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Paris

Région :
Île-de-France
Département :
Paris

Préfets :
Achille Villey-Desmeserets
(1934 - 1940) Achille Joseph Henri Villey-Desmeserets, Préfet de la Seine (1878-1953)
Charles Paul Magny
(13/10/1940 - 19/08/1942) Préfet de la Seine (1884-1945)
François Bard
(14/05/1941 - 01/06/1942) Amiral François Marc Alphonse Bard, Préfet de police de la Seine (1889-1944)
Amédée Bussière
(01/06/1942 - 19/08/1944) Préfet de police de la Seine lors de la rafle du Vél d’Hiv (1886-1953)
René Bouffet
(19/08/1942 - 19/08/1944) Préfet de la Seine. Arrêté et révoqué par la Résistance le 19 août 1944 (1896-1945)
Marcel Pierre Flouret
(1944 - 1946) Préfet de la Seine (1892-1971)
Charles Léon Luizet
(1944 - 1947) Préfet de police de la Seine (1903-1947)

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La Shoah : hériter du silence

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Livre-Mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945 - 4 volumes

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Femmes en prison dans la nuit noire de l'occupation - Le Dépôt, la petite Roquette, le camp des Tourelles

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Paris 75005 en 1939-1945

Texte pour ecartement lateral
Code postal : 75005

- Paris
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Paris 75005 en 1939-1945
La bibliothèque Sainte-Geneviève
source photo : Pol
crédit photo : D.R.
Paris 75005 en 1939-1945
Mairie du 5e arrondissement, 21, place du Panthéon
source photo : Ville de Paris
crédit photo : Libre de droit
Paris 75005 en 1939-1945
Lycée Louis le Grand
source photo : Pline
crédit photo : D.R.

Voir l'histoire du département de Paris
Histoire

L'arrondissement du Panthéon

Le 5e, dit "arrondissement du Panthéon" est le plus ancien quartier de Paris : il recouvre la plus grande partie du quartier latin, construit par les Romains sous l'Antiquité. Il est situé sur la rive gauche, au bord de la Seine.

Le découpage administratif de Paris établit en 1860 vingt arrondissements, au lieu de douze.
L'arrondissement est divisé en 4 quartiers : Saint-Victor, le Jardin-des-Plantes, le Val-de-Grâce et la Sorbonne.

La mairie du 5e arrondissement est construite au XIXe siècle par l'architecte Jean-Baptiste Guénepin et terminée par Jacques Ignace Hittorff1.
A la fin du Second Empire, 1866-1870, Victor Caliat, architecte de l'arrondissement, termina les aménagements intérieurs et la décoration.

La grande Mosquée de Paris s'installe 6, rue Georges-Desplas, dans le quartier du Jardin-des-Plantes en 1926.2

Lors du recensement de 1936, le 5e arrondissement comptait 107 120 habitants.

19/05/2012

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Les familles juives à Paris sous l'Occupation

Quelque 330 000 Juifs vivent en France à la veille de la Seconde Guerre mondiale. 200 000 d'entre eux résident dans la capitale, un quart sont issus de familles françaises établies depuis plusieurs générations, dites “de vieille souche”, ou “Israélites”, la moitié sont des étrangers non naturalisés, le dernier quart des naturalisés. Certains quartiers parisiens sont des lieux traditionnels d'implantation : Saint-Gervais – Saint-Paul dans les 3e et 4e arrondissements, Belleville (20e), Montmartre (18e), ou encore les alentours de la rue Cadet dans le 9e, et dans le 11e le quartier Basfroi.

Sous l'Occupation, c'est dans la capitale que se trouvent concentrés tous les dispositifs de la politique antijuive française et allemande. L'outrance antisémite y est portée à son comble. Partis et presse collaborationnistes rivalisent dans la calomnie et la dénonciation. Une formidable propagande inspirée par les services allemands est diffusée par voie de presse, sous forme d'affiches, sur les ondes, dans les salles de cinéma. Elle s'infiltre dans le tissu associatif. Elle se déverse quotidiennement sur une population parisienne en proie aux rigueurs de l'Occupation et atteinte de plein fouet par la pénurie alimentaire. Le 5 septembre 1941, à l'instigation de la Section d'information de l'ambassade d'Allemagne s'ouvre au Palais Berlitz, boulevard des Italiens, une exposition intitulée « Le Juif et la France », placée sous l'égide de l'Institut d'étude des questions juives (IEQJ), officine française de propagande nazie.

Les premières arrestations massives du mois de mai 1941 sont suivies de deux autres rafles dans le courant de la même année. Celle du 20 août dont les victimes sont internées au camp de Drancy, en banlieue parisienne ou encore celle opérée fin de l'année 1941 par la Feldgendarmerie, la SIPO-SD (police de sûreté et de sécurité) et des policiers français en riposte aux attentats de la Résistance. 

L'omniprésence allemande dans la capitale provoque des manifestations d'hostilité à l'instigation des jeunes communistes. Les premiers attentats contre les forces d'occupation sont suivis de représailles sanglantes, d'exécutions massives d'otages à Nantes, à Châteaubriant et, à la mi-décembre, au Mont Valérien. Juifs et communistes sont pour les Allemands des cibles de choix. Le cycle sanglant des représailles n'entrave en rien la détermination des premiers résistants. Au début 1942, 4 unités combattantes FTP-MOI, – juive, roumaine (à très grande majorité juive), italienne, hispano-arménienne –, se constituent à Paris. L'unité juive connue sous le nom du "Deuxième détachement juif" ainsi que la formation roumaine s'avèrent particulièrement efficaces dans de très nombreuses opérations militaires menées en plein Paris et dans la banlieue. Continuellement infiltrées, les organisations juives font l'objet de nombreux coups de filets de la Gestapo.

