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Région :
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Préfets :
Marcel Jacquier
(23/05/1937 - 30/10/1940) Marcel Joseph Hippolyte Jacquier
Maurice Labarthe
(30/10/1940 - 14/11/1941)
René Rivière
(14/11/1941 - 08/01/1943)
Maxime Roux
(08/06/1944 - 18/04/1946)
M. Rebouleau
(11/07/1944 ) milicien tortionnaire né en 1910, nommé préfet à Montpellier le 11 juillet 1944, fusillé trois mois plus tard par la Résistance
Pierre Berger
(1941 - 1942) Pierre Jean Berger, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Louis Bourgain
(18/07/1940 - 1944) Vice-amiral, Préfet de de la Vienne et préfet régional de la région de Poitiers (Charente-Maritime (Charente-Inférieure jusqu'en 1941), Deux-Sèvres et Vendée et les parties occupées de la Charente, de Dordogne et de la Vienne. Condamné à huit ans de prison à la Libération (1881-1970)
Antoine Lemoine
(01/05/1942 - 1943) Antoine Jean Marcel Lemoine, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
René Rivière
(Jan. 1943 - 1943) René Édouard Rivière, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean Popineau
(08/01/1943 - 06/06/1944) Préfet de Dordogne
Marc Freund-Valade
(11/09/1943 - 10/05/1944) Marc Paul Freund dit Freund-Valade, Préfet de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
André Fourcade
(10/05/1944 - 06/1944) André Fourcade dit Vergnaud, Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne), arrêté par la Gestapo en juin 1944, fusillé à Buzet-sur-le-Tarn le 17 août 1944
Jean Callard
(06/06/1944 - 08/06/1944) Préfet de Dordogne
Pierre Boursicot
(23/10/1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Limoges (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne et les parties non-occupées de la Charente, du Cher, de la Dordogne, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire et de la Vienne)
Jean Schuhler
(Juin 1944 - 1946) Commissaire régional de la République de la région de Poitiers (Charente-Maritime (Charente-Inférieure jusqu'en 1941), Deux-Sèvres et Vendée et les parties occupées de la Charente, de Dordogne et de la Vienne)
Jacques Soustelle
(Mai 1945 - Juin 1945) Commissaire régional de la République à la Libération (Basses-Pyrénées, Gironde, Lot-et-Garonne et Landes) (1912-1990)
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Le monument aux morts devant la mairie de Sainte-Orse source photo : Père Igor crédit photo : CC-BY-SA | |
Le château de Sainte-Orse source photo : Père Igor crédit photo : CC-BY-SA | |
La plaque gravée sur la stèle à la mémoire des 27 martyrs, pour la plupart abattus par fusillade ou exterminés à Auschwitz-Birkenau au mois d'avril 1944 source photo : © H. Bach crédit photo : D.R. |
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15/06/2009
15/06/2009
Réfugiés à Sainte-Orse
Fernand Cahn et son épouse Blanche née Lehmann, natifs de Zellwiller ( Bas-Rhin ) habitaient Wasselonne, où Fernand Cahn était marchand de bestiaux.
Après la mobilisation de Fernand Cahn, Blanche Cahn est retournée chez son père Camille Lehmann à Barr avec ses deux enfants, Maurice et Raymond.
En juillet 1940 la famille est expulsée en camion par les allemands jusque dans le Jura près de Lons-le-Saunier. Suivent des pérégrinations par Lyon, puis dans des baraquements près de Castellane, enfin à Sainte-Orse (Dordogne) fin 1940 où toute la famille est logée au lieu-dit " La Tannerie ", à l'exception de Arthur, commerçant international, parti à Londres depuis les années 1920 ou est né son fils Gaston en 1929.
La famille Lehmann - Bloch - Cahn - Loeb :
Camille Lehmann était le patriarche des familles réfugiées et il exercait la fonction de rabin. C'est ainsi qu'il a eut la joie de marier deux de ses filles à Sainte-Orse :
Les hommes acceptaient tous les travaux qu’on leur proposait : mineur, bûcheron, charcutier en usine, ouvrier agricole...
En août 1942, la petite communauté juive réfugiée était forte de 72 réfugiés dans ce petit village de 300 habitants. Plusieurs familles quittèrent peu à peu Sainte-Orse pour rejoindre des bourgs plus importants. Il en fut ainsi pour les familles Wertheim, Caen, Schreiber, May, Klein, Kaufman, Mann.
A Sainte-Orse, Jean Bousquet*, dit aussi Jean-Albert bien que Jean soit le seul prénom inscrit sur son acte de naissance, était le fils de François Bousquet, propriétaire cultivateur, alors âgé de 28 ans et de Marie Blondy.
Il fut mobilisé d’août 1914 à avril 1919 dans l’artillerie, arme dans laquelle il avait effectué son service, comme canonnier conducteur. Il servit successivement dans le 21e puis le 261e RA. Intoxiqué par les gaz le 6 octobre 1918 au fort de Malmaison, il obtint une pension.
