurice Catinat   (1944-1945) PCF
Henri Pujo   (1945-1965) Indépendant de gauche

Les 62 Justes parmi les Nations du Val-de-Marne



Familles réfugiées à Fresnes [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes hébergées, sauvées ou cachées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, leur date de naissance, les circonstances du sauvetage, si possible.


Familles arrêtées (Fresnes) [Compléter]
Article non renseigné. Si vous avez connaissance de personnes arrêtées ou exécutées dans la commune, cliquez ci-dessus sur “Compléter” et ajoutez leur nom, prénom, les circonstances de l'arrestation et la date de l'arrestation, si possible.

Chronologie [Ajouter]

7/04/1942 - François Molet, fusillé le 7 avril 1942 au Mont Valérien ( les Nazis) né le 14 mars 1905 à Beaurevoir aisneMont-Valérien France
10/1940 - Le recensement effectué par les services de la préfecture de Police de la Seine (réparti aujourd'hui entre Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), dénombre 149 734 hommes, femmes et enfants juifs, dont 64 070 Juifs de nationalité étrangère.
20/08/1941 - Ouverture du camp de Drancy en région parisienne
16/07/1942 - 16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vel’ d’Hiv’ à Paris et dans son agglomération, le "Jeudi noir" comme l’appelle les Juifs, l’opération "Vent printanier" selon le code allemand, visant les familles juives étrangères. 13.000 arrestations dont 4 000 enfants.


Témoignages, mémoires, thèses, recherches, exposés et travaux scolaires [Ajouter le votre]

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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Fresnes sur Wikipedia 
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Albert Szerman, rescapé des rafles du Vél d'Hiv' et de La Varenne (Le 20 mai 2012, une cérémonie de reconnaissance des sauveurs d'Albert Szerman, les Justes Solange* et Henri Ardourel*, s'est déroulée à la Salle polyvalente de Crouy. Témoignage d'Albert Szerman. )
5 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
6 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
7 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )

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***  cherche famille de cet enfant Déposée le 02/04/2019

    Qui peut me donner des renseignements sur cet enfant ?
    Famille, ami(e)s , etc.
    Cette photo a été déposée au Mémorial de la Shoah de Paris.
    Elle était dans un album à une exposition photographique : un regard sur l'immigration et l'intégration des juifs de France 1880-1948 .
    Exposition du mois d'octobre 2012, Paris V.
    On m'a confirmé qu'il a 8 ans sur la photo, je possède aussi cette photo, mais il n'y a aucune date derrière.
    Je sais que cet enfant s'est caché avec sa mère dans des moulins et des granges à Ivry-sur-seine (94).
    [répondre]

***  Rafle a Limeil-Brévannes entre 1940 et 1945 Déposée le 27/12/2018

    Pendant la seconde guerre mondiale mon pere William Jungerman ne en 1930 a ete cache dans une ferme a Limeil-Brévannes situé dans le Val-de-Marne. Un jour alors que mon pere que l'on apellait aussi Willy s’était rendu au village, les Allemands débarquèrent et le prirent ainsi que neuf autres hommes pour les fusiller en represaille d'un fait d'arme de la resistance. C’est alors qu’un homme dans l’assistance sorti du rang et dit « Vous n’allez pas prendre un enfant. Je prends sa place. » Ils ont tous été fusillés. Cet homme a donné sa vie pour sauver celle de mon pere. Apres guerre mes grand parents ont essaye de retrouver la famille de cet homme mais sans succes, j'essaye a mon tour. [répondre]
Répondue le 15/02/2019
    Bonjour,
    Piste possible :
    - Archives municipales de Limeil Brevannes.
    - Journaux de l'époque (Gallica)
    - Périodique de la ville.
    Il semblerait que ces hommes aient été capturés comme otage sans qu'on sache s'ils étaient résistants ou pas.
    Ils ont vraisemblablement été considérés comme "morts pour la France" et donc enregistrés comme tels.
    Sans connaissance des noms c'est un peu difficile de rechercher, néanmoins pas impossible.
    Cordialement,
    JD
    JD
     
Répondue le 15/02/2019
    Bonjour de nouveau,
    Il semblerait qu'il y ait à Limeil Brevannes, une "rue des Fusillés".
    Qui sont-ils ?
    A voir donc auprès de la mairie.
    Cordialement,
    JD
     

***  Qui sont-Ils ? Déposée le 16/07/2015

    Après le décès de ma mère, j'ai trouvé cette photo probablement prise en 1944 ou début 1945, à Alfortville Chemin Latéral, j'ai reconnu le lieu nous demeurions 83 rue de Seine, immeuble qui fait le coin avec le Chemin latéral, et :
    1 - Ma Mère Odette Demesse née Hérubel
    2 - Ma sœur
    3 - Moi
    Les 3 autres adultes ainsi que le petit garçon me sont inconnus.

    Je remercie toute personne qui pourrait mettre un nom sur ces visages et, peut-être me fournir des informations sur ces personnes.

    Mon père René Demesse a été arrêté à notre domicile le 30/06/1944 par la BDS, puis interné à Fresnes le 02/07/1944 matricule 14550 cellule 404 ; le 15/08/1944 déporté "politique", par le convoi 1264 à Buchenwald matricule 77378, enfin au kommando d'Hecht (Holzen) le 21/11/1944. Le 23/03/1945 retour sur Buchenwald où il est décédé au blok 52 le 03/04/1945
    Je n'ai jamais pu connaître le motif de son arrestation ni s'il était ou non dans la résistance.

    Par avance, merci à vous.