Les mesures d'exception se multiplient. Elles stigmatisent, portent atteinte au principe de nationalité, limitent la liberté de mouvement, entravent les occupations quotidiennes, instaurent des numerus clausus dans l'enseignement et certaines activités libérales, excluent de la vie professionnelle, pénalisent financièrement, bref précipitent les Juifs dans la misère, la précarité et l'insécurité. Beaucoup d'entre elles ont un caractère vexatoire. Le 14 décembre 1941, une amende d'un milliard de francs est imposée aux Juifs de la zone occupée par le général Otto von Stülpnagel, commandant de l'administration militaire en France, en représailles aux attentats menés contre l'occupant.

À l'été 1942, une rafle d'une ampleur considérable est projetée. Pour les vingt arrondissements parisiens, 25 334 fiches sont extraites du fichier juif. Envisagée pour les 13 et 14 juillet 1942, la rafle est reportée au jeudi 16 et au vendredi 17 juillet pour cause de célébration de fête nationale. 1472 équipes d'arrestation sont constituées pour Paris. Chacune comprend un gardien en tenue et un gardien en civil – ou un inspecteur des Renseignements généraux ou de la Police judiciaire –. Pour certains arrondissements comptabilisant un grand nombre de fiches d'arrestation des renforts sont prévus. Ainsi pour les 4 378 fiches du 20e arrondissement, les 255 équipes seront épaulées par 460 gardiens en tenue et inspecteurs de police judiciaire. Une fois sur place, des bus les dirigent – selon la situation familiale ou suivant l'âge des enfants – vers le camp de Drancy ou le Vélodrome d'Hiver. 11 363 hommes, femmes et enfants sont arrêtés à la fin de cette première journée. La rafle reprend le lendemain jusqu'à 13 heures. Au terme du second jour, 3 031 hommes, 5 802 femmes et 4 051 enfants, soit au total 12 884, sont en état d'arrestation, arrachés à leurs foyers. Plus de 8 100 d'entre eux sont rassemblés au Vel d'Hiv dans des conditions effroyables.

Administré par la police et la gendarmerie françaises, le camp de Drancy passe en juillet 1943, sous le commandement du SS-Hauptsturmführer Aloïs Brunner. C'est sur ordre d'Eichmann que celui-ci se rend à Paris. Sa mission ? Hâter la Solution finale de la question juive en France. Tous les moyens désormais lui sont permis pour remplir les convois de déportation, aucune catégorie n'est épargnée, des vieillards de l'hospice Rothschild aux petits pensionnaires des maisons d'enfants et foyers de l'UGIF situés avenue Secrétan, rue Vauquelin et rue des Rosiers à Paris, à Saint-Mandé, Louveciennes, Montreuil, Neuilly et La Varenne en banlieue, à leur tour arrêtés puis déportés quelques jours à peine avant la Libération de Paris.

Le programme de déportation réclamée avec insistance par les Allemands se déroule désormais à une cadence accélérée. Deux jours après la rafle du Vel d'Hiv, le 19 juillet, les premiers internés quittent Drancy, pour Auschwitz. Le 7 août, la quasi totalité des quelque 8 800 adultes – dont près de 6 000 femmes – arrêtés les 16 et 17 juillet 1942 ont été déportés. D'autres rafles sont opérées à Paris et ses environs durant l'année 1942. Elles frappent sans distinction d'âge, visant la nationalité, comme les Juifs roumains le 24 septembre ou les Juifs grecs le 5 novembre.

Les années 1943 et 1944 voient ces opérations se répéter.

Le 25 août 1944 la Libération de Paris intervient. Elle met du même coup fin aux déportations qui, une semaine encore auparavant, se poursuivaient. Le 17 août en effet, le dernier convoi quitte Drancy. Le 22 août, lors de sa libération, le camp compte environ 1 400 internés. Dans le processus d'extermination des Juifs de France, Drancy qui constitua le lieu de départ de 63 des 74 convois de déportation, représenta pour plus de 63 000 Juifs, l'ultime étape.

Au total, sur les quelque 330 000 Juifs résidant en France avant-guerre, 75 721 – soit environ 23 % –, furent déportés. De ces derniers, seuls 2 500 à peine survécurent.

31/10/2019
Auteur : Jean Laloum Lien : GSRL - Groupe Sociétés, Religions, Laïcités

[Compléter l'article]

Les camps et les lieux d'internement de Paris

Camp annexe d'Austerlitz 75013 Paris 75013
Camp Bassano 75016 Paris 75016
Carlingue 180 rue de la Pompe 75016 Paris 75016
Carlingue 93 rue Lauriston 75016 Paris 75016
Caserne de Napoléon 75000 Paris
Caserne des Minimes 75003 Paris 75003
Caserne des Tourelles 75020 Paris 75020
Gestapo avenue Foch 75016 Paris 75016
Gestapo rue des Saussaies 75008 Paris 75008
Gymnase Japy 75011 Paris 75011
Hospice rue de Picpus 75012 Paris 75012
Hospice rue Lamblardie 75012 Paris 75012
Hôpital Rothschild 75012 Paris 75012
Hôpital Sainte-Anne 75014 Paris 75014
Hôpital Tenon 75020 Paris 75020
La Bellevilloise 75020 Paris 75020
La Conciergerie 75001 Paris 75001
Lager-Ost Lévitan 75010 Paris 75010
Les Invalides 75007 Paris 75007
Local UGIF 75018 Paris 75018
Palais de Justice 75001 Paris 75001
Palais de Tokyo 75016 Paris 75016
Prison de la Roquette 75011 Paris 75011
Prison de la Santé 75014 Paris 75014
Prison du Cherche-Midi 75006 Paris 75006
Prison Saint-Lazare 75010 Paris 75010
Rue de la Grange-aux-Belles 75010 Paris 75010
Rue Édouard-Pailleron 75019 Paris 75019
Stade Roland-Garros 75016 Paris 75016
Stand de tir de Balard dit Stand de tir d'Issy-les-Moulineaux 75015 Paris 75015
Vélodrome d'Hiver dit Vel d'Hiv 75015 Paris 75015