Il résida successivement à Sainte-Orse puis à Périgueux à partir de 1935, mais il conservait une propriété à Rozas près du hameau des Chauffours, commune de Sainte-Orse. Cultivateur, il était marié et père d’un garçon.
En 1942, après le retour de captivité de Fernand Cahn, la famille déménage à Rozas chez M. Laguionie, hameau rattaché à Sainte-Orse.
Début 1943, il ne reste à Sainte-Orse que 52 personnes juives réfugiées et dispersées dans le village.
En 1944, la famille est toujours installée à Sainte-Orse avec le frère et la soeur de Blanche : André Lehmann, son épouse non-juive Marie née Vogel et leur fils André Bowe et Armand Bloch, son épouse Simone et leur fille Henriette, âgée d'un an.
Le 19/01/1944, Fanny née Strauss, l'épouse de Camille Lehmann décède, sans médicaments, sans médecin, mais entourée de sa famille. La santé de Camille Lehmann déclina rapidement.
Jean Bousquet* avait alerté les réfugiés de Rozas, les incitant à fuir dans la forêt. Tous les juifs raflés sont conduits à la mairie, battus, fouillés, interrogés, dépouillés, 30 personnes au total. Jean Bousquet* faisait partie des victimes exécutées à 200 mètres du village au lieu-dit les Châtenets :
Tandis que brûlent les maisons des réfugiés, femmes et enfants sont chargés dans des camions, destination Limoges, Drancy, Auschwitz par le convoi 71 :
Miksa Greif dit Max, né le 31/03/1899 à Budapest, probablement frère de Derzo, fut arrêté dans le salon de coiffure de Périgueux où il exerçait, le 8 avril suivant et déporté par le convoi 73.
Seuls deux reviendront :
Il y avait 10 survivants non-déportés à Sainte-Orse :
Il était devenu trop dangereux de rester au même endroit plusieurs jours. Commença alors pour ce groupe de survivants une longue marche durant près de trois mois dans les bois, de cache en cache. Les familles Hoenel et Mittel furent cachées dans un poulailler tandis que brûlait la maison attenante. Il en fut de même pour la famille Rauner tapie dans une grange au milieu des incendies.
De nuit les hommes retournaient dans les hameaux réclamer de la nourriture.
Cependant, cette nomadisation devenait critique pour la petite Henriette et sa mère Simone Bloch sur le point d’accoucher.
Avec la complicité du maire délégué, Monsieur Brachet, et de toute la population, un stratagème fut mis au point : Henriette fut déclarée "enfant trouvée" par Margot la bergère et le maire établit de faux papiers au nom de Marguerite Lavignaud (Marguerite comme la bergère, Lavignaud comme le lieu de la "trouvaille").
La même solidarité s’exerça quelques jours plus tard, pour extraire Simone Bloch de la forêt et la conduire à la maternité de Clairvivre à Salagnac où elle accoucha le 27 mai 1944 de Michèle Fanny.
Soulagé, Armand Bloch rejoignit alors la résistance, accompagné de Marcel Loeb et de André Lehmann.
Début 1945, le calme revint en Dordogne et à Sainte-Orse ou Simone Bloch donna naissance à Denise en juillet 1945.
Ce n’est qu’au début de l’année 1946 que tout le monde rejoint la maison familiale de Barr, occupée par des filles du pays qui avaient épousé des soldats allemands…
Le 10 juillet 2006, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Juste parmi les Nations à Jean Bousquet*.
Source : Récit réécrit par Hellen Kaufmann d'après le témoignage de Jean Camille Bloch
Sources documentaires :
Bernard Reviriego, les juifs en Dordogne, éditions Fanlac.
Martial Faucon, Récits vécus, imprimerie ACDS Bordeaux.
Raymond Cahn : "condensé de ma mémoire pour l’histoire", notes personnelles.
03/05/2020
Charles Altorffer (Périgueux) (Strasbourg) | Catherine Deschamps (Périgueux) | Angèle Laurier (Bourdeilles) |
Marie-Louise Basbayon (Négrondes) | Geneviève Dieras Cessac (Mauzens-et-Miremont) | Joséphine Mathès (La Roque-Gageac) |
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Paul Joseph dit Joseph Bourson Arrêté comme otage et fusillé le 11 juin 1944 à Mussidan (Dordogne), Blog
2 pages,
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05/08/1942 -
La circulaire n° 2765 du secrétaire général à la Police envoyée au préfet régional de Limoges vise les étrangers suivants en vue de leur transfert en zone occupée : "Les israélites allemands, autrichiens, tchécoslovaques, polonais, estoniens, lituaniens, lettons, dantzicois, sarrois, soviétiques et les réfugiés russes entrés en France postérieurement au 1er janvier 1936 incorporés dans des groupes de T.E., hébergés au centre du Service social des étrangers, dans les centres des comités privés ou dans ceux de l'UGIF, placés dans les centres de regroupement israélites en application des circulaires du 3 novembre 1941 et du 2 janvier 1942 ainsi que ceux en résidence libre, seront transportés en zone occupée avant le 15 septembre". La circulaire exclut quelques catégories de Juifs, dont les vieillards de plus de 60 ans, les enfants de moins de 18 ans non accompagnés, les femmes enceintes...