    Bien cordialement
    Christiane Demesse
    [répondre]
Répondue le 10/05/2016
    Bonjour, si c'est toujours d'actualité, pour votre père, vous pouvez demander des informations au bureau des archives des victimes des conflits contemporains BAVCC de Caen, rue Neuve Bourg L'Abbé, 14037 Caen cedex. J'ai moi même trouvé pour mon grand père déporté, les raisons et les détails de l'arrestation ainsi que les différents lieux de déportation, la cause du décès et le lieu. J'ai découvert également qu'il faisait partie de la résistance, le nom de son groupement, son grade et qu'il a été reconnu mort pour la France. Les délais de réponse sont environ d'un mois. Cordialement
     
Répondue le 25/05/2016
    Bonjour,je vous remercie pour votre réponse. J'ai en effet fait les recherches dont vous parlez, malheureusement, le dossier de mon père est pratiquement vide. Ma demande à Bad Arolsen ainsi que mon voyage à Buchenwald, ont été plus fructueux.
    Cette photo publiée reste un mystère, ce que je recherche maintenant, c'est l'identité, principalement de ce jeune homme en uniforme.
    Encore merci à vous. Cordialement
     
Répondue le 13/08/2018
    J HABITAIT CHEMIN LATERAL PENDANT LA GUERRE,MON PERE GEORGES FRITSCH TRAVAILLER POUR LA RESISTANCE ET NOUS ETIONS AMIS AVEC LES HABITANTS DE L IMMEUBLE AU COIN DE LA RUE LE 83 ,NOUS ALLIONS LE SOIR PENDANT L ALERTE DANS LA CAVE DU 83 ,AVEC UNE FAMILLE APPELER FADIEFF, IL Y AVAIT UN DOCTEUR JUIF DANS L IMMEUBLE AUSSI,ARRETER EN 1944,JE VOUS REMERCIE A L AVANCE POUR TOUTE INFORMATION ,AMITIEES ,GERARD FRITSCH , 
Répondue le 06/10/2018
    cette famille a ete prise en photo devant ma maison ,mamere etait la concierge de l immeuble 83 ,merci
    gerard fritsch ,e mail ,gerardone@optusnet.com
     

***  Francblu Déposée le 16/01/2016

    Les dates ne sont hélas pas précises, mais la famille de résistants canavérois LIMPENS dont Constantin Joseph LIMPENS, alias Commandant LAMBERT, artisan imprimeur résistant qui fut le chef et créateur de 4 réseaux "Front National" locaux (FN 23, 24, 25 et 45, environ 300 membres) hébergea, nourrit, protégea clandestinement pendant plusieurs semaines une partie de la famille juive polonaise FRANCBLU de Coeuilly-Champigny. Cet hébergement fut entrepris après que la Résistante Madeleine BOS, infirmière libérale, ait secrètement mis en relation ces personnes avec les LIMPENS, 4 autres membres de leur famille (3 femmes, 1 homme) ayant été préalablement déportées à Champigny en juillet 1942. Le lieu où ces 5 personnes (3 hommes, 1 femme, 1 petite fille) furent cachés était celui de l'Imprimerie du Fort, 7 avenue du Centre à Chennevières, atelier appartenant à cette famille. De nombreux documents (faux papiers, tracts, affiches, etc.) y furent d'ailleurs imprimés dans la clandestinité, pour la Résistance. A ce jour, nous ne pouvons pas fournir d'autres témoignages sur ce sujet que celui extrait d'une interview faite au sujet de la Résistance locale par M. Constantin Pierre Limpens, alias Jean SOL, fils du résistant cité, décédé et des attestations FTP-FFI où ce fait est brièvement relevé, sans autre précision. L'objet de cette intervention étant, si possible, de retrouver des témoignages ou documents qui pourraient accréditer cette protection. Merci pour votre réponse. Christian LIMPENS kerizan56@hotmail.fr [répondre]

***  Ecole Paris Déposée le 29/07/2015

    Bonjour,
    Je cherche le nom de cette école de fourrure, je pense que la photo a été prise entre 1926-1928 à Paris.
    J'ignore l'arrondissement.
    Qui peut m'éclairer ?
    Cordialement
    [répondre]

***  recherche descendance de "Abale LEK" Paris Déposée le 15/05/2015

    Je recherche la descendance éventuelle d'un certain "Abale LEK" que mon grand oncle Simon Sigal a connu dans le camp de birkenau durant la seconde guerre mondiale (Simon y fut de juin 1942 à environ oct/nov 1943), puis dans le camp de concentration situé à varsovie (où Simon fut vers oct/nov 43), camp bâti vers aout 1943 et dans lequel ils furent envoyés d'auschwitz.C'est au retour de ce camp vers auschwitz (date imprécise)que Simon dans son témoignage audiovisuel dit que, ayant marché de ce camp de concentration à Varsovie vers les environs de Kutno en pologne, ils prirent un train.Or Simon parvint à s'échapper de ce train en compganie de 4 autres détenus qu'il nomme oralement "Abale LEK", "André Tcherkes" , "Maurice " et "Lazar" (ce dernier avait un frére Fréd qui fut tué dans les environs de Kutno par les nazis).Simon se cacha dans la campagne polonaise et retrouva son ami "Abale LEK". Ils se revirent aprés guerre à Paris où "Abale LEK" a vécu aprés la guerre.je serais reconnaissant à toute personne qui pourrait avoir connu cet "Abale LEK" qui fut un trés grand ami de captivité de mon grand oncle qui rallia la palestine en début 1945 et décéda en 2002 à Haifa en Israel sans descendance.
    Je ne peux être certain de l'orthographe du nom de son ami car cité oralement.
    Je suis également désireux de contavter toute personne qui aurait connu d'autres survivants ayant été dans ce camp de concentration à Varsovie appelé "gesiowka" du fait d'une rue de varsovie.merci
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