Les lieux de sauvetage de Paris

Action orthodoxe 75015 Paris 75015
AIP 75000 Paris
Bund 75000 Paris
Camp de Masseube 32140 Masseube
Cathédrale Notre-Dame 75004 Paris 75004
Centre de l'UGIF Lamarck 75018 Paris 75018
Centre de l'UGIF Secrétan 75019 Paris 75019
Centre de la Rue Jacquier 75014 Paris 75014
Centre du Marais 75000 Paris
Centre d’Enfants Inadaptés 75000 Paris
Cimade 75000 Paris
Comité Amelot 75000 Paris
Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul 75000 Paris
Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de Sion Paris 75000 Paris
Congrégation du Sacré-Coeur 75000 Paris
Congrégation Sacré-Coeur-de-Jésus 75000 Paris
Couvent des Franciscains 75000 Paris
Couvent des soeur de la Doctrine chrétienne 75000 Paris
Couvent des soeurs de la Sainte-Agonie 75000 Paris
Couvent des soeurs de la Visitation 75000 Paris
Couvent des soeurs franciscaines missionnaires 75000 Paris
Couvent du Christ Roi 75005 Paris 75005
Diaconesses de Reuilly 75012 Paris 75012
Ecole du Travail 75004 Paris 75004
Éclaireurs Israélites de France 75000 Paris
École des garçons 75000 Paris
École des Hospitalières-Saint-Gervais 75004 Paris 75004
École du Polo de Bagatelle 75000 Paris
École régionale des cadres de la jeunesse 75000 Paris
Église Notre-Dame de Paris 75000 Paris
Église réformée 75000 Paris
Église Saint-Étienne-du-Mont 75005 Paris 75005
Fondation de Rothschild 75000 Paris
Foyer de l'UGIF Vauquelin 75000 Paris
Grande Mosquée de Paris 75005 Paris 75005
Hôpital Cazaubon 32150 Cazaubon
Hôtel Stella 75006 Paris 75006
Institut Désir 75000 Paris
JOINT 75000 Paris
L'Institut Voltaire 75000 Paris
La Clairière 75001 Paris 75001
La Maison du Prisonnier 75000 Paris
La Maison Verte 75018 Paris 75018
La Mère et l'Enfant 75000 Paris
La Sixième 75000 Paris
L’Entraide temporaire 75000 Paris
Maison des Pères de Notre-Dame de Sion Paris 75000 Paris
Maison des religieuses de Marie Auxiliatrice 75000 Paris
MOI 75000 Paris
Mouvement de la jeunesse sioniste 75000 Paris
Notre-Dame de la Retraite du Cénacle 75000 Paris
Notre-Dame de Paris 75000 Paris
Oratoire du Louvre 75001 Paris 75001
Orphelinat Bon Secours 75020 Paris 75020
Orphelinat Salomon et Caroline de Rothschild 75012 Paris 75012
Orphelins d'Auteuil 75000 Paris
ORT Rosiers 75004 Paris 75004
OSE 75000 Paris
Petites Soeurs des pauvres 75000 Paris
Rue Rollin 75005 Paris 75005
Sacré-Coeur de Coutances 75000 Paris
Sainte Madeleine Postel 75000 Paris
Service social des jeunes 75000 Paris
Soeurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve 75000 Paris
Wizo 75000 Paris

Cultes à Paris 75005

Daniel Pezeril *  Prêtre de l'Église Saint-Étienne-du-Mont 

Les 422 Justes parmi les Nations de Paris



3 Familles réfugiées à Paris 75005 [Compléter]
Famille Assouline - Albert Assouline aurait été abrité par la Mosquée sous l’Occupation. Il en témoigne en 1983.
1942 / 1945
Famille Halali - Le chanteur Simon Halali, né le 30 juillet 1920 à Annaba en Algérie, arrivé en France depuis 1937, fut sauvé par le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Si Kaddour Benghabrit, serait parvenu à dissimuler ses origines juives en lui fournissant une fausse attestation de musulman et en gravant le nom de son défunt père sur une tombe anonyme du cimetière musulman à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Kaddour Benghabrit aurait également engagé "Salim" Halali au café maure de la mosquée où il se produisit en compagnie de grands artistes tels Ali Sriti et Ibrahim Salah.
1942 / 1943
Famille Heftman - Madame Heftman entre en relation avec la congrégation des Sœurs du Christ-Roi. Sœur Marie - Marguerite Pasquine*, mère supérieure du Couvent du Christ Roi 16 rue Tournefort dans le 5e arrondissement de Paris, accepte sans hésiter de recueillir sa petite fille, Sylvie née le 28/02/1940 à Paris, prenant de grands risques pour elle-même et sa communauté.
Après un voyage périlleux et la peur des contrôles, accompagnée de son frère Henri, d'un cousin de la famille, Monsieur Zylbering, et d'une dame française, Léone Sarrade*, propriétaire d'un atelier de confection de vêtements pour dames, Sylvie est confiée aux bons soins de Sœur Marie-Dominique du Chapelet au couvent du Christ-Roi à Ablon-sur-Seine (94).
Sœur Marie-Dominique s'occupe alors avec dévouement de 3 petites filles. Elle leur prodigue affection et soins maternels, si bien qu'elles l'appellent "Maman Dominique".
Malheureusement, à la fin du printemps 1943, la petite Sylvie est atteinte de diphtérie. Il n'est pas question de déclarer sa maladie à la mairie. Aussi, c'est le médecin de la communauté qui soigne l'enfant clandestinement, avant de la remettre à sa famille, qui la confiera à d'autres personnes.