23/08/1942 -
Rafles de la zone libre du 23 août 1942. Le 23 août 1942 la police française agissant sur ordre des autorités de Vichy arrête les Juifs de la région dans les camps et GTE de zone sud rentrés en France après 1936.
26/08/1942 -
Rafles de la zone libre du 26 août 1942. Un quota de 1 308 personnes à arrêter est fixé. Il s'agit de déporter les Juifs entrés en France après le 1er janvier 1933.
26/08/1942 -
Rafle de Juifs réfugiés en Limousin. 446 Juifs dont 68 enfants de la région sont regroupés au camp de Nexon sont acheminés vers Drancy le 29 août 1942 et déportés vers Auschwitz par les convois n° 26 et 27.
08/10/1942 -
Rafles du 8 octobre 1942 en zone occupée. Ces rafles concernent 1 933 Juifs en zone occupée, dont les communes de Dordogne situées de l'autre côté de la ligne de démarcation et intégrées à la Charente. 386 Juifs dont 179 de Dordogne seront envoyés à Drancy pour être déportés vers Auschwitz par les convois n° 40 et 42 des 4 et 6 novembre 1942.
08/10/1942 -
Rafle des Juifs en Charente dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942.
23/02/1943 -
Rafles du 23 au 27 février 1943. Rafle dite du "gymnase Secrestat". A la suite d'un attentat qui a coûté la vie à deux officiers allemands le 13 février 1943, l'occupant demande en représailles la déportation de 2 000 Juifs de France. Ils sont raflés dans chaque département par la police et la gendarmerie. La région de Limoges est tenue de fournir 250 Juifs, elle en arrêtera 385, dont 90 en Dordogne.
31/01/1944 -
Grande rafle ordonnée par le Préfet de région Poitou-CharentesLencloître France
01/04/1944 -
Rafle du 1er avril 1944 à Sainte-Orse. Dès 8 heures du matin, le village est investi par près de 200 hommes de la division « B » accompagnés de SS. Sept juifs seront assassinés au lieu-dit les Châtenets, les dix-huit autres, femmes et enfants, seront chargés dans des camions, destination Limoges, puis déportés sans retour de Drancy vers Auschwitz par le convoi 71.
Auteur :
Alain LAPLACE
Article rédigé à l'occasion de mes recherches généalogiques, puis la mise en ligne d'un blog (http://majoresorum.eklablog.com)dédié à la famille BOURSON qui a été expulsée en 1940 du village de Vigy (Moselle) et réfugiée à Mussidan (Dordogne) et les villages alentours où elle a vécu toute la durée de la guerre. Plusieurs personnes natives de Vigy faisaient partie des 52 otages fusillés le 11 juin 1944.
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*** Mon père, enfant caché à Couze Déposée le 18/06/2020 |
Il est allé à l'école, se souvenait qu'on les envoyait loin du village quand les allemands venaient. Il est rentré à Paris en 45 ou 46, chez sa mère. Son père et sa grand-mère ne sont pas rentrés de déportation. J'aimerais savoir s'il y a des traces de son passage à Couze, s'il reste des personnes ayant pu le connaître. Charles, Lucienne et Maurice Reichman sont décédés. Y a t'il des photos de classe de cette époque ? Merci pour tout renseignement. [répondre] |
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*** j'ai 65 ans je recherche des éléments sur ma grand mère Déposée le 09/12/2015 |
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Répondue le 08/09/2019
Je viens de voir votre annonce je suis originaire de la région d'Auriac et j'ai de famille qui pourra me renseigner. Mon père etait dans la resistance, et j'ai un oncle qui a etait régisseur au chateau du Sablou. Voici mon numero :O633714401 Serge Moreillon |
*** Identification photos Déposée le 24/05/2014 |
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Répondue le 30/05/2014
Pouvez-vous scanner et mettre les photos dans l'annonce de recherche ? Merci Bernard
merci cordialement |
*** recherche liste enfants cachés couvent saint joseph Déposée le 24/02/2018 |
Il était refugié avec ses parents Samuel Hirsch(tailleur ) et Irma Blum à Périgueux .Comment retrouver les adresses ou il a logé a Perigueux ? Merci a toutes les personnes qui pourront me renseigner ! [répondre] |
Répondue le 25/02/2018
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*** recherche de photos Déposée le 24/03/2017 |
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*** recherche Déposée le 14/08/2016 |
Il fut arrêté à la frontière Espagnole en 1942 , ( peut être par dénonciation ? ) et déporté à Gusen , mort là bas après la libération du camp , en 1945 . Merci de me contacter . J.F Saintmartin [répondre] |
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*** Recherche Déposée le 13/07/2011 |
Renée Rottler née rosenberg qui était réfugiée à Villamblard avec ses parents Sylvain et Adèle Rosenberg durant la guerre . Merci pour vos renseignements [répondre] |
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