2 Familles arrêtées (Paris 75005) [Compléter]

04/05/1944
Famille Cling - Jacques Cling, son épouse Simone et leurs enfants Willy et Maurice sont arrêtés parce que juifs le 4 mai 1944. Maurice est rrêté dans sa classe au lycée Lavoisier le jour de son 15e anniversaire avec son frère aîné, Willy, âgé de 17 ans, sa mère, Simone, 41 ans et son père, Jacques, 50 ans, immigré de longue date, d’origine roumaine, naturalisé français, ancien combattant volontaire de la Grande Guerre, plusieurs fois décoré. Ils sont internés à Drancy puis déportés le 20 mai 1944 par le convoi n°74. Seul Maurice reviendra.
Déportation : 20/05/1944
   convoi no 74

1943
Famille Hirtz - Maxime Lazare, né le 23/08/1885 à Reims, représentant de commerce, et son épouse Marguerite Suzanne née Vannes, née le 21/11/1894, habitaient 14 rue des Quatrefages dans le 5e arrondissement de Paris.
Arrêtés parce que juifs, Maxime, 58 ans, et Marguerite, 49 ans, sont internés à Drancy où Maxime décède. Marguerite sera déportée sans retour de Drancy à Auschwitz le 13/02/1943 par le convoi n° 48.

Déportation : 13/02/1943
   convoi no 48
Source :
Daf Ed - Claude Henri Rutin

Chronologie [Ajouter]

7/04/1942 - François Molet, fusillé le 7 avril 1942 au Mont Valérien ( les Nazis) né le 14 mars 1905 à Beaurevoir aisneMont-Valérien France
14/06/1940 - La Wehrmacht fait son entrée dans Paris.
10/1940 - Le recensement effectué par les services de la préfecture de Police de la Seine (réparti aujourd'hui entre Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), dénombre 149 734 hommes, femmes et enfants juifs, dont 64 070 Juifs de nationalité étrangère.
19/10/1940 - Le Préfet de Police ordonne d’apposer la mention "juif" à l’encre rouge sur les cartes d’identité des Juifs résidant en zone occupée.
14/05/1941 - Première grande rafle de Juifs à Paris: 3 710 personnes sont envoyées dans les camps du Loiret, à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande.
20/08/1941 - Ouverture du camp de Drancy en région parisienne
29/11/1941 - Loi française instituant l’Union Générale des Israélites de France (UGIF). Elle regroupe obligatoirement toutes les associations culturelles et cultuelles.
12/12/1941 - Rafle dite des notables à Paris, 700 Juifs sont arrêtés.
29/05/1942 - Ordonnance allemande instituant le port de l’étoile jaune aux Juifs de plus de 6 ans, en zone occupée.
16/07/1942 - 16 et 17 juillet 1942, la rafle du Vel’ d’Hiv’ à Paris et dans son agglomération, le "Jeudi noir" comme l’appelle les Juifs, l’opération "Vent printanier" selon le code allemand, visant les familles juives étrangères. 13.000 arrestations dont 4 000 enfants.
17/08/1942 - 997 juifs, en majorité d’origine polonaise, sont déportés de Paris au camp d’extermination d’Auschwitz pour y être gazés. 21 enfants de moins de quatre ans figurent parmi les déportés.
20/08/1942 - Du 20 au 25 août, arrestations massives de Juifs étrangers à Paris. 4 232 hommes sont internés à Drancy par la police française, à la demande des Allemands.
14/07/1943 - Bombardements aériens alliés sur la Région Parisienne.


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Etoile jaune: le silence du consistoire centrale , Mémoire ou thèse 7 pages, réalisation 2013
Auteur : Thierry Noël-Guitelman - terminal
Lorsque la 8e ordonnance allemande du 29 mai 1942 instaure l'étoile jaune en zone occupée, on peut s'attendre à la réaction du consistoire central. Cette étape ignoble de la répression antisémite succédait aux statuts des juifs d'octobre 1940 et juin 1941, aux recensements, aux rafles, aux décisions allemandes d'élimination des juifs de la vie économique, et au premier convoi de déportés pour Auschwitz du 27 mars 1942, le consistoire centrale ne protesta pas.


Liens externes [Ajouter un lien vers un article d'intérêt ou un site internet]
1 Paris 75005 sur Wikipedia 
2 Juifs en psychiatrie sous l'Occupation. L'hospitalisation des Juifs en psychiatrie sous Vichy dans le département de la Seine (Par une recherche approfondie des archives hospitalières et départementales de la Seine, l'auteur opère une approche critique des dossiers concernant des personnes de confession juive internées à titre médical, parfois simplement préventif dans le contexte des risques et des suspicions propres à cette période. La pénurie alimentaire est confirmée, influant nettement sur la morbidité. Ce premier travail sera complété par un examen aussi exhaustif que possible des documents conservés pour amener une conclusion. )
3 Héros de Goussainville - ROMANET André (Héros de Goussainville - Page ROMANET André )
4 Notre Dame de Sion : les Justes (La première religieuse de Sion à recevoir ce titre en 1989 est Denise Paulin-Aguadich (Soeur Joséphine), qui, à l’époque de la guerre, était ancelle (en religion, fille qui voue sa vie au service de Dieu). Depuis, six autres sœurs de la congrégation, ainsi qu’un religieux de Notre-Dame de Sion ont reçu la même marque de reconnaissance à titre posthume. Ils ont agi à Grenoble, Paris, Anvers, Rome. L’action de ces religieuses et religieux qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième guerre mondiale mérite de ne pas être oubliée. Et il y en a d’autres, qui, même s’ils n’ont pas (encore ?) reçu de reconnaissance officielle, ont œuvré dans le même sens, chacun à leur place. )
5 L'histoire des Van Cleef et Arpels (Blog de Jean-Jacques Richard, très documenté. )
6 Résistance à la Mosquée de Paris : histoire ou fiction ? de Michel Renard (Le film Les hommes libres d'Ismël Ferroukhi (septembre 2011) est sympathique mais entretient des rapports assez lointains avec la vérité historique. Il est exact que le chanteur Selim (Simon) Halali fut sauvé par la délivrance de papiers attestant faussement de sa musulmanité. D'autres juifs furent probablement protégés par des membres de la Mosquée dans des conditions identiques.
Mais prétendre que la Mosquée de Paris a abrité et, plus encore, organisé un réseau de résistance pour sauver des juifs, ne repose sur aucun témoignage recueilli ni sur aucune archive réelle. Cela relève de l'imaginaire. )
7 La Mosquée de Paris a-t-elle sauvé des juifs entre 1940 et 1944 ? une enquête généreuse mais sans résultat de Michel Renard (Le journaliste au Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui, né en 1947, vient de publier un livre intitulé L’Étoile jaune et le Croissant (Gallimard, septembre 2012). Son point de départ est un étonnement : pourquoi parmi les 23 000 «justes parmi les nations» gravés sur le mémorial Yad Vashem, à Jérusalem, ne figure-t-il aucun nom arabe ou musulman ? )
8 Paroles et Mémoires des quartiers populaires. (Jacob Szmulewicz et son ami Étienne Raczymow ont répondu à des interviews pour la réalisation du film "Les garçons Ramponeau" de Patrice Spadoni, ou ils racontent leur vie et en particulier leurs actions en tant que résistants. On peut le retrouver sur le site Paroles et Mémoires des quartiers populaires. http://www.paroles-et-memoires.org/jan08/memoires.htm. (Auteur : Sylvia, Source : Canal Marches) )
9 Les grands entretiens : Simon Liwerant (Témoignage de Simon Liwerant est né en 1928. Son père Aron Liwerant, ouvrier maroquinier né à Varsovie, et sa mère Sara née Redler, seront arrêtés et déportés sans retour. )

Notes

- 1 - Né à Cologne, l'architecte Jacques Ignace Hittorff (1792- 1867) a laissé à Paris une œuvre abondante et de grande qualité. Il réalisa sous Louis-Philippe la rénovation de la place de la Concorde avec ses fontaines, ses statues et ses colonnes rostrales ; celle des quinconces des Champs-Élysées : fontaines, cafés-concerts et panorama; l'église Saint-Vincent de Paul, la salle Favart et le théâtre de l'Ambigu dramatique. Pendant le Second Empire, il fut chargé d'élever le Cirque d'Eté des Champs-Élysées et le Cirque d'Hiver. Il donna le dessin général de la place de l'Étoile et de ses hôtels. Il édifia la fondation Eugène Napoléon et la nouvelle gare du Nord.
- 2 - Dans un documentaire, Derri Berkani rapporte que durant la Seconde Guerre mondiale, et l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la Mosquée de Paris sert de lieu de résistance pour les musulmans vivant en France.

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***  avis de recherche Déposée le 19/08/2022

    RECHERCHE PERSONNE POUVANT M INDIQUER PAR QUELLE FILIERE LA FAMILLE KAJLER DEEMEURANT A PARIS 2 71 RUE DE LA MAREA PU TROUVER REFUGE A
    INSTITUTIONN BOUTEILLY
    MONTHLERY
    CONTACTER Mme Simone ZIDER née KAJLER
    06 85 83 07 45
    mzider@club-internet.fr
    [répondre]

***  recherche doc sur le corp franc "alerte" Déposée le 07/06/2021

    bonjour, je recherche temoignage article etc.. sur le corp franc "alerte" de aj capitaine charcot neuville (pierre gallais), lieutenant lucien (rubel lucien)... [répondre]

***  Juifs de Pologne et de Russie dans le 18ème arrondissement de paris Déposée le 23/05/2021

    Bonjour,

    Docteur en Histoire contemporaine, je cherche à rencontrer des témoins ou leurs descendants, Juifs de Pologne et de Russie ayant vécu dans le 18ème arrondissement de Paris. Je prépare un ouvrage sur ce sujet pour la Fondation Casip-Cojasor. Merci de me contacter.
    [répondre]

***  Recherche Témoignages pour documentaire sur les Justes parmi les Nations - Paris Déposée le 17/05/2021

    Bonjour,

    Nous sommes en train de préparer un film documentaire pour la télévision sur les Justes parmi les Nations à Paris.

    Nous sommes à la recherche de descendants de personnes sauvées, ou ayant sauvé des juifs pendant la guerre, qui accepteraient de témoigner en nous racontant leur histoire familiale.
    Nous sommes particulièrement intéressés par les jeunes générations qui entreprennent des démarches pour leurs grands-parents, ou pour les personnes ayant sauvé leurs grands-parents ou arrière grands-parents.
    Qu'ils aient ou non déjà entrepris cette demande de reconnaissance auprès de Yad Vashem.

    Pour en savoir plus, n'hésitez pas à nous contacter à cette adresse mail : filmjustesdeparis@gmail.com

    Merci d'avance pour votre aide.
    Véronique Bréchot et Cyril Bérard
    [répondre]

***  Recherche Joel ou Rosette KROLIK Déposée le 04/03/2019

    Je recherche Joel KROLIK ou sa soeur Rosette KROLIK, fils de Keyzer KROLIK et Pesa BULS.

    Ou bien leurs enfants.

    Joel et Rosa KROLIK sont les cousins germains de ma grand-mere.

    Je suppose qu'ils etaient a Paris dans les annees 1950 mais ensuite je ne sais pas.
    [répondre]
Répondue le 20/03/2019
    Bonjour,
    J'ai lu votre recherche complète sur le site ...."et Sœur céleste" . Par le biais du site de Paulette Mercier qui parle de l'OSE et de sœur celeste , je suis restée sans réponse car moi, ce sont les informations sur sœur celeste et les sauvetages depuis l'orphelinat de la Fernay voltaire que je voudrais connaitre . Cette sœur est de ma famille et les personnes de l'Ose qui ont aidé à ces transferts vers la suisse pourraient aussi être de ma famille. Le site de l'AJPN est très mal renseigné , on ne peut rien obtenir .Si vous avez quelques précisions merci de m'en faire part de préférence sur mon mail
     
Répondue le 08/05/2021
    Je ne sais pas de quand date cette annonce. Joël était mon cousin aussi. Vous pouvez me joindre par courriel à dan@dangoldstein.net ou par téléphone au +1 514 919-4586. Malheureusement, Rosette est décédée le 4 septembre 2020. Joël est décédé le 4 avril 2021. Et L'enfant unique de Joël, Serge, est décédé subitement d'une crise cardiaque le 8 décembre 2020. Je viens de parler à la veuve de Joël, Rachel, au téléphone. 

***  Recherche informations et/ou témoignages sur Armand Bernard Déposée le 03/10/2019

    Recherche toute information relative au parcours de mon parent Armand Bernard, acteur de cinéma né en 1893, avant et après guerre. Il a probablement été réfugié dans la région de Grenoble entre 1940 et 1945.
    http://www.ajpn.org/personne-Bernard-Armand-11620.html
    Par avance merci.
    [répondre]

***  Recherche descendance éventuelle de Abale Lek Déposée le 13/06/2015

    Je recherche la descendance d'une personne "Abale LEK" sans aucune certitude si c'est la bonne orthographe et non pas un diminutif.Mon grand oncle Simon Sigal né en 1918 en pologne , puis vint en France illégalement à la demande de mon grand pére paternel Fishel, et y fut arrêté en mars 42 à paris. il fut déporté à auschwitz birkenau le 22 juin 42 par le 3e convoi.il connut cette personne à birkenau ou l'un des camps satellites.puis vers oct/nov 43, ils furent envoyés dans un camp de concentration construit à Varsovie (camp appelé gesiowka car bâti à proximité de cette rue de Varsovie, et qui dépendait du camp de Maidanek), aprés la destruction du ghetto de Varsovie.ils furent un certain nombre de détenus envoyés d'auschwitz par les nazis pour récupérer tout ce qui pouvait être récupéré, vêtements, briques, bijoux,... et qui pouvait être réutilisé en Allemagne.Sur place Simon fit la connaissance de 2 fréres Fred et Lazar.puis vint l'ordre de revenir sur auschwitz.quittant le camp à pied, ils prirent un train vers la ville de Kutno. C'est de ce train que Simon parviendra à s'échapper en compagnie de 4 autres détenus qu'il nomme verbalement "Abale Lek", "André Tcherkes", "Maurice" et "Lazar".Simon se cachera dans la campage polonaise, caché par un paysan polonais.C'est dans les environs de la ferme de ce paysan, que Simon retrouvera cet ami Abale Lek".Simon parle de tout cela dans son témoignage audiovisuel réalisé en fev 1998.i l ne mentionnera plus cet ami , et Simon à l'approche des troupes russes à Varsovie sera arrêté par les russes qui le renvoient par bateau en France. A l'escale à Port Saïd en Egypte, Simon avec l'aide de l'agence juive ralliera la palestine au début 1945.Je sais par mon pére et je n'ai d'autre renseignement, que Simon revit cet "Abale Lek" à paris aprés guerre, où cette personne vécut.je recherche toute personne qui aurait pu croiser cet "abale Lek", ami de captivité de mon grand oncle Simon.Simon malheureusement n'eut pas de descendance, son épouse Léa, juive roumaine ayant perdu son 1er mari et son seul enfant et qui revint stérile de son séjour dans un camp situé en Lettonie ou Estonie. Ainsi de retrouver la descendance éventuelle de cet "Abale Lek" serait comme retrouver un membre de la famille de mon grand oncle. [répondre]
Répondue le 21/06/2019
    Bonjour,

    Je fais actuellement sur des familles juives de Caen et j'ai découvert que votre grand oncle Simon Sigal était étudiant à Caen (information sur le site du Mémorial de la Shoah). Pouvez-vous me donner les références de son témoignage audiovisuel ?
    Cordialement
     

***  RECHERCHE DE PARENTS Déposée le 21/05/2018

    JE RECHERCHE MA FAMILLE DE HAUTE RENTGEN SCHUMANN-BELISSON-HEINRICH QUI SE SONT CACHES LEUR JUDAICITE PAR DE FAUX NOMS ET PRENOMS BERTHE KOHN VIVAIT A PARIS DANS LES ANNEES 30ET SE MARIA EN 05 1933 AVEC JOHANN HEINRICH
    MERCI DE VOTRE AIDE
    [répondre]

***  famille de cet enfant Déposée le 01/05/2018

    Je cherche la famille de cet enfant.
    ( c'est un garçon )
    [répondre]

***  Tout une famille décimée.... ZIMMERMANN Déposée le 27/02/2018

    Cette photo a été retrouvé dernièrement, 80 ans plus tard. Je sais que la petite fille en bas à droite est ma mère, probablement à sa droite, ma tante Claire et juste à côté mon oncle qui deviendra plus tard mon comptable. Il y a aussi sur cette photo mes grands parents mais je ne sais pas les reconnaître. Ils ont été gazés à Auschwitz, ainsi qu'Esther, une de mes tantes. Ils ont quitté Drancy en 3 convois différents : N° 33, 48 et 63;
    Pour le restant de la famille sur cette photo, je ne sais pas ce qu'ils sont devenus. Si quelqu'un peut aider...
    [répondre]
Répondue le 06/03/2018
    Bonjour,
    Je lis dans le répertoire du Mémorial de la Déportation des Juifs de France ce qui suit :
    Convoi 33 :
    Brana Zimmermann née Melstein en 01/01/1893 à Achilev – 2 rue de la Roquette - Paris 11ème
    Convoi 48
    Esther Zimmermann née le 24/08/1921 à Paris - 2 rue de la Roquette - Paris 11ème.
    Convoi 63
    Aron Zimmermann né 01/04/1891 à Mogilev – sanatorium. Demeurant à Brevannes (Seine et Oise).
    Aron est le seul du même nom à avoir été déporté dans le convoi 63. Etait-il de la même famille ? Il vivait dans un sanatorium et non rue de la Roquette.
    Peut-être pourriez-vous consulter le Mémorial de la Shoah à Paris.
    Avaient-ils demandé la nationalité française ? Dans ce cas, faire une demande au Service Central d'Etat Civil.
    Si c'est le cas, l'identité des parents devrait être indiquée et vous pourriez alors rechercher d'autres membres de la famille portant le même nom (frère, soeur etc....).
    Bonne recherche.
    Cordialement,

     
Répondue le 08/03/2018
    Bonjour,
    Il y a aussi les archives de l'OFPRA sachant que si vos ancêtres avaient un certificat de réfugié, une carte de réfugié ou d'apatride, un passeport Nansen ou un titre de voyage, il a certainement un dossier dans les archives de l'OFPRA qui contiennent les dossiers de tous les étrangers demandeurs d'asile et réfugiés et apatrides depuis 1924.
    Cordialement,
    JD
     
Répondue le 12/03/2018
    Bonjour, Je suis le petit fils, né en 1947.
    Cela fait longtemps que je fais des recherches et bien sûr au mémorial à Paris, à Yad Vashem, etc...
    Ils sont bien de la même famille et habitaient au 2 rue de la Roquette à Paris. Mon grand père, pulmonaire comme on disait à l'époque, s'est fait prendre au sanatorium où il était soigné.
    Mes recherches ont surtout porté sur ma tante Esther. Jeune, belle et pourtant non immatriculée à Auschwitz et probablement gazée à l'arrivée. A ma connaissance, la famille avait fui la révolution de 1917 en Russie et je crois qu'ils avaient acquit la nationalité française. Mes recherches dans les villes de naissance de mes grands parents n'ont rien donné.
     

***  Qui a connu ou rencontré cet homme ? Déposée le 05/07/2017

    Nous recherchons des témoignages d’enfants qui auraient bénéficié de l’aide du pasteur Paul Zbinden entre 1940 et 1944, et qui ont été acheminés par lui, en train, de Paris vers le Sud de la France. Selon nos informations, les enfants juifs avaient pour destination la frontière espagnole, Nîmes ou Marseille, ou étaient cachés dans des familles.
    M. Paul Zbinden, qui avait 40-45 ans à ce moment, était domicilié à St-Jean du Gard , dans les Cévennes.

    Voilà ce que raconte une des filles de M. Zbinden :

    « Mon père a fait de fréquents voyages à Paris (où il était contact avec un prêtre) d’où il ramenait des petits groupes d’enfants juifs vers le sud, en zone libre, peut-être vers la frontière espagnole.
    Lorsque des soldats allemands contrôlaient et fouillaient le train, les soldats se divisaient en deux groupes l’un partant de la tête et l‘autre de la queue du train pour se rencontrer au milieu, puis ils faisaient demi-tour, chacun de leur côté.
    Pendant la fouille, le train était arrêté et on cachait les enfants sous le train à ce moment-là. Quand les soldats avaient le dos tourné, on ramenait ensuite les enfants dans le train. »

    Toute personne ayant rencontré (ou ayant été sauvée) par le pasteur Paul Zbinden est priée de prendre contact avec nous au plus vite.

    Merci de regarder attentivement ces photos de M. Paul Zbinden, prises à cette époque.
    [répondre]
Répondue le 23/10/2017
    Monsieur,
    Le pasteur Zbinden a-t-il pu être en contact avec Frère Roger-pasteur Roger Schutz (communauté de Taizé, Saône et Loire, zone libre) et les enfants sauvés ont-ils pu trouver refuge également à Avignon ? Merci pour vos réponses,
    Bien à vous,
     

***  Cherche nom famille ou arrondissement de Paris Déposée le 10/09/2017

    Ce magasin se trouvait à Paris, j'ignore l'arrondissement.
    En haut, il y a écrit bonneterie ( les lettres sont légèrement lisibles ).
    Peut-être qu'une personne connaît le nom de famille de l'une de ces femmes ou l'arrondissement.
    Cordialement
    [répondre]

***  Qui est cette femme ? Déposée le 09/01/2017

    Bonjour, je cherche des renseignements sur cette femme, son nom, son prénom etc.
    Je sais qu'elle habitait à Paris, mais j'ignore l'arrondissement et qu'elle avait un fils, elle travaillait dans la fourrure.
    La photo est datée ( 1936 ).
    A titre d'information, je ne sais rien d'elle et peu de son fils, je possède que de faux documents, c'est pour cela que je recherche son identité avant 1939.
    Pour tous renseignements, voici mon adresse mail:
    gsln@hotmail.fr
    Cordialement
    [répondre]
Répondue le 11/01/2017
    Bonjour,
    Donc elle est la mère du petit garçon dont la photo figure plus bas dans la page.
    Savez-vous s'il existait un syndicat de la fourrure avant la guerre, qui pourrait peut-être vous renseigner.
    Cordialement,
     
Répondue le 19/01/2017
    Bonjour,
    Je vais aller voir au Mémorial et reviendrai vers vous.
    Cordialement
     
Répondue le 20/01/2017
    Bonjour,
    Je me suis rendue au Mémorial et j'ai effectué une recherche dans la photothèque qui rassemble les portraits des personnes déportées vers les camps.
    J'ai identifé cinq personnes dont les photographies pourraient ressembler à celle du petit garçon que vous recherchez.
    - Léon Puterman - déporté par le convoi N°20. Habitait 157 rue St-Martin - Paris.
    - Léon Klein - déporté par le convoi N°35. Habitait 10/12 rue des Deux Ponts - Paris.
    - Léon Klein - déporté par le convoi N°45. Photo à vérifier car c'est la même que celle de l'autre Léon Klein.
    - Jacques Wisniak - déporté par le convoi N°53. Habitait 21 passage Dumas- Paris.
    - Jacques Lambert - déporté par le convoi N°62. Habitait 284 bd St Germain - Paris.
    Ces photos montrent la même inclinaison du visage, le sourire, la souplesse des cheveux, la raie sur le côté gauche, la couleur la plupart du temps sachant que pour le dernier qui semble plus âgé que les autres, les cheveux seraient plutôt châtains que blonds, mais les cheveux des enfants changent au cours du temps.
    La piste "syndicat de la fourrure" est à creuser y compris avec un faux nom car la jeune femme a peut-être possédé des faux papiers pour se protéger.
    Dans tous les cas, il faut vous adresser au service photothèque du Mémorial, 17 rue Geoffroy l'Asnier 75004 Paris.
    Cordialement,
     
Répondue le 11/01/2017
    Bonsoir,
    Je pense qu'elle est la mère de cet enfant, mais je n'en suis pas sûre !
    C'est possible qu'il y avait un syndicat de fourrure avant la guerre, mais je ne peux faire aucune recherche si je ne connais pas son nom de famille , c'est pour cela que j'aie mis les photos sur le site.
    La photo de l'enfant est au mémorial de la Shoah de Paris (avec environ deux ans de plus).
    Si vous tombez sur cette photo, pourriez-vous relever le numéro ainsi que le nom .
    Un grand merci à vous
    Cordialement
     
Répondue le 20/01/2017
    Bonsoir, je vous remercie pour vos réponses.
    Je vais monter sur Paris au mois de mars, je passerai au Mémorial.
    Encore un grand merci
    Cordialement
     

***  noms des personnes internées Déposée le 14/01/2017

    j'aimerais connaître le nom des personnes internées hommes et femmes au camp de SEILHAN
    au nombre de 506 pour fait de collaboration

    merci par avance
    [répondre]

***  Nom de famille de cet enfant Déposée le 26/10/2014

    Qui peut me donner des renseignements sur cet enfant, je ne connais pas son nom de famille ni son prénom, je possède qu'une photo.
    Il habitait avec ses parents à Paris avant la guerre de 39/45.
    Sa mère a fait l'école de fourrure du 21 rue des tournelles Paris.
    [répondre]
Répondue le 11/12/2016
    Bonjour,
    en faisant une recherche pour un livre sur google je suis tomber sur cette photo il me semble que d'après mes informations cet enfant s'appelle Simon Grimbert.
    Au revoir
     
Répondue le 14/12/2016
    Bonjour,
    Que savez-vous de sa mère ? (nom, prénom etc...)
    Cordialement
     
Répondue le 17/12/2016
    Bonjour, Je suis documentariste et je travaille actuellement sur un drame perpétré par les nazis. J'aimerais entrer en contact avec vous. Vous avez peut-être avec la photo de cet enfant la moitié de la clé d'une des pages. Et moi je pourrais peut-être vous donner l'autre moitié. Merci.Ceci est très IMPORTANT.  
Répondue le 21/12/2016
    Bonjour,
    Je ne connais pas le nom de sa mère, mais je sais qu'elle était fourreur et qu'elle habitait à Paris.
    Cordialement
     
Répondue le 21/12/2016
    Bonjour,
    Merci à tous pour vos réponses,
    Je vais faire des recherches sur l'enfant au nom de simon grimbert et je vous dirais s'il s'agit du même.
    Je possède des documents , mais aussi bizarre que cela puisse paraître son faux.
    Ce qui rend mes recherches difficiles
    Cordialement
     
Répondue le 22/12/2016
    Bonjour, c'est encore moi, la documentariste, Cette question s'adresse à la personne qui dit connaître le nom de ce petit garçon. Comment le connaissez-vous ce nom: L'avez-vous connu lui? Si oui quand? Avant la guerre? Après la guerre?  
Répondue le 04/01/2017
    Bonjour,
    Pour toutes les personnes qui ont des renseignements sur cet enfant ou sur sa mère, vous pouvez me contacter par E-mail à l'adresse suivante: gsln@hotmail.fr
    Cordialement
     

***  Maria Lani (Maria Abramowicz) Déposée le 14/10/2015

    Je recherche une article sur Maria Lani et son mari Maximilian Abramowizc. Une cinquantaine des artistes ont fait son portrait a Paris en 1928 et 1929. Mais on n'a pas pu retrouver sa trace a Paris entre 1930 et 1940, ni entre 1947 (quand elle etait de retour de New York) et sa mort a Paris en 1954.Le meme pour son mari, auteur des scenarios des films et un biographie de Utrillo. Et est qu'il y a plus des details de l'aide donne par Aristides de Sousa Mendes en Juin 1940 et de son depart pour Portugal (et plus tard a New York)? [répondre]

***  Yvonne et Marcel Trochel - Paris Déposée le 22/06/2011



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